traduction breton

Bonsoir

pouvais vous me traduire cette phrase: "dans mon coeur pour toujours".

je viens de perdre mon père qui était breton , ça serait pour lui rendre hommage.
merci d'avance.

L'équipage
05 jan. 2020
05 jan. 202005 jan. 2020

Toutes mes condoléances

A vérifier... Mais ce serait :
en ma c'halon da viken

ou contracté

em c'halon da viken

J'ai testé le traducteur "breton > français"
qui traduit bien ce que tu cherches

www.fr.brezhoneg.bzh[...]que.htm

Cordialement

05 jan. 2020

Mes condoléances.
Je dirais comme Graffer "em c'halon da viken"

05 jan. 2020

j'aurais traduis toujours par Atao...
(Breiz Atao : Bretagne toujours)

05 jan. 2020

Mes condoleances

06 jan. 2020

@lilas blanc
je ne te mets pas en doute mais "atao" correspond plus à "tout le temps" et une signification politique.

tandis que " da viken", c'est dans le sens de "à jamais, pour toujours, éternel"
D'ailleurs on trouve même des autocollants avec Breizh da viken...Bretagne pour toujours,
www.coop-breizh.fr[...]en.html

ou encore un cantique "Meulomp holl da viken" Louons tous pour toujours...
per.kentel.pagesperso-orange.fr[...]en1.htm

07 jan. 2020

La signification politique de Atao *n'est que celle que les inculturés s'acharnent à lui donner. *C'est de la novlangue.

Tous les propriétaires de voiliers qui comportent Atao dans leur nom seraient surpris de l'apprendre.

06 jan. 2020

Mes condoléances.
L'expression "em c'halon da viken" est tout à fait correcte. C'est vrai que "toujours" se traduit par "atao" mais "da viken" signifie "pour toujours", " à jamais".
"jamais" se traduit par "bikenn" mais la préposition "da" induit une mutation douce de "b" en "v". D'où "da viken".
Petite remarque à Graffer : ce n'est pas "en ma" mais "e ma". Cela aurait été "en" si "en" avait été suivi d'un mot commençant par une voyelle. Mais e+ma = em , presque systématiquement.
Cordialement, mes amis.

06 jan. 2020

Une petite faute "jamais"= "biken" et non pas "bikenn"

06 jan. 2020

Pour être complet "coeur"="kalon". Précédé de la préposition "ma", contenue dans "em" ce "k" subit une mutation dite par spirantisation et devient "c'h". "ma c'halon".

06 jan. 2020

@brandan, merci pour ces précisions.

07 jan. 2020

Je me demandais s'il existait un accent breton comme il y a un accent marseillais, parisien ou berrichon. En effet, à entendre les bretonnants sur les radios dédiées, je ne perçois qu'un breton "franchouillardisé à l'excès" comme quand un français parle anglais sans la moindre trace d'accent anglais.

08 jan. 2020

@ Chtit Luma
Et le français de la radio et de la télé, vous y entendez un accent . Heureusement que le député Lassalle vient égayer un peu tout ça de temps en temps. Bien sûr il y a eu aussi Sarkozy avec ses fautes d'accord, mais ça ce n'est pas tout à fait l'accent. Il est d'ailleurs très imité.
Je crois que cette aversion pour les accents s'appelle la "glottophobie". A vérifier.
Cordialement

07 jan. 2020

Il n'y avait pas un accent breton mais plusieurs selon les régions voire les cantons. Comme il n'y a pas une langue bretonne mais** des dizaines**.

Certains voisins, séparés par une rivière ne se comprennaient que difficilement.

Coté accent, il me semble que celui de la région de Brest est particulièrement remarquable et toujours vivace.

Ailleurs, je serais bien en peine de reconnaitre un accent de Rennes, St Malo, Vannes ou Lorient.

09 jan. 2020

L'accent brestois est particulièrement remarquab' !

09 jan. 2020

@Duduche,

ya, sur eo, met e galleg. E Vrest n'eus ket kalz tud o komz brezhoneg. Trevadennet oant bet gant ar morlu !

07 jan. 2020

@chitit luma
Lorsqu'on est natif , il est très facile de distinguer un accent Lorientais d'un Brestois ou d'un Bigouden

A Concarneau par contre, on parlait très peu Breton mais on a notre "parlé" et notre accent qui se perd.
De temps en temps ça fait plaisir de rencontrer des anciens qui ont gardé quelques expressions
Tend l'oreille sur le ponton, (surtout au bout) et tu verras si c'est franchouillarisé ;-)

07 jan. 2020

lilas blanc, je SUIS au bout du ponton. J'en toucherai un mot à quelques voisins, pêcheurs locaux retraités. Mais je parlais de ce breton à la radio, qui sonne bizarre pour ne pas dire insipide. Moi je suis persuadé qu'il y a un accent mais je n'en entends pas beaucoup mais promis, je vais tendre l'oreille (que j'ai plutôt bien disposée pour les langues).

07 jan. 2020

"pêcheurs locaux retraités."
c'est bien eux
à bientôt

07 jan. 2020

Revenons au 19ème siècle, à l'époque où personne ne se comprenait à plus de 50 km de distance.

08 jan. 2020

Je suis d'origine wallonne et en effet, le patois que je parle n'est pas du tout lemême que celui du village d'à côté. qui se trouvait à 4 km .
Mais il ne s'agit que d'une spécificité belgo-belge, n 'est il pas ?
Mon dernier livre Manapany , vivre à bord le bonheur vient de paraître chez Monbestseller. com On y parle surtout de mes dérives en Bretagne , des fois que ça vous dirait enter link description here

08 jan. 2020

trop vieux pour utiliser le lien correctement, , je suis navré !

08 jan. 2020

@ Lebrisac : allez les clichés et caricatures. Je vais essayer de faire synthétique. Toute langue connait des variations, souvent des dialectes. L'uniformisation vient d'une décision politique qui très souvent a été appliquée par la répression et la violence. Asséner qu'au XIXème siècle les gens ne se comprenaient pas à 50 km est une ineptie. De toujours l'humain·e a communiqué et les personnes se sont comprises, sinon il est probable que nous ne serions pas là. Pour les langues qui ne sont pas imposées par un pouvoir politique sous contrôle d'une académie les variation sont plus importantes que pour les autres. Mais il y a intercompréhension, notamment de proximité, y compris entres langues différentes. Après il y a deux types de personnes : celles qui considèrent que l'autre ne parle pas tout à fait comme moi et donc je ne comprends pas et celles qui disent que l'autre ne parle pas tout à fait comme moi, mais que l'on comprend si on est ouvert et à l'écoute. Il suffit de choisir son camp. Pour illustrer mon propos je parlerai de ma pratique puisque je la connais. Je suis bi-lingue français occitan. L'occitan se divise en 6 dialectes, se divisant en sous-dialectes qui se subdivisent eux mêmes en parlers différents (ceux qui changent d'un village à l'autre). Il est certain que parfois je ne pige pas quelques mots très spécifiques, mais j'ai l'occasion de parler en occitan sur tout son territoire : du sud Charente en passant par l'Auvergne, la Provence, les vallées italiennes, le Languedoc, le Val d'Aran (en Espagne) et il n'y a pas de souci et en plus je parle de tout : du temps, de politique, de philosophie, d'informatique, de technique cinéma (je réalise des films et il arrive que la langue de travail de l'équipe soit l'occitan) de musique et sonorisation (ayant une pratique professionnelle, il arrive aussi que la langue de travail soit l'occitan).. Et au delà, je comprends toutes les langues romanes : portugais, espagnol, catalan, corse, italien, sarde, jusqu'au roumain. Alors lorsque tu réagis à une demande de traduction d'un texte en breton en répondant : "Revenons au 19ème siècle, à l'époque où personne ne se comprenait à plus de 50 km de distance. " l'assertion est non avenue et très courte. Si on approfondi ton raisonnement que faut-il parler : français ? anglais ? mandarin (mais tous les chinois ne le comprennent pas forcément ? Pour ma part, je m’emploie à en parler le maximum car on n'apprend jamais une langue en exclusion des autres, mais dès que l'on est au moins bi-lingue on apprend beaucoup plus facilement et rapidement les autres langues.

08 jan. 2020

@Felip
Qu'ai je dit de différent de toi si ce n'était plus synthétique ? Reprend mes interventions sur ce sujet trop récurrent à mon sens.
Chez moi on parle 4 langues par obligation dont 3 latines ce qui facilite la compréhension. On a été obligé de laisser tomber le Gaelic par difficulté d'interprétation. Quant au Breton, malheureusement la génération précédente l'a emporté.

Ceci explique les nombreuses fautes que je commets en Français et aussi la complexité des tournures. Parfois j'invente des mots mais ils restent compréhensibles à priori.

Et relis les écrits de la guerre contre la Prusse. Et les lois de 1881 sur l'école de la République.

08 jan. 2020

Ah ben merde, enfin quelqu'un qui sait de quoi il parle. Merci Felip, ça fait du bien. Ayant vécu 9 ans dans la région toulousaine, aux confins du Gers et de la Haute Garonne, je retrouve à travers vos mots un vécu authentique.
@ Brandan: si vous lisiez de façon plus attentive, vous auriez compris que je critiquais ou plutôt regrettais l'absence d'accent dans les discours radiophoniques de stations bretonnantes. Je suis au contraire fana des accents, quels qu'ils soient et dans n'importe quelle langue.

09 jan. 2020

@Chtit Luma
Mais je vous ai bien compris et je me suis mal exprimé. Je voulais seulement dire que le français de la télé et de la radio est aussi aseptisé que le breton de la télé et de la radio. Nous appelons cela le "breton de Rennes".
Et je suis totalement d'accord avec vous concernant les accents, quelle que soit la langue. Ils traduisent la vie.

08 jan. 202008 jan. 2020

Je suis désolé, dans mon premier message, j'ai omis d'adresser mes condoléances à Charan84, ce que je fais maintenant.
Merci Chtit Luma pour ton message sympa. J’habite dans le Gers.
En ce qui concerne la glottophobie dont a parlé Brandan, c'est bien pire que l'aversion pour les accents, c'est une xénophobie fondée sur le mépris de la langue de l'autre. L'article de Wikipédia sur le sujet est bien fait et clair :
Bonne soirée à toutes et à tous.
Felip / Philippe

09 jan. 2020

@Felip
Excellentes, vos interventions ! Une illustration de la glottophobie :
www.letelegramme.fr[...]929.php
Cordialement

08 jan. 2020

D'un message qui demande de l'aide pour une traduction d'épitaphe, on se retrouve sur un mec qui vient faire la promo de son livre et des engueulades sur les accents des régions. Vous ne vous fatiguez donc jamais ? J'ai honte pour vous. Et mes condoléances à charan84.

08 jan. 2020

Pour ma part, j'ai fait mes interventions pour rendre hommage au défunt en rappelant que chaque langue a sa dignité et qu'un hommage en breton est tout aussi légitime qu'un hommage dans quelque langue qu'il soit. Il l'est d'ailleurs peut être même beaucoup plus si la personne aimait et était attachée à cette langue.

08 jan. 2020

Merci à tous pour vos réponses aussi détaillées.

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