un champion de l'amarrage !!

impressionnant

L'équipage
31 juil. 2022
31 juil. 2022

c'est un poncif ,ça doit dater d'ulysse
alain

31 juil. 2022

2020, c'est marqué dessus....

31 juil. 2022

bonjour

impressionnant , il en fait expres ou pas ?
dommage de ne pas comprendre les paroles
qu'aurai je , qu’aurions nous fait ? , difficile a dire prendre la place de cet icompetent ou inconscient barreur .
pas de blesses heureusement .
" fritz the cat " ne sort pas en saison estivale si j'ai bien comprit , tres sage decision que je comprends

a bientot sur l'eau

31 juil. 2022

waouh...même avec un propulseur...?

31 juil. 2022

Incroyable, classe champion du monde. Le pire c'est que cela peut être dangereux. Encore un qui n'a pas compris que sur un bateau c'est l'arrière qui tourne, pas l'avant comme ça voiture. Il m'est arrivé une fois à Calvi dans le port de sauter sur le bateau et de faire la manœuvre. Bon j'étais jeune et un tentine impulsif. Mais j'avais évité le pire. C'était un bateau moteur de 16 m avec plein de chevaux et le gas était en panique avec des grands coups de moteurs et inverseurs.

31 juil. 2022

C'est l'arrière qui tourne pas l'avant !!
Elle est pas mal !!!

31 juil. 2022

Pourquoi ton safran il est a l'avant ou à l'arriere ?

31 juil. 202231 juil. 2022

Et le centre de rotation, il est où ?
C'est pas comme une voiture.
C'est une des bases des manoeuvres.

31 juil. 2022

La poussée de rotation est générée par le safran à l'arrière. Le bateau ne va pas tourner parfaitement autour de son axe mais aussi translater de l'arrière, comme il translatera de l'avant avec un propulseur d'étrave. En jouant des deux ont peut translater latéralement le bateau.

31 juil. 2022

Dans ces situations il m'est arrivé plusieurs fois de proposer au skipper de faire la manœuvre à sa place, aucun n'a refusé.

31 juil. 2022

C'est sûr que sans avoir mis d'abord l'ancre au fond, cela est plus difficile; même avec le vent dans l'axe!

31 juil. 2022

Après,il va porter l'ancre à la nage 😀

31 juil. 2022

On en avait déjà discuté de cette vid il me semble. Mais on arrive toujours au même constat sur le manque de compétences nautiques et donc comment en acquérir avant de se lancer dans des galères pareilles. Peut-être que le barreur est complètement "à l'ouest" et ne réalise pas qu'il n'est pas apte à barrer et manœuvrer.

03 août 2022

Peut être un permis bateau pour les voiliers ? ....

03 août 2022

@ idefix, et depuis quand on apprend à manœuvrer un bateau lors d'un permis?
sur le ton de l'humour, mais c'est vrais.
Il y en a même ici qui donne des cours , des formations en 3 heures, mais qui ne savent pas que c'est l'arrière qui tourne sur un bateau moteur ou voilier monocoque ou multicoque. Donc c'est pauvres gens qui veulent faire comme il faut , c'est à dire apprendre avant de se lancer, bin pas de chance, on leur apprend de travers. Dans mon port il y en a un comme ça, bin lui il apprend à tous ces stagiaires qu'il faut rentrer dans la place de port bare-battage sur le pont, sisi , un jour il rentre avec 25 N , il prend la barre lui-meme, logique les conditions sont difficiles, il rentre pas mal avec la vitesse et trajectoire qu'il fallait, mais comme tjs pare-bat sur le pont, et il est allé se votrer lamentablement sur le bateau sous le vent, avec un grand choc a la clef, la même manœuvre avec tous les pare-bat sous le vent aurait été parfaite, et après cela il à continuer a apprendre aux élèves de rentrer pare-bat pas en place....

Comme disait Coluche, "le doyen de l'université voulait nous vendre de l'intellegence mais il n'avait même pas un échantillon sur lui"

Bon vent à tous, aux bons comme aux mauvais

31 juil. 2022

Celle-ci aussi on l'a déjà vue de nombreuses fois

Mais elle m'épate toujours autant

31 juil. 2022

La première est déjà passée ici je crois.
Tout le monde fait des erreurs mais ici le skipper a la manette des gazs n'a pas du tout son bateau en main c'est clair.

31 juil. 2022

Le louer dit:
Vous 'aviguez avec précaution sinon c'est sans caution.

31 juil. 2022

cela fait mal au coeur et dans le fond ce n'est pas du tout agréable à voir.

Triste de voir que si beaucoup de monde crient, personne n'aide, notamment en passant une aussière au quai pour permettre de remettre le bateau nez au vent sans qu'il ne se plaque dans les mouillagse.

les navires sont devenus énormes et les équipages s'ils ont le porte feuille n'ont ni les connaissances ni l'expérience pour les mener.

Dans mon coin, on a des chemin pour chat et c'est tellement plus facile, mais néanmoins je vois des 11, 12 15m qui souvent ont du mal à manoeuvrer dans les pannes quand le vent monte avec des équipages réduits et assez âgés.

L'argent et les propulseurs d'étraves ne permettent pas de s'affranchir de la physique.
Ce genre de manœuvres est difficile et il faut de longues années avec des navires de taille normale pour les apprendre...

31 juil. 202231 juil. 2022

Non,
3h de manœuvre de port suffisent.
Mais il faut laisser son égo à terre, pour celui il est prévu d'avoir quelque chose entre les 2 oreilles et 'e pas croire qu'on en a 2 pgrosses.la taille du portefeuille a rien à voir non plus
.

31 juil. 2022

Non ric56, je ne suis pas d'accord

Prétendre que l'on peut maitriser un 50 pieds avec 3h de cours, mène à ce genre de catastrophe. On a pas le début de la vidéo, on ne sait pas comment le bar immense se retrouve dans cette situation.

La situation s'aggrave à cause de la panique et de la volonté de se dégager rapidement et en puissance.

ici, un peu d'aide plutôt que des hurlements aurait éviter des dégâts. Néanmoins cela illustre la vanité qui mènent des équipages qui n'en ont pas la capacité à manoeuvrer des bateaux qu'ils ne maitrisent pas.

Après restons humble, tout le monde peut se retrouver en mauvaise posture dans une manoeuvre de port, le tout c'est de ne blesser personne et de ne rien casser, ici on est pas loin du drame.

31 juil. 202231 juil. 2022

Ben si. Je propose des formations aux manœuvres et la taille du bateau a assez peu d'importance. Je te le dis donc d'expérience : une matinée suffit. Après cela ne veut pas dire que le skipper ne se plantera jamais mais si ça lui arrive il comprendra pourquoi, il ne se trouvera pas dans l'accumulation d'erreurs qu'on voit sur la vidéo. Il saura comment recommencer et réussir. Ma dernière intervention de ce type: un 57 pieds.

31 juil. 2022

non cela suffit à apprendre les principes, et certainement à ne pas faire les énormes conneries que l'on voit là, mais cela ne permet pas de réussir la manoeuvre.

Après il faut de l'expérience pour bien réussir les manoeuvres. d'autant que contrairement à ce que tu dis, chaque bateau est différent.

Je me rappelle lors de mon premier stage de voile en école de croisière que le skipper (professionnel à l'UCPA Capitaine 200, convoyeurs et marin pécheur) avait mis plus de 3O min à nous sortir de la place de port sur un 36 DI bi safran absolument pas manoeuvrable sans erre en MA.... à la différence d'ici il n'avait rien cassé, mais je suis sur que certain ici auraient ricané (à tort).

On est ici face à une manoeuvre difficile, il faut mouiller et venir reculer jusqu'au quai tout ça avec du vent fort! cela demande de vraiment bien connaitre les réactions du bateau. C'est sur qu'avec 3h de formation par beau temps on va réussir ce genre de trucs! Si c'est ce que tu vends à tes clients pas étonnant qu'ils cassent des bateaux.

Moi je suis peut être plus nul que vous et vos clients (surement même) mais je suis suffisamment expérimenté pour savoir que je ne sais pas manoeuvrer un 50 pieds avec un fardage énorme par vent fort. Et j'ai bien plus que 3h de navigation et pas mal de manoueuvres d'amarrages y compris en écluse derrière moi, mais sur des bateaux de 23 25 et parfois 37 pieds.

Donc non. On apprend pas les manoeuvres de port en 3h et encore moins avec un bateau de 15T, ou toute erreur est bien plus difficile à rattraper et bien plus dangereuse.

03 août 2022

3 HS pour apprendre à manœuvrer un bateau. Je crois que les auto-écoles attendent tes conseils depuis des décennies !!

31 juil. 202231 juil. 2022

D'accord avec toi ticktack.Comme déjà dit ,tout le monde peut rater une manoeuvre mais certains menent des gros bateaux et n'ont vraiment pas la maitrise.
Ils l'ont peut etre eu dans le passé et l'ont oubliée,d'autres ne l'ont jamais eu mais dans ce cas là ils ne doivent pas skipper de gros bateaux.
Quelques uns oublient ou n'ont jamais acquis les fondamentaux.J'en ai vu un mouiller vent arrière il y a une semaine comme s'il était en zodiac....

31 juil. 2022

Mouiller vent arrière ça se fait c'est une bonne manière de faire crocher le mouillage. C'est une méthode que j'ai montrée et enseignée en école de croisière. Il y a des inconvénients et des avantages mais. E n'est pas une hérésie comme tu semble le penser.

31 juil. 2022

Ok Morteen je te crois mais il aurait alors fallu que tu le formes car le résultat était largement améliorable dans son cas ,il ne doit pas avoir la technique :-).Il était au moteur,sa chaine a raguer sur son étrave,etc....une vraie cata.
C'est peut etre une technique interessante mais avec un vrai bon davier ou delphiniere je pense.
Perso,je n'ai pas de guindeau,un davier tout petit (mais le bateau a plein d'autres qualités!)et pas pratique et une étrave presque verticale,je ne le ferai pas.

31 juil. 2022

C'est particulier, il faut préparer la chaine en biture sur le pont et lorsqu'on mouille, rien ne doit la freiner, sinon elle rague sur la peinture de coque. Et si le voilier gite, la chaine part en couilles, ou à l'eau. Donc il faut déjà être vent arrière pour préparer la biture, il faut de l'eau à courir, s'y prendre tôt. Le génois doit être roulé ou rangé, on se présente sous grand-voile seule, éventuellement bôme dans l'axe si on va trop vite. On essaie d'avoir 1 nœud au speedo environ au moment de mouiller. etc., je fais court. Cette manière de faire est intéressante sur les voiliers dépourvus de moteur (ou moteur en panne), par petit temps, parce que si on mouille bout au vent, on ne pourra pas faire marche arrière pour enfouir l'ancre. D'accord avec toi que c'est plus ou moins jouable en fonction du bateau.

01 août 2022

on pousse la bome a contre du vent.
Ça fait reculer le bateau suffisamment pour crocher l'ancre.

Donc oui, sans moteur, on peut mouiller vent debout (déjà fait plusieurs fois, ça fonctionne, sur un 26 et un 30 pieds).

01 août 2022

La grande mode pour les bateaux de charter à Rhodes dans les années 70/80 était de rentrer et se mettre cul à quai à la voile. Le quai était bien orienté, la manoeuvre était simple. Arrivée sur l'erre, mouiller et culer sous voile. Les bateaux allaient de 15 à 25m

31 juil. 2022

@ tic et tac,
Pour info, je n'ose pas compter le nombre équipages , de chef de bord que j'ai formé, je ne sais pas compter après 100.

31 juil. 2022

certainement.

Mais tu es bien trop optimiste.

En 3h, on ne rencontre qu'un type de météo et (parfois de courant).

Tu as formé combien d'équipage à ce genre d'amarrage que l'on ne rencontre pas en atlantique? De même combien de méditérannéen on l'habitude de s'amarrer à l'embossage comme à port Tudy? Les as tu formé sur des 50 pieds à chaque fois?

On ne peut pas tout connaitre, le sens marin c'est d'abord de rester humble, d'être conscient que l'on apprend aussi des situations mal embarquées et qu'il faut tout faire pour éviter de se retrouver dans une zone de danger. Commencer avec des navires légers et par beau temps et progresser par étapes, afin de ne pas faire de catastrophes.

Bref, même avec le meilleur formateur on ne devient pas expérimenté en 3h.

Quand on traine sur un quai des manœuvres ratées on en voit tout le temps et pas que par des novices.
La constante c'est que sur des gros bateaux c'est beaucoup plus dangereux et beaucoup plus difficile à résoudre.

Le bon sens serait de ne prendre en responsabilité ce genre de monstre que lorsque l'on a l'expérience.

On apprends pas à conduire avec une Ferrari, pourtant les principes sont les mêmes, et on ne conduit pas directement un camping car dans des ruelles par ce que l'on sait le faire avec sa rono5. En voile c'est là même chose.

... Or ces gros voiliers sont loués à des équipages qui ont du pognon mais qui n'ont pas tous l'expérience. C'est d'ailleurs visible car les bateaux déjà amarrés n'aident pas efficacement non plus.

(Petite parenthèse, j'observe pour ma part que les aides à l'arrivée se font de plus en plus rare, alors que c'est le meilleurs moyens de protéger son propre navire, en plus de faire preuve de solidarité maritime)

bref, tu as certainement raison sur le principe mais tu es trop optimiste dans la réalité, certainement car tu es bien plus compétent que la moyenne.

01 août 2022

100% d'accord avec tiktak.

31 juil. 2022

J'interviens pour des mises en mains. En une matinée c'est fait. Et les gens sont heureux, jamais eu d'échec.

31 juil. 2022

Mon cata était un régal à manoeuvrer, 2 moteurs, peu de fardage...j'avais pris le coup assez vite.
Il y a 2 ans , je me suis retrouvé en Med à bord d'un Tayana 37 de 1986 avec une quille longue et sans propulseur bien sûr.
Et ben là, c'était une autre histoire, surtout en marche arrière!
L'ancien proprio nous avait bien dit, en Anglais, "n'acceptez ou n'essayez jamais de rentrer dans une place en MA", et j'ai vite compris pourquoi...
Du coup on n'entrait qu'en marche avant, et ça allait à peu près...pour sortir ensuite, c'était parfois scabreux, mais en allant tout doucement, en s'aidant de la gaffe et des bateaux voisins, et à trois, on arrivait généralement(!) à le mettre dans le bon sens pour repartir...
Le mien, malgré son grand âge, semble bien plus simple à manoeuvrer, heureusement...

31 juil. 2022

Avec le type de bateau, chiant en MA, il faut débuter la manœuvre dans le bassin, loin des pannes, pour avoir de l'eau libre pour prendre de la vitesse. Après ça va tout seul.

31 juil. 202231 juil. 2022

À vouloir poursuivre l'amarrage, j'imagine qu'il ne s'agissait pas de son voilier ou bien il était très confiant car il dispose d'une très bonne mutuelle "soins dentaires" !

À la barre du PANGEA, ça aurait fait un sacré jeu du Mkado... ;-)

31 juil. 2022

"Moi je suis peut être plus nul que vous et vos clients (surement même) mais je suis suffisamment expérimenté pour savoir que je ne sais pas manœuvrer un 50 pieds avec un fardage énorme par vent fort."

Et moi je suis certain que oui. 37 ou 50 pieds, ça ne change pas grand chose, les principes sont les mêmes et surtout les procédures (ou les astuces, ou les bons comportements, les bonnes actions, comme tu veux) sont les mêmes.

31 juil. 2022

Les principes sont les mêmes mais la qualité de la réalisation est bien différente.

C'est d'ailleurs la même chose pour les manoeuvres de voile. Plus les forces et les énergies en jeu sont importantes plus il faut être irréprochable dans ses chronologies et dans ses gestes: c'est cela qui demande de l'expérience.

Dans cette vidéo on a certainement affaire à des plaisanciers moyens qui naviguent 7 jours par an et bien même avec une formation de 3h, cela ne suffit pas.

31 juil. 2022

Évidemment ça ne suffit pas si tu ne mets pas en pratique si tu ne t'entraines pas je suis d'accord avec toi.

31 juil. 2022

Oui on est d'accord.

Les équipages que l'on voit dans cette vidéo, font combien de sorties par an? dans quels conditions?

Trop d'écoles de croisières font miroiter qu'en 3 ou 4 stages d'une semaines ont peut être chef de bord. Cela n'est pas vrai d'autant plus si on varie les zones de navigations.

31 juil. 2022

Oui, je confirme, surtout qu'en plus certaines ont des "moniteurs" de niveaux techniques et pédagogiques, très en dessous de ce qu'il faudrait.

31 juil. 2022

Perso, je serai allé tranquille au mouillage. Cette manœuvre est clairement au dela de mes compétences. L'expérience sert aussi à connaître ses limites, non ?

31 juil. 2022

C'est pourtant une manœuvre simple, accostage cul à quai entre deux bateaux. Il fallait initier la MAR beaucoup plus loin du quai. Je parle de la première vidéo.

31 juil. 2022

Sur les deux vidéo les skippers font la même erreur fondamentale. Quand une manœuvre de port ne de passe pas comme prévu, il ne faut pas insister, il ne faut pas essayer de se récupérer. Ça ne marche jamais. Il faut repartir et recommencer en tenant compte de ce qu'il vient de se passer. C'est un des trucs que j'explique en formation, rapidement résumé ici. On repart et on recommence, en évitant de répéter ce qui n'a pas fonctionné. Comme disait qui tu sais, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. Je rencontre des gens qui débutent et que les accostages paniquent. Je te promets qu'après une matinée d'explications et d'exercices ils vont beaucoup mieux dans leur tête et ils ont assimilé l'essentiel. Évidemment comme tu le dis il faut pratiquer, mais au moins ils ont des bases. Et pour répondre à une remarque que tu as faite plus haut, je suis retraité et je n'ai plus de clients, j'interviens amicalement..

31 juil. 2022

"Quand une manœuvre de port ne se passe pas comme prévu, il ne faut pas insister, il ne faut pas essayer de se récupérer. Ça ne marche jamais. Il faut repartir et recommencer".
Exactement. Les pauvres Jeanneau. Un vrai massacre. Cela me fait penser à Ferrari qui, à une époque, refusait de vendre aux clients ne sachant pas les piloter. Cela risquait de donner une mauvaise image en cas d'accident avec perte de contrôle.

31 juil. 202231 juil. 2022

Bon, concernant la vidéo, c'est la situation typique des bateaux de loc. On a peur quand on les voit arriver.

Sinon, concernant les manœuvres. Comme le dit Morteen, manoeuvrer un "gros" bateau est souvent bien plus facile qu'un petit. Beaucoup moins sujet aux risées, au vents latéraux, ils ne dévient pas au moindre souffle et de fait, on peut manoeuvrer beaucoup plus lentement et surement. C'est juste une question d'habitude pour l’empattement et l'erre, mais que ce soit sous voiles ou au moteur, on est bien plus à l'aise sur un 50' de 20 tonnes qui ne dévie pas que sur un 30' de 2,5 t volage au moindre souffle.

31 juil. 2022

Comme quoi: une manœuvre réussie n’est jamais qu’un désastre raté. Ici on est dans la 2 eme hypothèse!! Dans ce cas, vent fort, pas sûr de sa manœuvre, pourquoi ne pas mouiller tout simplement un peu plus loin dans la baie et attendre tranquillement que ça se calme.

31 juil. 2022

Parce qu'ils ont pensé réussir et que cela n'a pas été le cas.
Si culer vers le quai était trop difficile pour eux, il auraient pu mouiller face à la place, laisser culer doucement et porter des aussières à terre avec l'annexe, pour se haler dessus ensuite. Dans ces situations stressantes, avec en plus les voisins qui hurlent, on ne réfléchi pas toujours comme il faudrait. Voire pas du tout, surtout quand on est débutant ou peu sûr de soi.

31 juil. 202231 juil. 2022

Pas sûr du tout les gars qu'un gros avec du fardage soit plus manoeuvrant qu'un petit volage.

Déjà un petit demande beaucoup moins de place pour faire sa manoeuvre,et si ça "dérape" on peut facilement se repousser d'un obstacle,alors qu'un gros et lourd,si on n'a pas la bonne défense bien grosse et ronde on ne peut rien faire vue l'inertie si on se loupe...et les dégâts sont tout autre...comme dit plus haut les forces en jeu n'ont rien à voir.

Un gros même équipé d'un propulseur se fait aussi emporter dès que ça souffle assez pour...

La seule règle de base c'est de s'entraîner sur son bateau ou le bateau que l'on vient de louer et c'est la répétition qui fait le succès.
Pas juste une fois avec la météo du jour !

Sur Marseille j'en vois des Keke qui préparent leur marche arrière avant de rentrer,ça c'est bien,mais ils vont hyper vite ensuite pour impressionner la galerie...le jour ou l'inverseur merdera ça fera une belle touchette !

Alors que l'on fasse 6 ou 20 mètres on peut toujours se retrouver en stress avec un imprévu, et si on est seul à bord c'est encore plus compliqué.

À l'Env ils nous faisaient prendre un coffre sous Gv (examinateur à l'avant avec la gaffe mollement tendue...)et ranger le bateau seul au catway.
Tout ce que l'examinateur m'a dit c'est "vous êtes lent" parceque j'avais pris mon temps pour pas me louper...pas des conditions trop difficiles avec du vent latéral mais faible.
Ces batards nous avaient changé de support en nous prévenant la veille de l'examen que l'on passait de 8 mètres à 14 mètres.
Stressant en condition d'examen quand on n'est pas Tabarly qui garait tout seul ses monstres,même à la voile je crois ?

Barrer un bateau qu'on ne connaît pas pour le garer perso ça me rend toujours un peu tendu si on n'a pas de bonne météo .
De loin je préfère un petit inconnu à un grand...et si c'est venté dans le mauvais sens attendre l'accalmie entre deux rafales peut aider aussi...

Si on n'est pas sûr de soi ou du bateau parfois bien analyser ou juste faire un rond devant la place pour voir ce qui nous attend...

31 juil. 2022

Pas sûr du tout les gars qu'un gros avec du fardage soit plus manœuvrant qu'un petit volage.

Moi non plus, je crois que ça dépend des bateaux. D'expérience très récente, j'ai constaté qu'un SENSE 57 (80 Cv, hélice bipale, propulseur d'étrave) manœuvrait bien mieux (en fait, très bien) en arrière qu'un Dufour 2800.

Après, d'accord avec toi, les forces en présence ne sont pas les mêmes. Et pour ta remarque judicieuse sur la vitesse, j'ai une règle : dans un port, on va toujours trop vite.

J'ai fait des fautes ? :)

31 juil. 2022

tiens c'est curieux cette remarque "dans un port ,on va toujours trop vite"

je constate bien souvent qu'un accostage est raté justement parce que l'on ne va pas assez vite parce que l'on a peur de faire une erreur ..et n'allant pas assez vite ,le vent ou et le courant devient maitre et l'on n'est plus assez manoeuvrant .
Quand je dis aller vite ,il faut entendre a la BONNE vitesse .
José

31 juil. 202231 juil. 2022

la bonne vitesse:
effacer le courant , le vent en restant manoeuvrant ce qui permet de sentir la dérive et d'observer tranquillement sans se stresser ni stresser un événtuel équipage, ce qui laisse plus de temps pour choisir, préparer sa manoeuvre.

31 juil. 202231 juil. 2022

Nous sommes d'accord. La bonne vitesse c'est quand le bateau est manœuvrant, pas plus.

31 juil. 2022

super tout le monde est d'accord ,c'est rare donc il faut le souligner 😊

il faut reconnaitre que dans certains port accoster ce n'est pas de la tarte .. lorsque les marinas sont dans une riviere avec des courants pouvant atteindre 3nd voir plus ..vaut mieux reflechir a deux fois ..

31 juil. 2022

Ah je n'avais pas pensé à ça...doit y avoir du courant dans le vieux port de Marseille,tout s'explique !
Ça doit être pour ça que les jetskis partent aussi à fond,bien que eux le fassent en marche avant .
Tout ça à cause des remous causés par la sardine qui bloque le port régulièrement il paraît ?

31 juil. 2022

Mais,
dans certaines portions de ports nouveaux ou extension de ports anciens, pour renter dans certaine pannes avec le courant en travers de la panne, il faut y aller au forceps: kernevel, une portion du port de la trinité, sainte marine etc.

31 juil. 2022

C'est vrai aussi que les voyeurs qui regardent un plantage en direct seraient mieux inspirés de demander s'ils peuvent être utiles et proposer leur aide. Faut pas arriver en hurlant aussi ou en voulant arrêter à la main un bateau de 10 T, mais j'ai déjà apprécié que quelqu'un vienne m'aider quand ma manœuvre est parti en couille.

31 juil. 2022

oh j'aide mais je me méfie ,je demande ..depuis que quelqu'un m'a dit qu'il était bien capable d'accoster tout seul sans aide ..aimable de mec !!!

31 juil. 2022

quand un bateau arrive, j'observe et si je vois que cela peut être utile, je me rends disponible sans faire de commentaire.

Quand on arrive d'une longue étape et que l'on est solo ou sur on est content que quelqu'un tienne le nez le temps de prendre de faire un amarrage propre sans stresser

Pareil quand un bateau part, les équipages sont parfois contents de ne pas avoir à gérer une amarre en double ou de sauter à bord au dernier moment (certains ont passé l'âge)

C'est normal mais malheureusement cela se perd, et on voit beaucoup de regards soupçonneux lorsque l'on arrive... soupçons qui n'éviteront pas les heures alors que donner la main oui.

31 juil. 2022

alors la : idem.
quelque soit l’embarcation si je suis sur le ponton lorsque quelqu’un arrive ou part je lui demande si je peux l’aider.
ce qui n’est pas toujours ( souvent) le cas lorsque c’est moi qui aimerait une paire de bras supplémentaire.

vouloir aller a tous prix au ponton dans des conditions que l’on sait scabreuses…je prefere lacher mon ancre dans l’avant port ,ou au mouillage
sous le vent du port,plutot que de risquer d’esquinté ( non,je n’ai pas dit niker..!) ma coque..et celle des autres.

savoir faire une manœuvre parcequ’on la apprise,c’est deja bien,mais ,combien en faut il avant d’etre a l’aise,experimenté,sur de soi…des lustres comme disait mon lampadaire qui n’etait’pas une lumiere 💡 ( mais qui travaillait en pool ..quel culot!!)..
et un peu lorsqu’on apprend une activité,accepter qu’il faille progresser step’by step,ne pas avoir de grosses conditions meteo,de mer,une puissance qu’on ne sait pas maitriser..( j’ai pas dit jet ski..non)

31 juil. 2022

quelle insistance a systématiquement tout defoncer..
moi,si je suis a la place cata,je saute a bord du mono et je lui interdit de venir s’amarrer pres de moi.
on ne va pas rester la les bras balant a de faire defoncer son cata parceque polo ne sait pas faire la manœuvre : degage ..!
et au pire lui proposer mon aide ( si je sais faire).
lacher la pioche dans l’axe a 30 m,et rentrer tranquille dans la place.

j’aimerais bien voir ceux qui ont de l’empathie pour le gus,si il garait sa voiture en defoncant la voiture de devant et celle de derriere ( la tienne du coup) sans rien dire..envoyez les vidéos,merci.

31 juil. 2022

Il ne s’agit pas d’empathie
Il s’agit de ne pas avoir de plaisir malsain à regarder une manoeuvre catastrophique

Pour le reste les autres équipages ne sont pas tellement mieux car par un ne réagis correctement non plus.

C’est le modèle économique de location de gros voiliers qui posent problème.
Les loueurs sont peu regardant sauf pour s’assurer que le client est solvable.

31 juil. 2022

@tic et tac.
Saurais tu expliquer ce que tu aurait en étant sur les autres bateaux???

31 juil. 2022

A ce niveau là, soit tu sors ton fusil et tu dis au mec d'aller mouiller au large, soit tu sautes à son bord et tu lui proposes gentiment de faire la manoeuvre toi même.
Mais dans les coins à loc (Grèce, Cote Dalmate et Antilles), ce genre de situation est quotidien.

31 juil. 2022

Déjà pas gueuler car ca fiche la panique.

Même si on est énervé (demain faut que j’appelle mon port pour mon voisin qui m’est rentré dedans donc je sais que c’est contrariant.)

Au moment où le navire est quasiment à couple du cata on passe une aussière au quai et avec le moteur en avant lente on le met perpendiculaire au quai. Puis il repart et mouille correctement.

Par exemple.

Je dis pas que ca aurait marché mais c’est aurait fait moins de dégâts.

Apres je l’ai dit moi je ne sais pas manœuvrer un tel engin. Donc c’est peut etre con.

31 juil. 2022

Il est certain que si on a pas pratiqué, il est préférable de ne pas commenter ,
Dans ce cas, il est possble des'abstenir de juger.

31 juil. 2022

Intéressant

31 juil. 2022

Même en fait déjà avant, à 40 secondes il est presque à couple du voilier à tribord, mais avec peut-être la chaîne d'ancre dans le safran.

J'ai l'impression qu'une aussière passée à ce moment là, le temps de dégager le safran, puis entrer en avant pour ressortir droit aurait été la bonne solution. Mais c'est sur que derrière son écran c'est facile de faire des hypothèses.

31 juil. 2022

Ric56 va nous dire.

31 juil. 2022

Bon, en même temps, ça semble quand même une incapacité crasse à manoeuver.
Le vent est dans l'axe, face aux bateaux, ne semble pas particulièrement fort, vu les pavillons. La manœuvre pourrait se faire à la voile pure. C'est une manœuvre qui se fait grâce à l'ancre. Mais là, il n'y a personne au guindeau.
Tu te mets face à ta place, mouille à une cinquantaine de m du quai et laisse culer doucement en retenant l'avant pour garder le bateau dans l'axe. tu laisse aller jusqu'à ce que l'arrière arrive à proximité du quai et tu passes alors tranquillement tes amarres.
Si t'as un moteur, t'en a même pas vraiment besoin.

31 juil. 2022

La question c’est comment le degager sans dégâts une fois qu’il est mal pris.
Ric56 comment tu aurais fait?

01 août 2022

Le laisser se mettre à couple des deux bateaux et ce en marche avant. Deux fois il pouvait. Ensuite se calmer boire un coup préparé la manœuvre et ressortir droit en arrière.

01 août 2022

je plussoie avec la derniere de tuperware.
au debut il est rentré (presque ) correctement en marche avant .
putain, la c’etait gagné,fallait amarrer,reprendre ses esprits,voir demander de l’aide..
le débarquement etait plus scabreux certes et le cockpit bien ventilé,mais’au moins ce n’etait pas le strike sur 3 bateaux..
y’a pas de vent fort ,c’est dans l’axe..la place est presque 2 fois plus large que le bateau..
si on se sent pas capable,il faut trouver un plan B,pas y aller no matter what

01 août 202201 août 2022

Je ne suis plus du tout enclin à la compassion vis à vis de ce genre de situation.

Gros bateaux, skippers pétés de thunes, imbus d'eux même et de leur (im)compétence,
Plaisance de merde pour tout dire.
j'en ai croisé un du même acabit. Beotien sur un 12m sans doute de location. Multiple tentative de prise de mouillage, mon bateau servant de ponton à chaque fin de manœuvre ratée. Résultat des courses, un chandelier abimé pour mon (ex) Sangria. je ne m'en suis aperçu qu'après qu'ils furent partis. Le seul discours du skipper a été de me dire qu'il était assuré et que tout dommage serait pris en charge.

Les mecs n'ont aucun sens de l’honneur et de l'humilité.
la voile, cela s'apprend, cela prend du temps, cela demande de passer des étapes avant de vouloir tout de suite s'attaquer à du gros.
Voilà pourquoi je rêve d'un arrêt complet des systèmes de positionnement satellitaire. La mer redeviendrait plus difficile d’accès. Ce genre d'incuries se verrait tout de suite réduit à peau de chagrin. N'importe quel couillon avec quelques heures de pratique se croit capable de naviguer loin via cette assurance que lui donne le GPS.

Moi qui projette de faire un tour du monde, il faudra que je me préserve de ces lieux de mouillages où cette engeance se rencontre.

01 août 2022

Même situation vécue il y a une semaine à Macinaggio 'corse".
Résultat un feu de navigation arraché par un Italien en perdition.

01 août 2022

Hello,
Je me souviens être arrivés(à nos tout débuts)avec le cata à Viana de Castello, un jour où il y avait un peu de vent et de courant...
Ne voulant pas entrer dans la marina, je décide de prendre la dernière place libre sur le ponton extérieur, entre deux bateaux.(15m environ, pour mon cata de 11.50m)
Je visualise la manoeuvre, et me lance...le courant(et la chance sûrement) aidant, je rentre le cata au chausse pied sur un seul moteur du premier coup, un vrai créneau...il y avait toute une bande d'Anglais sur le ponton, prêts à aider , ou à m'engueuler peut-être, qui ont du coup applaudit à la manoeuvre...
ah la la, j'étais fier comme Artaban!
Par la suite, heu, ça n'a pas toujours été aussi bien, hein...j'ai laissé un peu de gel coat dans pas mal d'endroits, heureusement que le cata avait les étraves renforcées!

01 août 2022

Je vais être méchant mais réalisrte :
Sanns me tromper de beaucoup :
- Bateaux de location
- Maîtrise très erratique des gaz et de la vitesse nécessaire à la direction
- Système d'amarrage de "sous développé" ; impliquant tellement de conditions pour que ça fonctionne bien... que ces impossibles de la part de locataires
- "sous le soleil, c'est facile" ; pas besoin d'entraînement ou de briefing
- Quelle idée de se mettre là un jour de houle : ce sera forcément inconfortable
- bateau beaucoup trop gros pour les compétences de l'équipage
- l'ancre qui pendouille est certainement mise comme ça pour améliorer les choses
-... enfin, je suppose qu'aucune demande courtoise n'a été faite aux autres pour venir se mettre à couple ou être aidé ...

Cela me renforce dans l'idée que passer Gibraltar vers l'est, surtout lors de l'été, est renoncer à une partie de la civilisation

01 août 2022

En effet,

Moi j'attends toujours les conseils de ric56 sur ce qu'il eut fallu faire pour aider cet équipage incompétent.

02 août 2022

Premier (et dernier conseil) éviter de se lancer dans une telle manoeuvre avec ce niveau de compétence !!!
Bref, aller mouiller ailleurs !

Quel carnage !!! N'oubliez pas que celui-là est peut-être assuré auprès de la même compagnie que votre bateau et que les débours vont être mutualisés au sein de cette même compagnie. bref, ce sont les autres assurés qui vont supporter le coût de cette incompétence.

02 août 2022

La question peut se poser différemment toutefois: comment aider un equipage qui est dans cette situation, ce qui limite aussi les dégâts.

C’est-à-dire que pouvait faire les autres navires hormis gueuler et multiplier les défenses ce qui ne sert à rien?

02 août 2022

Peut être mollir les chaînes d'ancres quand il s'est pris dedans, peut être porter une aussière à terre pour qu'il puisse se haler dessus. Je n'y étais pas

02 août 2022

Mollir les chaines d'ancre au risque de fracasser les tableaux arrière des abordés contre le quai?
J'ai un doute.

Pour l'aussière, il y en a eu temporairement une mais certainement pas tournée sur un taquet!

Peut-être signaler à l'arrivant, avant que tout dégénère, que ce quai impose le mouillage sur ancre?

02 août 2022

Evidemment, si on mollit les chaines, on met du monde à l'arrière sur le quai avec des défenses !

02 août 2022

Mais les quais grecs ont souvent peu d'eau en pied.
Tu auras l'étrave défoncée + le tableau arrière et éventuellement le safran.

Va voir l'abordeur pour le constat. certainement des difficultés pour la signature.

02 août 2022

Polmar, J'ai bien précisé : je n'y étais pas. Mais pour que le safran touche au fond, il faut très peu d'eau tout de même.
Vu que visiblement il ne sait pas se servir de son moteur, l'aussière vers le quai me semblait une idée.

03 août 2022

Pour mémoire je reviens de 7 semaines en Adriatique. Nombreuses sont les fois où on a fait attention à la hauteur d'eau restant sous le safran. En plus avec le marnage éminemment variable en fonction des ports, il est de bon ton de ne pas être trop près.

02 août 2022

D'abord, essayer d'aller se mettre loin des places prisées en priorité par les locataires.
Puis, blinder le bateau avec tous les pare-battages possibles + les plus grosses amarres le long de la coque (pour faire office de liston sacrificiel au cas où). Ensuite, se défendre est bien mais sans tenir le bateau par différentes lignes, on arrivera à rien dans ce vent sans vitesse directionnelle. Donc, le fixer autant qu'on peut et dès qu'on peut, comme on peut ... puis on réfléchit calmement (quoique le houle n'autorise pas une longue réflexion) ; ce qui ramène au premier conseil : ne pas y aller ou ne pas aller à cet endroit précis.

Dans de telles conditions, avec mon propre bateau, j'aurai été mouiller plus loin, loin du quai. De toute façon, même bien amarré, avec cette houle et ce vent, le risque de toucher le quai est hyper élevé et le débarquement pas plus facile que via l'annexe.

01 août 202201 août 2022

Pour les conseils, vous pouvez pratiquer , et réfléchir à vos compétences, avec humilité, en après avoir essayé, ce que vous n'avez pas fait, selon vos dires, et demander ou faire 3 h de manœuvre de port.
Pour info, je préfère les manœuvres sur un plus 3 tonnes, le bateau ne bouge pas et l'équipage est moins stressé par le non mouvement lors des déplacements sur le bateau.
Mais, personnellement, je je supporte pas les gens qui ont des avis sur qu'ils ne connaissent pas, ou ne pratiquent pas.
J'appelle cela la dérive des resaux sociaux.
Mais différentes assertions : 3h de formations, ne sont absolument pas prouvées,restez dans vos certitudes et sur votre seul bateau.
Chacun ses compétences en formation ou désinformation.
Comme vous savez lire et écrire,je vous invite à relire les réponses de ceux qui pratiquent et je pense, donc savent de quoi ils parlent.
Au plaisir de ne pas te croiser en Bretagne ou en Med.

01 août 2022

C’est dommage je demandais un conseil mais visiblement vous préfèrez ne pas partager et vous rependre en attaques fielleuses

A quoi bon fréquenter un forum?

Ceux qui ont donné un avis été assez proche du mien y compris certains qui semblent avoir la même expérience que vous.

Il me semble avoir dit clairement d’où je parlais. Je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas.

Garder vos connaissances precieuses et personnelles et continuez à snober les gens, comme je fuis les agressifs et les desagreables, il est peu probable que nous nous croisions.

Peut etre que d’autres marins plis aimables pourrons donner quelques conseils pour se sortir lorsqu’on est plaqué dans des pendilles…

01 août 2022

J’ajoute que s’il faut avoir pris 100 fois un quai en grece avec un 50 pied pour donner son avis alors peu de monde peut l’ouvrir ici.

Quant à vos 3h de manœuvres, pour le coup mon expérience personnelle prouve qu’elles ne sont pas suffisantes. Que ca vous plaise ou non. En logique un contre exemple suffit.

01 août 2022

Restez dans vos certitudes et raisonnements, vous êtes sur la bonne voie.
Bon courage.

01 août 2022

Certains transmettent leurs connaissances, d’autres leur morgue.

C’est le travers des réseaux sociaux.

Dans la vie réelle vous êtes surement plus sympathique.

Relisez mes messages, je n’ai pas de certitudes hormis celle que 15T font plus de dégâts qu’une et de connaitre mes limites sans avoir rien à prouver ni à vanter.

Bonne soirée à vous et bravo.

01 août 2022

Bon courage,
Il n'est plus sourd Que. Celui qui ne veut pas entendre ni comprendre.

01 août 2022

Nota bene: si vos conseils sur l’amarrage sont du même acabit que ceux que vous donnez concernant la nô necessité d’avoir une licence pour une VHF portable, je m’en passerais.

Fin de la discussion pour moi avec vous.

Mais je suis toujours preneur de conseils pour dégager un bateau empêtré dans des pendilles ou des chaines de mouillage.

02 août 2022

Rien de tel que l'expérience. Personnellement je me suis retrouvé empêtré 2 fois dans fois une pendille, curieusement les deux fois c'était à Calvi. La première fois en 1995, à Pâques avec un WNW force 9 au large et un vent fort dans le port. J'étais arrivé de nuit et avais pris une place près de l'entrée du port, et c'est quelques heures après que le vent s'est levé. J'étais encore peu familiarisé avec mon 9m et quand le capitaine du port m'a suggéré de me mettre plus à l'intérieur pour moins subir la houle, j'ai accepté avec joie l'aide de 2 skippers beaucoup plus expérimentés que moi (genre 2 tours du monde, navigant sur des 15m 9 mois par an). Nous avons réfléchi au moins 30 minutes pour préparer la manœuvre, positionné des équipiers sur les 2 voiliers bordant la place qui m'était attribué, mais également sur les voiliers en face de la place, distribué les rôles aux lanceurs des nombreuses amarres que nous avions embarqué. La zone de manœuvre était étroite, le vent tourbillonnant et fort. J'ai laissé la barre aux expérimentés et me suis positionné à l'arrière pour lancer une amarre sensée devenir une garde avec le voilier à tribord. Bon, quand on s'est rendu compte qu'il fallait mettre presque plein gaz pour avancer dans le port nous avons compris que la manœuvre serait franchement délicate. L'eau était tellement agitée qu'on ne voyait rien sous sa surface. Le plan était de lancer une amarre à un équipier positionné sur un voilier en face de la place pour laisser le bateau pivoter dans l'axe du vent et ensuite entrer en marche arrière dans la place. Malheureusement le lancer a raté et bien sur impossible de virer vu le vent de travers. La marche arrière pour essayer de se dégager au plus vite s'est soldée par une pendille nouée sur la quille. Heureusement nous avions prévu cela et avec toutes les aussières que nous avions préparées nous avons évité d’abîmer le gelcoat. Il y avait un plongeur parmi nous et ainsi nous avons dégagé la quille, ce qui aurait été impossible sans son intervention. Nous avons terminé la manœuvre avec un jeu astucieux d'amarres, d'équilibrage au moteur. Je ne pense pas que dans une formation de 3heures on aurait pu pratiquer ce genre de manœuvre.
L'an passé c'était beaucoup plus calme. Le port de Calvi était plein au mois de Septembre et la capitainerie a trouvé "la seule place" pour moi. Le marineros était énervé et m'a d'abord indiqué une place. J'ai préparé tranquillement la manœuvre mais au dernier moment le marinero s'est ravisé et m'a indiqué une autre place (comme quoi il en restait en fait 2 ou 3 ...). Voulant rattraper la situation rapidement pour ne pas plus l'énerver, j'ai mal estimé l'effet de pas et je me suis retrouvé dans une pendille. Heureusement un de mes équipiers l'a remarqué tout de suite et comme j'avais peu d'erre j'ai réussi à me dégager sans difficulté, en allant exactement dans le sens opposé par lequel j'étais arrivé et en anticipant beaucoup mieux l'effet de pas opposé, sans m'énerver ni exagérer les actions de barre. J'avais un peu de champ devant moi, je me suis replacé dans l'axe plus loin et ai reculé tranquillement pour entrer dans la place sans plus d'histoire.
Moral : primum non nocere. Soit on peut se dégager sans forcer (parce qu'on a été prévenu tôt, on a une bonne représentation de la situation, c'est à dire dans quoi et comment on s'est fait prendre), dans ce cas on le fait et tout de suite. Soit ça coince, on n'y comprend rien, et dans ce cas inutile de forcer, on limite les dégâts et on envoie le plongeur. A mon sens dès que c'est étroit, dès qu'il y a du vent, il faut anticiper le fait que la manœuvre peut rater. Il faut absolument disposer d'aussières supplémentaires, s'il y a une ombelle ne pas hésiter à s'en servir. Ne pas oublier que si on n'est pas en solitaire, la manœuvre de port est un travail d'équipe. Il faut expliquer à l'avance, distribuer les rôles, expliquer les points à surveiller, les solutions aux problèmes qui peuvent se poser. Ne pas hésiter à répéter les consignes ou réexpliquer si on n'est pas compris. Mettre tout le monde à l'aise pour qu'ils "remontent" les points qui leur semblent importants à signaler. Là, l'expérience, qui ne s'acquiert pas en 3 heures, est primordiale pour la clarté des explications, le rattrapage des situations délicates. Il ne faut pas croire que les équipages pros n'ont jamais de problèmes pour leurs manœuvres de port. Ils sont tout autant stressés que n'importe qui d'autre quand il y a du vent de travers, du courant, avec peu de place pour manœuvrer. Ils sont par contre beaucoup mieux armés pour se sortir d'une situation qui tourne mal. Et ils se comprennent avec peu de mots, mais malgré cela ils se briefent pour chacune de leurs arrivées.
Pour finir, j'ai navigué dans différents endroits. J'ai rencontré de nombreux systèmes de mouillage/amarrage : sur pendille, sur ancre, sur catways, entre des ducs d'albe, en avant, en arrière, avec du courant, serrés, larges, ventés, calmes, à quai, à couple et j'en oublie. Sans parler des différentes amarres possibles, des différentes aussières, les techniques de lancer, les avantages/inconvénients des différents nœuds sur anneau, bollard, taquet etc. En 3 heures on peut sûrement expliquer tout cela, mais certainement pas tout assimiler et encore moins tout pratiquer ...

02 août 2022

Merci de ce partage d’experience.

;)

02 août 2022

Il faut une licence pour une vhf DE PlUs DE 6W.

02 août 2022

?????????????????????????

02 août 2022

Bonjour.
Tu fais une confusion avec le CRR je pense. Il faut une licence pour une VHF quelle que soit sa puissance.

02 août 2022

Je confirme :
Pour plus de 6W, une licence de l'anfr et au minimum le crr.
Pour les moins de 6w, rien n'est nécessaire sauf que le portable soit homologué pour la France

02 août 2022

Je confirme :
Pour plus de 6W, une licence de l'anfr et au minimum le crr.
Pour les moins de 6w, rien n'est nécessaire sauf que le portable soit homologué pour la France

02 août 2022

Je n'ai jamais parlé de licence et crr pour une portable.

02 août 2022

Tu as écrit que pour moins de 6W la licence n'est pas obligatoire. C'est faux.

02 août 202202 août 2022

site anfr:
navigation maritime en france, vhf portable, sans asn, moins de 6W, qualité requise: néant, pas de crr ni licence.

02 août 202202 août 2022

Ne pas confondre permis et licence.

Le permis n'est pas nécessaire pour une vhf portative non ASN, mais la licence est nécessaire.
Il s'agit d'une simple déclaration auprès de l'anfr.

02 août 2022

Vous connaissez des vhf portables enregistrées à l'anfr (licence)???ou des gens qui en ont???

02 août 2022

Mec, STP, arrête, tu es ridicule et ça devient pénible. C'est obligatoire contrairement à ce que tu as écris. Donc tu peux répondre "en effet, je me suis trompé" par exemple, mais pas "vous connaissez des vhf portables enregistrées..."

Stop, please, tu pollues pour rien.

02 août 2022

Oui...moi !

02 août 2022

Et moi.

Et pour l’amarrage j’espère que ric56 est plus rigoureux.

02 août 2022

Oui.
Ma Vhf et une autre, sur le même bateau

02 août 2022

Sauf erreur, la possibilité de location d'un bateau est généralement conditionnée à la présentation d'un permis.
La formation au permis mer français (moteur) comprend 3 h 30 m (minimum) de pratique, mais la conduite réelle n'étant que de 2 heures. Avec 5 heures de théorie.
C'est cool, c'est bâchée en une journée! La première des vacances ?

Est-ce effectivement suffisant quand on se retrouve à avoir matière à alimenter les discussions de comptoir, de ponton ou en taverne?

02 août 2022

J’ai loué pendant plus de 30 ans sans avoir le permis. On ne me l’a demandé qu’en Croatie où j’ai fourni un papier qui ressemblait à un papier officiel.

02 août 2022

J'approuve.
Je navigue depuis 40 ans. Il y a 10 ans, j'ai changé de bateau. Il m'a fallu 2-3 ans pour l'avoir complètement en mains pour le manoeuvrer dans des endroits un peu serré ou mal venté.

C'est donc une folie que de mettre en mains de locataires pendant une semaine un bateau qu'ils ne connaissent forcément pas pour aller l'amarrer dans des spots où même avec mon propre bateau je n'irai pas !
Mais l'attrait des eaux chaudes est tel que tout paraît simple...

01 août 2022

d’accord pour 3 heures de formations,mais qui ne veulent pas dire maitrise.
mais trop de pratiquants toutes activites confondues attendent d’être confrontés a la situation pour decouvrir que ce n’est pas si evident que ca ( pourtant le voisin il fait ca two fingers in the nose..)qui genere le fameux:
-t’inquiete je gere..!
on peu verifier tous les ans a la montagnes les conducteurs decouvrir leurs chaines au moment ou ils en ont besoins..
pour tous les bateaux que j’ai eut,je me suis toujours entraîné ,marche arriere,combien de temps pours que le bateau aille droit ou je veux,puis en passant au cata l’utilisations des manettes de gaz en accord ou opposition .
ça me semble normal de s’entraîner avec le materiel qu’on utilse.

01 août 2022

Le temps de formation ammene a des procédures et réflexions afin de ne pas se trouver dans Une impasse

01 août 2022

Je préfère regarder celle-ci ;-)

02 août 2022

Les applaudissements, ce doivent être les copains de flottille!
Pour moi, vraiment pas de quoi s'ébahir!
(Il est loin le temps où les passager des avions applaudissaient à chaque miracle d'un atterrissage réussi! ;-)! )

En plus l'annexe qui se promène est souvent source de problème.

02 août 2022

Non, c'est une belle manœuvre mais pas difficile. Pas de vent ni de courant, pas de l'hélice à bâbord et prop d'étrave.
Faudrait vraiment être mauvais pour la rater. Pour l'annexe, l'erreur aurait été qu'elle soit amarrée à l'arrière, ce qui n'est pas le cas. Le fait que les gens applaudissent est significatif de leur incompétence.

02 août 2022

mise a part de passer entre les bateaux sans les toucher,sans vent,avec propulseur y’a pas de quoi s’ebahir..
le faite que le skipper soit rester assis pendant toute la manœuvre me laisse croire que ce n’est pas la premiere fois qu’il s’amarre ici,ca sent l’habitué .

02 août 202202 août 2022

Ric56 affirmant qu'un coup de barre fait tourner un bateau sur un axe sans aucun phénomène de translation... Ça en dit long sur son niveau. Ses formations durent 3h parce qu'il n'a probablement pas grand chose à dire

02 août 2022

Je n'ai jamais parlé de translation ou non translation.

02 août 2022

@flokke
Bonjour.
Joli récit. Vous avez tenté une manœuvre difficile, vous la saviez difficile, vous l'avez tentée tout de même en mettant toutes les chances de votre côté, c'est à dire en la préparant du mieux possible (évaluation de la situation, réflexion préalable, distribution des rôles et explications,...), je ne vois pas que l'on puisse y trouver à redire, en tout cas je ne me permettrai pas la moindre critique à votre égard. Mais comme nous sommes sur un forum de discutions et que vous allez être lu par des navigateurs peut-être moins expérimentés, je me permets ce commentaire qui, encore une fois, ne vous est pas destiné. Dans ces circonstances de vent fort latéral où le bateau était déjà à quai, ne pas bouger était sans doute une bonne option. Si le changement de place s'imposait, entrer en marche avant dans la nouvelle place était aussi une autre option. Apprendre à manœuvrer, c'est aussi apprendre à choisir la meilleure manière de le faire, c'est à dire pas forcément la plus belle manouvre et la plus difficile, mais celle que l'on est à peu près sûr de réussir, la plus sûre en fonction des circonstances. Je ne suis pas en train de dire "vous auriez du faire comme cela", je me répète, ce commentaire ne vous concerne pas directement. Si on choisit la difficulté, il faut s'attendre à ne pas réussir mais on a le droit de choisir la difficulté, c'est toujours une expérience de plus, d'autant que dans un port, le risque de blessure ou de casse est tout de même très limité. Mais si on doute, on peut aussi décider de ne pas manœuvrer, quand c'est possible, ou de choisir une façon de le faire plus simple et plus adaptée aux circonstances.

Les marins disent souvent la bonne manœuvre, c'est celle qui réussit.

Amicalement,

02 août 2022

Bonjour @Morteen, Merci pour votre commentaire. Toute critique constructive est utile ! D’autant que vous avez parfaitement raison. Je n’ai pas raconté toute l’histoire, j’ai été bien assez bavard. En gros nous étions 3 voiliers au quai d’honneur, à l’époque il n’était pas encore cadenassé. On avait le droit de se mettre à son nord-est, côté port de commerce, sous réserve de le quitter avant l’heure d’arrivée des ferries. A 7 heures le capitaine du port est venu nous voir pour nous annoncer qu’il n’y aurait pas de ferry, les traversées étaient annulées. A cause des conditions il nous a proposé des places moins exposées à l’intérieur du port. Au début nous nous sommes organisés pour ne pas bouger. A 10 h le capitaine est revenu pour nous annoncer qu’un cargo était en difficulté à 5 milles au large. S’il demandait à venir au port il serait obligé de l’accueillir et il aurait du mal à assurer notre sécurité. Nous en avons discuté entre nous et nous avons décidé de bouger. Les 15mètres ont manœuvré d’abord, des places plus « faciles » d’accès leur avaient été proposé. Je ne me souviens plus exactement pourquoi nous avons opté pour un accostage en marche arrière plutôt qu’en marche avant. Ça aussi c’était une décision en toute conscience, mais critiquable j’en conviens parfaitement. Disons que l’option « en avant » existe, est autorisée, et que si elle est jugée préférable, il faut le faire même si toute la rangée est en marche arrière (et ça m’est arrivé de le faire sans sourciller le moment venu). Ah oui, le cargo n’est jamais arrivé à Calvi, il a été accueilli à Ajaccio. L’histoire s’est terminée avec une succession d’apéritifs et autres invitations en cascade entre bateaux impliqués le temps que le mistral s’épuise.

J’ai bien aimé l’adage des marins que vous citez. Il rappelle celui que j’ai vu en école de pilotage : « si le pilote peut sortir seul du cockpit l’atterrissage était bon, si l’avion peut redécoller il était excellent ». Je suis tout à fait d’accord pour ne pas dramatiser les manoeuvres de port. Il faut juste être conscient des risques mais si on a le respect des personnes et du matériel il y a toujours moyen de s’en sortir, peu importe l’esthétique.

Bonnes navigations !

02 août 2022

Bonjour.
Je reviens, tranquillement, sur le différent (sur le fond et sur la force) qui oppose certains d'entre vous à Ric56 et ses 3 heures de formations. J'y reviens, parce que dans un post précédent, j'ai moi même écrit "une matinée suffit" et je comprends qu'il est nécessaire de nuancer. Je dirais donc qu'une matinée suffit pour apprendre... à apprendre. Pour démystifier quand c'est nécessaire, pour donner un début de confiance à des skippers que ces manœuvres inquiètent. Il y a des skippers qui s'en font un monde (d'autres pas du tout) et qui se sentent beaucoup mieux quand on leur a montré "comment ça marche", comment le bateau se comporte et surtout pourquoi, comment le maîtriser, etc. La pratique, l'expérience vont suivre et c'est évidemment nécessaire et essentiel, mais si on s'obstine à "mal" pratiquer, on en sera au même point après 100 manœuvres. C'est un domaine dans lequel la confiance en soi est un préalable nécessaire et tout ce qui permet de l'acquérir est bénéfique. Quand on a réussi quelques manouvres à titre d'exercice avec quelqu'un qui explique ce qu'il se passe, pourquoi ça se passe ainsi et pourquoi on a réussi, déjà on prend confiance, et on saura reproduire avec succès dans des circonstances semblables. Et dans d'autres circonstances, plus problématiques, plus difficiles, on saura qu'il faut analyser, réfléchir, prévoir le comportement de son bateau, etc. Et on aura (acquis) les éléments techniques permettant cette réflexion.

Après, c'est un domaine où force est de constater que tous les chefs de bords ne sont pas "égaux". J'en connais qui n'ont jamais eu besoin d'apprendre et qui, intuitifs, en quelques dizaines d'années de navigation régulière, n'ont jamais raté une manœuvre de port. J'en connais d'autres qui, après quelques dizaines d'années de navigation régulière, sont toujours inquiets et stressés et assez peu efficaces pour accoster leurs bateaux. Et c'est vrai quel que soit leur "palmarès" et leur CV nautique, qu'ils soient plaisanciers de petites croisières ou skippers de voiliers de courses ou encore commandants de grands navires marchands.

Je ne prétends pas détenir quelque vérité, je ne prétends d'ailleurs rien du tout, je vous fait part de ces quelques réflexions basées sur mon expérience et mon vécu. Chacun peut voir les choses autrement, évidemment et heureusement.

Bonnes manœuvres à vous :)

02 août 202202 août 2022

Pour détendre l'atmosphère
A Douarnenez il y a 15j je me suis mi à couple du Pen Duick d'Éric Tabarly pour la nuit. Il y avait une jolie brise thermique de fin d'après-midi.
J'étais tendu à la barre, tout c'c'est bien passé, pas une éraflure sur mon bateau 👍
Et on a eu l'honneur de visiter le bateau, oui messieurs dames
Bonne journée
Jose

02 août 2022

Et sur Pen Duick, pas d'éraflure non plus?
La visite pouvait être induite par la rédaction du constat :-(

Car tel que relaté, cela peut prêter à confusion ;-)!

02 août 202202 août 2022

Conduire une voiture n'a rien de simple, rappelez vous vos débuts.
On passe énormément de temps à bord de nos véhicules, et finissons par acquérir plein d'automatismes qui nous rendent la conduite facile.
Beaucoup de plaisanciers négligent leur apprentissage des manœuvres au moteur d'où une part encore trop importante d’imprécision, d'à peu près.
Et pour certains, avec de la location, il n'y a pas d'apprentissage. Et cela devient du grand n'importe quoi.
La faute à qui ?

02 août 2022

Je "plussoie" Morteen. L'an passé, je me suis rendu compte que mon fils qui commence a bien maîtriser l'aspect voile, n'avait jamais encore fait de manœuvre moteur. Bon, avec mon précieux de 1956 je préfère être seul responsable du moindre accroc, mais il y avait lacune! Il n'aura pas fallu trois heure pour apprendre la pas d'hélice, l'usage du couple, de l'erre, l'observation du vent, du courant, le mélange de force et de délicatesse... Et quand il eût réussi honorablement son premier passage d'écluse et d'accostage, sa réaction fut de dire que cela demandait tout-de-même beaucoup de pratique. C'est la pratique qui va créer le réflexe quand on n'a plus le temps de réfléchir.
J'ai pour ma part beaucoup appris en observant les Hollandais: j'avais un bateau là-bas il y a une quinzaine d'années, je naviguais beaucoup en solo et vu l'encombrement des petits ports et du nombre d'écluses, tous les trucs et astuces étaient bons à prendre! J'y ai observé des manœuvres inouïes dont une par un gosse de douze ans sur un cinquante pieds pour aller chercher un fish and chips, faisant un demi-tour sur lui-même là où, physiquement, c'était peu probable.
Juillet et août est catastrophique et nombreux de ces "skippers" auraient été bien inspirés de, humblement, prendre une formation de trois heures.
Dernier incident en date: un 44 pieds en travers de l'écluse de Paimpol comme trois équipiers souquaient ferme à la pendille de la proue; tout cela au milieu des voiliers classiques qui sortaient pour une régate. Mon dieu mes vernis! Un vrai poulailler!! Auront-ils appris de leur erreur de manœuvre? En tous les cas s'énerver ne sert à rien. Tenter d'aider et d'expliquer l'erreur.

02 août 2022

Que celui qui n’a jamais raté une manœuvre jette la première pierre. J’ai du faire plus d’ un millier de prises et départs de place de ports et de coffre en Bretagne aux Antilles en Grèce Turquie et toute les côtes et îles de la Méditerranée Occidentale dans ma carrière de plaisancier. J’ai manœuvré du Corsaire à la godille et entrée sortie et a la voile et jusqu’au 50 pieds avec son propulseur d’étrave en solo pour des manœuvres de ports dans toutes les conditions de vent et de courant, un fois mémorable départ et prise d’une semaine autre place avec 40 n dans un port méditerranéen sans intervention et sans casse sur un 13 mètres.
Ce qui m’a fait progressé c’est d’avoir pris une journée et demi de cours de manœuvres de port par vent fort avec un pro sur un First 47 en solo sans propulseur après une vingtaine d’années de pratiques sur des 25 à 35 pieds avec parfois de mauvaises habitudes. C’était pour louer sans stress des voiliers de 45 pieds et plus. J’ai compris que sur un 50 pieds les principes sont les mêmes mais il faut jouer du poids et de l’inertie si on n’apprend pas le risque est élevé de se planter. Récemment je suis tombé en panne moteur 2 milles avant d’arriver à mon port d’attache (circuit d’alimentation go bouché par les bactéries) j’ai pris le ponton d’accueil à la voile avec mon 38 pieds sans problème et c’était pas la première fois qu’une telle situation m’est arrivé.
Ben tout ça pour dire qu’il m’arrive encore par routine, par excès de confiance et de me planter, je recommence en général en modifiant l’approche et j’en suis quitte pour un coup à mon amour-propre.
Aussi quand je vois un plaisancier dans une situation difficile j’essaie de l’aider au mieux, avec bienveillance sans jugement et attitude vindicative comme on le voit trop souvent.

02 août 2022
02 août 2022

Surtout que les attitudes vindicatives et les ordres contradictoires des "badauds" voisins ne peuvent que perturber le barreur qui a bien dans sa tête la manière dont il va s'y prendre.
A Camaret en 2020, le port était plein comme un oeuf et nous étions à couple d'un bateau belge dont le propriétaire était très avenant. Devant lui un autre belge, un peu plus entrain à l'ouvrir. A la nuit tombée, un voilier rentre et décide de se mettre à couple de ce belge, juste devant nous. Je sors pour éventuellement donner la main. Le vent, un peu fort,avait une tendance certaine à éloigner le voilier du bateau sur lequel il venait se mettre à couple. Tout était près sur le voilier : les pare-batt en place, les amarres prêtes à être passée par l'équipière au voilier belge. Tout se présentait au mieux, le barreur avait certainement en tête la meilleur manière de s'approcher sans heurt du belge. Et là, contre toute attente, le belge, peut-être après un apéro un peu fort, se met à hurler des ordres au pauvre barreur. Chaque fois qu'il s'approchait pour passer une amarre, le gars se mettait à gueuler de plus en plus fort jusqu'à ce que ce pauvre barreur perde les pédales, utilise de plus en plus de gaz pour manœuvrer. Résultat des courses : un chandelier plié sur le voilier arrivant après ses 3 ou 4 tentatives. S'il était resté concentré dans sa bulle, je suis persuadé que la manœuvre aurait été réussie.
Pour l'anecdote, le lendemain matin, alors que le port s'était bien vidé, je demandais à mon voisin belge s'il voulait que nous allions prendre une place ailleurs. "Non, non, vous pouvez rester, vous ne me gênez pas et vous protégez mon bateau !"

02 août 202202 août 2022

Oui donner des ordres ou des conseils à quelqu'un qui manœuvre est d'une prétention sans nom et totalement contraire au savoir être et au savoir vivre maritimes : ça ne se fait pas. Le skipper qui subit ce genre d'outrances ne doit pas hésiter à y mettre fin en demandant au perturbateur de se taire. Ça m'est arrivé lorsque je laissais
manœuvrer des stagiaires, j'ai chaque fois envoyé chier ces idiot, disons... vigoureusement :)

02 août 2022

En parlant de gueuler j'ai eu une petite aventure avec un excite de première. Durant la semaine du Golfe du Morbihan je rentre en solo pour prendre une place au ponton extérieur de l'île au moine.
Super temps 25 30nd un vrai plaisir. Seulement au moment d'affaler la GV impossible la drisse coincé. Je trouve un petit coin tranquille et je met mes pare bat.
Fait un tour entre les pontons moteur en route là certains me regardaient bizarrement. Toutes les places étaient prise je repère un bateau.
En arrivant pour accoster face au vent la voile haute, tout seul ce con refuse d'attraper mon bout et il hurle à la mort. Je me suis donc démerder tout seul en sautant sur son bateau. J'ai cru qu'il allait me foutre à l'eau.
Une fois à peut prêt installer, je lui ai dit le plus aimablement que j'ai pu " bonjour monsieur, belle journée" il s'est calmer.
Et un petit père sympa m'a hisser en haut du mat ou l'ai pu dans un premier temps larguer la drisse de la voile.

02 août 2022

Camaret, c'est bien le port où les toilettes sont dans un état déplorable?? .. ;-)

03 août 2022

😂😂😂😂

03 août 2022

Non c'est le port ou les gens sont dégueulasse ou ont la flemme de marcher un peu

02 août 2022

@ domde
entièrement d’accord avec toi.
louper une manœuvre ca arrive a tous le monde,mais insister en mode bulldozer comme le fait le gars,c’est plus que louper une manœuvre.

ta panne de carburant,ca me rappelle arrivé a port miou ( port d’attache) en rade de GO..
pas grave j’ai un bidon avec la reserve..oui mais la reserve n’a pas ete suffisante pour atteindre le port au moteur ,donc finish a la voile .
j’ai affalé la gv et continué au genois que j’ai enroulé / deroulé pour reguler ma progression.
l’entree de port miou est un syphon ..rock and roll.
je suis allé jusqu’à ma place ,en restant calme et sans heurter le ponton avec l’etrave 😜

03 août 2022

J'adore l'autofelicitation, du même type que la gueule depuis le ponton et la bonnefemme (on dit pas "bonnefemme" on dit mémé) a l'avant qui se charge de l'ancre a 25 kG..Exactement MOI aussi!

03 août 2022

pour ce qui est de gueuler ou pas sur un 50 pieds ,comme sur la video ,qui arrive droit sur toi et qui a coup sur va te heurter…

A-je reste calme,je branche la video,je dis au mossieur que ca va faire boum,j’envoie la video a l’assurance.cool non?
mes vacances sont nikées,je doit sortir le bateau a sec,c’est le mois d’août tout est fermé..cool.
je suis cool..

ou
B-je gueule le plus fort possible ,vue la non reactivité du blaireau,oooops du skipper (c’est comme ca qu’on dit):
🗣 marche arriere toute..!!!

ou
C- je retourne me coucher

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