Trois personnes secourues après avoir défié la tempête Bella (Finistère)

encore des abrutis ... ah c'est vrai, la LIBERTE !...

"_Ce dimanche 27 décembre, trois personnes sont sorties en mer sur un catamaran de plaisance pour défier le mauvais temps. Bien mal leur en a pris : après avoir dessalé à proximité de l’île Louët, au large de Carantec (Finistère), ils ont été sauvés par les équipes de secours, déployées en nombre.

Plus de peur que de mal pour ces trois jeunes gens qui réfléchiront à deux fois avant de prendre la mer par mauvais temps. En plein passage de la tempête Bella, la force des vagues et la puissance du vent n’ont pas fait de cadeaux en cette période de fêtes.

Les trois jeunes vacanciers, deux jeunes filles et un jeune homme, sont donc sortis ce dimanche 27 décembre à la mi-journée à bord d’un catamaran de plaisance, au large de Carantec (Finistère). Ils ont rapidement dessalé à proximité de l’île Louët et sont tombés à l’eau.
us depuis la terre…
Sans matériel d’alerte à bord de l’embarcation, c’est un homme depuis la terre en les voyant en difficultés, qui a prévenu les secours vers 12 h 50.

Une fois prévenu, le Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Corsen a immédiatement déployé les gros moyens. Une vedette de la SNS 295, et deux pneumatiques des pompiers sont partis en mer. Un hélicoptère de la sécurité civile, dragon 29 a été sollicité afin de survoler la zone. Deux ambulances stationnaient à terre.
Une sortie en mer inconsciente
« Sortir en mer par ce temps et sans matériel pour alerter les secours, c’est complètement inconscient », rappelle Stéphanie Cabioch, présidente de la station SNSM de Roscoff.

Les deux jeunes filles ont finalement été récupérées par un plaisancier qui les a ramenées à terre. Le jeune homme lui, est resté agrippé aux rochers de l’île Louët essayant de protéger son bateau de possible dégât matériel. Les pompiers sont venus le récupérer et l’ont ramené sur la terre ferme. Aucune victime n’est donc à déclarer.

Quant au bateau, il a été jusqu’à la plage du Kelenn de Carantec, par les équipes de la SNSM. L’opération a pris fin Vers 14 h 30._"

(Ouest-France)

L'équipage
28 déc. 2020
28 déc. 2020

que dire ...d'une telle connerie

28 déc. 2020

Qu'il y a eu un autre plaisancier (donc sorti en mer également) qui a sauvé 2 jeunes filles? ;-)
ok, je sors :-D

28 déc. 2020

S'il voulait les séduites c'est raté après la douche froide. Lol.
Blague à part, faut vraiment être débile. Encore une fois il s'est mis en danger, ses deux équipieres et les secours.

29 déc. 2020

J'aime bien le sous-entendu que le "mec" était responsable, qu'il était le skipper et les deux jeunes filles des équipières "qu'il a mises en danger"

Les vieux clichés matcho ont la vue dur.

On ignore qui a organisé quoi.

29 déc. 2020

Bravo Iclo, je me suis fait la même réflexion

29 déc. 2020

Oui, tu as raison, c'était de la faute des nanas...les clichés ont la vie dure....🤣🤣🤣🤣

29 déc. 2020

On sait rien : le type peut-être un débutant, convaincu par une skippeuse de sortir pour découvrir la voile.

Je suis supris de lire à quel vitesse on considère que "un mec présent = skipper", quand au potentiel de faire une idiotie, on est largement égaux tous sexes confondus.

30 déc. 2020

relisez le post ,celui qui est resté sur les rochers essayait de protéger SON catamaran .
mais comme les journalistes vous ferez un corrigé le lendemain matin quand vous en saurez un peu plus .
alain

28 déc. 2020

Humour on:
C'est comme ça que les carantecois (école des Le Cleach, Beyou et consorts) se préparent dès leur plus jeune âge à intégrer un jour le mythique VG...peur de rien, ça passe ou ça casse...
Humour off.

Ok je sors aussi...

28 déc. 2020

Je ne connais pas le coin, mais ça a l'air d'être dans une zone pas mal protégée quand même.

28 déc. 2020

Dans un sens oui, à part si vent du sud, peu de risque de dériver au large surtout si on est au sein de la baie, mais dans l’autre non, beaucoup de cailloux et risque très prononcé de se faire drosser contre un recif.

Hypothèse gratuite (je n’étais pas sur place) : si des planchistes et des kites étaient à s’amuser, les jeunes ont peut-être eu une impression trompeuse de risque gérable et mesuré.

28 déc. 2020

"dessalé à proximité de l’île Louët" F5/6.

C'est faire du catastrophisme pour ceux qui ne connaissent pas la baie de Morlaix.

On est loin du large.

28 déc. 2020

www.ouest-france.fr[...]7101454

La photo ne donne pas l impression d un vent fort

28 déc. 2020

Il leur a fait le "coup de la panne", et la snsm est venue lui casser son coup......

28 déc. 2020

C'est faire du catastrophisme pour ceux qui ne connaissent pas la baie de Morlaix.

Plutôt d'accord

29 déc. 202029 déc. 2020

Si la photo de Ouest Torc'h est bonne, le Hobie à l'air d'avoir une boule anti-chavirage-complet en tête de mât.
Et entre Kelenn et Louet, il y a même pas 1 mille...

29 déc. 2020

le genre de sauvetage qui coute une blinde à la société....Mais ça ne calme pas les inconscients puisque aucune sanction n'est prévue !

29 déc. 2020

la facture du sauvetage à papa maman; c'est une idée

29 déc. 2020

Non, très mauvaise idée la facture à papa-maman : seuls les fils et filles de... pourraient s'éclater sans remords ?

Ce qu'il faudrait, c'est leur faire faire des tx d'intérêt général, un truc bien dégueu qu'on n'ose "confier" qu'à nos immigrés plus ou moins clandestins !

29 déc. 2020

Flora :) +1

29 déc. 2020

Le cata aurait été ramené par la SNSM.
2 h à 600 €, ce n'est pas cadeau!

29 déc. 2020

telegramme

Les plaisanciers carantécois qui ont dessalé en pleine tempête Bella, ce dimanche, près de l’île Louët, en ont été quittes pour une belle frayeur. Ne reste plus qu’à régler la douloureuse…
Chaque sortie en mer de la SNSM peut potentiellement engendrer des situations périlleuses.
Chaque sortie en mer de la SNSM peut potentiellement engendrer des situations périlleuses.
Leurs vacances de fin d’année à Carantec vont leur coûter un peu plus cher que prévu. Les trois plaisanciers qui ont dessalé à proximité de l’île Louët, ce dimanche 27 décembre, à la mi-journée, alors que la tempête Bella soufflait encore sur les côtes bretonnes, vont devoir régler la facture du remorquage de leur « Hobie Cat » par la vedette SNS 295 « Michel-Morvan » de la station de Roscoff.

340 € de l’heure
Si les sauveteurs bénévoles de la SNSM ne font jamais payer le secours à personne, il existe en revanche une grille de tarifs votés chaque année à l’échelle nationale, s’agissant du sauvetage de matériels. Pour la catégorie « embarcation de moins de 7 m » dans laquelle entre le mini-catamaran qui s’est échoué sur l’île Louët, le forfait applicable est de 340 € de l’heure. Dans la mesure où les secours ont été prévenus peu avant 13 h et que le remorquage s’est terminé à 14 h 30, la note pourrait s’élever à plus de 500 €. Une somme non négligeable, mais ridicule au regard des moyens déployés. Outre la SNSM, cette opération a en effet mobilisé l’hélicoptère Dragon 29 de la Sécurité civile, ainsi que de nombreux pompiers (deux canots pneumatiques à moteur et des ambulances) et des gendarmes.

« Pas prudent »
« Il n’était pas prudent de sortir en mer le lendemain d’une tempête, surtout sans aucun moyen de communication », souffle Stéphanie Cabioch, la présidente de la station SNSM de Roscoff. Pour la sécurité de l’équipage, bien entendu, même si ces deux femmes et cet homme, jeunes adultes, n’étaient visiblement pas des marins d’eau douce. Mais aussi pour celle des sauveteurs. Car une opération de secours n’est jamais anodine et peut potentiellement engendrer des situations périlleuses. « C’est parfois risqué », confirme Stéphanie Cabioch. Ainsi, ce dimanche, alors que la mer était formée, un plongeur s’est en effet jeté à l’eau pour pouvoir monter sur le catamaran échoué et sécuriser la croche, avant le remorquage vers la plage du Kelenn.

Des prévisions météo très claires
Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Ni du côté des plaisanciers ni du côté des sauveteurs. Reste que ces derniers n’auraient jamais dû avoir à sortir. Les prévisions météo étaient en effet très claires : fort coup de vent, vagues importantes, dimanche inclus. Dans ces conditions, une sortie loisirs au large relève de l’inconscience. C’est l’avis, unanime, des gens de mer et… des réseaux sociaux, qui n’ont pas été tendres avec les trois naufragés.

29 déc. 2020

Moralité, d'après la SNSM, il ne faut pas naviguer par force 5 et mer plate dans une baie abritée.

Et "sans aucun moyen de communication" . A quand la VHF obligatoire sur un dériveur!

"Les prévisions météo étaient en effet très claires : fort coup de vent, vagues importantes" C'est sûr qu'au large de Batz, cela devait donner mais pas à coté de l'ile Louêt.

29 déc. 2020

c'est assez nul comme réponse ...

29 déc. 2020

moralité ceux qui prennent la mer par ce temps et bien ils se demerdent et personne ne va les chercher et basta ...

29 déc. 2020

Et "sans aucun moyen de communication" . A quand la VHF obligatoire sur un dériveur!

La vhf portable est normalement obligatoire à plus de 2 milles d'un abri de mémoire (en kayak, toujours vhf portable étanche à bord).

Par contre, je suis d'accord, c'est la baie de Morlaix, pas la barre d'Etel...

Il semble que les personnes aient été récupérées par un plaisancier (qui est un inconscient lui aussi ?)
Quand à proposer de facturer le sauvetage de la vie humaine, c'est pour moi inconcevable.

Quand au coût du remorquage, je ne connaissais pas les tarifs français, je suis effaré. 340€/h pour les moins de 7m, je veux pas imaginer au delà de cette taille.
Pour info, en Espagne on trouve cher les 350€/h pour remorquage d'un bateau (quelque soit la taille). Et le salvamento marítimo est une entreprise privée avec mission de service public, donc sauveteurs professionnels et salariés.

29 déc. 2020

alors en Espagne les entreprises de remorquage doivent soit faire faillite ou payer leurs personnels avec une poigné de figues

29 déc. 2020

@calypso, je te rassure, les mecs sont bien payés et les bateaux entretenus au top. L'état finance et fixe les prix via la DGMM(marine marchande).
Note aussi que les vedettes de la Guardia civil sont construites comme des canots de sauvetage tout temps, et participent activement en zone côtière aux sauvetages et remorquages, normalement au même tarif, et parfois même remorquent gratuitement sur de courtes distances... A méditer.

31 déc. 2020

Bonjour Juliusse, la division 240 dit que la VHF est obligatoire à partir de 6M d'un abri.

29 déc. 202029 déc. 2020

Bonjour,

C'est beaucoup d'histoires pour pas grand chose.

Si je comprends bien, il s'agit d'un cata de sport ou tout du moins léger et en baie abritée? (d'après les photos et malgré le commentaire de l'article)
Si c'est le cas, il est très courant pour les afficionados de la voile légère (planche, kite, dériveur, cata, ...) de rechercher les situations très ventées pour sortir, ça n'a rien à voir avec une activité de plaisance avec un bateau habitable en mer ouverte au large. Il s'agit en général de jeunes (ou pas) en bonne forme physique pratiquant un sport.

Ici (en med) je connais pas mal de gens qui ne sortent que par fort mistral et par avis de grand frais, sinon, ça n'a aucun intérêt pour eux.

Effectivement, cela comporte des risques comme tout sport qui peu être un peu extrême.

Donc comme pour tout sport d'extérieur il y a un risque d'avoir besoin d'aide. Sur un plan d'eau abrité comme c'est le cas ici, cela ne mets pas en grand danger les secours (même si les risques existent bien sur)

Alors, on fait quoi? on interdit tout risque, on ne sort plus dés que le temps n'est pas au beau fixe? on arrête tout sport d'extérieur et on reste tous enfermé en attendant la mort?
Si c'est la vie que vous suggérez aux jeunes, et même aux moins jeunes, c'est bien triste pour le genre humain.

Evidement je n'aurais pas eu le même discours si c'était agit d'une sortie au large pour de la plaisance. Il faut garder notre esprit critique et faire le tri sinon on réserve à notre société un bien triste avenir.

29 déc. 2020

+10. tout est dit.
n'oublions pas que les statistiques sont formelles :
l'activité la plus risquée c'est de dormir dans son lit : c'est là que l'on meurt le plus.

29 déc. 2020

perso j'ai fait pareil ou pire il y a longtemps en hobi ou en deriveur seulement j'assumais ma sécurité moi m^me ..c'est à dire que je demandais a quelqu'un de veiller avec un " fort canot" .. et je dessalais aussi mais je me demerdais seul pour repartir ...je n'ai jamais eu besoin de la SNSM ni de l'hélicoptére .

Et faire du hobi par ce temps et sans sécu il faut etre leger leger ..car sans secours il se serait passé quoi ??? surement un drame pour la fin de l'année et surtout un drame pour ceux qui reste ..et un drame à perpétuité ..

29 déc. 2020

Dans la rade de Brest, beaucoup de véliplanchistes ne sortent que par vent frais (force 6) et même par grand frais (force 7). Pour eux, c'est comme la piste noire des skieurs en montagne.
Traiter ces jeunes d'inconscients ou d'irresponsables pour être sortis en mer relativement abritée, c'est aller vite en besogne ! Par contre, on peut leur reprocher d'être sortis sans le contrôle de quelqu'un à terre, sans VHF étanche, etc... sans une bonne organisation.

29 déc. 2020

là je partage cet avis il faut dans ces cas s'assuré d'avoir une secu ..quelqu'elle soit mais il faut l'organiser ..à plus d'un titre d'ailleurs
-d'abord par securité et independence
-mais aussi pour etre performent pour évacuer le stress ou l'inquietude de la secu se sachant en secu on est bien dans la t^te , et dans ces cas c'est important on est libre et c'est bien ce que l'on cherchait

29 déc. 202029 déc. 2020

+1 Now

29 déc. 2020

+1000 Now!!!

29 déc. 2020

Pas mieux, merci Now

29 déc. 2020

Oui, chez moi cela se pratique couramment par fort cers ou tramontane, mais les pratiquants sont organisés entre eux ou avec un club parce que je n'ai jamais entendu parler de recherches par la SNSM ou hélicos, etc... et pas seulement sur les plans d'eau intérieurs, aussi en mer au large de La Franqui devant le cap Leucate.
La station SNSM la plus proche, c'est Port-La Nouvelle, à 8 NM.

Dans ce cas, il faudrait avoir le témoignage des 3 personnes impliquées...

29 déc. 2020

Bj, D'accord avec toi.

29 déc. 2020

D'accord avec now, c'est un peu comme si on interdisait de dévaler les montagnes en VTT par pluie et boue...

29 déc. 2020

Également d'accord avec Now.
Les maîtres-mots de la société deviennent: confort, sécurité, santé, principe de précaution...
Alors restons devant les écrans, il ne nous arrivera rien, mais alors rien du tout !

29 déc. 2020

et un terme manque "irresponsabilité" car là c'est bien de l'irresponsabilité

29 déc. 2020

Les écrans ça bouzille les yeux et la souris donne des TMS qui font très mal, donc dire qu'il ne nous arrivera bien c'est un peu rapide... ;-)

29 déc. 2020

article de V&V: voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]9ebad29

Trois plaisanciers qui voulaient défier la tempête Bella sauvés in extremis près de Carantec (29)

Trois jeunes plaisanciers, un garçon et deux filles, qui voulaient défier dimanche matin la tempête Bella à bord de leur catamaran léger ont été sauvés in extremis près de Carantec (Finistère) après avoir dessalé. D’importants moyens de secours avaient aussitôt été déclenchés après l’alerte donnée par un observateur à terre.

« Ces trois jeunes plaisanciers avaient quitté la plage près de Carantec dimanche matin alors que les conditions météo étaient très mauvaises. Une mer force 5 et des vents de force 6 sévissaient alors sur cette zone après la tempête » a expliqué dimanche soir à Voiles et Voiliers l’officier de permanence de la Préfecture Maritime de l’Atlantique basée à Brest.

Avis urgents de prudence absolue

« Plusieurs avis urgents de prudence absolue avaient pourtant été émis par la Préfecture déconseillant toute sortie en mer avec le passage de la tempête Bella. Ils n’en ont pas tenu compte » ajoute cet officier.

« Ces trois jeunes plaisanciers ont dessalé peu de temps après leur départ, près de l’île Louet. C’est une alerte lancée à 11H30 par un observateur à terre qui a permis au CROSS Corsen de déclencher immédiatement des moyens de secours, c’est-à-dire l’hélicoptère Dragon 29 de la Sécurité Civile, le canot SNS de Roscoff, deux BLS (Bateau Léger de Sauvetage – N.D.L.R.) de la SNS voisine et deux VSAB (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et aux Blessés – N.D.L.R.) des pompiers à terre ».

Échoué sur les rochers de l’île Louet

« Deux des plaisanciers qui avaient été éjectés du bateau ont été récupérés par l’un des engins légers de la SNS tandis que le troisième, resté sur la coque retournée du catamaran qui était allé s’échouer sur les rochers de l’île Louet, a été récupéré par un autre bâtiment de secours » dit encore l’officier.

« Les trois plaisanciers ont été ramenés à terre sains et saufs. Ils n’étaient pas blessés. A 13 H 30, l’opération était terminée » conclut l’officier de permanence dont la fonction lui interdit de faire tout commentaire sur cette sortie en mer mais dont les silences au téléphone parlent d’eux-mêmes.

Quelques heures avant ce chavirage, des vents à plus de 70 nœuds avaient été enregistrés en plusieurs sites du Finistère Nord.

29 déc. 2020

Ces jeunes avaient-ils sollicité tous ces moyens mis en oeuvre ? Deux d'entre eux avaient été pris en charge par un plaisancier qui naviguait aux alentours (le lieu est abrité), le troisième était sur le catamaran échoué sur l'île Louet.

29 déc. 2020

il n'est pas question de plaisancier portant secours dans l'article de V&V

29 déc. 2020

il ne faut jamais prendre à la lettre les articles des journalistes ... un plaisancier interviens , ça veut dire quoi ?? il était en bateau ou sur le rivage

29 déc. 202029 déc. 2020

Dans le premier article de Ouest France on lit :

"Les deux jeunes filles ont finalement été récupérées par un plaisancier qui les a ramenées à terre. Le jeune homme lui, est resté agrippé aux rochers de l’île Louët essayant de protéger son bateau de possible dégât matériel. Les pompiers sont venus le récupérer et l’ont ramené sur la terre ferme. Aucune victime n’est donc à déclarer."

Les articles écrits ultérieurement par d'autres diffèrent. Chacun d'eux l'écrit en fonction de ce qu'il veut démontrer, peu importe les faits.
On peut aussi noter que dimanche dernier, à l'heure où a eu lieu cet incident, le vent avait nettement molli en Bretagne Nord.

29 déc. 2020

"Les deux jeunes filles ont finalement été récupérées par un plaisancier qui les a ramenées à terre"
S'il les a ramené, c'est qu'il était sur l'eau ! sinon, il ne les aurait pas ramené... donc, ce sauveteur sur l'eau, ce serait aussi un irresponsable, un imbécile comme il est dit plus haut ! tant qu'au jeune homme, il essayait de sauver son bien, il n'était pas en danger me semble-t-il.

29 déc. 2020

mettre en danger la vie des sauveteurs pour des imbéciles

29 déc. 2020

@amoureux....
1) A quel moment la vie des sauveteurs a-t-elle été mise en danger ?
2) Qu'est ce qui vous permet de traiter ces trois jeunes d'imbéciles ?

29 déc. 2020

A mon avis, la question est : fallait il leur porter secours ?
La limite est floue entre la personne en danger et qui ne s'en rend pas compte (donc qui ne souhaite pas être secouru alors qu'elle le devrait) et le navigateur (ou sportif) confirmé qui peut apparaitre en difficulté mais qui saura s'en sortir.
Quand j'étais plus jeune j'ai beaucoup pratiqué la planche à voile. J'ai navigué dans un vent de force 9, mais par vent de mer en dans la baie de Portsall. On se prenait des sacrés gamelles et je me souviens d'être resté coincé longtemps sous la voile une fois. Ça peut arriver et on apprend.
Plusieurs fois j'ai aussi navigué avec des conditions faibles qui font qu'avec une planche qui ne flotte pas, si vous tombez à l'eau vous ne pouvez pas faire votre "water-start" et vous pouvez paraitre en perdition. J'ai souvent craint que des badauds alertent les secours pour moi.
Je pense que savoir quand donner l'alerte demande un peu de connaissance du milieu.
Je suis également étonné de la décision de faire décoller l'hélicoptère de la SC.
Enfin j'aimerai bien avoir le témoignage des rescapés. (Droit de réponse)

29 déc. 2020

+1 @ Moustic

29 déc. 2020

+1 aussi!

29 déc. 2020

Amha, le seul reproche que je leur ferai est d’avoir surestimé leurs compétences et sous estimé la difficulté de ressaler un hobie cat sinon je préfère des jeunes qui font un truc sympa et revigorant plutôt que des ectoplasmes avachis devant leur tablette !

29 déc. 2020

Ralez, ralez... Encore un peu et le législateur va rendre obligatoire les radeaux de survie sur les engins de plage, bientôt...
Je note quand même que, quand ça se passe mal, tout le monde jette des pierres, et quand ça se passe bien, on en fait un article dans Voiles et Voiliers et tout le monde applaudi.
🙄
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]0a359ec

29 déc. 2020

Bien vu totor, +1.

29 déc. 2020

Bonjour,

je suis assez surpris de voire sur ce fil la réaction de gens particulièrement actifs et admiratif du Vendée Globe, et qui prennent pour "inconscients" des jeunes qui font une sortie musclée en HB dans une baie abritée.

Pensez-vous sincèrement qu' avant de s' engager dans cette course les skippeurs et skippeuses ne se sont pas entraîné(e)s dans des conditions dites difficiles?

La question de la navigation "disons par conditions musclées" est uniquement une question d' entraînement, et ce aussi bien pour l' équipage que pour le matériel.

J' ai infiniment plus confiance dans un(e) skippeur(euse) qui sort régulièrement par gros temps sur un bateau parfaitement rôdé pour ces conditions, où tout fonctionne pil-poil et facilement qu' en ceux qui se lancent dans des "boucles Atlantique" sur des bateaux au fardage énorme en comptant sur leur tel-sat pour le routage de façon à ne jamais naviguer au-delà de F5-6!

C' est bizarrement toujours des bateaux pourtant hyper bien équipés qui sont abandonnés tous les ans ou presque au large des Açores au printemps.
Je pense (peut-être à tord mais sincèrement) que quelques sorties par conditions "difficiles" auraient probablement évitées pas mal de ces abandons.

Maintenant, une sortie par mauvaises conditions météo se prépare, et ce quel que soit l' engin flottant (planche, kite, bateau ou autre), autant au niveau du matériel que de l' équipage, et de manière progressive (un débutant ne sort pas pas F6).

Il n' y a pas d' autre moyen pour acquérir une "relative sérénité" dans le gros temps que d' y aller progressivement, et ce n' est pas en y allant jamais que l' on navigue en sécurité.

Quand j' observe les voiliers dans les ports, je me dis qu' il y en a une très grosse majorité avec laquelle je n' aimerai vraiment pas me prendre un coup de vent, et ce n' est souvent pas une question de taille!

Alors j' en ai un peu "ras-la-capuche-de-ciré" des journaleux qui sautent sur le moindre "fait-divers (d'hiver)" aquatique pour faire du sensationnel!

Gorlann

29 déc. 2020
30 déc. 2020

+10 Gorlann!

30 déc. 2020

Gorlann,
tu ne peux pas savoir à quel point je suis d'accord avec toi. je me rappelle encore une avoinée du capitaine de port de Groix alors qu'on arrivait peinard avec un copain chacun sur son muscadet dans un coup de 9. on avait fait exactement le trajet dans le "gros" auquel on s'était préparés et on n'a rien compris à son "sketch"

29 déc. 2020

Entièrement d´accord avec Gorlann (et Now plus haut), le gros temps fait aussi partie de la vie en mer, il doit s’apprendre. Décréter d’emblée que c’est irresponsable est un raccourci qui peut aussi être dangereux.
NB: je ne sais pas si c’est le cas de ces jeunes, peut-être qu’en l’occurrence leur sortie n’était pas judicieuse. Un article de presse est en tout cas un peu juste pour en juger.

29 déc. 2020

oui ça se prepare les sorties musclées et on se securise soit m^me ..et il faut en faire ,tout a fait d'accord avec ces points de vues ..
Mais là j'ai comme un doute sur la préparation de la sortie alors que le Cross a m^me fait appelle à l'helicoptére et excusez moi mais j'ai la faiblesse de croire que le Cross ne l'envoie pas sans raison ..

29 déc. 2020

Si si l’helico décolle au coup de sifflet même sur une info pas très Claire, et si il décolle pas et il y a 3 noyés tu dirais quoi ?

29 déc. 202029 déc. 2020

Je suis bénévole au sein de la SNSM.

Il est vrai que les interprétations journalistiques, qui aiment de plus en plus le sensationnel n'aident pas à se faire une opinion correcte.

Sachez tout d'abord, qu'à terre, si vous appelez au 196 pour donner une alerte au Cross, sur un visuel en mer, sur plan d'eau, si doute il y a, et surtout avec personnes en péril, tous les moyens sont déclenchés. Quitte à ce que ce soit pour rien. Ca s'appelle une levée de doute.
On le fait, ça sert à rien, on dit que de bordel déployé pour pas grand chose, on ne le ferait pas et on y perdrait une personne, on dirait ''quelle honte cette bande d'incapables''

Il ne faut surtout pas interdire ce genre de sortie, mais nous autres vieux briscards, faire de la pédagogie auprès des jeunes.

Une VHF portable 5W, ça vaut 150 € !

Un Smartphone.....un Iphone.....ça vaut combien ?

Il faut donc inciter, (avant d'imposer un jour) à ce que chacun comprenne qu'avec une VHF et une VHF allumée, le Cross, les secours peuvent vous contacter pour faire un point de situation.

Simple non ?

S'il est utile d'engager des moyens, aucun doute, ils seront engagés (principe de précaution), mais selon la situation, certains moyens seront engagés, d'autres non, ou si ça craint du boudin, tous les moyens seront engagés.

Donc une VHF à 150 €, allumée, chargée, les secours peuvent rentrer en contact avec n'importe quel plaisancier.

Une simple conversation avec le Cross si ces jeunes avaient eu une VHF, et probablement, on aurait fait engager un SR de la SNSM ou des pompiers, et ça passait inaperçu. Là, vu les moyens déployés vu qu'on a pas pu contacter ces jeunes, forcément, ça fait causer.

ET chers amis voileux, ou pas.....combien d'entre vous ont un émetteur AIS à bord ?
Je vous promet, au large, en cas de pépin, on ne vous cherchera pas longtemps.

30 déc. 2020

@Marilo83 et Iroise, fin de la récréation, merci de régler vos problèmes de quequettes en MP et de ne plus polluer ce fil. Premier et dernier avertissement, merci de votre compréhension.

30 déc. 2020

Compréhension à 200% . Aucun problème, la mienne se porte à merveilles (sourire).

29 déc. 2020

Je suis d accord avec le précédent message qui développe mon bref message précédent.par contre je ne comprends pas la remarque sur l Ais, j ai deux Vhf à bord et je sais où je suis en mer (3 GPS) pourquoi est ce que la snsm ne souhaiterais-tu pas me rechercher (hypothèse) si je n ai pas d ais, et je ne en aurais pas,

29 déc. 2020

Bonsoir MARILO83,

merci pour ces infos et conseils, notamment concernant la VHF portable.

J' en prends d' autan plus bonne note qu' il m' arrive de faire des sorties hors saison avec mon Fireball.
J' ai toujours avec moi, quel que soit le bateau sur lequel je mets les pieds, un container étanche avec dedans une VHF portable chargée, une balise PLB, un compas de relèvement, un GPS portable, des feux à main, un feu de détresse à éclats, une couverture de survie, des vielles lunettes à ma vue, un tel mobile, et un grappin toujours près au cas-où.

Par contre, je n' avais jamais pensé à allumer la VHF.

Hors le déclenchement involontaire des secours aurait très bien pu m' arriver, il y a 3 ans, quand lors d' une sortie hivernale avec un copain quasi-débutant, par vent de 12/15 nd, on a déssalé, et comme le copain est resté à se cramponné au bateau, fait" chapeau" immédiatement après.
On était pas très loin de la côte et on pouvait apercevoir des promeneurs sur le sentier côtier.

A ce moment-là, je me suis pressé de ressalé le Fireball, car j' avais justement peur que des promeneurs donnent l' alerte alors que l' on maîtrisait parfaitement la situation (le déssalage en Fireball par 15 nd de vent est money-courante et ne pose pas de problème).
Je n' avais pas pensé à allumer la VHF et effectivement, si le CROSS avait essayé de m' appeler, sans réponse j' aurais pu voire un hélico rapidement au-dessus de ma tête!

Donc encore un GRAND merci à MARILO83, je ne risquerai plus de faire déclencher involontairement des secours grasse à ton intervention.

Sinon je n' ai pas d' émetteur AIS pour naviguer en croiseur au large, par choix et en étant tout-à-fait conscient que çà peut être un handicap en cas de gros problème (j' ai maintes fois expliqué mes raisons sur Héo).

Gorlann

29 déc. 202029 déc. 2020

L'émetteur AIS permet d'être identifié quoiqu'il arrive.

D'autant plus important lorsqu'on prend le large et de nuit.

Et on peut avoir un émetteur AIS sans l'activer systématiquement si on veut avoir un peu la paix.

Bonne soirée à tous.

29 déc. 2020

Je contribue à la snsm depuis toujours, la je ne comprends pas pourquoi j aurais besoin d un ais, coût ? Alimentation?
Croisière côtière en med options corse Sardaigne sicile

30 déc. 2020

En hiver dans des conditions marginales il est toujours possible de tenter une sortie si le vent porte à terre ce qui permet toujours de rentrer.
Si le vent porte au large c’est une autre affaire....

30 déc. 2020

Certes, ces deux jeunes au Légué ont été apparemment assez inconscients, il faut bien l'admettre. Ceci dit, le discours dramatisant et dénigrant du journaliste est pour le moins excessif, jusqu'à les soupçonner d'être bourrés et drogués !! :
"Quelle idée a bien pu leur passer par la tête? Un pari? Étaient-ils sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances?"
C'est bon pour faire trembler dans les chaumières avec une touche d'anti-jeunisme. Oui, mon bon monsieur, les jeunes d'aujourd'hui.....

30 déc. 2020

Un ancien journaliste de Groland, peut être ? 🤪

30 déc. 2020

et la prochaine fois le journaliste soulignera que le plaisancier secouru a 70 ans ...c'est a dire un vieux qui aurait plutot dû rester chez lui dans son fauteuil

30 déc. 2020

Du Legué...ça fait une trotte

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022