Quel système de récupération d’homme à la mer ?

Bonjour à tous,

Petit question concernant l'homme à la mer. Non pas la manœuvre, mais l'équipement...

Ok pour la bouée fer à cheval avec le feu à retournement, lancé dès que possible.

Mais une fois sur zone, concernant la récupération les manoeuvres d'approches sont rarement faciles, et la remontée d'une personne fatiguée n'est pas non plus évidente. D'où l'idée d'avoir également à bord une ligne de récupération. Ce qui devrait faciliter, une fois l'approche faite, l'approche et la remontée à bord.

Mais voilà, entre 50 et 100€ laquelle choisir ??!! Elles se ressemble toutes (sauf la plastimo avec son bobineau).

Certains auraient-ils fait leur choix selon certains critères, ou avez vous des avis et conseils ?

Je suis preneur !!

Merci à tous !!

www.orange-marine.com[...]er.html

www.uship.fr[...]fr.html

www.discount-marine.com[...]e-sling

www.bigship.com[...]a-mer-1

www.bigship.com[...]-la-mer

L'équipage
24 avr. 2012
24 avr. 201224 avr. 2012

Je n'ai pas vraiment d'avis sur le modèle en lui même, mais je veux alerter sur l'utilisation de polypropylène pour la ligne.

Le polypropylène se fragilise terriblement aux UV sans que son apparence extérieure ne ne modifie vraiment. les couleurs ne palissent pas trop, mais il devient quasiment friable.

Je me rappelle d'un incident à Al Hoceima, alors que j'étais moniteur de voile. Un nageur a une crampe. Le maitre nageur pars le chercher. De la plage, on voit que ça traine.

Il y avait un superbe treuil portable avec quelques centaines de m de bout en polypro et une belle bouée. On le porte. Mon pote part avec la bouée rejoindre le MNSet son "client". Dès que j'ai commencé à maniveller pour le ramener, le bout à pêté. Dans l'affolement général on retrouve les deux morceaux, noeud, et repete.

Au final, on cassait le bout juste en le tirant entre les deux mains. Autant dire que le MNS s'est débrouillé tout seul...

Cela faisait guere plus d'un mois que le truc était en plein soleil du matin au soir.

C'est dommage, le polypro flotte bien.

Jacques

24 avr. 2012

Juste pour info, dans V&V du mois, le compte-rendu de la mésaventure de l'équipage d'un Surprise (? j'ai déjà oublié quel type de bateau); un équipier à l'eau, récupéré grâce à l'écoute du génois qui trampouillait dans l'eau : écoute saisie, lof en grand pour stopper le bateau, et remontée à bord.

24 avr. 2012

Avant, dans les écoles de voile, on vous entraînait à attraper un bout, le passer autour de son corps et faire un noeud de chaise avec une seule main, sur le bout en tension tenu par l'autre main : pour être récupéré si on tombait à l'eau. C'était simple.
:jelaferme:

24 avr. 2012

Ok pour polypropylène fragile aux UV.
Mais dans les "sacs" bien à l'abri du soleil, ça ne devrait pas craindre...
En tout cas, un système relié au bateau me semble indispensable.
Et les bouts dans l'hélice ça arrive régulièrement... Alors flottant, c'est mieux.
En cas d'homme à la mer, à mon avis, y'a pas à hésiter : moteur si on le peut et à fond droit sur l'homme !!! L'étique passe au second plan. C'est fou ce qu'un objet tombé à l'eau dérive vite quand y'a du vent.
Il faut bien sûr ne pas oublier le danger de l'hélice, et couper le moteur à temps...
La bonne manoeuvre avec les engins flottants reliés au bateau, est de faire comme en ski nautique : tourner autour de l'homme pour que le câble flottant et la bouée lui arrivent dessus.
Comme le disent tous les bouquins, il faudrait s'entraîner ... avant...
Allez, en maillot ! héhé...

24 avr. 2012

Pour l'avoir utilisée en réel la rescue line est vraiment bien, si le sujet peut se glisser dans le flotteur de récup. Mais une réalisation
maison doit ètre presque aussi efficace. Il vaut mieux que le filin
ne se prenne pas dans l'hélice.

24 avr. 2012

Jacques, heureusement qu'il y avait une autre solution... j'imagine le résultat dans un autre contexte ! :lavache:
Je suppose que les cordages flottants sont tous fait avec la même matière même s'ils ne le précisent pas... Mais, comme dit baboujoli, c'est peut-être l’intérêt des housses qui doivent protéger le cordage des UV, peut-être préférer une house blanche d'ailleurs...

Concernant l'article de V&V, je l'ai lu également... Le barreur a été très réactif, mais honnêtement, le coup de l'écoute qui trempe dans l'eau et qui arrive a porter de main de l'HLM, faut pas compter dessus à chaque fois à mon avis.

C'est justement parceque j'ai fait des essais en mer que j'en conclu que je ne serai probablement pas capable de remonter à bord un équipier épuisé sans aide. D'où l'idée de ce système... :reflechi:

24 avr. 2012

je crois aussi que le souci c'est le risque d'emmêler la ligne de récupération au lancement. Sur le mien ça me paraissait pas terrible comme enroulage alors j'ai repris l'écheveau à ma façon. En espérant ne pas devoir m'apercevoir que je me suis trompé

24 avr. 2012

Tous les systèmes dont on parle jusqu'ici, me semble-t-il, sont destinés à remettre l'HLM en contact avec le bateau.
Le hisser à bord est une toute autre histoire et ne se fait pas avec des filins de 8mm en polyprop sans palan.

J'ai un pote, il emporte systématiquement avec lui quand il est équipier sur un bateau dont il ne connait pas l'équipement, un palan à 5 brins avec 2 poulies violon dont une à coinceur (un palan d'écoute classique) qu'il peut frapper sur une drisse libre ou sur la bôme et sur le harnais de l'HLM pour le hisser et le faire passer au dessus des filières.

25 avr. 2012

Ben ton pote il a bien raison, remonter un poids mort (vivant, on espère!) à bord c'est une sacrée mission : quand on a bien rincé déjà sa veste de mer + salopette dans la baignoire à la maison, on sent bien le poids "à vide" alors un HLM, pour pas dire MOB, bien nourri bien mouillé et avec os y'a pas je pense beaucoup de solution à part ledit palan au bout de la drisse de spi. Et déjà crocher le palan dessus depuis le bord, c'est pas gagné.
Cdlt
JM

24 avr. 2012

Beaucoup de nos bateaux aujourd'hui ont une jupe, bien à portée et très pratique dans ce cas, non ?

24 avr. 201224 avr. 2012

Même si rapprocher, c'est déjà pas mal, ils doivent permettre de hisser également (même si ce n'est peut-être pas la panacée).
Pour Plastimo : Résistance de la ceinture 700 kg, du filin 400 kg.

La jupe c'est mieux, mais ne suffit pas, pour porter un "poids mort" du niveau de l'eau à la jupe, c'est pas si évident seul.

24 avr. 2012

Il est évident que sortir un sujet inanimé de 70kg minimum
n'est pas évident sur une mer en plus agitée. Bôme, winch, équipiers, voile de récupe, harnais spécial (utilisé par les plongeurs pro), etc.. Rien que de ne pas le blesser, puis le déposer dans une zône
assez dégagée et enfin de faire de la Réa?????
A terre c'est déjà pas simple.

24 avr. 2012

Bonjour!

Une bouée SILZIG à poste tendue entre les balcons AR du "mini à large cul" et la corde flottante soit reliée en pochette fixée au balcon ou dispo dans un coffre à proximité AR.
Autre usage; au vent entre chandeliers en lieu et place d'un sangle pour le dos.

Dans le coffre un palan crochetable tous usages (crochetage de bôme au portant; brider la chute, éviter le roulis, se prémunir de l'empannage involontaire... hissage à bord, aide à l'étarquage... etc...)

Le filet MARKUS 120 x 235 cm homologué SOLAS avec des inserts de fixation sur le fond du cockpit très bien... mais... cher ~ 1230 Euros!…

www.seimi.com[...]uit.awp

24 avr. 2012

Salut
Un palan pour éviter le roulis ???
Tu peux en dire plus...
:lavache: :blabla:

24 avr. 201216 juin 2020

ça, ça marche d'autant mieux que l'HLM est un peu enrobé ...

:acheval:

24 avr. 2012

Autre solution : Vous prenez la plus petite voile possible, tourmentin, vous attachez la bordure au rail de fargue ou à deux chandeliers, un bout au point de drisse, vous amenez le corp le long de la coque au dessus de la voile et vous tirez le point de drisse. De cette manière, vous pourrez remonter l'HLM

24 avr. 2012

ou même technique avec un morceau de filet de pêche un peu plombé

25 avr. 2012

Mais avec un filet, ne pas oublier ensuite de couper la nageoire caudale :acheval: :acheval: :acheval:

24 avr. 201224 avr. 2012

D’expérience cette technique fonctionne très bien. Idéalement il faut attacher le guindant au rail de fargue (tip top avec des mousquetons). Et installer le point de drisse du tourmentin au niveau du maître-bau du voilier, et récupérer l'HLM sous le vent en utilisant la drisse de GV sur le point d'écoute du tourmentin.

Mais les chandeliers sont de vrai piège pour "rentrer" la personne dans la bateau une fois amenée au niveau du rail de fargue...

24 avr. 201224 avr. 2012

@ Moustic
Par gros temps, au portant le hale bas peut se trouver un peu limite; on crochète donc un palan entre une cadène sous le vent et l'ancrage de hale bas sur la bôme et on souque... La chute bridée ne déversant plus ou presque plus on minimise l'effet de roulis du à une chute vrillée. (Ecoute légèrement embraquée on limite du même coup le "beurrage" exagéré du haut de la GV sur le haubanage). Et si le barreur se laisse embarquer limite fausse panne par le spi qu'on peut amener très au vent on évite l'empannage involontaire de gros temps... (en contre gîte la bôme ne va pas faire sa trace dans la vague sous le vent)... On peut tracer ainsi plutôt gîté à contre... C'est du moins ce qu'on a fait subir à notre Ecume jadis poussé par des "négresses" méditerranéennes...

24 avr. 2012

@CergElAbroz
Je crains qu'on ait un petit problème de vocabulaire : gros temps, roulis, beurrage, négresses n'ont pas la même définition pour moi, sans parler d'empannage du spi par gros temps. Mais ça alimente le forum !
:topla:

24 avr. 201224 avr. 2012

@ Bil56

C'est du vécu? Louis Cozan l'évoque dans "Un feu sur la mer - Mémoire d'un gardien de phare". Le cas se produit au cours d'un rotation dans les parages d'Ouessant. Le patron récupère un des gars éjecté du bateau par le passage d'une mauvaise lame en lui plantant la gaffe dans le lard pour lui éviter d'être emporté loin du bateau avant de le récupérer et ainsi lui sauve la vie. :litjournal:

24 avr. 2012

merci JM,
j'avais lu ça aussi dans des récits de la grande pêche sur les Bancs ...

24 avr. 2012

Par beau temps, tout est facile, mais avec la houle, quelques bonnes déferlantes, même la jupe peut vous assommer... si le harnais court gêne, c'est mieux que faire du trapèze volant. Ceci dit, s'il y a moyen de crocher le harnais du man over board, le palan est indispensable pour le hisser à bord, sauf nos jeunes commandos de Lorient qui ont l'entraînement. Quel soulagement pour les équipiers ou patron à l'intérieur de savoir que dessus, tout le monde est en laisse...

24 avr. 2012

dans les ships ils ne savent pas quoi faire des bobines vides sur lesquels se trouvent les cordages vendus au mètre...
Tu en récupère une, la fixe au balcon (0,80 cm de cordage + 2 demi clés), tu y mets 30 ou 40 m de cordage flottant (2 francs 6 sous en magasin de bricolage, diam 8 ou 10), un bout solidement fixé au bateau (mousqueton), un autre à la bouée, et ça te fais un super filin de liaison engin flottant (victime) / bateau
En cas de problème, tu balance la bouée, elle est reliée au bateau, et se déroule grâce à son dévidoir
Ya plus qu'a tirer pour rammener l'homme à la mer
Quand tu navigues pas, tu remise ça dans le boat, comme ça pas de probs de vieillissement du cordage
J'ai fais ça sur mon bateau ; on a fait des essais, ça marche
Bon, ok, la mer était calme, et on n'avait pas le stress, mais en théorie... ça marche (et c'est pas cher !!)
j'espère ne jamais pouvoir dire si ça marche (ou pas !!) en conditions réelles !!)
ce bidouillage est issue de ma modeste expérience de surveillant de plage (10 ans de sauveteur aquatique)... enfin quand j'étais plus jeune (avant que les tablettes de chocolat ne se transforment en pot de nutella !! :-(
amitiés
frederic

24 avr. 2012

Et pour remonter l'homme à la mer à bord, s'il n'est pas capable de le faire seul, demandez à votre maitre nageur préféré, la prochaine fois que vous allez à la piscine public, il se fera un plaisir de vous montrer la technique de sortie du bassin d'une victime inconsciente
C'est tout bête, et ça marche du tonnerre (je fais 65 kgs, et j'ai sorti des gars qui faisait pas loin du quintal !)

24 avr. 2012

il me semble que tu lui fais effectuer un mouvement de va et vient vertical le long du bassin et avec l'inertie il arrive au niveau de la plage (de la piscine). Il me semble également qu'il faut croiser les bras pour pouvoir le retourner.....

souvenirs, souvenirs.....

25 avr. 201225 avr. 2012

Pour Moustic
Mon vocabulaire:
Gros temps commence à Beaufort 8 de base (établi).
Le “beurrage” c’est la voile qui va se vautrer sur le hauban, les lattes qui en bavent en faisant le “S”
La risée est une caresse passagère, convoitée par le régatier, car promesse d’un surplus de puissance, d’une accélération, sur le bord ou sur l'autre. (Une risée qui n'adonne pas refuse…)
La rafale est une risée qui se prolonge.
Une bourrasque est une augmentation de la force du vent établi sur le plan d'eau sur une zone plus ou moins étendue et qui dure … un certain temps.
La "négresse" est une risée dans la bourrasque, l'annonce d'une surenchère qu'il va falloir négocier car "il y en a plus qu’il n’en faut"... C’est moins lisible à cause des stries plus serrées qui noircissent la surface (d’où négresse ») et à sa plus grande vitesse de propagation.
C’est essentiellement dans le toucher de barre que réside l’art d’accueillir la “négresse”, une part échouant aux qualités propres du bateau et à l’équipage s’il y en a un.
Juste pour causer.
:blabla:

25 avr. 2012

.
Il s'agit donc plutôt de navigation en compétition. Pour moi qui ne la pratique pas, le gros temps c'est à la fois du vent et de la mer fortes (puisqu' on a supprimé la vieille règle qui voulait que le masculin prime au pluriel...) au large. J'étais curieuse de connaître une technique qui supprime ou atténue le roulis... mais je doute que brider la GV suffise sur un bateau de croisière un peu lourd. Il me semble que dans ces conditions, dans une traversée par les alizés par exemple, c'est la forme de carène et l'état de la mer qui provoquent le roulis qu'on n'a pas d'autre choix que supporter et faire avec.
:-)

25 avr. 2012

Fredéric,
Bravo, ça c'est une bonne idée, bon truc constructif sécurité que j'ai bien envie d'adopter. Tu fixes comment la bobine à ton balcon ?

26 avr. 201226 avr. 2012

bonjour
tu passes un bout de moins 1 m dans le "trou" de la bobine, une demi clé de chaque côté (pour pas qu'en se déroulant ça "ballade trop", et une demi clé de chaque côté pour attaché le bout au balcon
je suis sur Port de bouc ; si t'es dans le coin je peux te montrer, c'est vraiment tout bête (à l'occasion je ferai une photo)

25 avr. 2012

ne pas oublier que sur chaque bateau il doit y avoir "un systeme de sécurité permettant de remonter seul à bord sans assistance " m^me pour les moins de 2 milles .

en pratique l'echelle de secours doit toujours etre a poste ,mais on en voit jamais

josé

25 avr. 2012

L'entrainement est nécessaire mais aucun exercice, mème utile, ne remplace la réalité. La survie du sujet va tenir surtout à la capacité du sauveteur à maitriser la situation, commençant par la maitrise de soi, puis les moyens utiles anticipés présents, enfin la capacité à improviser (cela est très général, vérifié de très nombreuses fois et de façon éclatante dans l'espace).

25 avr. 2012

combien font régulièrement en équipage un test d'homme à la mer ??

25 avr. 2012

Sachant qu'il y a une énorme différence entre la manœuvre avec des pare-bat et un seau qu'on récupère à la gaffe bras tendu, et un homme à la mer, qui est passif et qu'il faut remonter à bord... :tesur:

25 avr. 2012

Effectivement, l'idée de Frédéric peut être intéressante, mais je ne suis pas persuadé qu'elle soit plus économique (coût du cordage et de la bouée on doit pas être loin des 40€), et ça ne permet pas de hisser la personne à bord. Les bouées ne sont pas faites pour ça.

L’intérêt en revanche c'est de pouvoir choisir la longueur du cordage flottant.

Sur la procédure je préfère la méthode en 2 temps :
- on balance un truc qui flotte et repérable (bouée fer à cheval)
- une fois qu'on est revenu sur la personne on lance le cordage flottant et ont décrit l'arc de cercle.
Je pense que ça évite ainsi de prendre de prendre le cordage dans l'hélice/la quille/le safran.

En tout cas, pour palier au problème noté par Spi33 de l'enroulage / déroulage du cordage, la bobine vide est une bonne idée (sauf si on prend le plastimo qui en est déjà équipé, mais là, c'est pas rentable).

25 avr. 2012

Ben moi j'ai fait un test de repêchage d'annexe par un 6 bien établi, j'ai cru ne jamais pouvoir la récupérer. Une manille a lâché, au moment où je voulais remonter l'annexe.
Nous n'étions que 2 à bord avec la toile du temps, 2 ris et génois bien enroulé (Mélody). Très présomptueux, j'ai testé à la voile, au bout de 3 passages, j'affale et moteur. Eh bien je peux vous dire qu'une annexe ça cavale bien ses 2 ou 3 noeuds quand ça piaule ! On était toujours très près de l'attraper, une vague et zou repartie. On l'a eu à la gaffe en enroulant le bout traînant au bout de 4 passages, très sportif. Après cela une vingtaine de milles au près avant d'arriver, on a très bien dormi le soir... L'homme à la mer au moins il ne se barre pas quand tu t'approches, même s'il est lourd à remonter !

25 avr. 2012

Sûrement juste Moustic, je n'ai jamais passé plus de quarante heures avec que de l'eau sur 360º. Vingt à trente jours d'alizé (vent constant, même fort, et soleil constant) au niveau purement voile ça doit finir par lasser?... Autant le faire avec un bateau le plus rapide possible (3 jours 15 heures 25 minutes et 48 secondes) ou alors à la rame... Une manoeuvre homme à la mer à 33 noeuds ça doit valoir son pesant de cacahuètes... Bref pour revenir au sujet de ce fil le palan en réserve évoqué par Pircarre rend de grand services à l'occasion. :blabla:

Une bonne règle; penser régulièrement en navigation, et si ça m'arrivait/arrivait maintenant? Et mentalement en tirer une stratégie ou revoir la façon dont on conduit le bateau dans le moment en fonction des conditions. :blabla:

25 avr. 201225 avr. 2012

@CergElAbroz
Bon, ça se confirme, on voit pas les choses pareil... Plus rien à voir avec le fil initial, mais je te réponds quand même.
Je ne suis jamais aussi bien qu'au large avec 360° d'horizon ! J'ai fait entre autres une traversée dans les alizés qui a duré 16 jours, c'était la première aussi longue et j'étais contente d'apercevoir les îles du Salut. D'une façon générale, il ne me tarde pas d'arriver, j'aime la vie en mer, c'est toujours une parenthèse très riche. Celle que j'ai le plus apprécié à ce jour, c'était la plus longue, 34 jours , avec des conditions très variées. Aujourd'hui je rêve de repartir plus loin et la durée importe peu.
Je crois qu'il faut être un peu contemplatif pour apprécier... et aussi avoir bien choisi son (ses) coéquipier(s) ! ça n'empêche pas de faire marcher le bateau au mieux, mais en tenant compte aussi du confort à bord. Anticiper les difficultés possibles, bien sûr, mais pas au point que cela devienne obsessionnel, parce que là ça gâche le plaisir...

;-) :aurevoirdame:

26 avr. 201216 juin 2020

Re-bonjour,

Voilà une image (pour friouldionysos) ; ce n'est pas la mienne, mais c'est sa soeur jumelle ! le bout se passe au centre, et se relie de part en part au balcon ; je fais 2 noeuds (de chaque côté de la bobine) pour pas que ça se ballade trop en déroulant
après la grosseur de la bobine dépend du diamètre et de la longueur du filin qu'on veut installer
moi j'ai pas mis un trop gros ensemble... pour l'esthétique... et j'ai poussé le vice à confectionner une petite housse en tissus (couleur sellerie boat), fermée par un scratch... mais ça, c'est parce que je suis maniaque !
amitiés

26 avr. 2012

Ok dac, merci Fredau, tout simplement. Merci de l'idée et je comprends pour la petite housse, on est tous un peu comme ça sur nos bateaux non ? Bonnes navs

26 avr. 201216 juin 2020

Bonjour!

En photo: dispositif de remorquage et de sécurité en kayak...

Le bout est stocké sous la forme de demi clefs gansées dans l'intérieur du sac fermé par un cordon serrable ou du velcro. Une extrémité passe à travers un oeillet au fond du sac. Un noeud d'arrêt avant et après l'oeillet rendent le sac solidaire du bout donc imperdable.
La seconde extrémité du bout sortant ainsi du sac permet de faire venir facilement le tout en tractant dessus.
J'ai un bout de sécurité de 20m en 8mm qui tient dans un sac de la taille d'une carafe de lait sur ce principe...

10 mai 2012

Merci à tous pour vos contributions, j'ai donc acheté la version plastimo blanche avec bobino, qui était en plus en promo chez mon ship, ce qui la rend moins chère que tous...

A essayer donc lors d'exercices, mais en esperant ne pas en avoir besoin :heu:

10 mai 2012

Vécu,
matériel tellement protégé, tellement assuré sur le bateau car obnubilé par le prix du matos que impossible à utiliser d'ou.....

26 août 201516 juin 2020

Bonjour, étant tombé par hasard sur cette invention des Glénans pour remonter un MOB, je partage sur ce fil qui m'a paru bien adapté.

C'est vendu par CERTEC ici www.boutique-certec.fr[...]/fr_FR/


26 août 2015

Juste une petite remarque sur ce système : il suppose que l'homme à la mer est conscient et capable d'accrocher le mousqueton à l'anneau de son harnais.
Pour en avoir fait l'expérience, il n'est vraiment pas facile d'accrocher quoi que ce soit à l'anneau central du harnais lorsque le gilet est gonflé. L'anneau est alors situé sous le poumon qui gêne pour y accéder. D'autre part, on ne voit pas ça qu'on fait.
Vive les gilets qui ont une poignée sur l'épaule !

26 août 2015

bjr,
j'ai mis un panneau sur le tableau arrière ;
il est interdit de descendre avant l'arrêt complet du véhicule .
que j'ai trouvé dans un bus à la casse ,je pense que ça doit suffire
mes équipiers sont obéissants .
alain

26 août 2015

pour nos Fast Rescue Crafts, nous sommes équippés de Jason craddles (pour personnes immobiles) et autres recovery nets (pour les autres), c'est extrèmement efficace,
le filet est ss doute le plus pratique á emmener sur un voilier, et peut ètre employé á d'autres usages ...

www.markuslifenet.com[...]ts.html

www.viking-life.com[...]ta.html

www.manoverboardsystems.com[...]ry.html

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (72)

Québec, le cap Gaspé

2022