Voiliers de plus en plus rejetés au Fenua

Bon article de V & V pour mettre en garde les tourdumondistes sur une escale de moins en moins attrayante, des politiciens locaux désignant à une population inéduquée les voileux comme boucs émissaires pour cacher l'impéritie et la corruption générales.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]61c5d91

L'équipage
14 août 2020
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14 août 2020

je connais parfaitement la polynesie depuis 1987 , , cela était prévisible ,j'ai vu l'évolution lorsque la taxe a été supprimé pour faire venir les plaisanciers , le résultat a dépassé les esperences ! l'hémorragie s'accelere tahiti ,raiatéa tahaa et mooréa sont les plus touché a éviter donc , a part rangi,et apataki ou la petit marina est saturée, les tuamotus restent pour le moment plus ou mois épargnés , tout comme maupiti et plus a l ouest ,mais jusqu'a quand ?
une seule solution radicale rétablissement de la taxe avec éffet rétroactif (je 'lai payé 2 fois pour 2 bateau, a l'époque ça allais donc ) et limitation des flottes de location .
mais les dirigeants qui se succèdent reste tous totalement ignorant du monde de la plaisance .
les choses évolueront en bien ou en mal, je pense plutot en mal pour les temps qui viennent , jusqu'au jour ou un dirigeant un peu plus ''cortiqué'' que les autres résoudra le problème par des réglementations adaptées ,
en attendant une solution
apprenez le tahitien ou
mariez vous avec une tahitienne du cru , et faite là bronzer bien en évidence sur le pont du bateau quant vous etes au mouillage , ça calme les locaux , croyez moi !

14 août 2020

Bonjour,

pourriez-vous m'expliquer rapidement de quelle taxe il est sujet ? merci

cela concerne qui ?

14 août 202014 août 2020

Je suppose qu'il s'agit de cela:
voiliers.asso.pf[...]tation/

15 août 2020

apprenez le tahitien ou mariez vous avec une tahitienne du cru

Je vais le prendre au premier degré en disant que ça ne suffit plus.
Teiki mon meilleur ami ici, issu d'une famille de notables même si lui ne l'est pas, s'est fait virer de Tetiaroa avec sa famille malgré leur pirogue double traditionnelle 100% ma'ohi sur laquelle ils vivaient 100% écolos, après une scandaleuse privatisation de facto du lagon, parce qu'ils troublaient le paysage des très riches !
Il y a 5 ans déjà...
Comme je l'ai dit dans un autre fil, les compradores qui tiennent les leviers de commande croient à tort que quelques centaines de touristes de passage sur des paquebots de croisière ou des yachts de luxe seraient plus profitables à l'économie que les voileux qui font tourner le commerce local, alors que les gros bateaux ont presque tout à bord et s'approvisionnent ailleurs là où c'est moins cher.
Après le reste relève des arguties politiciennes dans un pays où, malgré l'évangélisation et la démocratie importées, perdure le culte du chef aimé des dieux.

18 août 2020

Bonjour,
Le problème vient, pour l'essentiel, de l'absence quasi-totale de création d'infrastructures d'accueil pour cette augmentation souhaitée du tourisme de plaisance en Polynésie. Depuis 2013, date de cette politique facilitant le séjour de voiliers dans les eaux polynésiennes, aucune marina, aucun port à sec n'ont été créés. Nécessairement, les mouillages (peu nombreux en PF du fait de la grande profondeur de la plupart des lagons) s'encombrent vite dans deux zones critiques: Papeete (où tout le monde doit s'arrêter tôt ou tard, ne serait-ce que pour des raisons techniques, ou de séjour ponctuel dans son propre pays) et Moorea.

Un texte gouvernemental vient de réduire de 36 à 24 mois la durée de séjour autorisée dans les eaux polynésienne, avec obligation d'attendre 6 mois avant de pouvoir re-rentrer; le but étant bien évidemment de réduire le nombre de voiliers présents; on peut néanmoins se poser la question de la pertinence (intelligence ??) de cette décision en pleine crise touristique (le tourisme est la première activité de la Polynésie, est est actuellement complètement à l'arrêt, et pour longtemps).... Cette nouvelle réglementation aura également pour effet d'augmenter le nombre de skippers à "papeetiser" (payer la taxe d'importation, permettant de rester indéfiniment en Polynésie) rapidement leur bateau (c'est mon cas, et d'après le transitaire qui s'occupe de mon dossier, je ne suis loin d'être le seul ...).

Des rumeurs d'augmentation de cette taxe de papeetisation circulent (toujours dans le but de freiner l'entrée de voiliers en Polynésie. Les effets pervers de cette possible hausse de taxe sont bien connus: seuls les bateaux quasi-épave ou de très faible valeur pourront se la payer (7% actuellement, 15 ou 20 peut-être bientôt, de la valeur argus du bateau ....), et viendront pour beaucoup dénaturer les lagons en étant tôt ou tard abandonnés ...

Enfin, les périodes électorales (récemment les élections municipales) sont propices à des surenchères politiciennes flattant les bas instincts xénophobes d'une frange assez pauvre de la population tahitienne; en particulier, le ministre de l'Equipement (Bouissou), qui se présentait à la mairie de Faaa contre le leader indépendantiste Temaru, n'a pas hésité à jouer les pyromanes contre les voiliers qui polluent, etc... Les élections passées (et largement perdues), il rétropédale, et essaie d'éteindre l'incendie qu'il a participé à allumer ....

Sinon, il est complètement faux de dire qu'il y a trop de voiliers en Polynésie (hormis Papeete et Moorea). Toutes les autres îles disposent de places en quantité, y compris Bora Bora et Raiatea. Bien sûr, si vous rêvez encore d'être le SEUL voilier à Ua Pou, à Tahuata, à Raivavae, à Ua Huka ou à Makemo, comme cela a pu être notre cas il y a quelques années, c'est clair, c'est fini: il y en aura toujours au moins un ou deux autres ...

Enfin, la situation n'est pas améliorée par l'existence d'une frange de propriétaires de voiliers "papeetisés", qui estiment que le paiement de cette taxe leur donne un droit d'usage prioritaire sur les lagons par rapport à ceux qui ne l'ont pas payée (en clair, on était là les premiers, on a payé, les voiliers de passage, dégagez le plus vite possible de notre lagon) qui rend très difficile la défense efficace des intérêts bien compris de tous les voiliers présents ou arrivant en Polynésie.

Fiu

18 août 2020

To tatou ia'orana
Lorsqu'on est revenus au Fenua en bateau, on a navigué pendant plus de 2 ans des Marquises aux Tuamotu, IDV et ISLV sans entrer une seule fois dans une marina.
J'ai du payer 2 fois une bouée, le reste du temps on était sur ancre ou sur un corps mort prêté ou en jachère, il doit en exister encore, il faut savoir les trouver, parfois en plongée.
C'était un choix, pas une contrainte, car il y avait encore des places dans ou devant les petites marinas de Raïatea et aussi à celle de Phaéton. Et ce n'est pas du radinisme non plus car je ne compte pas les nuits en pension ou les farés loués avec vue sur le mouillage. Mais on préfère dépenser nos sous de la sorte plutôt que d'engraisser les exploitants d'un parking concentrationnaire.

Alors effectivement, les crédits alloués pour l'extension ou la création de nouvelles marinas se sont évaporés dans la gabegie et la corruption généralisées, mais on peut très bien vivre sans ponton ni branchement électrique, pour peu qu'on se défasse de quelques habitudes. Et qu'on ait aussi l'esprit aventurier. Mais peut-être faut-il avoir commencé de bonne heure ?
En tout cas, j'ai des amis en stand by à Taravao qui atteignent la limite des 3 ans et ils devraient entrer ici pour la première fois dans une marina pour papeetiser.

Pour ma part, j'ai compris que ça commençait à se dégrader le jour où à Moorea, le patron d'une roulotte chez qui nous étions clients presque quotidiens a refusé qu'on mette notre sac poubelle dans le bidon qui lui servait de container, en débitant toutes les inepties anti-voiliers du Tavini qu'on entendait alors à la radio.
Par chance, un Américain cherchait un bateau comme le mien, vente rapide avec un grand soupir de soulagement puisqu'on a décidé de rester ici.
Par la suite, j'ai appris que des navigateurs avaient été insultés et menacés d'être rossés à Fakarava, des énergumènes les invitant à dégager (c'était avant la psychose du virus) alors qu'un an auparavant on avait bénéficié de bouées municipales gratuites et d'un contact chaleureux avec les Paumotus.
Depuis je me demande si un de nos chers compatriotes ne leur aurait pas causé du tort pour susciter un tel revirement ? Car je ne crois pas que le mana d'Oscar soit aussi puissant !

18 août 2020

Ça a changé vraiment brutalement. J'ai le souvenir de six jours à Ua Pu seuls aux mouillage avec un accueil adorable des gens (dont Mamie Tissot) pendant une fête locale où nous avons participé avec eux à l'installation de leurs stands et avons été invités à un superbe four marquisien.
De même à Tahuata, seuls au mouillage une semaine entière avec un magnifique petit déjeuner chez le directeur de l'école et maire du village. Là encore invités après avoir fait une présentation d'un de nos films sur le Spitzberg aux enfants de son école.
À Tikehau, à l'ancre, un bateau de la petite pension est venu nous voir pour nous dire de ne pas hésiter prendre sa bouée. Nous avons été dîner chez eux en retour. Et ils nous ont invités le lendemain.
À l'anse Amyot, une semaine passée là bas, trois bateaux. Nous avons fêtés l'anniversaire de mariage de Gaston et Valentine tous les quatre, ils avaient préparé les langoustes, on avait apporté le dessert.
Et à Moorea, six bateaux au mouillage devant Maharepa.
C'était il y a deux ans, pas vingt ans...

18 août 2020

Selon mon ressenti perso (mais d'autres peuvent interpréter différemment) c'est fin 2018 début 2019 que l'hostilité se développe progressivement, encouragée à la fois par les diatribes du Tavini puis du Tapura qui ne veut pas être en reste, et comme en métropole par l'inertie (sur ordre supérieur ?) des FDO.

Les larcins qui ont toujours existé cèdent la place à des actes de vandalisme : amarres détachées nuitamment à Uturoa, câblot de mouillage sectionné à Huahiné, annexes lacérées au cutter à Bora, annexes des voiliers empêchées de débarquer à Vairao sauf sur un ponton pourri ...
Bientôt suivi de l'interdiction du mouillage libre à Bora.

Fin 2019 début 2020, les mécontents de la crise économique chauffés TLJ par les démagogues croient que les voileux sont responsables de tous leurs problèmes, dans un pays où il n'y a ni assedic, ni rmi rsa, ni cmu ape... Et où, il faut bien le dire, la métropole récompense ses fonctionnaires zélés en les nommant en Océanie quand nous avons phlétore de jeunes Ma'ohis surdiplômés sans travail.

La crise sanitaire se greffe pile poil là dessus et, dépassé par les événements et n'ayant rien d'autre à proposer aux gens en colère, le gouvernement local avec la complicité du haut commissaire légifère à tours de bras interdictions sur interdictions, limitations sur limitations, contrôles sur contrôles, réductions drastiques des droits des plaisanciers, ces pelés, ces galeux, ces infâmes, ces pollueurs et ces profiteurs, d'où vient tout le mal...

18 août 2020

C’est bien dommage mais je pense que ça changera tôt ou tard car le tourisme est quand même la source de revenus principale et si ça ne change pas, il faudra donc éviter ces endroits où les plaisanciers ne sont pas les bienvenus. À ce propos, il serait intéressant de dresser une liste des endroits (mouillages, pays, régions) où les plaisanciers sont encore les bienvenus.

25 août 2020

Un article de Mediapart qui résume vraiment parfaitement la situation de la plaisance en Polynésie:
blogs.mediapart.fr[...]dinaire

25 août 2020

Tout cela est bien triste !

26 août 202026 août 2020

Un article de Mediapart qui résume vraiment parfaitement la situation de la plaisance en Polynésie:
blogs.mediapart.fr[...]dinaire
Lien qui ne fonctionne pas.

26 août 2020

@ viktor
Teiki et Tetiaora ,ça date de beaucoup plus que 5 ans .
On parle de plusieurs décennies. ..
Je n'ai pas tres bien compris : qui sont les nouveaux venus en polynesie ??

27 août 2020

Pour l'article de Mediapart, un lien qui marche, j'espère (texte en français et anglais):

drive.google.com[...]M1/view

ou le texte lui-même:

La Polynésie : un paradis qui n'en est plus un - Chronique de la haine ordinaire
• 23 août 2020
• Par William Wallace
• Blog : Le blog de William Wallace (Mediapart)

Une dramatique accident survient le 9 août 2020 à Moorea. Un jeune garçon, qui vit sur un voilier et se baigne à proximité, est tué par un bateau à moteur passant à vive allure. En réaction, les autorités... décident de chasser les voiliers du mouillage le plus populaire de l'île ! Explication d'une hérésie.

Tahiti, Bora Bora, Moorea, ces noms vous font rêver ? Si vous avez le désir d’y séjourner, alors préparez vous à une cruelle désillusion. La réalité, depuis quelques années, est bien différente de l’image que tout un chacun conserve de ces îles jadis paradisiaques : circulation effrénée, bouchons interminables aux heures de pointe à Papeete, mendiants omniprésents au centre ville, pollution sans équivalent des paquebots de croisière, piètre qualité de la nourriture importée, coût de la vie exorbitant, délinquance et trafic de drogue, vente d’alcool
réglementée en fin de semaine en raison des innombrables rixes et violences, taux record de violences conjugales, chiens errants faméliques à tous les coins de rue, tel est le quotidien d’un tahitien lambda.
Où sont passées les vahinés au corps de rêve et au sourire enjôleur qui venaient jouer du ukulélé sur la plage pour souhaiter la bienvenue aux arrivants ? Elles ont disparu depuis longtemps. 70% de la population est en surpoids et près de 50% au stade de l’obésité.
Qu’importe, rétorquent ceux qui considèrent que l’attrait principal de ces îles, précisément, réside dans le fait que ce sont des îles. Il faut y aller en bateau et s’offrir une croisière de rêve, affirment ceux qui croient encore au mythe polynésien.
Seulement, ça, c’était avant... Avant qu’une incompréhensible vague de haine anti-voiliers déferle sur les rivages de Tahiti et des 117 autres îles de l’archipel polynésien. Que s’est-il donc passé pour que les voiliers soient désormais jugés indésirables un peu partout, et essentiellement dans les mouillages les plus
prisés ? Qu’est ce qui explique ce rejet de plus en plus marqué de ces voyageurs atypiques, qui, le plus souvent, ont tout abandonné pour vivre une vie en dehors de sentiers battus sur leur coque de noix ?

Retour en arrière...

2016-2017. La Polynésie française s’étend sur un territoire vaste comme l’Europe. Pourtant, en dépit de cette immensité, les comportements, à Fakarava aux Tuamotu, ou à Bora-Bora aux îles de la Société, sont les mêmes.
Fakarava : immense atoll au cœur de l’archipel des Tuamotu, classé "réserve de biosphère" par l’Unesco. Un paradis pour les plongeurs et les voiliers, qui ont l’habitude d’aller mouiller près de la passe sud, aux "sables roses". A l’écart des habitations, des plongeurs, et des pensions de famille qui accueillent les touristes.
Mais les sables roses, c’est "la" curiosité de Fakarava, que les prestataires de services touristiques font découvrir lors de leurs excursions. Or, selon eux, les voiliers gênent, ils gâchent la vue. Il faut les chasser.
S’est on posé la question de savoir si les touristes, eux, n’apprécient pas de voir un beau voilier à l’ancre dans ce décor de carte postale ? Non... A-t-on demandé leur avis à ceux qu’on allait déloger ? Non plus...
Alors, avec une mauvaise foi qui dépasse l’entendement, et sous prétexte de préserver l’environnement, on interdit le mouillage sur les sables roses, et on oblige les voiliers à aller mouiller de l’autre côté de la passe, au beau milieu des patates de corail ! Une hérésie.
Un voilier doit en effet si possible jeter son ancre sur fond de sable. Elle y est plus efficace, donc la sécurité est assurée. Et surtout, elle n’abîme rien. Au milieu des patates de corail, l’ancre et la chaîne font des dégâts considérables sur l'écosystème. Mais les touristes peuvent désormais faire leurs photos de rêve sans qu’un voilier traîne dans un coin du cliché. Les prestataires sont satisfaits. Les coraux beaucoup moins. L’Unesco pas davantage.

2018-2019. Bora Bora. Le nom fait rêver la planète entière. Les célébrités s’y bousculent, l’hôtellerie de luxe y est florissante. Enfin, en théorie. En pratique, la concurrence acharnée entre les grands hôtels fait rage, et les faillites se succèdent aussi vite que les reprises et les rénovations. Bora Bora, c’est le haut du panier. L’élite. L’inaccessible. Depuis des décennies, les voiliers y jetaient leur ancre sans problème, et sans qu’il y ait le moindre incident avec les riverains. Un plaisancier témoigne. "J’étais arrivé depuis quelques jours, et je me trouvais à une manifestation culturelle. Le hasard me met en présence de la femme du maire, charmante. Nous devisons, quand je lui apprends que je suis venu avec mon voilier. Glaciale, elle me lance qu’elle déteste les bateaux. Je lui demande ourquoi. Elle me répond qu’elle vit au bord de l’eau (évidemment, sur ces îles minuscules, tout le monde vit au bord de l’eau) et que les voiliers... lui gâchent la vue ! Je crois à une plaisanterie. Il n’en est rien." En effet, quelques semaines plus tard, le mouillage devant chez elle, jusqu’alors prisé, sera définitivement
interdit. Quelques mois plus tard, une société privée héritera du monopole de gérer des corps morts partout dans le lagon. Il est interdit de mouiller sur son ancre, et payer un corps mort devient obligatoire,
alors que le lagon fait 78 km2...! Les voiliers s’indignent, car la majeure partie du lagon est éloignée des habitations, donc ils ne gênent personne, et ne créent aucune nuisance. Pire, quelques semaines après l’installation desdits corps morts, l’un d’eux cède alors qu’un catamaran américain est amarré dessus. Le bateau finit encastré sur un ponton d’hôtel proche. Les dégâts sont considérables, pour l’hôtel mais surtout pour le bateau. La société qui gère, exploite et entretient les corps morts décline toute responsabilité. La mairie ne veut pas en entendre parler... Malgré cela, les voiliers qui, par souci de sécurité, refusent de s’amarrer sur ces corps morts inadaptés font l’objet de menaces !

  1. Moorea. Un américain jette l’ancre de son catamaran sur la côte ouest de l’île. Fan de kite surf, il veut seulement profiter de l’endroit et kiter un peu. Il est également handicapé. À peine est-il arrivé qu’une patrouille de la police municipale lui demande de déguerpir. Soucieux de ne pas créer d’ennuis, il s’exécute. Il demande tout de même les raisons de cette injonction. "C’est X qui nous a appelé, il en a marre d’avoir des voiliers devant chez lui." En effet X habite "tout près" : à 800 mètres de là ! De quel droit exige-t-il l’expulsion du voilier ? Mystère... En vertu de quoi la police municipale s’immisce dans ce litige privé ? Mystère... Mais le summum de la haine anti-voiliers est atteint ces jours-ci. Le 9 août 2020, un jeune garçon d’une famille de plaisanciers anglais vivant sur un voilier est déchiqueté par un bateau à moteur tandis qu’il faisait du snorkeling, à proximité de la plage de Ta’ahiamanu, le mouillage le plus populaire de l’île. Le Parquet ouvre une information. Les plaisanciers, endeuillés, sont terriblement attristés par cet accident dramatique. Depuis 4 ans, l’Association des Voiliers de Polynésie (AVP) demandait aux autorités de baliser un chenal afin que les bateaux à moteur (le plus souvent des prestataires) contournent le mouillage, au lieu de passer en plein milieu à des vitesses souvent excessives. Ainsi les prestataires pouvaient continuer leur activité, et les plaisanciers, comme les baigneurs de la plage toute proche, étaient en sécurité. À la faveur de ce drame, l’AVP imaginait naïvement qu’elle allait enfin être entendue. Coup de tonnerre quelques jours plus tard : les autorités, sous l’impulsion du maire de Moorea fraîchement réélu, décident... d’interdire le mouillage aux voiliers et de les chasser ! Un arrêté en ce sens est attendu sous peu. Incroyable : ce sont les victimes qui sont punies ! Les parents du jeune défunt expriment leur indignation.

Voilà... En quelques années, les voiliers sont devenus indésirables un peu partout en Polynésie. Vols, insultes, altercations, on ne leur laisse aucun répit. La Polynésie vit essentiellement du tourisme. Les voiliers sont donc une manne inespérée pour toutes les îles, en particulier en cette période troublée par le
Covid-19.
Jusqu’alors, la durée d’admission temporaire (la période durant laquelle un bateau français peut séjourner en Polynésie sans payer de taxes) était de trois ans. On imaginait si ce n’est un assouplissement, du moins un statu quo, puisque les touristes sont tenus à l’écart des îles pour des raisons sanitaires, ce qui constitue un manque à gagner considérable.
Que nenni ! La durée d’admission temporaire vient d’être raccourcie à deux ans. La Polynésie réduit la durée de séjour des touristes à la voile alors que ce secteur économique est sinistré. Une logique un peu déconcertante...

Qu'est-ce qui explique cette chasse aux voiliers ? Les critiques vont bon train :
• les voiliers polluent. C’est faux. L’analyse, par des organismes certifiés et indépendants, de l’eau des zones où les voiliers jettent leur ancre démontre que celles-ci sont... plus propres qu’ailleurs. Dans le même temps on accueille de gigantesques paquebots de croisière qui polluent autant qu'un million de véhicules, sans états d'âme. La pollution a bon dos...
• les voiliers détruisent les coraux avec leur ancre. C’est faux. Aucun voilier n’aurait l’idée saugrenue d’aller jeter son ancre au milieu des coraux. C’est dangereux, bruyant, et inefficace. Les ancres sont conçues pour être performantes dans le sable vierge. C’est là que les bateaux mouillent.
• les voiliers ne rapportent rien, ils profitent des infrastructures sans rien payer. C’est faux. Chaque voilier dépense des sommes considérables lors de son passage en Polynésie (nourritures, vêtements, pièces détachées, réparations, restaurants, excursions avec des prestataires...), bref, tout comme un touriste "ordinaire". Des données officielles le confirment.
• les voiliers déversent leurs excréments dans les lagons. C’est faux. L’immense majorité des bateaux aujourd’hui est équipée de cuves à eaux noires, qui stockent les déchets organiques et sont déversées au large. Qui plus est, même si l’idée heurte, il s’agit de déchets naturels et parfaitement biodégradables. Dans le même temps, les égouts des "terriens" sont, eux, tous déversés dans les lagons (à l’exception de Bora Bora).
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Quand on veut chasser les voiliers, on les rend responsables de tous les maux possibles et imaginables.
Une attitude discriminatoire, pour ne pas dire raciste, qui va bien évidemment à l’encontre des intérêts de la Polynésie comme de ceux des plaisanciers.

On observe un fait rarissime : pour la première fois, la presse nautique internationale recommande aux voiliers de ne pas aller en Polynésie ! Cruising World, le prestigieux magazine américain, recommande aux navigateurs à la bannière étoilée d’éviter ces îles, précisant que celles-ci "envoient un message fort
selon lequel la présence des plaisanciers n’est plus souhaitée", rappelant en outre des incidents survenus à Huahine et une manifestation locale hostile aux voiliers. La même recommandation est faite par Voiles & Voiliers aux plaisanciers.
Les besoins de ces derniers sont pourtant pléthoriques, ils sont en attente de marinas, de quais de débarquement pour les annexes, de chantiers navals, de réparateurs, de mécaniciens, de voileries, de pièces détachées, autant de postes pouvant générer une importante activité économique, des emplois, dont la Polynésie a cruellement besoin.

Un plaisancier témoigne : "cela fait des années que je tente d’ouvrir un chantier naval à Tahiti ou Moorea. Chaque fois que je trouve un terrain, et que je propose des solutions, je me heurte à des refus systématiques. Je ne comprends pas."
Pourtant Tahiti-Infos écrit en 2018 à propos des super yachts : "300 à 400 visiteurs, 1 milliard XPF à l’économie locale, 3 millions XPF de retombées économiques moyenne par visiteur." Soit au total 2,5 milliards XPF. Pour les plaisanciers à la voile, c’est 1,5 milliard XPF qui tombe dans l’escarcelle de la
Polynésie. Malgré un manque criant d’infrastructures d’accueil. Le syndicat des activités nautiques de Polynésie française déclare qu’un travail est en cours "pour accueillir toujours mieux les usagers locaux et internationaux des lagons".
C’est sans doute pour cela qu’on va interdire aux voiliers de mouiller à Ta’ahiamanu...!
A propos du manque de moyens et d’offres de service aux voiliers qui permettraient pourtant de générer une activité économique considérable, le syndicat indique : "certains ont été réalisés, d’autres le seront dans les prochaines années. Il nous semble important d’encourager la création de micro-services aux yachts dans les autres îles, afin de limiter le temps de séjour de ces bateaux sur Tahiti."
Un beau discours théorique, mais en pratique, les voiliers se heurtent à une hostilité croissante, des mesures qui tendent à les empêcher de mouiller dans les endroits adaptés, et pire encore, ils vont prochainement être sanctionnés alors qu’ils viennent de perdre l’un des leurs dans des circonstances dramatiques.
Un accident survenu précisément parce que les mesures de prudence préconisées depuis des années par les voiliers eux-mêmes ont été superbement ignorées par les responsables.

Bref, un peu partout en Polynésie désormais, les voiliers sont jugés indésirables. Cet étonnant repli sur soi de ces îles traditionnellement dépeintes comme hospitalières et accueillantes interpelle.
Effets indirects de la crise du Covid-19 ? Résurgence d’un racisme ordinaire aussi infondé que condamnable ? Réveil de velléités indépendantistes ?
Quelles que soient les motivations des adversaires toujours plus nombreux des voiliers, et leurs justifications écologico-sécuritaires, il est navrant de constater que des êtres humains sont incapables de vivre en harmonie dans des endroits qui ont pourtant tous les atouts pour être de véritables paradis sur
terre.

Les terriens entendent imposer des contraintes parfaitement injustifiées aux marins. Et les marins devraient les subir sans sourciller ? Imaginons un instant que, pris d’une brutale frénésie d’avoir eux aussi toutes leurs aspirations satisfaites, les marins, soudainement investis du pouvoir de réglementer, décident de faire raser les maisons qui se trouvent devant l’endroit où ils ont jeté leur ancre, sous prétexte que ça leur gâche la vue, et qu’ils préfèrent une nature vierge de tout occupant... On leur rirait au nez, bien sûr...
Et pourtant, l’inverse devrait être accepté ?
Un touriste de passage, navigateur à l’occasion, résume bien la situation : "la Polynésie, c’est tellement loin, tellement cher, si c’est pour être accueilli de cette façon, plus jamais... il y a bien d’autres pays dans le monde tout aussi beaux et beaucoup moins onéreux, où je n’aurai pas le sentiment comme ici d’être indésirable. C’est détestable..."
Bref, en frappant d’ostracisme les voiliers, la Polynésie est en train de scier consciencieusement la branche sur laquelle elle est assise. Son image à travers le monde est ternie, sa réputation de terre d’accueil est écornée, et elle se prive de ressources considérables dont elle a pourtant grand besoin compte tenu de l’impact de la crise sanitaire.
Les voiliers ne sont pas les ennemis des terriens, et n’aspirent qu’à la paix et la tranquillité, de même que les terriens n’ont pas à se faire les ennemis des voiliers sous des prétextes fallacieux. Faire la chasse aux voiliers comme jadis le maccarthysme a fait la chasse aux sorcières est vain et n’apportera rien à personne.
Les responsables politiques vont-ils continuer sur cette voie sans issue, ou bien corriger le tir, et enfin comprendre qu’il y a de la place pour tout le monde dans les lagons, pour autant que chacun fasse preuved’un peu de tolérance, de compréhension et d’humanité ?

27 août 2020

L'article du blog est encore dans le cache de google :
webcache.googleusercontent.com[...]/search

28 août 2020

On se demande bien pourquoi cet article a été supprimé ? ;-)
Censure sur Mediapart !

28 août 2020

Pas dans la "ligne éditoriale", probablement 🤔

28 août 2020

j'ai eu le temps de l'imprimer , et quant on clic sur le lien , l'article est bien là!

ceci étant
, j'ai été en Polynesie 2 fois avec mes precedents voilier pour lesquels j'avais payé la taxe en vigueur a l'époque , et revendu las bas ,
aujourd'hui j'ai acheter mon actuel voilier avec le but unique de l'y emmener ,dans 2 ans , l'y laisser dans les tuamotus , et d'y passer 6 moi de l'année dessus .

au vu de la situation actuelle , et si celle ci ne s'est pas améliorée lorsque sera venu l' heure du départ , j'en serai a me poser la question si garder un voilier vaut le coup , aucun autre endroit ne m'a fasciné autant que la Pf , acquise de mes ancienne experience des lieux en voilier, aujourd'hui toute la préparation est murement réfléchie ,dans l'unique but de rejoindre a nouveau cette destination mais j'avance en age , les voilier de loc ne m'attire pas dutout ,
ne restera donc que les antilles , surchargées elles aussi , belles mais incomparable .

alors oui , la question je me la pose vraiment ,

oui un jour les choses changerons, mais je serai vieux

28 août 2020

On a aussi ce même type de réflexion, pour le même type de programme. Mais je me dis que le pacifique est grand, qu'il n'y a pas que la PF. Nous avions beaucoup apprécié les Fidji, avec des iles hautes et d'autres coralliennes, une population qu'on avait trouvé accueillante, (même si le kava, c'est pas bien bon), bien relié par avion, des infrastructures au top et des prix bien inférieurs à la PF. Le seul pb, c'est le risque cyclonique.

30 août 2020

J ai un ami qui navigue sur son cata , vie en PF , et dit , il faudrait faire une reconnaissance des bateaux entre ceux qui vive sur place et ceux de passage , je trouve ça bien triste d écrire ça .... j ai deja plus trop envie de repasser par la , mais si ça devient comme ça , ça sera jamais .

30 août 2020

C'est vraiment dommage cette chasse aux voiliers de passage.
Par contre je comprends parfaitement que les polynesiens ne veulent pas d'infrastructures supplémentaires. Il faudrait aussi qu'ils comprennent que vivre du tourisme de masse, comme c'est le cas en accueillant des paquebots c'est vendre son âme au diable.
D'autre part il faut aussi voir que la France a un très lourd passé. C'est bien la France qui colonise et impose son mode de vie pourtant dévastateur tant pour l environnement que pour les humains qui perdent leurs traditions.
Alors voilà... Un problème bien complexe.

30 août 2020

Et ça continue ...
Un article paru dans la Dépêche, interview du maire de Moorea, qui tire de nouveau à boulets rouges sur les voiliers. Article qui est un tissu de mensonges, de contre-vérités, etc ....

actu.fr[...]31.html

31 août 202031 août 2020

@fiu
Sans vouloir polémiquer je m'interroge sur la réalité du tissu de mensonges et de contre-vérités de cet article.
Et de manière plus générale, dans les années 90 j'ai mouillé à Moorea dans la baie d'Opunohu, nous étions deux bateaux, il y en a combien aujourd'hui?

Allez tiens pour paraphraser notre ami mayko et terminer sur une note d'humour, tout ça c'est la faute du gps, du dessalinisateur,de l'enrouleur, et de tous ces éléments de conforts qui rendent l'accès à ces îles enchantées au premier venu.

31 août 2020

ce mec il blablate juste pour des bouées qui n'ont pas été entretenues et remises en place ??

31 août 2020

à BWV 988

Les années 90 n'ont strictement rien à voir avec les années 2018-2020.

Combien de bateaux ? : les mesures effectuées donnent un maximum de 80/90 bateaux pour la totalité de l'île de Moorea, en haute saison. Pas vraiment un envahissement, hormis aux deux mouillages réputés, sur lesquelles la mairie n'a jamais installé le moindre système de bouées, payantes ou non, pour réguler...

Quant au tissu de mensonges et de contre-vérités:

"la réglementation existante sur le mouillage, pilotée par la direction polynésienne
des affaires maritimes (DPAM) en collaboration avec les communes": disons le clairement, la DPAM et les communes n'ont jamais rien fait depuis 2013 pour améliorer les choses, au contraire: par exemple, pour la directrice de la DPAM, Catherine Rocheteau, "tout ce qui n'est pas autorisé est interdit"!!! (Pour elle, il est interdit de mouiller dans les lagons puisque ça n'est pas autorisé ....).
"Le PGEM actuellement en vigueur propose des zones de mouillage dédiées dans le lagon : baies de Paopao, Opunohu et Nuarei, ainsi que Ta’ahiamanu": et aussi toutes les zones sableuses, ce qu'oublie volontairement le maire ...
"les bouées jaunes destinées à baliser ces zones ont disparu": en 7 ans, la mairie ou la DPAM n'ont pas trouvé le temps de les remplacer C'est donc la faute des voiliers s'ils ne se garent pas au bon endroit, non ???
"La brigade nautique de la commune tente, tant bien que mal, de sensibiliser et informer les voiliers": traduction réelle: la brigade nautique fait un tour de temps en temps et ne dit rien.
"Le projet de PGEM révisé maintient certaines zones de mouillage mais instaure des quotas qui peuvent être réévalués chaque année.": ça fait près de 10 ans que le futur PGEM est en révision, le maire de Moorea a écrit de manière officielle qu'il ne voulait plus de voiliers sur son lagon ...
"Il est prévu de se rendre à Bora Bora pour s’inspirer du service actuellement en place et géré par un privé.": en clair, un pote du maire se verra, exactement comme à Bora, attribuer la gestion de toutes les bouées, payantes (3000 xpf/jour, sans tarifs dégressifs), dont près de 90% des recettes iront dans sa poche et non pas dans celle des habitants de l'île...
"Au niveau de la population de Moorea, elle est mal perçue car selon les signalements reçus, elle constate des dépôts d’ordures sur les côtes ou dans ses poubelles": il suffit de voir les campagnes de ramassage périodiques d'ordures sur l'île ou dans le lagon, pour comprendre que les voiliers n'y sont quasiment pour rien (pneus, tôles ondulées, électro-ménager, etc ....)
"des stationnement trop proches du littoral pouvant gêner l’intimité des habitations": le but avéré des riches propriétaires de bord de mer est de privatiser les plages et le lagon, ce qu'ils ont déjà réussi à faire pour près des 2/3 de la côte et des plages de Moorea. Quant au respect du chemin côtier de 3 m obligatoire, il n'existe plus depuis des dizaines années, sans que les autorités ne lèvent le petit doigt.
"de la pollution des eaux par le rejet des eaux usées": comment expliquer alors que les analyses officielles d'eaux faites sur les zones de mouillages montrent une eau propre, contrairement aux sorties de rivières (celles qui déversent les ordures terrestres ...)?
"des tapages nocturnes…": là, on atteint le comble: le polynésien aime le bruit, la musique à fond, ...
"La commune est en contact avec le Port autonome": la mairie de Moorea refusait depuis 4 ans tout agrandissement de la marina de Vaiare "n'ayant pas été consultée par le port autonome" (propriétaire)...
"Cette mise aux normes va permettre, entre autres, de proposer un service de vidange des eaux grises à tous les plaisanciers": le même dispositif de vidange existe aux marinas de Papeete et de Taina... et n'ont JAMAIS été mis en service!!!
"L’agrandissement est une bonne chose qui permettrait de regrouper les voiliers et de limiter le mouillage dans les autres parties du lagon": la Polynésie ne considère le tourisme que d'un point de vue " touristes cloitrés" (dans des hôtels isolés, tous services sur place), de même pour les voiliers (marinas)... donc rien compris au fonctionnement des voiliers de croisière...
"La commune n’a pas véritablement le projet de créer des structures à terre pour les plaisanciers ": tout est dit !
"alternatives privées telles que la mise en place d’une marina privée dans la baie de Opunohu ": moins de 10 places ...
"mais aussi de pollution constatés par les baigneurs de la plage publique": il n'y jamais eu le moindre procès verbal de cette nature !
"d’un manque de moyens humains : quatre agents et un bateau" ... pour quelques dizaines de voiliers ??? Insuffisant ??? On rêve..
"C’est pourquoi j’ai toujours milité pour une évacuation des voiliers de cette zone": la vérité...
"L’accident qui a eu lieu,a incité le président à proposer un arrêté d’interdiction de mouillage dans cette zone": on sanctionne les voiliers d'avoir obliger un bateau à moteur à tuer un gamin .... Le monde à l'envers

Etc ....

Sans vouloir polémiquer.

Fiu

01 sept. 2020

Un debut d’explication contextualisé toute cette semaine (loin des considérations techniques et des enjeux locaux actuels)

Aujourd’hui c’etait comment Wallis à préparé le terrain à Bougainvilliers...et demain ça continue

www.franceculture.fr[...]enquete

Bonjour,
Toutes ces nouvelles informations m’alarment un peu dans la mesure où je me sens impliqué, devant me rendre en Polynésie en 2023.
J’ose espérer que d’ici, les choses se seront tassées, soit d’une manière intelligente (mais je doute de l’être humain dans ce sens), soit économiquement (l’être humain, encore lui, est plus sensible à cela).
La plaisance est LA manne financière de l’archipel. Si les voiliers n’y vont plus, l’économie va souffrir durement.
La Polynésie étant française, nous avons un ministre des Outre-mer. Il serait peut-être bon de lui adresser une lettre ouverte. C’est quand même son job de remettre les élus locaux sur les (bons) rails.
Aux dernières nouvelles, nous sommes un pays de droit, valable sur TOUT le territoire national.
Comment la France peut accepter que quelques petits maires peuvent faire ce qu’ils veulent?
Si quelqu’un, beaucoup plus féru que moi en informatique, veut s’y coller, je suis prêt à signer cette pétition.
Bonne journée,
Patrice

01 sept. 2020

Discuter de tous ces problèmes ici ne résoudra rien si les intéressés ne sont pas au courant des discussions et avis, avis soit des visiteurs potentiels, soit des résidents à terre ou au mouillage.
Faire une lettre ouverte au ministre comme le propose Ar-men ou inviter les zotorités de Polynésie à ce fil serait peut-être une avancée constructive, sauf s'il n'y a rien à tirer de positif si ces bagarres ne sont que des actions politico-politiciennes.

Cap Horn, Chili

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2022