Thalassa-thérapie

Si certains ont le mal de mer, le "mal de terre" existe, je ne crains pas de l'affirmer.

Pas celui qui nous fait parfois zig-zaguer quand, après une traversée, on remet les pieds sur le plancher des vaches,

mais bel et bien un état de non-santé, de patraquerie (voire pire) qui atteint une personne privée de mer et de navigation. Et qui, quasi-miraculeusement, va se trouver nettement amélioré sitôt sur le pont d'un bateau !

je re-cite un commentaire trouvé dans un vieux fil, sur le "bonheur sur l'eau" :

"le chemin de la guérison
pour moi le bonheur c'est assurément sur l'eau , en voilier , je n'ai plus de doute la-dessus......j'ai un sérieux problème de santé et je peux vous dire que sur mon bateau tout mes problèmes s'envolent , je vis heureuse , et mon toubib me dit que pour moi la solution c'est probablement d'y vivre au moins une partie de l'année , bon vent a tous"

Apparemment écrit par une navigatrice.

Etant personnellement atteint de ce mal étrange, j'aurais aimé savoir si certains d'entre-vous en souffrent aussi,

en clair : la mer et la navigation vous permettent-elles de vous sentir mieux, psychiquement et physiquement, qu'à terre ?

Merci pour vos réponses... :topla:

L'équipage
30 jan. 2013
30 jan. 2013

Aussi bien en mer qu'à terre, aussi bien à terre qu'en mer, un saison pour chaque.

Le seul endroit où je ne peux même pas m'imaginer : une ville ; l'horreur suprême ! :tesur: :tesur:

oui ,cent fois oui quand j'ai une petite deprime je vais faire un tours en mer (surtout par petite brise) et je reviens tout neuf et plein de zenitude :-)

30 jan. 2013

Toutes choses qui nous procurent une part de bonheur ou plaisir, on en devient souvent accro; Ca peut être la drogue, le sexe (qui en est une), la nourriture,ou autres, la mer est un élément liquide dont tous les êtres vivants sont issus à l'origine, et la composition de l'eau salée en mer, se rapproche beaucoup, selon des études scientifiques, de celle du liquide amniotique du ventre des mères avant la naissance (freud n'est pas loin); Le corps humain lui même étant composé à 70% ou environ d'eau (salée en partie !) comme la planète

Pour ma part, bienqu'ayant peu d'occas en ce moment de naviguer, 3 mois sans voir l'océan, je suis déjà atteint de sécheresse du plancher des vaches, et depuis que j'ai repris mes randos à vélo, une semaine sans rouler c'est déjà dur, alors je n'imagine même pas pour un voyage en voilier; Heureusement j'ai toujours vécu proche de la nature, et en village maxi; Dans une grande ville, je périrai en peu de temps, comme un arbre en pot sans eau, ou un dauphin en aquarium

31 jan. 2013

tout à fait vrai. En parlant de drogue : un petit texte écrit après un retour..

"Mon île, je l'ai cherchée loin et longtemps, jusqu'au jour où j'ai compris que mon île, c'est mon bateau" (G. Janichon)

Certains vont chercher leur île à l'autre bout du monde, alors que la vie permanente en bateau est déjà un monde à part entière, qui n'est comparable à rien d'autre. S'ils peuvent y ajouter les joies procurées par un grand voyage, nul doute qu'ils y trouvent leur bonheur.

Le monde des nomades nautiques ne peut être compris que par ceux-là mêmes qui le constituent. Un monde de grandes joies et de petits plaisirs quotidiens, de découvertes, non seulement une collection de cartes postales, mais bien celui riche et varié des rencontres humaines qu'il procure. Nous sommes tous alors reliés par la même passion, et surtout nous partageons le même mode de vie ; et c'est sans doute là le principal.

Oh! bien sur tout n'est pas toujours rose, il y a le prix à payer pour cette forme de liberté : les galères diverses, les emmerdes de moteurs, les nuits quasi blanches, et même parfois les petites prières pour que "ça tienne", ou que ça ne "s'énerve pas plus»

Mais quand ça s'arrête, quand on doit reposer le sac à terre, retrouver des modes de vie qui nous étaient devenus étrangers, des soucis dont nous n'avions plus idée, l'étrange agitation du monde qui nous entoure, alors là, qu'est-ce que ça fait mal ! C'est une amputation sans anesthésie. Un vide, un état de manque... Oui, le voyage sur la mer, la vie en bateau, est une drogue, une drogue dure.

Pour ma part, je n'attends que le moment où je pourrai repartir, afin de retrouver le monde marin. Je ne sais si c'est celui du bonheur, mais bien celui qui me convient le mieux.

31 jan. 2013

100 % d'accord : je n'aurais pas su mieux exprimer cet étrange état de manque difficile à faire admettre à ses proches.

30 jan. 2013

Je pense pouvoir me suffire de balades quotidiennes sur les pontons et bord de mer

30 jan. 2013

Oui, moi aussi la mer me soigne mais je crois que c’est limité aux bobos pas trop importants et que l’effet thérapeutique n’est pas dû à la mer mais à une certaine forme de rupture avec les soucis quotidiens. Pour d’autres que moi une ballade en montagne doit produire les mêmes effets.

30 jan. 2013

La navigation est une excellent thérapie contre la déprime.
J'ai vécu deux expérience avec des amis proches qui étaient en fort mauvais état psychique en liaison avec de gros problèmes personnels.
Dans les deux cas, ils sont rentrés d'une quinzaine de jours de navigation bien requinqués : sans doute le fait que l'on soit détaché des problèmes terrestres, mais aussi la découverte d'endroits magnifiques (Cornouaille et Scillys,il y a pire!), l'ambiance du bord etc...

31 jan. 201331 jan. 2013

en complément de mon petit fil, j'aimerais citer une phrase extraite du livre d'Arturo Perez-Reverte, "le cimetière des bateaux sans nom :

"Il y avait des choses intolérables à terre, des pensées, des abences, des angoisses que l'on ne pouvait supporter que sur le pont d'un bateau.

Il n'avait jamais existé d'analgésique plus puissant. Et l'on avait vu survivre à bord de bateaux des hommes qui, ailleurs, auraient perdu pour toujours la raison et la paix.

Parce que, de tout évidence, la vraie liberté, la seule possible, la véritable paix de Dieu, commençait à cinq milles de la côte la plus proche."

:-)

01 fév. 2013

"Parce que, de toute évidence, la vraie liberté, la seule possible, la véritable paix de Dieu, commençait à cinq milles de la côte la plus proche."

Amen

01 fév. 2013

J'ai souvent des problèmes d'insomnie chez moi.
A bord, je dors comme un bébé :)

01 fév. 2013

Excellent book, "Le cimetière des bateaux sans nom"...

Et magnifique citation "Parce que, de toute évidence, la vraie liberté, la seule possible, la véritable paix de Dieu, commençait à cinq milles de la côte la plus proche."

Je mettrais moins de cinq milles toutefois. Pour moi ça marche aussi au mouillage...

01 fév. 2013

"Pour moi ça marche aussi au mouillage..."

Pour moi aussi ! :-)

01 fév. 2013

Bonjour, sorti dimanche, dans un état chiffon, pendant 4 heures, remonté en louvoyant, puis essais de trinquettes jumelles, (étonné de voir combien le bateau est doux et avance bien) quelle paix, je suis revenu en pleine forme, alors que j'aurais du être épuisé, vu comme je me suis démené. J'ai été en bonne forme toute la semaine!

C'est je crois me concernant, du à l'absence de construction, un espace "quasi" vierge.

01 fév. 2013

"Parce que, de toute évidence, la vraie liberté, la seule possible, la véritable paix de Dieu, commençait à cinq milles de la côte la plus proche."
Bien sûr mais ce n'est pas la solution, car celle ci est une mini fuite. C'est une bonne soupape, solution de court terme, mais certainement pas une solution sur le long terme, ou la fuite n'est plus que l'assurance d'accumulation de frustrations, remords, regrets non assumés.

La vraie liberté n'est qu'intérieure, et bien loin de tout subterfuge. A 5 Nm des côtes on n'est qu'à distance des autres mais toujours bien en soi. Si l'on pense que les autres sont la prison, il faut rapidement vérifier qui les murs de cette entourent.

01 fév. 2013

@ Clarivoile

puisque Perez-Reverte a l'air de beaucoup te plaire, je ne résiste pas à te citer un autre (petit) extrait du livre :

" On n'a jamais vu un marin déprimé quand l'Asie ou les Caraïbes sont droit devant, entre les deux yeux de écubiers.

En revanche, on avait vu pleurer des hommes solides comme des forteresses quand ils suivaient la route opposée, parce qu'ils rentraient chez eux"

:heu:

01 fév. 2013

Ce ne sont que des phases bien loin d'une "vraie" (:heu:) réalité.

D'une part, qu'un aventurier soit heureux, excité quand il part à l'aventure, me semble tout à fait logique.
Ensuite aller au soleil, loin de la grisaille hivernale européenne est souvent plaisant.

Par contre, combien sont partis et ont tout abandonné pour revenir? Combien de conjoints sont partis "forcés" pour suivre l'autre, passionné, rêveur....?
etc

01 fév. 2013

@ clarivoile
"Si l'on pense que les autres sont la prison, il faut rapidement vérifier qui les murs de cette entourent."

????

Ton point de vue est respectable, mais la dernière phrase est incompréhensible ...

01 fév. 2013

inconsciemment peut être, plus pratiquement, j'écris vite et ne relis pas souvent.... :oups:

01 fév. 201301 fév. 2013

Clarivoile est un auteur énigmatique.

Je pense qu'il a voulu dire :

"il faut vérifier qui sont les murs qui entourent cette prison"
ou
"il faut vérifier qui sont les murs de cette prison".

Il a dû hésité entre les 2 formules, ça l'a gonflé une fraction de seconde et il a posé le paquet sur la table en se disant qu'on finirait bien par comprendre quelque chose ...

C'est le lecteur qui fait l'oeuvre ! :mdr:

.

01 fév. 201301 fév. 2013

@MN31
Clarivoile, est un brin nostalgique, peut-être que, comme le capitaine Haddok, noie-t'il son désarroi ;))
:alavotre:

01 fév. 2013

Aucune nostalgie! Comment pourrai je avoir de la nostalgie puisque celle ci sous entend une mémoire romantique du passé, ce que je dénonce sans cesse

01 fév. 2013

De Clarivoile, je retiens son premier commentaire, qui répondait au sujet lançé :

"Je pense pouvoir me suffire de balades quotidiennes sur les pontons et bord de mer"

:-)

Quant à son opinion - négative et pessimiste - sur les voyages de longue durée, je pense que seuls qui les ont effectués peuvent vraiment avoir un avis circonstancié sur le sujet.. ;-)

01 fév. 2013

Aucune opinion négative ni pessimiste sur les voyages de longue durée n'a été écrite par moi ici :tesur: :tesur: :tesur:

Je n'ai fait qu'un commentaire sur une citation.

Il faut absolument apprendre à lire ce qui est écrit et non ce qu'on voudrait lire :heu: :-)

01 fév. 2013

Il faut alors m'expliquer en quoi une sortie en mer serait plus la vraie liberté que celle ressentie lorsqu'on prend la route sac au dos.

01 fév. 2013

Bien d'accord, en privilégiant les hébergements chez l'habitant, quand c'est possible. Et quel plaisir de retrouver après son "chez soi"...

01 fév. 201301 fév. 2013

Le top pour moi, c'est le bateau en mer, et le vélo à terre;
J'ai moins d'experiences jusque là en voile, qu'en randos ou périples à vélo, et en attendant de mieux maitriser coté voile, je fais parfois des virées vtt en mode sacoches avec tout le bardas, tente, sac couchage, nourriture et eau du jour, ou de quelques jours,etc)
Je trouve que c'est deux modes de voyages se completent assez bien, et le rythme silencieux du pédalage dans la nature, on y recherche dans les deux cas une certaine autonomie et liberté, du coté écolo comme le vent (sauf qu'à vélo le vent de face est encore plus l'ennemi, difficile de louvoyer sur routes en general !) et du bivouac à l'étape, peut être vu aussi comme une lente navigation terrestre (pour ma part je fais souvent du 20kms/h de moyenne quand même, parfois 15, ce qui fait déjà entre 7 et 10 noeuds si mes calculs sont bons ;)) avec des pointes cool à 30 ou 40 kms/h;
Il m'est arrivé de faire 80 kms en 3heures et qques, donc en une journée ça laisse de la marge;
Par contre je ne crois que les vélo pliants 20 pouces ou 16, qu'ont certains navigateurs soient très adaptés aux periples assez longs;
L'idéal à mon sens c'est un vtt 26 pouces en alu (pas de rouillle en mer), voire avec charnière pliable; et si le bateau a un peu d'espace supplementaire de rangement, ou sur le pont, déclipser les roues avec les attaches rapide, et ça devrait passer

01 fév. 2013

ce que je voulais dire - et que tu as exprimé - c'est : pourquoi assimiler à une fuite la liberté (et la joie) que procure le fait d'être en mer ?

01 fév. 2013

Peut-être parce qu'il y a chaque jour la contrainte de trouver où dormir et manger ?
En bateau, on transporte sa maison.
J'entends d'ici : propos de nana !
;-)

01 fév. 2013

Le top, c'est d'arriver quelque part par la mer, et de partir sac au dos : j'adore ça!

01 fév. 2013

Je crois que clarivoile voulait dire :
"il faut rapidement vérifier qui les murs de cette prison entourent"
A savoir soi même ou la société et "les autres"

Je le rejoins en bonne part sur l'essentiel qu'est la liberté interieure;
Un gars en mer à mille milles des cotes, s'il devient nostalique d'une chose ou d'un être à terre par exemple, ou subit plus que choisit sa traversée ou sa parcours, ne sera pas forcément "très libre"
Je mettrais une nuance cela dit à son message : la liberté physique "dans le monde", ne suffit pas, mais elle y contrebue parfois ;-)

01 fév. 2013

C'est exactement ce que je voulais dire, merci

le voyage interieur n'a pas besoin de durée ,il est eternel ! :-)

01 fév. 201301 fév. 2013

Merci d'avoir tenté d'éclairer ma lanterne !
Mais attention quand même à pas aller trop loin dans l'interprétation...
Il va bien se manifester ?

Pour ma part, ma vie à terre n'a jamais été si intolérable que je souhaite la fuir ou qu'elle me semble une prison.

C'est un peu par hasard, après plusieurs mois de vie en bateau (surtout le choix du père de mon fils à l'époque) que j'ai découvert que c'était vraiment mon truc. Mais pas au point d'être perdue à jamais pour la vie "normale".... je suis pas normande (!), juste pragmatique. La vie de nomade en bateau n'est pas gratuite, il faut bien remplir la caisse de bord de temps en temps.

L'idéal pour moi c'est avoir la possibilité d'alterner voyage en voilier et vie professionnelle à terre, sur des périodes assez longues pour ne pas vivre le voyage en "touriste". Et puis il y a la famille, les proches, dont je n'ai pas envie de me couper non plus : aujourd'hui ce sont les vieux parents et les petits-enfants.

Pour en revenir au sujet, oui, cent fois oui, je me sens mieux en mer que n'importe où ailleurs ! Les galères, le mauvais temps, je les oublie ; ça ne m'a jamais poussée à arrêter...

:reflechi:

Bon, j'écris tellement lentement que clarivoile a eu le temps de répondre à tt le monde !

01 fév. 2013

Puisqu'on en est aux bons bouquins sur le sujet, j'avoue n'avoir lu qu'une citation de Perez-Reverte, celle citée plus haut, dans l'excellente anthologie des beaux textes de marine "Encre de Marine" parue au Chasse Marée je crois.

Par contre j'ai lu en entier le livre de Hervé Hamon, "Besoin de Mer" de mémoire édité au Seuil. C'est à mon avis le meilleur bouquin pour faire le tour de la question.

01 fév. 2013

Pour ma part, la vue des flots gris ou bleus m'apaise. Le vent qui siffle dans les drisses m'aiguise. Alors quand je vois la mer :
"Chaque flot m’apporte une image;
Chaque rocher de son rivage
Me fait souvenir ou rêver." (Lamartine)

Et si on est loin de la mer, quelques poèmes ravissent : ceux de Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé ou Cendrars dans "écrire":

"Le hublot est une rondelle de soleil
Quand je pense
Il résonne comme la peau d'un tambour et parle fort".

j'ai lu l'alchimiste :est ce une metaphore pour dire que l'on va chercher tres loin ce que l'on a chez soi ?

01 fév. 2013

Pas d'exclusivité de lieu ou d'action en ce qui me concerne.

Les plaisirs ne sont pas les mêmes mais la nécessité et l'intensité sont au même niveau :
une journée à marcher sur la falaise amont (parfois avale) d'Etretat avec les victuailles nécessaires, un jour de grand vent et un peu de crachin à l'automne ou en hiver parce qu'il n'y a personne,
s'enfoncer discrètement et fouler les feuilles mortes dans un taillis de châtaigners de belle tenue en bordure de la Sologne hors ouverture de la chasse ! (je suis très critique sur l'entretien des taillis :)),
marcher à grandes enjambées dans la futaie de Tronçais le nez vers la cime des hêtres et des chênes sesquicentenaires et m'arrêter longuement pour me laisser envahir par le silence relatif,
et la mer, bien sûr.

L'inconvénient en mer : un silence insuffisant à cause des bruits sur le bateau.
L'avantage : la possibilté de pouvoir y rester plusieurs jours sans césure et surtout un horizon dégagé de tout relief.

Pour moi le silence et l'infini visuel sont des purges nécessaires.

En ce moment je suis en manque et du coup je ne peux plus écouter de musique, j'ai du mal à trouver la concentration en général.
Même chose pour l'odorat : plus de plaisir à cuisiner en ce moment. Le nez trop pollué. Besoin de l'odeur de l'estran et de la pourriture lente en forêt pour recaler mes récepteurs.

Du coup, après, je n'ai même plus besoin de philosopher.
Oui, c'est ça. C'est quand je suis encrassé de partout que j'ai besoin de comprendre ce qui m'anime. :heu:

.

01 fév. 2013

Certains se satisfont de faire "des ronds dans l'eau", comme d'autres le tour de leur quartier, ceci dit sans jugement au contraire, mais en plus de la mer, certains aiment surtout errer, à terre comme en mer, se sentir nomade, toujours en mouvement;A ce niveau la mer a des avantages

Une citation assez connue de Truman capote, je connais peu le gars, mais j'aime assez ce qu'il dit

"Il y a une race d'hommes qui ne s'adapte pas,
Une race qui ne peut rester en place;
Ils brisent le coeur de leurs amis et de leurs parents;
Et ils parcourent le monde à volonté. Ils vagabondent par terre et par mer,
Et ils gravissent les cimes des montagnes;
Ils portent la malédiction du sang des gitans,
Et ils ne connaissent jamais de repos.
S'ils suivaient un droit chemin, ils iraient loin
Car ils sont forts et braves et fidèles;
Mais ils se lassent vite des choses,
Ils ont soif de nouveau et d'insolite."

01 fév. 2013

Le philosophe l'avait bien dit il y a fort longtemps :

"il y a trois sortes d'hommes : les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer"

preuve que de tous temps, il s'agit bien d'une race à part.. :heu:

01 fév. 2013

Puisque nous sommes dans les citations, après Anacharsis, Michel Déon dans "Les Poneys sauvages" : "Les bateaux sont des îles flottantes qui ont rompu les amarres".

01 fév. 2013

Sans aucune envolée lyrique (dont je suis incapable), ni de citation (que je ne connais pas) : Tant que je suis entouré de ceux que j'aime, tout me va.
Je ne suis définitivement pas un solitaire... sauf pour bricoler sur le bateau, ou passer du temps à regarder les bateaux au port, je peux être seul, même il vaut mieux ;-)

01 fév. 2013

ah si, juste une citation : "Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve."
Antoine de Saint-Exupery

02 fév. 2013

Si j’osais, ici, je dirais que la mer, la musique de Bach et la littérature peuvent être mises au même niveau.
Quand au grand large j’arrive à cumuler les trois, je sais que je ne suis pas loin de la porte du paradis.

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

Phare du monde

  • 4.5 (31)

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

2022