Tout est facile, tout va bien...

Quelques lignes d'un article du dernier Le Point.

"Manuel profite de la petite brise d'Est qui appuie agréablement son Océanis pour enrouler son foc puis

pendant que Béa d'un quart de tour de barre met le voilier face au vent, il rentre sans plus d'effort la GV

dans le mât. Son iPad lui indique l'entrée du port à 0.5 nautique. Le moteur a pris sans difficulté le

relais du vent. Un coup d'oeil pour vérifier que tout est clair côté propulseur d'étrave et Manuel prépare

la télécommande qui lorsqu'il aura arrondi la digue du port, lui ouvrira à distance le passage entre deux

pannes mobiles du système Moby-Deck qui permet de garer les bateaux comme depuis longtemps, on range les

skis chez les loueurs ou les archives dans les bibliothéques...

Constructeurs, loueurs, fabricants, tous ont un seul objectif: permettre au dentiste de Mulhouse ou au

commerçant d'Aurillac, de prendre la barre d'un bateau avec un minimum de connaissance de la mer et sans

appréhension.
Tout est facile. Les voiles à enrouleur sont aussi faciles à manoeuvrer qu'un store d'appartement. Les

propulseurs d'étrave placent le bateau au millimètre. Finies les cartes marines fébrilement déployées: on

oublie le papier et ses déclinaisons. Etc. Etc.!

Le tout accompagné de la vue d'une cinquantaine de bateaux aglutinés à Porquerolles et légendée "Plaisirs

de la plaisance".

Ce monde de la plaisance m'émeut de plus en plus. :pouce:

L'équipage
30 juil. 2012
30 juil. 2012

Le Paradis ...
Rendez vous dans six mois sur le même Oceanis par F5/6.
Pas moyen d'enrouler le foc, trop dur
La GV coince dans le mat
L'Ipad a pris les embruns et n'a plus de batteries
Le bateau de met en travers lors de l'appontage a cause du fardage
L'amirauté ne veut plus monter a bord en en a marre de s’être fait rincer avec le mal de mer en plus
Le pilote réagit a la télécommande avec un temps de réaction trop long, résultat: il atterrit sur la poupe du voisin
J'en passe et des meilleures...

Le commerçant d'Aurillac, de prendre la barre d'un bateau avec un minimum de connaissance de la mer et va revendre son bel Oceanis l'année suivant après avoir divorcé de sa belle.

rendez vous dans six mois, si le commerçant sort son bel Océanis!

@+ Alain

30 juil. 2012

Si c'est l'avenir de la plaisance, je préfère le rôle de l'armateur-loueur d'un bateau avec skipper et hotesse.... Même pas de bouton à presser, plus de soucis d'entretien du bateau, et je profite de la mer et des mouillages sans rien avoir besoin de savoir.

Reste aussi la croisière virtuelle, même pas mouillé par les embruns et pas de mal de mer...

Ce que ne dit pas l'article, c'est comment réagissent Manuel et Bea si le vent monte et que l'enrouleur coince ????

30 juil. 2012

T'as aussi la solution de l'abonnement full option avec la division "plaisance" de Mondial Assistance...

Jacques

31 juil. 2012

Faudra donc prendre un contrat d'assistance auprès de la NSSM (Nouvelle Société de Sauvetage en Mer, organisme privé intervenant pour le compte des assurances).

Phare du monde

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