Votre expérience dans le très gros temps

Bonjour,
J'ai toujours été très impressionné en visionnant cette vidéo :

Est ce que certains ont connus ces conditions avec leurs voiliers ?
Quels sont vos expériences ? Etiez vous skipper ou équipiers ? En solo ou en équipage ?
Sur quel voilier étiez vous ? la taille des vagues ?

J'avoue que c'est une expérience que je ne connais pas du tout et qui m'effraie autant qu'elle me fascine.

Merci

L'équipage
16 déc. 2012
16 déc. 2012

Images magnifiques, on voit ici tout l'intérêt d'une forme de coque que d'aucuns peuvent qualifier d'ancienne par rapport à nos bateaux d'aujourd'hui à l'arrière très large.

Ben oui, dans ce cas, on serre les fesses et on se dit : jusqu'à maintenant, ça va...., on tient,
et puis, après plusieurs heures avec un masque de plongée sur la tête, ça commence doucement à se calmer et on a alors une trouille rétrospective en se disant : et si on avait cassé quelque chose..

Et puis, on repart.

Et comme skipper, il faut montrer non pas une mâle assurance, mais donner le sentiment aux autres qu'on maîtrise la situation, et surtout ne rien montrer de ses inquiétudes.

CaptainRV

17 déc. 2012

Pour une fois, je vais être en décalage complet avec Hervé...qui écrit:
"on voit ici tout l'intérêt d'une forme de coque que d'aucuns peuvent qualifier d'ancienne par rapport à nos bateaux d'aujourd'hui à l'arrière très large."

Pour ma part j'écrirais:
"on voit sur ces images l'intérêt d'une coque moderne avec un arrière large et porteur, doté d'une excellente stabilité de route... par rapport à cette coque ancienne à l'arrière bas et la stabilité de route aléatoire"

Ces images bien connues de l'entrée de Héligoland en Allemagne représentent une grosse mer ( 5 à 7 m de creux probablement) mais nullement dangereuse si l'on ne se met pas en travers. On n'aperçoit aucune déferlante.

Des creux plus petits 3/4m mais déferlants ( vent contre courant ou mer croisée) peuvent être nettement plus dangereux

17 déc. 2012

Hervé, lorsque tu auras navigué par gros temps sur des voiliers des sixties tels qu'un Stephens plutôt instable au portant ou un Cornu avec un arrière canoë (30 à 40 cm de franc bord) tu comprendra vite le danger de remplir le cockpit par une vague déferlante de l'arrière... avec des cockpits plus ou moins autovideurs.

C'est pourquoi la fuite était à proscrire sur ce type de voilier.
Un voilier classique de 14/15 m "plafonne" à 10 noeuds alors que son homologue moderne peut accélérer sur la vague à 14/16 nds.

La difficulté étant de trouver le bon compromis pour ne pas surfer trop vite. Avec un arrière ouvert, JAMAIS une vague "ne monte à bord si l'on va suffisamment vite.

D'autre part, le point faible de ces voiliers classiques en bois est la jonction pont/roof sous le vent lorsque le voilier est couché. C'est comme cela que ILE de FEU, apparemment robuste Yawl de 15 m que tu as surement connu à coulé.

Un Koala (plan Knocker ) de 10 m a aussi chaviré (360°) à Corbière (Jersey) avec seulement 30/35 noeuds de vent.

17 déc. 2012

Nous sommes bien d'accord mais le Rorqual était un déplacement léger (pour l'époque ) et bien défendu. D'ailleurs, il y en a un qui a effectué la première Whitbread en parallèle en 1973...

Je ne pensais pas spécialement à des voiliers de course mais à des voiliers tels que le RM 12.5 par exemple.

Quand au Sun... et consorts, ce sont des voiliers qui ne peuvent naviguer en sécurité dans du vrai gros temps...mais là, je pense que nous sommes en accord.

17 déc. 2012

Bonjour, de la discussion nait la lumière....

Je crois comprendre ce que tu veux dire : un bateau à quille longue comme ce bateau semble avoir a effectivement une stabilité de route inférieure.
Je pensais de mon côté à la sécurité face à des vagues susceptibles de déferler et je reste convaincu q'un bateau à l'arrière norvégien protège mieux ses occupants qu'un bateau moderne à l'arrière très large.

Discussion à faire trancher par un archi.

Amicalement

CaptainRV

17 déc. 2012

Un peu ennuyé de créer un fil dans le fil de notre ami....

Tu me parles ici de bateaux de course croisière, je pense de mon côté au bateau de croisiëre de Mr tout le monde.

Tu as une plus grande expérience que moi, néanmoins, avec des bateaux classiques bien dessinés, je reste plus confiant.

Mon expérience de mon Rorqual 44 à cockpit central qui avait une excellente stabilité de route aux allures portantes m'a montré qu'à aucun moment, je n'étais en difficultés.
Jamais une vague de l'arrière dans le cockpit.
Dans de telles conditions, je ne l'aurais pas échangé contre un Sun Odyssey ou un Oceanis.

CaptainRV

16 déc. 2012

Dans la mesure où j'ai déjà navigué avec bil56, et calipso2, j'aimerais avoir surtout leur avis.
Est ce que l'un et l'autre ont déjà connu ce type de temps?

16 déc. 2012

non Bernard, pas union d'un vent costaud et grosse mer ...

là on doit serrer les fesses, et le bateau est pourtant de belle taille !

19 déc. 2012

oui par deux fois

une premiere fois voici bien longtemps en Armagnac . On était jeune et rien ne faisait peur , un vendredi soir en octobre apres le boulot on part à Chausey avec 3 copains donc 4 à bord .

Au mouillage dans le sound durant la nuit le vent d'Ouest monte,monte ... nous étions le seul bateau ...

On prends la decision de partir vers 8/9h ...impossible de sortir du sound avec le petit HB l'helice sortait de l'eau donc on a commencé à tiré des bords ...

une fois hors de l'abri de l'ile on a rencontré une mer tres creuse surement comme le petit film .. impossible de rentré à st Malo il aurait fallu tiré des bords , allé à Granville on serait arrivé à marée basse donc impossible de rentré dans le port donc je decide d'allé au plus court vers Cancale ...vent de travers en gros ,un peu sur l'arriere si mes souvenirs sont bon ,mais mer sur l'arriere .

je met un copain à la barre ,deux autres aux écoutes de chaque voile ,moi dispo .. 2 ris dans la GV et j'ai changé de focs 2 ou 3 fois , pas d'enrouleur à l'époque . Pour changer de voile j'étais assis sur le pont je decollais dans les creux j'ai eu une vague jusqu'au cou ...

miracle arrivé derriere la pointe du Grouin la mer était plate ...

le bateau impeccable , l'équipage comme le skipper pas d'habitude de cette situation , j'en retire qu'il faut avoir un équipement en bon état ,et c'est pas le moment de chercher la bonne manille pour mettre le tourmentin .

16 déc. 2012

Dans ces circonstances, si on a de l'eau à courir sous le vent, voire quand on est porté par le vent dans la direction désirée c'est moins angoissant que si on doit "tenir" au vent d'une côte.

16 déc. 2012

Comme dit dans les commentaires, si la mer est forte, le vent le paraît beaucoup moins et le bateau semble très sous toilé

18 déc. 2012

Effectivement le bateau n'est pas appuyé et ne ne peut que subir, ce qui n'est pas bon.
Je possède un également un ketch DL alu 42 course croisiere. je suis passé ds des mers dures... Plus de 55 n dans les pointes. Le plus pénible fut d'ariser et de capeler le bas étai, raidir et endrailler... Les changements de point d'écoute sont musclés !!
j'ai garder un foc N°2 et au bas riz sur l'artimon. le bateau était totalement manoeuvrant et je le plaçais ou je voulais comme sur mon Laser dans le baston !! J'ai regretté d'avoir affalé la GV de ne pas avoir mis au bas riz . Avec un Tourmentin et l'artimon arisé (5 m2 ) on peux passer du très gros avec un ketch. Je vois sur la Vidéo qu'une barre de Fleche est HS. Ce bateau a subi manifestement qq degats.
Renvoyé de la GV n'est pas simple, voir kasi impossible. Ce que j'ai à bord est une ancre flottante, c'est intéressant dans plusieurs cas notamment pour mettre le voilier bout au vent pour éventuellement ''essayé ''de renvoyer de la GV. Mais dure dure pour la voile ...intérêt d'avoir un HB rigide. Mais je crois qu 'il est aussi important de bien analyser la MTO !!
Apres, c'est l'équipage qui fait toute la différence.
Pour le skipper de se voilier cette décision fut pour lui la meilleur et il n'y a rien à y redire...

20 déc. 2012

pffff.... des bons coups de vent comme ça, ça secoue et on y perd son ... latin !
;-)
vive les acronymes comme MTO, HB, kasi (?!) qui limitent le nombre de fautes par phrase... mais je crois qu'il y a déjà un fil à ce sujet.

16 déc. 2012

Un peu hors sujet, mais une magnifique entree au port par mer agitee.

17 déc. 201217 déc. 2012

Joli, Philippe...
Avec moins de toile, ils risquaient plus,amha.

Mais là comme pour le reste, "la seule différence entre un tour de force et un tour de con, c'est le résultat !"

Alain :-/

17 déc. 201217 déc. 2012

Dans ces conditions, comment vomir sans se tacher ? :mdr:

17 déc. 2012

Comme Clarivoile, le bateau semble sous toilé et se fait "balader".

La toile qu'il faut là où il faut, pour avoir un bateau bien équilibré et qui conserve de la puissance, c'est un gage de sécurité.

Sur la vidéo on voit que le bateau subit la mer...pas rassurant du tout, il se comporte comme un simple bouchon.

J'ai regardé attentivement plusieurs fois la vidéo avant de répondre, la mer est forte mais pas si violente que ça, et le vent ne semble effectivement pas trop violent.

J'ai connu 2 fois du gros temps, dont une fois avec une mer plus méchante. Oui, c'est effrayant...et fascinant.

La 1ère on était 2, sur mon 411, dans Gascogne. Bin, on fait de son mieux en espérant que ce qu'on fait c'est le mieux qui doit être fait, et on espère que rien ne casse. Parce que personnellement, c'est ce qui m'inquiétait le plus.

Le bateau s'est comporté remarquablement, rien n'a cassé, on s'est réfugié à la Corogne après 24 heures de cassage de gueule. Arrivés à 7h le matin, un bon whisky pour fêter ça!

C'est quelque chose qui reste gravé pour toujours, et certaines vagues sont photographiés dans mon cerveau.

17 déc. 2012

Dans ce cas là, tu as mis un pilote auto et tu t'es réfugié à l'intérieur ou alors il faut mieux gérer la barre en manuel en se mettant un harnais de sécurité ?

17 déc. 2012

Avec mon pilote hydrolique, je me suis réfugié sous la capote bien arnaché, capote qui et immense sur le 411. Le pilote a fait son travail remarquablement. Dire qu'un gars m'avait dit un jour, en cas de baston tu plies la capote. Hé bien je ne me serais pas vu sans elle avec ce qu'on a ramassé !

17 déc. 201217 déc. 2012

sur ces images ce n'est pas du tres gros temps c'est surtout une mer courte et un voilier sous toilé.
j'ai eu quelques mers fortes a grosses dans diverses mers du globe , jusqu'au 80nds et 10-12 m , mais je ne crois pas que l'on puisse en quelques lignes en parler, d'ailleurs est ce bien interressant....
chacun fait selon ses competences et son bateau et aussi selon son caractère.
personellement je n'ecoute pas la meteo au large, ca me gonfle, je prefere ACDC ou Janacek , d'autres sont acro du navtex ou du fax, l'essentiel est de ne pas mourir et de ne pas faire chier les sauveteurs. de toutes facon les sauveteurs c'est pour les zones cotieres....le point important est de savoir assurer sa securité et de ne rien casser quoiqu'on dasn son domaine de competence.

17 déc. 2012

Utiliser " Recherche " et tapez "navigation par gros temps"

Afin d'éviter les redondances sur ce sujet, je vous invite à consulter dans le dossier "recherche" ce même sujet déjà abondamment traité en 2010.

Ceux qui le souhaitent peuvent me demander en MP, les quelques récits que j'ai écrit sur ce sujet et que j'ai déjà fait paraitre sur H&O.

17 déc. 2012

J'avoue que je n'avais pas cherché dans les archives.
C'est vrai qu'il y a des messages avec des expériences intéressantes dedans. Notamment avec un Cognac ou un Sun Legende ;-)

@kako : Quand tu t'es fait prendre dans le golf de Gascogne, c'est dû à une météo changeante par rapport aux prévisions ou alors vous vous attendiez à du gros temps (peut être pas autant) mais vous vouliez tenir votre route ?
La fuite n'était pas envisageable ?

19 déc. 201219 déc. 2012

Le gros temps était prévu...mais 24 heures plus tard, et c'était plus violent que prévu.

On a continué notre route quelques heures, mais craignant que ce ne soit plus tenable, vu que la mer devenait de plus en plus énorme, on a fait un virement de bord mémorable, et on s'est rabattu sur la Corogne.

17 déc. 201216 juin 2020

Pour ma part, je n'imagine pas qu'un pilote automatique soit capable de gérer du vrai gros temps avec la mer qui va avec sur un voilier de 40 pieds.

Même avec un barreur, ce n'est pas toujours possible.

Extraits d'un récit de coup de vent dans le Golfe de Gascogne:

"La deuxième nuit à la cape s’écoule au rythme de nos quarts. Au matin, alors que je finis mon quart, le "cuisinier" émergeant sa tête dans la descente décide que cela a mollit. Pour ma part, je vois toujours l’aiguille de l’anémomêtre osciller entre 40 et 45 nds. Le vent est toujours de secteur sud.

Il convainc le capitaine de remettre en route vers la Corogne dans l’est.

Pour remettre en route, c’est simple, il suffit de choquer l’écoute au vent et de border celle sous le vent. Par contre le barreur est obligatoire et n’est pas à la fête… Nous faisons route au largue à 8 nds, travers au vent et aux vagues du vent mais avec la houle sur la hanche. Immédiatement , le barreur que je suis se rend compte que c’est une conn… et eux aussi.

Mais il est difficile de l’avouer ! Aussi, nous faisons route. A la barre, il est dur de maintenir le SWAN 38 sur son cap à cause de la houle résiduelle de trois quart arrière qui est contrariée par la mer du vent. A la barre, je prends fréquemment des paquets de mer qui brisent sur la coque au vent...

Après une dizaine de minutes, les » chefs » décident que le vent à forcit et nous reprenons la cape bâbord amure vers le large. "

19 déc. 2012

Viking35, on peu imaginer tout ce qu'on veut, la réalité est souvent différente.

Cet été, j'ai fait une nav avec une grosse mer et jusqu'à 45 noeuds de vent...tout sous pilote.

Il faut prendre en compte le pilote, la carène, le réglage des voiles avant de dire que ce n'est pas possible.

19 déc. 2012

Donc actuellement tout les participants du vendée globe barrent 24 sur 24h ?
Souvent dans du temps "musclé" et en plus souvent à 20 nds ....

19 déc. 201219 déc. 2012

ben moi je repondais à ton affirmation : "
"Pour ma part, je n'imagine pas qu'un pilote automatique soit capable de gérer du vrai gros temps avec la mer qui va avec sur un voilier de 40 pieds." pas de lambda ni même de lambada la dedans :bravo:

19 déc. 2012

c'est vrai la stabilité de route est super,je l'ai dejà écrit un jour au pres mer belle f2/4 le bateau a filé tout seul barre libre durant 1h 1/2 ..incroyable

josé

19 déc. 201219 déc. 2012

A mon avis tout dépend de quelle mer on parle.
Par expérience, avec la mer dans le dos ou de 3/4 arrière comme sur la vidéo à l'origine de ce fil, mon pilote (hydraulique) se débrouille à merveille dans une grosse houle longue type Atlantique alors qu'il est à la peine sur des vagues beaucoup plus petites (disons 2m de creux) mais de longueur d'onde très courte de type méditerranéen.
Dans ce dernier type de vague, il va toujours arriver un moment où le bateau va partir en survitesse et engager l'étrave dans la vague qui précède. A ce moment le départ au lof ou à l'abattée (selon le côté de l'étrave qui a engagé) est inévitable sauf à l'anticiper à la barre, ce qu'aucun pilote automatique ne sait faire. Ce que "voit" le pilote, c'est un écart de cap ample et brutal qu'il a tendance à vouloir corriger par un mouvement de safran lui aussi ample et brutal. En pratique, il envoie la barre à fond au moment où le bateau est freiné et où il "laisse passer" la vague qui le faisait dévier de sa route en appuyant sur un côté de l'étrave. La conjonction de ces trois évènements (barre à fond, diminution de la vitesse et disparition de la force parasite sur l'étrave) aboutissent à ce que le bateau a tendance à partir tout aussi violemment sur l'autre bord. C'est bien sûr à ce moment que la vague suivante le rattrape par l'arrière et accroît le mouvement de lacet bien avant que le pilote ait eu le temps de ramener la barre sur l'autre bord.

Dans ces conditions, la consommation électrique du pilote atteint très souvent 10A et elle finit même fréquemment par les dépasser : le pilote disjoncte alors en laissant la barre à fond sur un bord ou sur l'autre. Il y a intérêt dans ce cas à reprendre les choses en main très rapidement :langue2:

Pour éviter ça, je ne vois que 2 solutions :

  • Inventer un pilote qui sache anticiper selon l'aspect des vagues (ce n'est pas pour aujourd'hui :heu:)

  • Installer un pilote beaucoup plus puissant capable d'alimenter une pompe hydraulique elle aussi beaucoup plus puissante et apte à induire des mouvements de barre beaucoup plus rapides à vitesse élevée, lorsque que les forces sur le safran sont maximales. Je pense que c'est ce dont les bateaux de course sont équipés mais, outre le coût très élevé d'un tel équipement (électronique de puissance, pompe, vérin, tous destinés aux "gros" yachts), il reste aussi la consommation électrique qui devient vite rédhibitoire pour peu que la navigation dans ces conditions dure un peu. Il y aussi que l'installation d'un tel pilote ne se justifie que dans ces conditions précises de vent, de mer et de route. Le reste du temps, mon pilote actuel ne me pose aucun problème.

Peio
Haize Egoa

19 déc. 201219 déc. 2012

Par force 6, houle de 1m trois-quart arrière, le pilote a cramé.
Quand je me suis "réveillé", parce que le tohu-bohu extérieur couvrait le bruit de l'alarme, je faisais des ronds dans l'eau au large de Capo Comino en Sardaigne.
Depuis 18h, je faisais route au moteur en cherchant désespérément un abri dans les iles sardes pour laisser passer ce coup de vent. C'est pourquoi je n'avançais pas à la voile et rien dans les mouvements du bateau ne me laissait supposer que je tournais en rond!
Je sais, il y a des pilotes plus costaud que le mien.

21 déc. 2012

Viking35, le bateau est un océanis 411 et le pilote un B&G à vérin hydraulique. Après ce n'est pas grave ce que ceux que les autres croient ou pas. Le fait est que dans du VRAI gros temps, je n'ai jamais barré ! Et mon bateau n'est parti qu'une seule fois au lof dans une survente, et il a repris rapidement et correctement son cap. J'ai enlevé un peu de toile d'avant et ensuite il s'est comporté remarquablement.
Et dans Gascogne, je ne pense pas que j'aurais fait mieux que le pilote, en prenant des paquets de mer dans le tronche, tellement la mer était grosse.
Après on peut dire ce qu'on veut, comme on dit: c'est pas parce que je ne suis pas allé en Australie que ça n'existe pas.
Et si ton bateau ne barre pas bien dans seulement 30 noeuds de vent, j'y suis pour rien. Bonne fêtes.

21 déc. 201221 déc. 2012

Qu'est-ce que tu veux que je dise Viking ?! Tu veux à tout prix mettre en doute ce que je dis. C'est la strict vérité. On a pas barré une seule fois en 24h et je suis convaincu qu'on aurait fait moins bien que le pilote. Il a jamais déccroché, il reprenait rapidement son cap et on n'est pas parti à volo.
J'ai connu 2 fois du vrai mauvais temps, dans l'Atlantique et en Med, aucun souci.
Et ton pilote qui barre au mieux, pendant que t'es bien protégé sous la capote (qui a elle commencé à céder sous l'assaut des vagues), c'est un plus contre la fatigue.
J'ai d'ailleurs passé 5 heures à la recoudre à la Corogne, je me voyais pas reprendre le voyage avec une capote en mauvais état en cas de coup de tabac..

21 déc. 201221 déc. 2012

D'abord c'est pas 3 ris mais 2 (y'en a pas 3). C'est pas moi qui suit sur le bateau mais un ami, et moi sur le sien avec un pot, et il toile un minimum...pour nous attendre parce qu'on est sur un 8 mètres.
Il rentre du génois ou en sort au besoin !

Alors quand on sait pas :jelaferme:

Et moi quand je suis parti en vacances le 15 juillet avec force 8 (jusqu'à 10), j'ai constaté que tout le monde repoussait son départ de 3 ou 4 jours. Et j'ai pas croisé un seul cador en mer, on était les seuls.

El lisant le fil, je suis heureux de voir que y'a pas que moi qui ait un VRAI pilote et un bon bateau. Alors les messieurs "je sais tout" et les "si je peux pas le faire c'est que c'est pas faisable" soyez plus modestes.

Bonnes fêtes à tous, moi je me casse sur mon boat.

22 déc. 2012

Bin il a fait comme il a voulu. :langue2:

Et je vous signale que même pour la fin du monde mon pilote a bien tenu... :mdr:

22 déc. 2012

Pour etre precis à bord , dans le gros temps (que j'evite comme la peste, pas maso quand même !! :doc:) j'ai deux pilotes biens meilleurs que moi, : celui sur la photo ci dessus et un autre bien plus economique (en amperes !!) ...ma femme :cheri: :star2:
J'ai d'ailleur interet si je veux pouvoir vomir tranquille :-( :non: :lavache: :jelaferme:

21 déc. 201221 déc. 2012

il existe des pilotes qui font des merveilles.
Un ancien régatier de haut niveau de Cherbourg qui me semble-t-il a été champion du ROC a été surpris en rentrant d'Irlande sur son jeanneau dans un coup de vent de constater que le pilote barrait mieux que lui vent arrière.
Je ne sais pas ce qu'il avait comme pilote mais il avait l'option gyro

Hubert, de Cherbourg

21 déc. 2012

Sur un cata, bien sur... Mais c'est aussi parce que c'est de l'intérieur que l'on a généralement la meilleure visibilité.

Et sur un catamaran de croisière, on est à 95 % sous pilote.

22 déc. 201222 déc. 2012

Sur Cata de 46 pieds plusieurs fois au dessus voire bien au dessus de 40 Kts

19 déc. 201219 déc. 2012

un pilote électrique je n'ai pas essayé, mais j'ai utilisé le régulateur d'allure un windpilot au portant (pas son allure préférée) avec une 40aine de noeuds de vent pendant plusieurs heures. Il y avait eu >30nd pendant >24 heures, les abaques donnent environ 5m de hauteur significative, mer correspondante (même un peu croisée après le passage du front).
C'est clair ce ne sont pas des conditions de "gros temps", mais la facilité extrême avec laquelle il fonctionnait (je n'ai pratiquement jamais touché la barre) me laisse présumer que même avec 10-20 noeuds de plus il aurait fait l'affaire, mais bon c'est une présomption.
Le problème était plutôt remplacer le drosses car avec les efforts elles s'allongeaient et s'usaient assez vite, tout en étant bon cordage préétiré et de bon diamètre

Pour dire, le bateau est parti au lof sans contrôle juste quelques fois sur à peu près 24 heures d'allure à tout va (et c'était essentiellement car les drosses allongées donnaient trop de mou à la transmission du mouvement).
En y réfléchissant juste pour le fun, regardant les caracteristiques de la mer, le départ au lof était probablement à l'occasion du passage des vagues hautes H1/1000, celles qui sont le double de la hauteur significative H1/3, en gros cela donne la fréquence à laquelle je les ai rencontrées.

19 déc. 2012

Je me félicite qu'un pilote auto puisse barrer correctement par 45 noeuds et de la grosse mer . Mais dans ce cas, indique nous quel est ce pilote extraordinaire et sur quel type de voilier?

Pour ma part, sur nos voiliers lambda, je n'ai jamais constaté qu'un pilote barrait correctement dans de la mer formée et 30 noeuds de vent seulement.

Quand un bon barreur a des difficultés à tenir son cap, je ne vois comment un pilote le ferait.

19 déc. 2012

J'ai bien précisé "sur nos voiliers lambda" avec des carènes classiques et un seul safran.
En Figaro 2, aussi, par 35/40 nds, le pilote est encore efficace.

Sur des voiliers classiques tels que les plans Cornu , Sergent à quille longue (tels que Calypso ) la stabilité de route est remarquable et si la barre est souvent très dure, le pilote reste efficace du fait des embardées relativement faibles et douces.

Mais sur des Océanis, Bavaria, Sun machins toilés correctement et au portant, même un bon barreur a des difficultés après quelques heures debout derrière sa barre.

A moins de sous-toiler considérablement, mais dans ce cas on ne porte pas la toile du temps.

21 déc. 201221 déc. 2012

Pour ma part, les rares fois ou j'ai rencontré du vrai gros temps, seuls les meilleurs barreurs étaient capbles de barrer quelque temps... Doit on en conclure qu'un bon pilote barre mieux qu'un bon barreur?

La seule fois, ou j'ai utilisé un pilote sur un Océanis 44, ce n'était pas brillant et il n'y avait que 30 noeuds de vent réel. C'était surement un mauvais pilote sur un mauvais voilier...

"Après ce n'est pas grave ce que ceux que les autres croient ou pas..." Si, c'est grave, car ce forum est lu par des milliers de lecteurs qui n'ont pas notre expérience et forgent leurs conviction en fonction de ce qu'ils lisent.

21 déc. 201221 déc. 2012

Si l'on se réfère à la photo dans ton album, c'est Rismania !

3 ris dans force 2 ?

Alain :-/

22 déc. 201222 déc. 2012

Bonjour

Pour attendre les collègues il y a la cape, la cape courante ou si on préfère mettre en panne (selon les expressions)...

Un voilier sous toilé , c'est pas joli.

Alain

22 déc. 2012

Heu , moi j'estime aussi avoir un bon pilote :oups: :jelaferme:

c'est pour ça qu'il faut une timonerie abritée

22 déc. 201222 déc. 2012

Juste une remarque en toute amitié, parce que tu utilises une expression ancienne que j'aime bien:
De l’ancien français aller à val l’eau.
Dès le XIIe siècle, aller à val ou à vau voulait dire « en descendant le long, en suivant la pente de », un vau étant une vallée (on retrouve d’ailleurs ce terme dans l’expression par monts et par vaux). Au moins jusqu’au milieu du XVIe, cette locution, utilisée entre autres par Rabelais, avait le sens très concret de « suivre le fil de l’eau » ; c’est à partir de cette période que son sens abstrait commence à apparaître. On emploie d’ailleurs à val de route pour « en déroute » et être à vau l’eau pour désigner une entreprise qui fonctionne mal, et entre le mauvais fonctionnement et la perte ou la faillite, il n’y a qu’un petit pas qui a vite été franchi.

21 déc. 2012

Interessant,ce débat!Quand on a essayé le cata,j'ai été surpris de voir que le poste de barre n'était pas abrité...le proprio m'a répondu qu'en cas de "mauvais temps",il branchait le radar,le pilote(avec gyro),et qu'il surveillait sa route sur l'ordi,installé dans le carré...devant mon étonnement,il m'a dit qu'il faisait confiance à ses instruments? :reflechi:

19 déc. 2012

Pour ma part j'ai été assez etonné de la possibilté du pilote .

durant 36h nous avons rencontré f6/7 dans le Golfe de Gascogne ,mer assez grosse ,on voyait assis dans le carré les dauphins à travers les hublots en levant la t^te ...

et là je dois dire que du bonheur ...

mer et vent au portant , GV enroulé entierement , petit triangle à l'avant et artimon , derive au 3/4 remontée ... bateau durant 36h sous pilote on a pu faire à manger, prendre l'apéro, dormir ...

Calypso est un ketch norvegien , deriveur ..6.5t 10.5m

17 déc. 2012

Fastoche, le gros temps!!!! yaka avoir la zik qui va avec......

www.dailymotion.com[...]r_sport

Là, on sent que ça lui fait du bien!!!! :doc:

17 déc. 2012

ouaihp that's is , ma conclusion st aussi celle la.

17 déc. 2012

je ne sais pas si ce que nous avons subi dans le golfo di squillace est un bon exemple mais je vous le donne quand même ça peut servir peut-être.
nous sommes un couple de retraités
nous avons été surpris par un vent de force 11 durant 4 heures. J'avais eu la bonne idée de ramasser le voile peu avant et nous étions au moteur vent debout.
Nous avons un bateau à salon de pont et barre à roue intérieure si bien que nous avons navigué en restant au chaud, il a juste fallu ramasser la chienne en urgence et la mettre dans les toilettes, elle n'aimait pas le gros temps.
Que dire ? Le plus difficile était d'attaquer les vagues de façon à ne pas retomber comme une enclume dans la vague suivante. Pour nous le pilote un autohelm 400+ barre à roue est vite devenu incompétent voire dangereux.
On peut dire que ce fut chaud mais pas trop dangereux car je voyais les déferlantes arriver ce qui permettait de les négocier avec cependant quelques ratés qui nous couchaient de temps en temps.
Les vagues n'étaient pas énormes, peut-être 3 ou 4 mètres mais elles arrivaient en rang très serré ce qui change énormément de l'Atlantique, leur force était redoutable mais n'a jamais dépassé la solidité des plexis ou du gréement.

On peut dire que nous nous sentions très très tourmentés mais pas en danger, c'est vrai aussi qu'en restant sec on se sent mieux.

Nous avions toujours la possibilité de mettre en fuite mais je n'ai pas osé, nous avons une jupe et j'avais peur d'embarquer une ou deux tonnes d'eau dans le cockpit si une déferlante s'était écrasé dessus.
Finalement 4 heures après ça s'est tellement calmé qu'il a fallu rentrer à Rocella Ionica au moteur par manque de vent.

Je ne sais pas si c'est un bon exemple à suivre mais nous ne sommes pas de grands navigateurs et on a fait ce qu'on a pu et je n'ai pas eu honte d'avoir mis le moteur.
Ce n'est peut être pas possible sur tous les voiliers.
reste une question à laquelle je ne voudrais pas avoir à répondre un jour. Et si c'était arrivé de nuit ? Comment faire pour négocier chaque déferlante sans risque de planter jusqu'après le mât ou de se faire rouler ???

18 déc. 201218 déc. 2012

kaj ,comme toi j'ai aussi utilisé le moteur dans une mini tempete mediterraneene de quelques heures ,mais j'etais en fuite abrité le long de la cote :-) :-

18 déc. 201218 déc. 2012

Nous n'étions qu'entre 5 et 15miles de la cote car je ne pouvais que tenter de m'en rapprocher, pas prudent de se mettre par le travers des vagues, si bien que la mer n'était pas aussi brutale qu'elle aurait pu mais bien assez quand même, je pense qu'un bateau faiblement motorisé ou trop plat dessous aurait du fuir. Nous n'avons pas poussé le moteur, pas possible.

20 déc. 2012

Pareil. Faut dire que ça arrive souvent...

18 déc. 2012

vent fort assez frequent dans ce secteur .(je ne dirais pas f 11 ...car nous n'avons pas d'anemometres!, mais c'est a cette occasion qu'un de nos rotors de Rutland a eu si chaud que le vernis a été ...expulsé par la force centrifuge ,mea culpa je ne l'avais pas bloqué convenablement) apparement c'est lié à la forme du relief du "coup de pied de la botte Italienne".
Comme nous avons un bateau à moteur...nous sommes aussi restés au chaud et au sec, seul probleme : la conso augmente :alavotre:
:alavotre:
Aussi si l'on garde une vitesse de 9/10 nds....euh dans certaines vagues on ressemble plus a un sous marin qu'a autre chose, avec un pont recouvert d'eau jusqu'en haut du pavois

18 déc. 201218 déc. 2012

Oui, tout à fait, nous avons vu un pêcheur qui avançait lui aussi très lentement, c'était très impressionnant à voir, un peu comme dans le film le crabe tambour. J'aurais préféré voir ça au cinéma !
Nous avons eu très chaud dans le bateau car le moteur tirait trop long et surtout le régulateur vendu par aérogen dispense le trop plein d'énergie dans une grosse résistance qui chauffait énormément. je n'ai pas tenté de sortir pour bloquer l'éolienne mais elle s'en est sortie quand même.
Un Anglais rencontré plus tard passait là avec un gros cata snow goose, il croyait lui aussi sa dernière heure arrivée. Il a vendu depuis.

Soomes passés 6 fois par là et avons eu 5 fois du calme plat... pour compenser peut-être ?

17 déc. 2012

le moteur dans force 10 a 12 ? tiens fumes !!

18 déc. 2012

Bonjour

Effectivement surprenant ! :lavache:
Alain :-/

18 déc. 2012

Bonjour

Sans aucune voile ? :lavache: :lavache:

Alain :-/

18 déc. 201218 déc. 2012

Cette utilisation du moteur est citée entre autre dans un livre des Meffre, lors d'une virée dans les 40ème, le but étant d'avoir le maximum de chance de garder le bateau manoeuvrant pour ne pas se retrouver en travers.
Le moteur n'apprécie pas forcement mais on est alors en situation très limite.

18 déc. 2012

Il y avait un voilier Italien à côté de nous au début il était à la voile, il allait plus vite que nous bien sûr mais quand c'est devenu costaud il a failli casser son mât, puis on l'a perdu de vue car on n'y voyait pas grand chose. retrouvé plus tard à Rocella Ionica il a fini lui aussi au moteur. On fait ce qu'on peut ! On n'est pas tous des dieus !

18 déc. 2012

Comme aurait dit Fernant : ca depend !
Du moteur
lorsque nous avions des voiliers(pas nos fiftys) ils etaient relativement peu motorisés , par exemple une fois lors d'un trajet entre Séte et Le Frioul (le jour ou il y a eu tous ces morts dans un stade Belge, je ne me rappelle plus la date ) au large de la Camargue meteo de France inter du soir : 50 nds annoncés , nous nous regardons , elle est folle à la meteo ! nous avions trois pets de nonnes (je les ai compté) sauf que la meteo à peine terminée , à croire que le vent attendait le feu vert de la miss meteo de l'epoque, le vent est arrivé et nous a propulsé jusqu'au Frioul, pas de problemes mais une fois sous le vent du Frioul on affale les voiles et bien dans la passe et dans le port nos 72cv nous permettaient tout juste de nous trainer jusqu'au quai .
Bon nous pesions environ une vingtaines de tonnes , un greement de Goelette et une helice un peu bizarre comme toutes les helices made in Meta.
Donc comme je ne connais pas le moteur de l'intervenant ci dessus je m'abstient de faire des commentaires car : cela depend !!

17 déc. 2012

au lieu de vous poseer des question inadaptés , je vous conseille de vous preparer chaque jour de l'annee a la chose meme si cela n'arrive qu'une fois dans votre vie. et aussi de savoir comment le bateau se comportera....le gros temps ca ne dure pas longtemps, c'est une chance de communier avec dieu!

22 déc. 2012

On peut m?me parfois terminer chez lui! :jelaferme:

17 déc. 2012

La première fois, je me suis dit"si je m'en sort, je passe au jardinage" et puis j'ai oublié.. La deuxième, je me suis dit "j'aurais du faire du jardinage" et puis j'ai oublié et je n'aime pas le jardinage, mais alors pas du tout!

18 déc. 2012

J'ai cette même expérience avec mon amirauté qui est pourtant un marin aguerri habituée de la Manche, l'Atlantique et la Med. Les rares fois où on a été pris à deux dans un gros coup de vent, elle me dit : dès qu'on arrive, je fais mes valises, je prends le premier avion et je rentre à la maison.

Parfois, elle marmonne : mais qu'est-ce que je fous là à me faire ch...

Et puis, sans doute encore plus peur de me laisser seul, elle est toujours repartie... Jusqu'à aujourd'hui

CaptainRV

18 déc. 2012

hello
sympa la video avec un bout de toile sur l artimon le bateau serait reste plus manoeuvrant et moins lofeur sur la crete de vague

18 déc. 2012

Hello aussi,

je ne cois pas, non. Au vent arrière, l'artimon accroit l'instabilité de route.
Sans compter les empannages sauvages et répétés...

Peio
Haize Egoa (un ketch qui s'est trouvé 2 fois dans des conditions comparables à celles de la vidéo)

18 déc. 2012

Quand on me pause la question je dis en général que je ne l'ai jamais vraiment connue. J'ai toujours pu faire route, je n'ai jamais eu a me mettre à la cape ou sous trainard.

Maintenant du vent et de la mer et des moments un peu chaud oui. Et quand je vois ce qu'un bateau peu encaisser dans ces moments là tu te rend compte que c'est quand même vachement solide :p
La mer quand ça envoi un peu c'est tellement beau si tu as la chance d'avoir du soleil entre le bleu foncé, le bleu fluo les embrun a l'horizontal.
Si tu es sur un bateau un peu gros qui peu encaisser, la puissance qui se dégage a un truc de grisant.

Les nav sportive qui m'ont marqué :
Une nuit entre corse et la descente de la cote E de la Sardaigne l'anémo est monté a plus de 55 knts mer très gérable pleine lune.
24 heure de prés au large entre la corse et l’Italie 35 knt établie rafale a 45 mais des mur d'eau devant nous pas énorme 3 a 4 mètres mais tellement raide que l'on passait dessous. Le vide vite du cockpit ne suffisait plus.
Une nav au large de la cote bretonne en bongo 9.60 35 établie claque a 40/45 une longue houle 8h de surf des points a 16/18 knt.
Un coup en hobie 16 avec 25 knt établie rafale a 35, on a tenue 45 min on arrivait a peine a respirer sur le bateau tellement on en prenait plein là gueule, là c était pas très raisonnable.
Une journée de près au large de la cote espagnole avec le pic d'europa en toile de fond 40 knt le soleil, quelques déferlante pour te rafraichir, le pieds ....

bon je vais arrêter là en faites je me rend compte qu'il y en à plein, je doit aimer un peu ça :lavache:

18 déc. 2012

A l'intention de Jaco: Ne vous cassez pas la tète.
Sur la mer on n'est vraiment pas grand-chose.
En bateau, si un jour vous ètes dans ce type de M..., vous en serez le seul responsable, et alors, je l'espère pour vous, vous trouverez obligatoirement les moyens d'y faire face. Le principal est que le bateau soit totalement prèt et capable de subir. Le problème reste l'humain, car la fatigue est un ennemi sournois et redoutable. La peur est humaine. La panique c'est le Diable à bord.

18 déc. 2012

La vidéo est impressionnante car elle prise en longue focale et comme c'est en bord de mer, il y a sans doute nettement plus de creux qu'en pleine mer.
Ces trucs lourds anciens, c'est super costaud, alors ça encaisse sans broncher mais cela se traine avec un seul foc. Du coup, chaque vague est à encaisser alors qu'un déplacement ne serait ce que moyen avancerait avec la vague. Sans parler de la coque en V et cette quille profonde et longue qui rapproche le voilier plutôt du sous marin que d'un voilier qui glisse sur l'eau.

Le voilier était peut être au moteur dans une approche du port. Voile affalée sauf un foc pour conserver de la vitesse.

Le pire que j'ai connu c'est 36 heures de cap sèche avec du force 9 et 6m de creux. On ne peut pas encore considérer cela comme du très gros temps. La fuite m'aurait fait perdre de la distance, et comme en cap sèche le voilier se comportait bien, c'était le bon choix.

A mon avis, cela devient réellement dangereux au delà, à savoir avec du 10/11, lorsque chaque vague déferle et risque de vous envoyer au tapis, si le voilier part de travers, en fuite.
Et avec l'augmentation importante du creux, le risque de sancir s'ajoute.


Sur la manière dont on appréhende cela sur le moment.
Tout dépend des circonstances.
Pour ce qui me concerne par exemple, c'est arrivé en pleine atlantique, j'étais fatigué après 4 semaines de navigation éprouvante en solo.
Et comme le pied de mât-avant était déboité depuis déjà 6 jours, Les 36 heures de cap sèche ont été un temps d'attente particulier.

C'est autre chose que de prendre son pieds en surf sur du portant, en semi-haturier ou côtier, sur une mer qui reste malgré tout relativement inoffensive.

18 déc. 201218 déc. 2012

clairement le bateau est mal géré et ça donne pas envie d’être dessus, à moins que le vent ait brutalement chuté pas encore la mer.

et la mer n'est pas méchante, du gros rond de dessin animé !

18 déc. 201218 déc. 2012

Bonjour

En regardant de nouveau la vidéo, je ne trouve pas que cela soit du "très gros temps".

Comme déjà dit, pas beaucoup de vent.
Lorenzo a raison,longue focale, donc les vagues nous semblent plus serrées qu'elle ne sont réellement.
On voit toujours le radar donc 4 ou 5 mètres de creux maximum.

Magnifique voilier

Alain:-/

Littlewing l'a dit, lui : mal géré...

18 déc. 2012

ouais IFF avec mon arrogance et ma brutalité habituelle j'ose écrire que ce beau bateau est sous toilé pour des raisons qu'on ignore.

c'est laid et dangereux,
bon je prends mes pilules je retourne sous la couette, j'ai 38 degres

:doc: :acheval: :goodbye:

18 déc. 2012

Oui, il semble qu'il rentre dans un port et que c'est le franchissement d'une barre. Dans ce cas, il est normal que la GV soit amenée, puisqu'il ne pourra peut-être pas manœuvrer pour l'amener ensuite. Quant à l'artimon, il semble qu'il y ait un pb dans le gréement (on voit un truc qui se balade).
Probablement moteur en marche, mais bateau faiblement motorisé par rapport aux normes actuelles. Dans ces conditions, il est normal de porter de la toile sur l'avant. Le yankee paraît un bon choix dans ce cas.
Probablement aussi une barre à roue avec une démultiplication importante, ce qui expliquerait la lenteur de réaction.

Bon ! Mais on n'y était pas ...

18 déc. 2012

L'explication la plus plausible serait qu'il va entrer dans le port sans doute tout près.

18 déc. 2012

Et a votre avis, un "petit" ,dans les 7 metres ,ca peut tenir dans ces conditions ? ou irremediablement il faut du poids et de la longueur ?

18 déc. 2012

Bonjour

Un mini 650, oui, sinon c'est pas la peine !

Et beaucoup plus...

Alain :-/

18 déc. 2012

Alessandro di Benedetto a laissé un partie de son mât (dans les mers du sud) ! :lavache:

18 déc. 2012

pour revenir à la question, j'ai connu mon premier échouage à l'age de 5 ans sur les cailles de Union, aux Grenadines. ça vaut tous les coups de chiens du monde!... Sans ça, ça me parait pas plus de 4/5 mètres, sur la vidéo, et ai vécu ça avec du 7-8 (estimé) sur mon petit sun rise, à du 9 sur ex UBF 88, et 10 sur un vieux ferro de 42 pieds (10N sous tourmentin pour un rafiot de 14 hors tout et 17 tonnes en charge...), en équipage ça se gère trés bien. J'aurais pas aimé être tout seul...

18 déc. 2012

La vidéo a été prise par un navire de secours allemand qui était arrivé sur zone

www.seenotretter.de[...]ta.html

(elle n'y es plus), mais bon par traduction

The ship in the video is S.Y. Anita owned by Segelkameradschaft Ostsee.
The video has been created during evacuation of the ship taken from rescue ship of DGzRS. There were several injuries? during this accident. Some of the crew members decided not to sail anymore after this "adventure".
The ship was hit by freakwave and had to send SOS afterwards. It has no engine and is a real sail ship.
More about this can be found at home page of DGzRS.

This video is made by the crew of the German rescueboat Wilhelm Kaisen. During the autumn of 1997, the German 12-metre class ANITA (Abeking & Rasmussen, 1938) was caught by a hurricane. About 60 nm northwest of Heligoland, Anita failed to climb a Monster wave, fell into the trough and the sea broke over her. The doghouse was smashed, the mizzenmast broken and lots of equipment washed away. Although the crew was? injured they were able to drain the yacht and reach Heligoland under their own power.

Ils parlent de mât d'artimon cassé mais bon on le voit dans les images.

18 déc. 2012

Merci Roberto

Traduction automatique :

Le bateau dans la vidéo est S.Y. Anita appartenant Segelkameradschaft Ostsee.

La vidéo a été créée pendant l'évacuation du bateau pris du bateau de secours de DGZRS. Il y avait plusieurs blessures ? Pendant cet accident. Certains des membres d'équipage ont décidé de ne pas naviguer désormais après cette "aventure".

Le bateau a été frappé par freakwave et a dû envoyer SOS ensuite. Il n'a aucun moteur et est un bateau de voile réel(vrai).

Cette vidéo est faite par l'équipage de rescueboat allemand Wilhelm Kaisen. Pendant l'automne de 1997, la classe allemande de 12 mètres ANITA (Abeking et Rasmussen, 1938) a été attrapée par un ouragan. Environ 60 nord-ouest nm de Heligoland, Anita a manqué de monter à une vague de Monstre, est tombé dans la cuvette et la mer fauchée sur elle. Le chenil a été brisé, le mizzenmast cassé et tas de l'équipement enlevé au lavage. Bien que l'équipage soit ? Blessé(lésé) ils ont pu drainer le yacht et atteindre Heligoland sous leur propre pouvoir(puissance).

Alain:-/

18 déc. 2012

Tout à fait Jean...

Le "chenil" (en français dog-house) emporté...

[url= VOILIER[/url]

Alain:-/

18 déc. 2012

le bateau était en déroute, artimon cassé, moteur out, roof arraché, fuites, équipiers blessés, ça explique cette impression de flottement
:doc:

18 déc. 2012

quand j'écrivais "mal géré" c'était pas un jugement de valeur, juste une impression partagée,

bon il n' a pas coulé

18 déc. 2012

pour les anciens ; TZU HANG

18 déc. 2012

J'ignorais les détails de cette vidéo mais j'avais vu juste.

Voilà ce que j'écrivais dans mon post précédent :
" le point faible de ces voiliers classiques en bois est la jonction pont/roof sous le vent lorsque le voilier est couché. "

Apparemment, le dog house était fragilisé voire plus.

18 déc. 2012

Comme quoi une image, si elle n'est pas placée dans son contexte réel, peut prêter à des interprétations erronées.

Et comme le dit Jean, toutes ces avaries expliquent l'impression de voilier livré à lui-même.

18 déc. 2012

Il y a à mon avis une grande marge entre une faiblesse jonction pont/roof et un paquet de mer qui s'abat sur un navire.

18 déc. 2012

pour ceux qui comprennent l'allemand (hélas pas mon cas), le récit du skipper de Anita est ici, merci google

www.dgzrs.de[...]ita.wmv

18 déc. 2012

Il y a 3 ans, voilier de loc en Croatie (Elan 39) avec 3 copains suisses. Juste en quittant l'ile de Rab, passage d'un front ( annoncé par la météo ). En quelques minutes (c'est surtout la vitesse de ce phénomène qui m'a marqué), nous sommes passés du "yougo", vent de sud-est, 30-35 knt au" borat " ( ou bourat, je ne suis pas sur de l'orthographe) de nord-est, 40-45 knt avec rafales à + de 55 knt, le tout sous une pluie horizontale, cinglante, douloureuse quand on y faisait face. La mer n'a pas eu le temps de se former beaucoup.
Très vite, un des équipiers s'est allongé pour appeler son ami Raoul au fond du seau, un autre ( le moins expérimenté, mais vaillant ) est resté au sec pour rouler les cigarettes que le 3eme et moi descendions fumer alternativement afin de nous réchauffer et de nous reposer 1 peu. Le pilote auto ( me souviens plus du modèle, dsl ) ayant décidé qu'il n'avait pas signé pour ces conditions là, se mettait en drapeau toutes les 10 secondes, nous étions donc obligés de barrer.
A aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger, mais je remercie la chance qui nous a permis de nous mettre au portant, dos au vent et à la pluie, tant elle cinglait le visage lorsque nous regardions derrière. Depuis, je me suis acheté un masque de plongée bien couvrant ! :-)

23 déc. 2012

Effectivement j'ai eu en 89 avec un Giebsea 92 sc de location de mémoire du côté de Primostene un coup de yougo prévu par le baro, une nav parti bers 10h arrivée vers 16h ou le vent est monté à 55nd nous étions 3 adultes et 3 enfants tous harnachés mais en maillot de bain !! l'inconvénient de la yougoslavie c.est qu'il peut y avoir beaucoup de vent style Bora qui vous tombe dessus sans prévenir et souvent f9, 10,par contre le yougo prévient chute du baro environ 24h à l'avance,L'avantage c'est qu'il n'y a pas de mer, mais attention quand on passe entre les îles effet Venturi certain.
Sinon lors d'une traversée du golfe de Gascogne Lorient direction le port de..... Vent de NE prévu météo 30nd maxi mais finalement nous avons eu 45nd et avons couché le bateau qui lors d'une rafale est remonté au lof , pas de chance une gosse vague est arrivée en même temps et l'a couché, plus de peur que de mal je venais de rentrer avec l'equipiére pour manger un coup ,il était 3h du matin.
Sinon cette année fin juin je revenais du mouillage de la canonnière à côté de Brégançon, arrêt à la Grande Motte pour voir ma fille et redépart le lendemain direction Gruissan, je savais que le retour serait musclé, le plus difficile été entre GM et La pointe DAgde, F9 mais surtout à cause des vagues dans tous sens j'étais au près sous trinquette seule, au démarrage sous pilote, j'ai été obligé de barrer car le pilote ne pouvait pas anticiper les vagues qui nous faisait changer de bord, heureusement j'avais un bon équipier, nous avons été obligé de descendre la trinquette car dans un virement de bord inopiné les écoutes se sont emmêlées avec un nœud qu'il ne valait mieux pas prendre dans la tête. À un moment à la barre une vague et passée par dessus la capote et direct dans le slip!! Par le col du ciré. En 7 ans de nav en Méditerranéen ,c'est la 1ère. Fois que je remettait le ciré complet avec bottes.
C'est aussi la, que l'on ne regrette pas la trinquette, mais par contre, je regrette de ne pas avoir 3ris Équilibrés dans la GV

18 déc. 2012

C'est fréquent dans ce coin là, on connait un équipage de St Nazaire qui est descendu brutalement de Otrante à Malte avec un Océanis 320 et 50 noeuds. Ils étaient heureux d'être vivants d'autant plus qu'une voie d'eau s'est déclarée en arrivant, une entrée ou une sortie d'eau moteur je ne sais plus qui s'était brisée. Pas possible de trouver l'origine déjà trop d'eau mais les secours sont venus.

18 déc. 2012

Copie d'un article de mon blog, fin 2009.

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Le vent a forci mais reste constant en direction, je vais vite avec peu de voile (Grand voile à un ou deux ris + trinquette ou yankee suivant l'humeur. Je suis au largue ou au travers, naviguant à plat, je mange et bois bien, dors par petites tranches, je me suis même regardé des films en divx.
Je suis trés content du rendement de l'hydro-générateur que je traine, car sans soleil et avec avec le pilote qui travaille beaucoup, pour boire frais, il faut du jus !!

Quand j'arrive au Cabo Saõ Tome, je passe à l'est de la grande zone pétrolifère qui s'étend sur 100 miles et j'y croise un cargo d'un peu prés caché par un rideau de pluie... brrrr....
Les instructions nautiques parlent d'un trafic intense entre les plateformes et la côte, suis content d'éviter çà en passant bien large, parce que, bien sûr, j'arrive là de nuit !

A 21 heures, le vent forci carrément, je démarre le moteur et descend la grand voile avec quelques difficultés dans cette mer qui gonfle. j'ai l'intention de remplacer le yankee par la trinquette, mais après plusieurs essais il m'est impossible de rouler complètement le yankee, il bat terriblement et se gonfle en coups de canon qui ébranlent tout le gréement et font vibrer le batôô.
Je reste donc avec 7 ou 8 m2 de toile de la partie supérieure du yankee qui s'est effiloché (ou dirait une manche de veste de Davy Crokett), les écoutes se sont dénudées contre l'étai de trinquette, mais çà tient comme çà. Je réussi à lui garder une vague forme de sac de patate qui ne bat pas trop.
Le vent est toujours dans mon dos, mais fort, j'ai de la peine à rester debout dans le cockpit.

Les vagues commencent à déferler en grondant et y en a toujours une de temps en temps qui a une trajectoire différente des autres et qui cogne durement le flanc arrière de Marie Galante comme quelque chose de solide.
L'hydro-générateur est plus souvent hors de l'eau que dedans mais il me donne quand même du jus pour le pilote qui est mon seul ami à bord...
Pas possible de regarder vers l'arrière, le vent est fort est les embruns arrachés aux vagues brûlent les yeux.
Nous sommes à 8 noeuds, parfois plus dans les descentes. J'estime les creux à 5-6 mètres.
Ben voilà l'affaire, le spectacle dure jusqu'au matin 6 heures, je reste une main sur la barre, pour soutenir le pilote auto (ou est-ce lui qui me soutient ?). vers 5 heures une petite éclaircie droit devant, fugace, mais qui fait chaud au coeur. La mer est magnifique, je me suis habitué à son rythme, et le gréement qui hurle toujours m'impressionne moins. Parfois le pilote est pris en défaut et nous descendons les vagues liston dans l'eau, en crabe, mais je ne me sens pas en insécurité.
Quand vient le calme, vers 6 heures, je me sens comme la chèvre de Monsieur Seguin, c'était mon premier vrai "coup de tabac". En fait dans ce voyage entrepris depuis deux ans, il y a plein de "premières fois". L'est pas belle la vie ?

.........................................................
J'avais démarré le moteur comme toujours par mer agitée si que je dois bricoler à l'avant ou en pied de mat.
Le batô est large du cul et haut sur l'eau, il se soulève comme un ascenseur rapide, et comme je prenais les vagues par l'arrière, aucune n'a remplit le cockpit.
Il me reste le souvenir d'une énorme puissance, d'un endroit inhumain et d'un beauté extraordinaire. Pas senti de mauvaise intention à mon endroit, c'est juste que le vent et l'océan avaient des trucs à faire et ne se souciaient pas de moi, de mon insignifiance.

Heu... bon vent à tous !

18 déc. 2012

En tout cas je vous remercie par le récit de vos diverses expériences et surtout le comment vous avez géré émotionnellement pendant et après coup.

Pour la vidéo, c'est vrai que j'aurais du mettre directement le bon lien :

Chaque fois que vous vous êtes faits prendre dans ce type de météo, c'est que le front était beaucoup trop large pour l'éviter ou alors au fond de nous, on arrive à se dire pour se convaincre "ça va passer, j'ai connu pire" ?

Je sais que c'est naïf comme question mais je n'ai jamais eu à me la poser.

18 déc. 2012

Perso a 2 ou 3 exception prêt j'y allait pour le plaisir en toute connaissance de cause. Mais comme le dit Lorenzo, quand tu es en équipage sur un bateau prévu pour étaler cette météo ce n'est pas la même choses que de se faire cueillir en solo après 2 ou 3 semaines de mer. Les 24h de près on était sur un 50 pieds à 9 là on a été un peu pris par surprise après 3 jours de mer, on s'attendait au vent mais on ne pensaient pas avoir une tel mer. Mais à 9 qui savent naviguer tu as le temps de voir venir avant de te mettre dans le rouge. Là on a même pu prendre l'apéro :D
juste pour fumer c'était très technique mais j'y suis arrivé :p

Mais comme je le dit j'ai toujours pu faire route, et je ne suis pas pressé d'avoir a pauser des trainards.
Sinon a moins d'avoir un bateau très rapide et encore, un front tu ne l'évite pas au mieux tu peux te décaler pour passer à l'endroit qui te semble le mieux.

19 déc. 201219 déc. 2012

En août 1993, à peu près, sur mon voilier, un cotre de 12 m en sandwich,gouvernail extérieur, on est partis de Puerto Sollers ( Baléares),dans l'après midi cap sur Toulon.
Sous spi assymétrique. Équipage: Ma fille de 18 ans fâchée avec la navigation et nauséeuse, son copain idem, la copine de ma fille ,une vraie navigatrice. Elle le prouvera quelques années plus tard et moi.
Vers 17.00 h je vais me coucher pour prendre des "forces". Mais un peu plus tard, l'on me réveille.Papa, ya un bateau qui veut nous parler. On ne voyait déjà plus le cap Formentor. Un bateau à moteur perdu...C'est où Minorque? Gracias, Muchas Gracias
Passons....
J'ai rangé le spi, puis 1 ris, enroulage total du yankee, puis 2 ris puis 3 puis 4 (un jour, sous trois ris j'ai estimé qu'un quatrième ferait du bien et je ne l'ai pas regretté) puis un ris dans la trinquette.
Tout au début on était naturellement sous pilote.C'est ma faute,ma très grande faute, une poulie de renvoie du secteur de barre a "quitté" sa place.Une vague ayant claqué le gouvernail. Pourtant on s'était déjà fait secouer mais rien n'avait bronché.
Donc plus de barre.
Pont dans l'eau,45 /55 nœuds à l'anémomètre. Prises jaeger de très bonne qualité pas suffisamment étanches. Quand elle n'indiquait plus rien, je lui donnai une giclée de WD40 et ça repartait.
Que dire ? A l'intérieur un calme disons olympien, pas de bruit, merci la mousse polyuréthane et l'épaisseur de la coque.
Dehors: Un vacarme assourdissant et jouer à cache cache pour faire la veille.Pas de capote (je ne naviguerai plus jamais sans un hard dogger blindé)je n'ai pris aucunes photos..
Les vagues et qq déferlantes venaient de l'avant bâbord, et éclataient, mais le cockpit est toujours resté sec si j'ose dire.
Le bateau marchait droit comme un I, au près bon plein bien sur.
Arrivé à l'aube dans la rade de Toulon, il n'y avait plus de mer, on marchait à fond la caisse...
C'est là que j'ai sorti ma longue barre franche de secours .Bien que longue, pas un moignon, on avait du mal à deux à la tenir.
On est bien arrivé.
Absolument rien de cassé si ce n'est un chandelier avant,un solide tube inox aplatit sur le "haut "pavois par la planche à voile fixée comme il faut à l'avant.
Rien n'a bougé à bord.

19 déc. 201216 juin 2020

@Peio
comme je ne sais pas comment faire pour une "sous" reponse avec photo jointe (c'est possible ?)
Juste pour ta remarque concernant les pilotes ci joint une photo de la partie "pompe" du notre , ca marche bien , mais cela marche mieux depuis l'adjonction de l'option "gyro" sur le cerveau .
Sans toutefois resoudre le (seul) probleme de ce type de pompe : la conso !!!
Mais bon comme nous sommes un "vilain petit canard à moteur "...

20 déc. 2012

Ah oui, ça semble être tout à fait autre chose que ce dont je dispose.
Ce que j'ai, c'est ceci :

www.furunousa.com[...]Web.pdf

(la HRP 17)

Le pilote est doté d'un gyro mais dans certaines conditions (qui ressemblent fort à celles de la vidéo en tête de fil), ça ne suffit pas. Il faudrait une pompe, un vérin (et bien sûr une électronique ad-hoc) capables d'envoyer la barre beaucoup plus vite et, surtout, de la ramener quasi-instantanément, dès que le virage est terminé (comme le fait un barreur humain, quoi). Les quelques secondes nécessaires à ces opérations sont largement suffisantes sur une grosse houle de grande longueur d'onde, mais ça s'avère trop lent sur des vagues très courtes de type méditerranéen. En général, ça ne plante pas à la première vague "vicieuse", mais à la seconde ou à la troisième qui finit par prendre le pilote à contre-pied, la barre encore orientée dans la "mauvaise" direction.

(C'est quoi, cette pompe de la photo ? Un modèle à fonctionnement continu avec des électrovannes d'inversion ? Si c'est le cas, une telle installation n'est pas possible sur un voilier comme le mien because consommation électrique excessive. Mais il est vrai que je rêve parfois d'une installation hydraulique "pro", alimentant non seulement le pilote, mais aussi le guindeau, les winchs, les enrouleurs et ces sortes de choses).

Peio
Haize Egoa

20 déc. 2012

Merci pour les liens.

J'ai regardé les pompes réversibles Lecomble et Schmidt et vu que la plus grosse pouvait débiter jusqu'à 3 l/min, contre 1,6 l/min pour ma pompe Furono.
Le problème inhérent à ces pompes est celui de l'ampérage maximum disponible en sortie de pilote. Avec une pompe en continu, le pilote n'alimente que les électrovannes, c'est à dire peanuts. Avec une pompe réversible, c'est le moteur de pompe lui-même qui doit démarrer à répétition avec les pointes de courant que ces démarrages exigent.
Donc, sauf à bricoler un amplificateur de sortie sur mon pilote actuel, doubler la capacité de la pompe m'obligerait à changer ce pilote contre, par exemple, un Raymarine P70 avec le x30 corepack. Coût de l'opération : environ 4000 euros plus un montage épouvantable ;-)

Je crois que je vais continuer à barrer par mer difficile venant de l'arrière....

Peio
Haize Egoa

20 déc. 2012

Il s'agit bien d'une pompe en "continu" de chez L&S le modele HS1.4 ,nous avions monté une de ses grandes soeur (HF1.6) sur un bateau precedent.
Hormis la conso rien à redire.
Mais c'est vrai que lorsque par beau temp je vois le verin qui ne bouge qu'infimement toutes les 10", et que par contre la pompe elle tourne en permanence c'est un peu c..
Solution : une pompe attelée sur un moteur ou mieux car plus de securité un deuxieme verin et une deuxieme pompe de "beau temps" avec une pompe reversible qui consomera beaucoup moins .
www.ls-france.com[...]_fr.php
www.ls-france.com[...]_fr.php
Pour le service apres ventes, renseignement ,precisions L&S est parfait.
On te passe direct un technitien qui connait ses produits par coeur (pub gratuite)

20 déc. 2012

je connais cette video, qui est tout simplement superbe.
comme dit plus haut, cette video montre une grosse mer mais qui ne deferle pas et qui donc n'est pas vraiment dangereuse. a condition de faire attention bien sur....
mon plus gros coup de vent, je l'ai eu .....en mediterranee...je sais plus, c'etait fin 1980 ou debut 1990, trajet bouches de bonif' / marseille ....le bateau etait un cotre en bois de 9m80 construit par le chantier 'naddei' a marseille.
c'etait ma deuxieme viree en solitaire sur ce voilier que je connaissait parfaitement, naviguant dessus depuis toujours avec mon pere.
le seul instrument a bord etait le compas magnetique, et j'ai depuis retenu la lesson qu'il ne faut pas prendre les avis de mauvais temps a la legere...
bref, je quitte porto-vech' par temps maniable en debut d'apres-midi, sans avoir pris auparavant la meteo....alors que j'embouque les bouches, un helico de la securite civile me survole a basse altitude et me tourne autour ...je n'ai pas de vhf ,et je pense que c'est un "controle de routine"....je continue donc ma route, tout dessus et l'helico s'en va.
assez rapidement, le mistral commence a me souffler dans le nez et je prends mes dispositions. je ne pense pas une seconde a mettre en fuite car ce n'est pas mon premier coup de vent, et je sais que le voilier remonte tres bien dans la mouise.
lorsque la nuit tombe, j'ai deja serieusement reduit ma toile et je demarre le moteur pour aider a grimper les collines qui se succedent, mais surtout pour faire tourner l'alternateur car la pompe de cale crache sans interruption...le bateau refuse evidemment de se barrer seul et je dois negocier chaque vague, rien d'alarmant jusqu'alors....
le vent et la mer se renforcent encore dans la soiree ,et je commence a douter car la mer devient enorme, jamais vu ca, les cretes des vagues depassent alors la tete de mat lorsque je suis dans les creux, et les embruns rendent la visibilite quasi-nulle, j'ai l'impression de naviguer entre deux eaux. la mer est confuse ,fumante, et dans la nuit je ne vois pas les deferlantes qui font un bruit assourdissant, dominant presque parfois le hurlement du vent.
le voilier etale bien mais je sais que je n'ai pas droit a l'erreur.
lorsque le taquet d'ecoute de trinquette s'arrache, je hisse rapidement le tourmentin qui est deja endraille depuis un moment et attend son heure. la gv ,ferlee, est explosee depuis un bon moment malgre tous les ris.
et comme si ca ne suffisait pas, la trouille, l'humidite et le froid me rendent malade, mais impossible de quitter la barre...je me gerbe dessus et fais le choix delibere de me pisser dans le froc car il est alors impossible de lacher la barre ne serait-ce qu'une seconde sans partir au tapis.
le vent continuant a forcir, je ne peux plus tenir le pres serre, et je fais le choix d'abattre legerement pour venir au bon plein et gagner l'abri de la cote au plus vite.
lorsque le jour se leve, je vois alors l'etat surrealiste de la mer et je prie le ciel ,je me promets plusieurs choses: si je m'en sors, je m'equiperais d'instruments et j'investirais dans des voiles solides, et je me promets de ne plus prendre la meteo a la legere...
quand je finis par apercevoir le phare du titan, le mal de mer et la torpeur disparaissent d'un coup . je hisse le foc et la trinquette en guise de gv, et je cravache en demandant a mon bateau de tenir bon ce sprint final. le vent a commence a baisser mais le mat vibre dans le vent, je suis "limite".
en doublant le titan, a l'abri du vent, je mouille et fais le tour du pont, celui-ci est lave aussi bien que si j'avais repeint, et a l'interieur tout est trempe et en desordre.
je me rememore la traversee et j'ai l'impression d'avoir reve, ou plutot fait un cauchemar, tout est si calme ici.
je debarque a terre pour telephoner a mes parents qui doivent etre inquiets et j'apprends que le mistral a souffle en tempete toute la nuit a 60nds et plus dans les rafales, deracinant nombre d'arbres sur le continent et je me sens euphorique et content malgre tout d'avoir tenu bon.
comme le puceau lors de son premier amour.
je suis reconnaissant a mon bateau d'avoir tenu bon, et aux dieux de la mer de ne pas avoir sanctionne ma mediocrite et mon manque de preparation;
depuis, je suis devenu tres prudent, et comme a toujours dit papa, en mer il y a un maitre mot et un seul : anticipation.

20 déc. 201220 déc. 2012

Bonjour

Excellent rapport de mer !

Toutefois je ne comprends pas :

"le vent continuant à forcir, je ne peux plus tenir le prés serre, et je fais le choix d'abattre légèrement pour venir au bon plein et gagner l'abri de la côte au plus vite."

Tu veux dire que tu as fait sud-Corse- le Levant sous tourmentin ?

L'abri de la terre, c'est le Levant ?

Alain:-/

20 déc. 2012

Merci pour ces précisions.

20 déc. 2012

salut iff, en apercevant le titan je me suis senti sauve, car j'ignorais alors ma position, et je savais mon estime faussee par la mer du vent. je pensais avoir beaucoup plus derive vers l'est ...
bien qu'ayant termine cette traversee sous tourmentin, j'ai tenu ma trinquette un bon moment, et le moteur m'a ete tres utile.
en approchant le levant, le temps est devenu plus maniable et j'ai renvoye de la toile pour gagner le salut en rade de bormes.
effectivement cette tempete m'a beaucoup marque, car j'avais beau me raisonner, j'ai cru un instant que je m'en sortirait pas....le panneau de la cale moteur etait un simple cp pose dans un cadre mesurant bien 1m50 x 1m50 ,et mon pere l'avait deja perdu une fois en tunisie, pris dans une tornade, le bateau s'etait rempli d'eau jusqu'au liston et avait bien failli partir par le fond....j'etais conscient que la moindre fausse manoeuvre pouvait me l'enlever ,et que si je tombais par le travers la ballade s'arreterait illico des la premiere vague embarquee. plus que la mer, c'est la trouille qui m'a rendu malade.
lorsque le taquet de la trinquette s'est arrache et que j'ai envoye le tourmentin, j'ai pense un moment a mettre en fuite, mais vu l'etat de la mer et cette histoire de panneau de cale, j'y ai renonce, ne voulant pas courir le risque, etant donne que j'arrivais, tant bien que mal, a rester en route au pres.
effectivement, ce type d'experience marque mais j'y ai retenu de precieux enseignements .

20 déc. 2012

le vent soufflait sud ouest ou nord ouest, et pourquoi ne pas avoir été s'abriter dans un golfe corse vu que les bouches étaient impraticables ...

21 déc. 2012

iff, on a parle un bon millier de fois des avantages et inconvenients des deplacements lourds et quillards a l'ancienne. pour le reste, relis;

20 déc. 201220 déc. 2012

Je pense que si le vent était de secteur ouest, passer les bouches pour se mettre à l'abri était la solution.
Mais je comprends que si on est joueur on ne le fasse pas...
Pour l'instant, je ne comprends pas comment sous tourmentin, il puisse arriver au Levant.
Alain:-/

20 déc. 2012

Je ne sais pas quel âge as-tu mais on a l'impression que c'était hier dans ta mémoire. On sent que ça t'a marqué.
C'était très agréable à lire. Merci pour le récit.

20 déc. 201220 déc. 2012

ouais...super :pouce:!

20 déc. 2012

bonjour, moi j'ai un plan Sergent de 62 de 10,25 cotre ARRIERE norvégien , dans le gros temps que j'ai rencontré a l'automne , une partie de nuit ( vague de + de 5m ...) je n'échangerai pas mon bateau contre un "moderne" poids de Felix 8.5t dont 2,5t de quille longue.. J'ai cassé un pataras .(sur 2!)... et ma femme verte de peur est descendu se cramponner dans la couchette.... JAMAIS un pilote n 'aurait pu barrer avec autant de finesse pour prendre les vagues ( j'ai tout de même été couché 2 fois en 6 heures de baston .... j'étais attaché, gilet etc.... la faut pas rigoler avec le pataras de 13mm en acier qui cassé tourne autour du mat .....ma seule peur, était que l'autre casse... et/ou que le moteur tombe en panne ( vent de face).....Nous sommes rentrés sain et sauf, avec plein de souvenirs dans la tête (surtout ma femme, pour elle c'était un souvenir de cauchemar.....).... mais elle veut bien reprendre la mer....mais cool..... comme je lui ai dit en partant la météo était aussi prévu "cool" comme quoi !
salut LECELTE

21 déc. 201221 déc. 2012

salut a tous, depuis le debut je suis ce fil, ca m'aide a attendre de repartir, chevaucher avec Correlation les grosses houles: je ne voulais pas raconter mon histoire mais puisque vous avez l'air interessés je vous la raconte tout de meme..vite fait.

c'etait je crois en 1985, j'etais encore a mes debuts (26ans) avec un trinidad de loc (14.5m), en revenant des Açores fin novembre. En partant force 3 qui a forcit d'une force par jour pour arriver a 10 une semaine plus tard a l'entrée du golfe de gasgogne. 10 ca allais encore, on barrait de l'interieur et vers 22h on s'est mis a sec i y avait 80nds apparent vent arriere avec 7 -8 nds de vitesse. Bon il y le chauffage, on dort.
Vers 2h du mat le barreur commence a deconner et nous met 3 fois en travers, la troisieme etait en trop. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé ( je dormais si bien), je bateau s'est retrouvé sur le toit, toutes les verrieres du roof ont explosé et au moins 1 tonne d'eau est rentrée.
Au bout de 15sec le bateau s'est remis a l'endroit mais l'interieur etait ravagé, on a juste sauvé une carte trempée pour l'atterissage ( pas de GPS a cette epoque) qu"on a mis sur la table du carré et on y a plus touché. On obstrue les verrieres avec les coussins + portes des cabines , c'est OK
On s'est mis a la cape seche , on a vidé la flotte au seau et avec des casserolles car la pompe a main plastimo ?!!!pompe electrique = plus electricité.. ona mis les combin de plongée pour pas se geler et apres 3 h de boulot on est reparti dormir.

le matin c'etait calme plus que 40 nds, une putain de houle , je sais pas peut etre 10 peut etre 12 m!!! on a rien cassé dans le greement, main l'amenagement est un peu "plié"...on se casse.

on arrive a la trinité 24h plus tard le moteur ne veut faire que de la marche arriere, tant pis c'est presque le calme on prend le ponton a la voile comme quand j'etais petit aux glenans..

Conclusion : ayez des bateaux en metal flush deck comme le mien..bref des mousquetaires clubs!!.et depuis a chaque fois que le vent depasse 40nds tout est pres pour faire une galipette..souriez c'est de la plaisance

21 déc. 2012

Avez vous eu des suites de la part de Jeanneau à propos des verrières qui explosent ?
Cela me paraît étrange que leur bureau d'études n'aie apparemment pas calculé la pression de l'eau sur ces verrières en cas de retournement.

22 déc. 2012

Il y a des bateaux tres cher et tres etudiés qui partent dans le grand sud, se prennent une deferlante ou pire un mat sur le roof et se retrouvent avec un trou beant de plusieurs m2 ...alors les bureaux d'etude ....
Lorsque l'on voit les restes d'un tel roof on s'appercois que toute la resistance à été "jouée" sur l'epaisseur du sandwich .
Pas de barrotage ou un seul raidisseur, pas d'epontilles ...tout parier sur le bombé et l'epaisseur du sandwich ...un peu leger pour un chantier ou un bureau d'etude "serieux"
Alors que d'autres bateaux se prennent un mat de + 40 m sur le roof qui certe se deforme , mais reste en place.

21 déc. 2012

non car c'etait de la loc, on s'est juste fait engueulé par le loueur pour les degats sur l'amenagement ( 1 cm de jeu sur le bord des cloisons) qu'on ait ramené le bateau apres 80 -90 nds de vents il s'en foutait et jeanneau pareil.
Je ne crois pas que les bateaux de serie soient vendus pour çà...de toute facon vu la taille des verrieres il est evident que ca ne peut pas encaisser un choc pareil ( le bateau a du etre roulé par une grosse deferlante et est "tombé" de quelques metres).
pour ce qui est de l'electricité comme pour tous les bateaux de serie ( j'en cite un du salon 2012 a 500000€ dans un aute fil), ce n'est absolument pas durcit, c'est de l'installation de camping car

21 déc. 2012

je me demande qu'est ce que c'est le gros temps???

même si comme vous le savez je n'ai pas fait le tour du monde, je recense quelques coups de tabac sans conséquences (allah est grand, gloire à son nom)!
mon plus fort a été tenu...au près...sous pilote électrique dans la mer de tasmanie...aucune idée de la force mais c'était la semaine et le jour ou kalita s'est retourné 3 degrés en dessous...
mon second toujours au prés, ds la mer rouge, barre amarrée et je ne parle pas de qques heures mais de jours, plus nombreux que les doigts de la main;o))
impressionnant?, pfffzzz
ce qui m'effraie c'est la casse!
et là dessus j'ai mon idée sur chaques pièces avant de partir...

21 déc. 2012

le gros temps c'est:
1) si on casse severement ou qu'on se blesse ou qu'on meure
2) si on fait cote et que le bateau est cassé
3) si on peut plus bouffer et dormir peinard
4) si on peut pas ecouter Bach a cause du boucan

21 déc. 2012

exact!

21 déc. 2012

pour en revenir aux pilotes,l'année passée,le 6 novembre,je me suis pris au large des baléares deux nuits et un jour de gros temps vents établis 45nds raffale la plus forte vue sur l'annémomètre 63nds,trés grosse mer,et bien je n'ai jamais barré,bateau 12 tonnes calculateur raymarine s1 et vèrin st 4000 sur barre franche,le vèrin est sortis très malade de ces 50hrs de bataille et est décèdé au large du frioul aux abords du vieux port de marseille,paix a son âme.

21 déc. 2012

y faut pas que le pilote meure au premier coup de vent, sinon on fait quoi.
regulateur bien dimentionné ou/et verin hydraulique (dimentionné aussi).
Mon navico ( maintenant simrad) sur verin a fait deja 25000 miles et tout est bien. meme pas consommé un jeu de charbons

21 déc. 2012

Bjr, juste pour info : il extait , sous la marque CETREK ( une autre ? désormais ?) un calculateur autorisant 3 jeux d'instructions pour 3 types de circonstances .
Sur le mien, j 'ai programmé un jeu pour la fuite , sous vent réél , qui me donne satisfaction , particulierement avec un gyro compas et un verin L & S 50 st ... Et des mers fortes....
Cdlt

21 déc. 2012

enfin je parle,pour les bateaux a partir de 10 m

21 déc. 2012

je voulais simplement dire dans ce post,que ce pilote est préconisé pour un bateau de maxi 6 tonnes,le mien en fait 12,cela faisait 6 ans qu'il était installé,il a barré pendant plus de 50 hrs dans ce très gros temps avant d'avoir ses soucis,tout ça pour dire que si l'on a un pilote adapté a son bateau,moi personnellement je ferais plus confiance en lui qu'a moi dans de telles situations.

21 déc. 2012

he oui si le pilote est sous dimentionné il fatigue assez vite, je doit d'ailleurs metre un deuxieme pilote sur mon bateau ou un regul,

22 déc. 2012

Après 60 Nds ? Gros temps ?

Voici une petite vidéo de mon ami Serge, convoyeur.

il prend un bateau inconnu, le découvre en quelques heures ( jours), et l'amène d'un point A à un point B.

Le voilà en solo, sur un parcours Afrique du Sud, Réunion ,

Le pilote , il tien, il suffit de porter la toile du temps.

Images :

22 déc. 2012

Oui mais Serge est un vrai pro!
D'ailleurs il doit regagner Las Palmas à bord d'un voilier de 8,2 m (je crois) ou peut-être juste un peu plus long en acier acheté en Hollande cet été.
Il était à Cherbourg en octobre avant de partir pour faire ce convoyage.

22 déc. 2012

L' APOCALYSPE l apocalyspe c'est cela le TRES TRES gros temps Deux deux phrases c'est suffisant.
La peur de voir couler son bateau et sa bien-aimée dedans un vent monstrueux totalement abject qui fait vomir et pisser sur soi et qui vous laisse exsangue température du corps 36° tension 24
C'est la terreur totale absolue définitive un avion qui décolle est presque silencieux et se battre encore encore encore pour ne pas mourir.
Je ne souhaite à personne de vivre cela.
Je n'en dirai pas plus.
Voila le gros temps

23 déc. 2012

apocalypse bien sûr DESOLE

23 déc. 2012

L'apocalypse c'etait avant hier ,non ? :non:

23 déc. 201216 juin 2020

Ou alors ce type de temps à bord de l'un de nos fier coursier ?
nota j'avais un peu tardé pour prendre la photo, la base de la vague est deja sorti du cadre à droite, ce type de batayolles fait plus d'un metre de haut, le franc bords et d'envron 6 m,
donc entre notre flottaison à ce niveau et la crete + de 11m...
A l'etage du dessus les cretes nous cachaient l'horizon.
Pas pu imaginer une petite unité dans les même conditions.
Durant mon quart frequement essayé de "reporter" la taille de nos baleinieres (env 8,30)dans de tel creux oups !! ont est pas grand chose :lavache: :oups:
Nous etions au portant à env. 15nds et les vagues nous depassaient comme des locomotives.... :acheval: :acheval:

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

Phare du monde

  • 4.5 (39)

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

2022