un bateau le 25/02 au large de la Bretagne?/évacuation cargo

je relaie une info sur la page facebook de la longue route :

"Appel à l'aide :
Le "Mineral Beijing" qui a recueilli Sébastien après son naufrage passera devant la pointe Bretagne le 25 février, et son capitaine est d'accord pour le débarquer à ce moment là si on trouve un moyen de le faire, sinon il devra attendre le 8 mars pour débarquer à Ijmuiden. La solution hélicoptère n'ayant pu être mise en oeuvre, nous sommes à la recherche d'un navire capable de procéder à l'évacuation, si la météo le permet. Le carburant sera payé évidemment. Merci de vous proposer si vous pouvez, ou de transmettre à d'autres si vus ne pouvez pas. Contact par message privé svp, inutile de se répandre en public!"

L'équipage
16 fév. 2019
16 fév. 2019

demander à la SNSM peut-être ? Il n'y a pas trop de monde sur l'eau en ce moment surtout dans ce coin là !

16 fév. 201916 fév. 2019

Désolé pour la fortune de mer, vraiment, un drame personnel

Sinon Un transbordement est une manœuvre tres dangereuse pour un voilier, il faudrait que le cargo mette un semi rigide ou une chaloupe à l eau , ce dont je doute .

La snsm une bonne piste mais ça va etre cher si c une grosse vedette. 10 jours bretagne pays bas, un cargo qui ne va pas vite

17 fév. 2019

John, je pense que si le capitaine du cargo est d'accord, il doit savoir ce qu'il fait, non?
La SNSM, pourrait en profiter pour faire un exercice.

18 fév. 2019

le cargo ne risque rien, lui

je voulais juste dire que Kaj avait dit l'essentiel dans son premier message, des pros sur un moteur donc a priori la SNSM

vu l’absence d'urgence je vois mal l'armateur accepter que le cargo mette un bateau à l'eau pour le confort du naufragé

de quel naufrage s'agit il si ce n'est pas trop demander, un bateau avait disparu du coté du maroc me semble t il ?

18 fév. 2019

quel récit, merci, oui un minéralier est très lent, il doit en avoir marre le malheureux skipper

20 fév. 2019

oui mais à ijmuiden il pourra débarquer facilement ?

20 fév. 2019

J'ai regardé sur Vessel Finder, en ce moment il navigue à +ou - 11 nœuds.
C'est la vitesse quand le baril de pétrole est cher !
Il est à hauteur des Canaries.

18 fév. 2019

c'est un participant à la longue route, récupéré par un cargo avant le cap horn, et qui a du abandonner son trimaran
le post qui relate les événements :


Voici ce qu'écrit Sébastien à propos de son naufrage, sans images malheureusement pour l'illustrer mais il avait autre chose à faire sans doute... :

"Ça a débuté comme ça, je pensais avoir trouvé une solution au Sud pour arriver rapidement au Horn. Sous gv 3 ris, je suis descendu sous 50 degrés Sud, ça filait bien avec le Nord Ouest, bien que limite parfois dans les surfs.

"Le lendemain il y a eu la bascule au sud ouest et la houle est devenue énorme. Sous trinquette seule pour limiter les survitesses, j’arrivais à faire de l’Est à 1500 miles du Cap Horn.

"Puis il y a eu une vague beaucoup plus grosse que les autres, le trimaran a littéralement décollé dessus et est retombé sur le flotteur tribord. Je n’ai rien constaté sur le moment. Dans l‘après midi j’ai commencé à entendre des couinements suspects à l’intérieur. J’ai inspecté les bras de liaison puis les flotteurs et j’ai constaté un léger déchirement de la strate sur le pont du flotteur tribord au niveau des bras de liaisons avant et arrière.

"Il n’était plus question de continuer à faire route et je me suis détourné vers le Nord en direction de Chanik et Alizés2.

"Avec Fanch et Francis nous avons fait le point pour envisager la suite. Je devais faire une estimation plus approfondie des dégâts, quand les conditions le permettraient et décider soit d’abandonner le navire en rejoignant Chanik, soit continuer entouré de mes deux amis au cas où, ou alors remonter en Polynésie pour réparer. Mais le vent et la mer ont continué à forcir et ne m’ont pas laissé le choix. Dans la soirée il y a eut un gros crac et le flotteur a commencé à se détacher. J’ai déclenché ma balise de détresse.

"Les secours ont été d une incroyable efficacité. On m’a prévenu rapidement qu’il y avait un cargo à 88 miles de moi et qu’il me récupérerait dans la matinée. Au matin le flotteur s’est entièrement détaché et s’est logé sous la nacelle retenu par les haubans. Le mat extrêmement sécurisé n a pas bougé. Avec la trinquette j’ai maintenu l’équilibre sur le flotteur bâbord.

"Le MRCC Chile a donné au cargo la position du déclenchement de ma balise sans tenir compte de ma dérive au vent et aux vagues. Dans la nuit j’ai parcouru 60 miles dans l’Est . Au matin le capitaine du cargo m’a appelé pour me demander où je me trouvais et je lui ai donné ma nouvelle position. Ils sont arrivés 6 heures plus tard en fin d’après midi.

"Et là, le truc le plus incroyable que j’ai vécu a commencé.

"Ce cargo gigantesque qui ne passe pas les écluses de Panama a commencé à se rapprocher. Le capitaine m’a donné les instructions de la manœuvre par VHF. Il allait se mettre au vent pour me casser les vagues ( 7.5m de creux) et nous allions naviguer à même vitesse côte à côte jusqu’à se rapprocher à moins d’un mètre. Puis ils allaient m’envoyer un filin que je crochèterais sur mon harnais.

"J’avais au préalable enfilé ma combinaison de survie. La première tentative a échoué, puis le cargo a manœuvré, je me suis retrouvé sur son arrière, ils ont pu m’envoyer un messager, j'ai récupéré la ligne de vie. Le trimaran s’est retrouvé à frotter sur la coque du cargo. La seule solution pour me récupérer était de sauter dans l’eau. Pendant que les bras de liaison explosaient, j’ai plongé.

"Je me suis retrouvé sous la nacelle entre la coque du flotteur et la carène du cargo. L'équipage m’a alors propulsé à fond pour ne pas me faire écraser. Pendant une minute, j’ai été traîné dans le Pacifique ne pouvant plus respirer sous des gerbes d’eau, puis j’ai été comme catapulté le long de la coque jusqu’à arriver au pont.

"Là, un sympathique équipage Ukrainien m’a accueilli. J’étais incapable de tenir sur mes jambes tant le moment avait été fort. Encadré par deux gaillards, ils m’ont conduit à l’infirmerie pour constater qu’il n’y avait pas de dégâts. Après une douche chaude, ils m’ont donné des affaires sèches et conduit dans ma cabine.

"Me voila embarqué sur le "Mineral Beijing" pour finir ce tour du monde. Car l’ironie de l’histoire veut que ce cargo passe le cap Horn et aille aux Pays Bas pour livrer sa cargaison australienne de charbon. La longue route continue mais pas sur le même navire…

"J’ai atteint les limites du trimaran en voulant forcer un passage. Fatigue des dépressions australes et du froid glacial, j’ai voulu en finir rapidement avec cette navigation, on voit le résultat, je ne suis pas fier d’avoir abandonné mon bateau. Je savais que cette descente était plus problématique pour le multicoque. Je pensais pouvoir me faufiler, mais les coups de vent se sont enchaînés tous les deux jours.

"Merci au capitaine du Mineral Beijing et son équipage pour leur incroyable manœuvre et leur gentillesse.

"Merci aux MRCC pour leur efficacité.

"Merci à Fanch et Francis pour leur soutien."

20 fév. 2019

Un minéralier navigue à environ 13 nœuds.
Il va probablement rester à l'ancre quelques jours devant Ijmuiden, le temps qu'un quai se libère.
Je parie que le minéralier a chargé son charbon à Newcastle en Nouvelles Galles du Sud. Il a eu de la chance notre marin car d'habitude les minéraliers qui chargent en Australie pour l'Europe passent par le Cap de Bonne Espérance.

20 fév. 2019

Sans problème. Ce n'est pas loin d'Amsterdam où il y a régulièrement des Thalys vers Paris.

18 fév. 2019

John, c'est surtout qu'il passe devant chez lui!!! En tout cas, sympa de la part du capitaine.

20 fév. 2019

Les bateaux pilotes sont les plus à même de faire ce genre de transbordement.
Le cargo ne doit pas passer très loin de Roscoff...
Et il y a un bateau pilote à Roscoff.
Reste à faire un chèque....

20 fév. 2019

J'ai fait une demande à la station de lamanage de Brest, on verra bien le tarif et la disponibilité.

20 fév. 2019

plus cher qu'un retour en train Hollande / Bretagne c'est sur

20 fév. 2019

Je pense que si il squatte la passerelle du mineralier en chantant ceci à tue tête, l'équipage ferai sûrement un effort pour le débarquer au plus vite :
« J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays Breton »

m.youtube.com[...]/watch

:acheval: :acheval: :acheval:

20 fév. 2019

Sinon il y a un moyen relativement simple et bon marché pour le récupérer : aller sur place avec un voilier et son annexe (voire un semi-rigide que le voilier prend en remorque), une fois près du minéralier évacuer notre homme (revêtu de sa combinaison de survie s'il l'a encore) par l'annexe ou semi-rigide, le voilier restant bien à l'écart. Vous devinez la suite...

20 fév. 2019

des risques que ne souhaitera pas prendre le capitaine, et il aura raison

20 fév. 2019

il est responsable du passager, le voir descendre l'echelle etc

20 fév. 2019

En 1ère ligne je voulais dire : il y a moins de danger de descendre...

20 fév. 2019

Quels risques ?

20 fév. 2019

Il n'y a moins de danger de descendre d'une échelle d'un minéralier chargé (donc bas sur l'eau) avec une combinaison de survie que de rouler en voiture.
De plus comme le minéralier est chargé il n'aura pas cet effet pendulaire qu'il aurait s'il avait été en ballast.
Il n'y a aucun danger que notre passager (qui est tout de même un marin ! ) ne soit écrasé entre les deux navires comme cela pourrait être le cas avec une grosse pilotine ou un remorqueur, vu qu'ici on emploierait un bateau pneumatique.

20 fév. 2019

Je pense qu'un gros semi-rigide suffit, mais j'ai pas.

20 fév. 201916 juin 2020

Et le faire sauter de l'aileron de la passerelle avec une bouée canard ?

Il ne me semble pas que la bouée canard fasse partie de l'armement classique d'un minéralier des Iles Marshall. :non:

20 fév. 2019

Si l'on relit le 1er message de Vannina le capitaine du minéralier est d'accord pour débarquer le passager vers la pointe de Bretagne. Donc c'est qu'il estime que ce n'est pas une opération dangereuse.

20 fév. 2019

ok, faut trouver un bateau

20 fév. 2019

Si Targaz à les clefs de la 081 ?
:-D

20 fév. 2019

Survie à renouveler, ça tombe bien! A suivre...

20 fév. 2019

On peut lancer un crowfounding, de jours, 266€, de nuit 399€.

Merci à tous, mais cette demande n'est plus d'actualité. La demande a été retirée du FB de la Longue Route 2018. Le débarquement aura lieu à Ijmuiden.

20 fév. 201920 fév. 2019

Merci ! c'est bien ce qu'il me semblait, mais comme Vannina ne réagissait pas !

:coucou:

(j'espère pour elle que tout va bien... cyclone sur la Nelle Calédonie ?)

www.meteo.nc[...]a-pluie

20 fév. 2019

bonjour Flora
il y a trois heures, je dormais, tout simplement.
(et là je dois bosser...)

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

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2015-08-02 - Entre Canna et Tobermory (Ecosse)

2022