Un petit roman maritime que j'ai trouvé sympa

Le bar d'un improbable yacht club sur un bateau échoué dans les canaux de Patagonie voit passer toutes sortes de marins qui racontent leur histoire. Une barmaid qui rêve de voyager … Ambiance de taverne, une nuit d'équinoxe d'automne au bord du canal Beagle …

A lire d'un seul trait, cul sec ou à siroter par petites gorgées, selon l'humeur.

NB : Bien entendu, je n'ai pas d'accointances avec les auteurs, ni avec l'éditeur.

L'équipage
14 déc. 2009
14 déc. 2009

Oui Lulu, mais...

... c'est vraiment du roman, parce qu'à Ushuaïa j'ai vainement cherché la taverne enfumée où des vagabonds des mers racontaient en éructant des histoires de tempêtes dans le Grand Sud en éclusant bière après bière... J'aurais adoré...

Ushuaïa est la ville la plus chicos que nous ayons visité en Amérique du Sud avec sa ronde des paquebots et tout le toutim. :-(
(Je vais quand même acheter le bouquin... :-)
A+ Sergio

14 déc. 2009

MICALVI

a priori le bar en question pourrait être le MICALVI .
Cet ancien cargo a été volontairement coulé dans la ria de Puerto Williams (à 20 milles d'Ushuaia) sur la rive chilienne du canal du Beagle pour servir de bar , de yacht club et de ponton d'amarrage .
C'est un point de passage obligé pour qui navigue dans les canaux de Patagonie

14 déc. 2009

Oui

La taverne du roman, c'est bien le Micalvi. Au moins ça, c'est vrai. Le reste, allez savoir ...

Peu importe. Ce qui compte, c'est l'imaginaire.

14 déc. 200916 juin 2020

Un (autre déjà vieux) petit roman formidable

"La dernière escale du tramp steamer" d'Alvaro Mutis.

Très bon écrivain.
Celui-ci, de roman - même s'il ne concerne pas la voile, et que le bateau en est un élément accompagnateur - restitue magnifiquement certaines ambiances maritimes.

Un résumé glané sur la toile :

"De la baie d'Helsinki au delta de l'Orénoque, le narrateur croisera quatre fois la silhouette de l'Alcyon, un vieux tramp steamer crasseux et démantibulé qui possède pourtant la dignité sereine des grands vaincus.
A ce rafiot rouillé qui navigue avec lenteur de saurien est liée une somptueuse histoire d'amour que du capitaine du bateau au cours d'une cinquième et ultime rencontre qui marquera le naufrage du tramp steamer. Maqroll el Gaviero est là, bien sûr, ainsi que son compère Abdul Bashur, mais ils se sont faits ombres discrètes pour laisser le devant de la scène à Jon Ituri et sa passion pour Warda, une des soeurs d'Abdul Bashur.
Comme dans "La Neige de l'Amiral" et "Ilona vient avec la pluie", sous prétexte de vagabondage et de fortune de mer, Alvaro Mutis nous plonge au coeur de l'errance humaine et de l'amour."

Cela reste pour moi, parmi mes meilleurs souvenir de lecture, tout styles/genres confondus.

Phare du monde

  • 4.5 (181)

2022