technologie et sens marin

on n'arrête pas le progrès. Cette phrase bien connue s'applique, elle aussi, au monde marin, et au milieu nautique qui nous intéresse.

S'agissant de l'homme qui évolue dans un milieu qui ne lui est pas naturel, il était normal qu'il cherche à progresser sur la voie d'une meilleure sécurité, voire d'un meilleur confort (mais ceci pourrait faire l'objet d'un débat à part entière).

Car indépendémment des joies qu'elle nous procure, certaines intenses, il faut reconnaître que la mer fait peur, la plupart du temps d'ailleurs bien avant d'être réellement dangereuse (à l'inverse de la route).

Et quand on y réfléchit, on s'aperçoit que la plupart des instruments dont nous nous servons ont pour but de nous protéger et de nous sécuriser par rapport à cet environnement.

- le sondeur permet de se situer par rapport au fond, et donc d'éviter d'aller toucher celui-ci.

- Le radar permet de voir la côte et les autres bateaux par visibilité insuffisante

- le GPS permet de savoir exactement où l'on se situe sur le milieu liquide qui nous entoure.

- le moteur permet de sortir d'une mauvaise passe, telle plus de vent et du courant portant en côte.

etc... Tout ceci découle donc de protections que l'on met entre soi et la mer, afin que la navigation puisse être acceptable.

Ce qui en soi est normal. Ce qui l'est moins , c'est que l'inflation de la gadgétisation qui s'est emparée du marché a eu comme conséquence, en contrepartie d'un sentiment de sécurité accru, une désensibilisation insidieuse de l'homme face à l'élément.

Je pense pour ma part que cette sécurité artificielle, directement liée à la société de consommation dans laquelle nous vivons (surproduction et sophistication des besoins basiques) risque d'amener à une perte du sens marin, tel que nos anciens le possédait, puisque leur manière de naviguer était bien plus naturelle et proche des éléments.

Cette sophistication des moyens de navigation génère de nouveaux comportements, et j'ai bien l'impression que c'est la technique qui finit par cacher la mer. Et c'est bien dommage, car quand on sait l'apprivoiser avec des moyens simples et naturels, on se trouve avec l'esprit plus tranquille que lors d'une navigation robotisée.

Une anecdote à ce sujet pour illustrer le propos : un américain part en solitaire de la côte Ouest pour rejoindre la Polynésie. Il était anxieux de penser que si son pilote tombait en panne, il serait obligé de barrer presque en permanence. ! Ce qui arriva ... Il dut puiser en lui-même pour mettre au point un système qui permette au bateau de faire route seul, et il y arriva.

Il eut alors un sentiment de liberté intense, une forme de libération de son anxiété, puisque ce qu'il redoutait (et qui lui gâchait une partie de son plaisir) était arrivé, et qu'il l'avait surmonté.

Il avait en quelque sorte retrouvé ce sentiment de liberté, que nous recherchons tous plus ou moins consciemment quand nous prenons la meer, et qui est faussé par les aides artificielles dont nous disposons aujourd'hui.

Bien sur que tourner une clef de contact, appuyer sur un bouton, ou voir où l'on est d'un clic de souris est plus facile, plus rapide. Je ne jette aucun anathème sur ceux qui naviguent de cette manière (d'abord ont-ils appris autre chose ?) Chacun est libre, mais je crois très sincèrement qu'ils se privent de joies que la mer pourrait leur apporter à bien moindres frais.

Je ne suis pas contre tout progrès, puisque celui-ci apporte une part accrue de sécurité, mais je crois simplement qu'il faut faire le tri entre l'indispensable et le superflu.

L'équipage
13 déc. 2003
13 déc. 2003

Tout à fait d'accord

Aprés deux TdM (nav astro)je suis encore effaré de voir que certains n'osent pas traverser du Vieux Port au Frioul (5nm rade de Marseille) s'ils n'ont pas le radar et le dernier modèle de GPS. :-D :-D

13 déc. 2003

le radar !!!!!

ah oui,pour eviter la sardine..... :-D :-D

13 déc. 2003

Mais quelles formes du progrés ?

C'est un débat intéressant, une grande part de la réponse est dite dans la dernière phrase de Gébé: le progrès apporte plus de sécurité, mais ne remplacera jamais l'intuition de l'homme.

Cependant, le progrés, ce n'est pas que l'inflation de l'électronique embarquée: c'est aussi des gréments plus faciles à utiliser (l'invention du winch n'est pas si vieille, un bon charriot de grand voile permet de monter ou descendre la voile plus facilement, les voiles elles mêmes sont plus résistantes, plus polyvalentes, plus faciles d'entretien, ...), des carènes plus modernes, rapides, confortables, des matériaux plus legers et plus résistants, .... C'est donc quelquechose dont nous apprécions les bienfaits tous les jours (qu'on nous permet de naviguer !).

Je pense que le nautisme subit peut être plus cette inflation du progrès parce que c'est un milieu de gens plus fortunés (vous comprenez ce que je veux dire, cela ne signifie pas non plus que tous ceux qui ont un bateau sont riches, loin de là).

Mais il est sur que cela n'empêche pas de naviguer si l'on n'a pas tout le must de l'electronique embarquée. Seulement quand on se retrouve "empègué" dans le brouillard au cours d'une traversée (du rail dans la Manche, par exemple !), on est bien content quand on a un radar, on songe à en acheter un quand on en a pas !

Alors il faut savoir marier les deux: apprendre la nav astro, ne serait ce que pour le plaisir, entretenir l'estime même si on a un gps. J'ai aussi moi même souvent peur que tout ce foutu bazar tombe en panne (nous avons pourtant un bateau où les précédents propriétaires avaient doublé TOUS les équipements !). Donc je fais comme ci c'était déjà en panne, et n'utilise l'electronique que pour confirmer mes estimations !

Et pis ça occupe en traversée !

13 déc. 2003

d'accord avec toi freja

il ne faut pas confondre progré avec electronique
on peut avoir un boat moderne et regarder la mer
avec ses yeux directement au lieu de voir a travers des ecrans qui faussent la perception
de la nature

13 déc. 2003

nostalgie quand tu nous tiens...

Ou ai-je donc foutu mon astrolabe ?
Quand je pense a tous ces pretendus marins qui ne traverseraient pas la mediterranee sans un sextant :-D
ULYSSE

13 déc. 2003

anedocte

J'approuve complétement les réflexions de Freja, et sa manière de naviguer : ça existe, on les a, mais faisons comme si... c'est pour moi une démarche pleine de bon sens, et qui je me répète peut-être, apporte quand même d'autres satisfactions, pour soi-même. (à la limite chacun fait ce qu'il veut).

Sur les progrès réalisés depuis l'essor de la plaisance, disons les 30 dernières années, il est bien évident que tout ce qui touche aux résistances de matériaux, simplification dans les manoeuvres (comme tu dis winches par exemple), etc.. ne saurait être rejeté, et ne risque pas de diminuer le sens marin.

Je voulais parler essentiellement de la sophistication parfois extrème que l'on trouve en équipement d'aides à la navigation (de secours ?), qui ne se justifient pas, et qui font le bonheur des vendeurs de tout poil.

Ils auraient cependant tort de s'en priver, ils tentent de créer le besoin, et il y a de la demande, alors...

Non, il n'est pas question de nostalgie (Evenkeel) mais simplement de bon sens. Juste une petite histoire vécue pour illustrer le propos :

Invité par un copain vendeur de bateaux à faire faire l'essai à un client . Le bateau est neuf, équipé des derniers gadgets à la mode : indicateur de près, indicateur de portant, etc..etc..

Je suis adossé à la paroi du roof, dans le cockpit, regardant vers l'arrière. Le client à la barre fait des p....de lacets, des écarts de 30° d'un bord et de l'autre. Moi je me dis qu'il ferait aussi bien de s'acheter des skis, pour s'entraîner au slalom, quand tout à coup il me dit :

- Excusez-moi, mais est-ce que vous pourriez vous déplacer un peu, je ne vois pas les cadrans !!

Sans plus de commentaires...

13 déc. 2003

Salut Gebe

Dans le fond je suis d'accord avec toi ;-) mais je n'arrive pas a voir ce qui ne se justifie pas... la plaisance c'est pour le plaisir et chacun le trouve ou il le trouve et il n'y a pas de jugement a faire la dessus. C'est pas paske tu manges ave les doigts ou des couverts en argent que tu sais mieux te nourrir que d'autre ;-).
D'autre part, le sens marin, ca a l'air de vous faire band.., mais, du moins pour moi, ca n'a rien a voir avec le plaisir, c'est juste une technique, qui comme toute technique necessite une gymnastique. Si tu trouves ton plaisir dans l'accomplissement reussi de cette technique (Yapadmalaca :-) ni a son contraire d'ailleurs :-p)tant mieux.
J'connais des tonnes de marins professionnels incapables de lire le moindre nuage et dont certains ont plusieurs tour du monde reussi ;-)
Et pour l'anecdocte : A Cuba, j'ai rencontre un canadien qui etait parti des BVI avec un beau bateau en bois de 1930 et pico. Pas un pet d'electronique, palans, pas de winch, bien et tout. Il voulait aller sur les grenadines mais son compas merdait total, il savait pas remonter au vent et c'etait dit qu'apres tout, puisque le vent le poussait par la...
Tu vois je m'demande si c'est pas ca le vrai sens marin :-D

13 déc. 2003

l'essentiel c'est le bateau

j'ai debuté avec un goniométre (ça marchait rarement),une planchette comme speedo, un barométre,et un plomb à sonde donc pas d'électronique mais avec un bateau (Cognac plan Harle).Bien obligé de constater que les instruments sont super pratique ameliore la securité mais l'essentiel:le bateau c'est bien dégradé leur sens marin a disparu pour faire place au confort dans le port.Mais tout compte fait un bateau est étudié pour quoi ? pour naviguer (environ 6jours par an)ou pour rester dans la marrina

14 déc. 2003

v'la un fil qu l'est tout joli et tout...

2 chtites anecdotes aussi...

-balade en manche, tranquille, moment creux... je descend a la table a carte, j'essaie de reperer quelques amers , je me fait un ptit point au compa d'relèvement, tout simplement pour le plaisir , voir si j'me dèbrouille toujours ( a ce moment y avait un bail que j'avait plus eu l'occase d'aller sur l'eau) hé bé y mon tous regardé comme si j'était l'dernier des tordus en m'expliquant (!!!) qu'il y avait un gps a bord...

  • l'autre c'est monoeuvre de port (toujours sur bateau de club... un autre club !:) enfin bon, 35 noeud de vent on repere l'endroit pour accoster et je comprend qu'il veut accoster dans le sens ou on arrive... ce qui donne le vent exactement dans l'dos... il a fallu la jouer diplomate presto presto et suggérer gentiment de faire un chtit demi tour (on avait toute la place) et arriver vent de face ... ouf il l'a bien pris.(ma remarque)

Donc , pour moi je joue pas a savoir "quoi c'est" le fameux sens marin , mais quand les "périfériques" (certes souvent tout a fait interressant) occulte a ce point le simple bon sens... j'ai l'impression que l'on ce retrouve dans une activité ou l'esprit est le même, a peu de chose près,que la balade sur le parc d'attraction, et il me semble qu'on loupe l'essentiel....
au fait c'est quoi l'essentiel?

Ciao

14 déc. 2003

le bon tempo

Salut Laurent,

A la fin de ton texte, tu te demandes ce qu'est l'essentiel. Je précise un peu ce que j'ai voulu dire en lançant le sujet, et qui a peut-être été mal compris.
L'essentiel, à mon sens (ou allons-y pour AMHA) c'est d'être dans le bon tempo. Tout le monde peut s'essayer à jouer d'un instrument, seulement certains joueront juste, et d'autres plus ou moins faux, ou pas en mesure. Pour reprendre la comparaison d'Evenkeel, il compare le sens marin à une technique, ou un gymnastique - j'ai rien contre toi, je suis simplement pas d'accord - .

Pour moi cette technique, ça s'apparente à quelqu'un qui ferait des gammes. Il pourra savoir jouer sans être en mesure. Le sens marin, c"'est la même chose, c'est une question de feeling, d'aptitude naturelle que l'on peut posséder à un haut degré (le canadien d'Evenkeel devait en avoir une bonne dose), ou très peu, mais que l'on peut aussi affiner et augmenter.

J'ai l'expérience de l'enseignement, aussi bien en initiation/découverte qu'en croisière. Le sens marin, on le détecte très vite (ou son absence) chez des gens qui n'ont pas ou très peu de technique justement. Je pense que c'est deux choses différentes.

Je maintiens que les aides technologiques telles qu'elles sont proposées aujourd'hui amènent à naviguer d'une manière qui ne permet pas (ou plus) au sens marin -fait de perception justement des sens : ouïe, toucher, vue etc.. - de s'acquérir si l'on débute avec.

Oui c'est plus bandant de se sentir en osmose avec le vent et la mer, d'avoir les sens en éveil et de sentir que l'on est dans le bon tempo, que de se tenir devant un écran pour faire aller son bateau du point A au point B.

14 déc. 2003

Un organe qui ne fonctionne pas s'atrophie!

Electronique: En parler revient à demander: Pour ou contre le progrès?
Question absurde! Renonce-t-on à marcher ou à faire du sport parce qu'on possède une voiture?

Naviguer "à l'ancienne", c'est d'abord faire fonctionner ses méninges:
Observation, calcul mental, réactivité appropriée, choix basés sur un mélange d'expérience, de logique et d' intuition...

Naviguer tout électronique n'est pas uniquement vivre avec son temps.
C'est adopter une attitude passive. Abdiquer une part de son libre arbitre.
Surtout, c'est laisser s'atrophier une zone de son cerveau dont la carence peut devenir dramatique en cas de panne de courant ou autre.

Le plaisir d'une estime bien tenue, ou d'une belle droite de hauteur, n'est pas incompatible avec le radar, le GPS ou le PC embarqué.
Ces exercices là évitent seulement de devenir un cul-de-jatte de l'esprit.

--
christian.navis.free.fr[...]AQ.html

14 déc. 2003

Contradictions ..

Je suis 100% d' accord avec EvenKeel, chacun son plaisir où il peut, où il veut :-)

J'ai appris à naviguer il y a longtemps, et sans instruments évidement. Mais je trouve que ...

Il y a une contradiction dans la position de gébé. Que faudrait-il faire de ceux qui ne savent naviguer qu'aux instruments ? Les interdire de navigation ? Mais alors cela va exactement l'encontre de l'esprit de liberté prôné par ceux-là mêmes qui revendiquent le retour aux sources.

S' ajoute à cela un sous entendu d'élitisme un peu désagréable : moi je sais naviguer sans truc et sans machin, donc je peux juger les autres ... Cela à l'encontre de l'esprit de fraternité prôné par les mêmes ...

Excusez ma verdeur de propos, mais je pense que la pente est glissante, et pas à l'avantage des "vrais marins"

Reste le problème des secours dispensé aux inconscients ... mais comment faire lorsque les "vrais marins" donnent un très mauvais exemple: la course en mer style casse pipe organisé, avec suivi argos pour sauvetage express à l'autre bout du monde pour qques millions de dollards ...

Le plus simple est tout de même de revenir au point de départ: laisser chacun prendre son plaisir là ou il peut, là ou il veut, sans gêner son voisin, cela s'entend :-)

Robert.

14 déc. 2003

prises de positions

Salut Robert,

J'ai voulu introduire un sujet de débat, en donnant mon point de vue, sur la relation qu'il y a entre l'usage d'une gadgétisation abusive (ce que j'ai appelé le superflu par rapport au nécessaire ou à l'indispensable) et la diminution de ce que j'ai voulu définir comme "le sens marin".

Je ne vais pas encore réargumenter sur la même question, il me semble que je l'ai déjà assez fait. Dans un débat il y a des opinions qui convergent vers les vôtres, et d'autres qui divergent, ce qui est normal. Mais je ne vois pas en quoi ni où j'ai pu me contredire ? Je me suis tenu à la ligne directrice de ce que je pense depuis le début.

Ce qui me dérange quand même, c'est d'être taxé d'élitisme, ou de porter des jugements, ou bien encore d'essayer de déconsidérer certaines manières de naviguer.

1° Chacun fait ce qu'il veut avec son bateau comme il l'entend, et selon ses moyens. Il n'est pas question de jeter la pierre, ni d'interdiction, ni quoi que ce soit. J'espère que ça te convient comme réponse.

2° En ce qui concerne l'élitisme, j'assume ma position en affirmant que l'on n'est pas égaux devant la mer et la navigation, et qu'il y a une gamme très large de gens qui prennent la mer, depuis les surdoués qui parviennent à brûler les étapes rapidement, par talent personnel et profil adéquat, jusqu'à l'éléphant qui après des heures de navigation n'arrivera toujours pas à faire marcher son bateau correctement, et à accomplir les manoeuvres élémentaires.

L'élitisme consisterait à encenser les uns et à condamner les autres. Ce qui n'est pas du tout mon cas d'une part, ce qui sort du sujet d'autre part (technologie). Mais ce n'est quand même pas de ma faute si cet état de fait existe, en voile comme ailleurs, peinture, musique, sports divers, etc... Mais si pour toi énoncer cette réalité est égale à vouloir faire de l'élitisme, là du coup je n'y peux rien.

Une des activités les plus intéressantes que j'ai pu pratiquer dans la voile est l'enseignement, c'est à dire la transmission du savoir. Comme je l'ai dit précédemment, en tant qu'instructeur, on s'aperçoit vite des dispositions de chacun, de leur aptitude, et de ce qu'il en découlera ensuite.

Il est évident qu'à ce niveau là il y a jugement porté, et que le rôle du moniteur est
de faire naître et se révéler ce sens marin dont je parlais, qui ne peut s'acquérir devant une batterie ce cadrans divers.

Je n'ai jamais rien dit d'autre.

Je note quand même que parmi les opinions qui vont dans le même sens, on trouve celles de deux circumnavigateurs (que je ne suis pas moi-même), et l'on peut penser que l'expérience parlant,
je ne dois pas être loin de la vérité.

14 déc. 2003

enfin,

ça a ete long,mais c'est bon,pil poil comme que j'osais pas m'exprimer.

j'etais pret a partir sur un sujet a la con,comme quoi ces tafio....de sauveteurs ont des bateaux bourés d'electronique.et puis je m'suis pensé a moi meme que ça ne serait pas compris........

bon,c'est pas parcequ'on a un abs.dans sa caisse qu'on sait pas freinner......les pilotes d'avions eux aussi on de nouveaux instruments ,alors quand tu voyage,tu ne prends que de vieux biplans qui volent a l'estime ?,.

tiens,mieux encore.le 1er mec ,qui est partit avec une boussole a du se faire traiter de peda....par les mecs qui n'en avaient jamais euent.

l'etat d'esprit,on l'a ou on l'a pas.point.et ce de tout temps.
avant il y avait aussi des mauvais et maintenant,il y a aussi des mecs biens.....

et puis,il ya ceux qui s'adaptent,nous on a appris le gps etc...et les nouveau naviguateurs se feront un plaisir,certains,de faire de la nav' a lancienne quand ilsen auront envie.

et puis quoi,ce n'est qu'un cofflit de generation.

pas grave tout ça,neptune reconaitra les siens...

bonne mer a tous.........

14 déc. 2003

Confort et électronique

Pour tous ceux qui regrettent le temps passé : démarrent-ils leurs moteurs à la manivelle ? Plongent-ils avec des fenzy craquelées qui vous lachent sans prévenir ? Pour moi, l'électronique est vraiment un progrès qui ne vous oblige pas à laisser votre cerveau au porte-manteau en sortant ! Le lagon calédonien est semé de patates de corail traitres, et les zones non hydrographiées sont parfois majoritaires sur les cartes, quand celles-ci ne datent pas de 1865 (cartes de l'empereur !,relevés par sonde à main). Le sonar que nous avons installé a déjà permis par 2 fois d'éviter les "ennuis" tout en permettant l'accès raisonné à des coins de paradis... Pourquoi s'en priver, quelle gloire gagne-t-on à se passer des outils à disposition ? Pour moi, le choix est fait : j'ai l'électronique à bord pour naviguer confortablement, et la présence d'esprit de ne pas m'y fier aveuglément ! Bonne nav' à tous !

14 déc. 2003

sens marin et sens commun

Comment mieux resumer que JOY ?

Et en plus avec le sens de la mesure ;-)
Sil y avait 4 etoiles, j'lui en aurais mis 5 :-D

15 déc. 2003

tout pareil

sauf qu'il est trop tard pour les etoilesalors j'lui met des ch'tits tetards......... :-) :-) :-( :-( ;-) ;-) :-p :-p :-| :-| :-| :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D

15 déc. 2003

sens marin

n'est-ce pas avoir un bon sens marin que d'utiliser le bon instrument au bon moment?
quelque soit l'age et la génération de l'instrument.
A+

15 déc. 2003

bien sur

le demarrreur est moins crevant que la manivelle, le frigo plus frais que la glaciere, le guindeau electrique remonte plus vite que les petits bras,le radar voit mieux que l'oeil dans le brouillard et le gps est plus précis que le sextant ou la gonio,

il y a simplement une façon raisonnée de se servir de tout ça,
Comme ne pas marcher" au gps" en rase caillou quand la carte est a 500m prés et le datum faux,... ne pas foncer vers la cala en comptant sur l'alarme sondeur pour arrèter... regarder d'abord les pennons avant la girouette electronique... ne pas tracer dans le brouillard les yeux au radar sans écouter et scruter... ne pas foncer la nuit "au pc" vers l'entrés d'un port inconnu, alors qu'il y a une nouvelle digue en travers, construite aprés la version 3.42B du logiciel (:&gt)

quand on s'en sert comme ça, on a du plaisir en plus, on connait mieux ses gadgets et leurs limites, et on sait aussi s'en passer s'il le fallait...

15 déc. 2003

Histoire vraie

Quand je travaillais à la défunte Compagnie Radio Maritime, j'ai installé un Satnav Magnavox (l'ancêtre du GPS)sur un batô de 28m.
Le lundi suivant, le proprio furax télépgone en disant que l'appareil était une vraie m..., le technicien un c.. etc etc...
Je vais voir de quoi il retourne et le mec me dit q'ens se fiant à ce maudit zinzin, il a talonné en voulant entrer dans le port du Niel (presqu'ile de Giens pour ceux qui connaissent).
Faut dire que le bateau avait 2,50 m de tirant d'eau, et qu'aux dernières nouvelles il y a 1,92m au milieu de la passe du Niel.
J'ai donc expliqué que l'appareil n'était pas en cause et que le skipper ferait mieux de retourner à l'école.
La réflexion a été mal prise, vu que le Môssieu, il était PDG d'un grand armement français.
Grand armateur peut être mais piètre navigateur (je dirais gabier de poulaines)

15 déc. 2003

quel rapport avec le sens marin ?

Autre histoire vraie :-( et en plus c'est a moi que c'est arrivé.
Dans un de mes nombreux déménagements, j'ai loué un camion un peu haut et j'ai voulu passé sous un pont un peu bas :-( :-( :-(
Devinez ce qui est arrivé ?
J'avais pourtant homis volontairement l'option altimètre, me sachant mauvais parachutiste et ayant donc décider de sentir par la même le sens routin. N'ayant pas lu la carte, ni les panneaux je m'ai plantu :-( pourtant mes 5 sens étaient en éveil (tout comme mes 5 doigts d'ailleurs) et je bandais de me sentir en telle osmose avec l'élément (une superbe bande d'asphalte neuve fraichement peinte de laveille, un vrai bonheur :-D ). Brefle, j'ai heureusement été arrété net par le tableau du pont avant que je ne fasse deraillousser le TGV; Ouf.
Depuis, chaque nuit,dans mes cauchemerds les plus reccur,ents je me posasse la qouestion :
Si j'avions eu le fabuleux altimetre eusse t'aurais-je tété moins pire ou la fatalité aurait voulu que je crevasse quelques kilomètres plus loin ?

15 déc. 2003

Sens marin toujours

Le sens marin permet de se sentir toujours en sécurité et non démuni si, par hasard, l'électronique, le moteur, etc... ne fonctionnent plus.
C'est un état d'esprit plus qu'une façon de naviguer (avec ou sans moyens sophistiqués, peu importe). Si le stress vous assaillit alors que la clef de contact ne lance pas le démarreur, alors posez-vous la question.
Ne dit-on pas ici comme ailleurs "naviguer c'est prévoir"! Et de ne pas avoir anticipé, au moins dans l'esprit, la défaillance possible,(ça m'est arrivé), rend la navigation pénible où l'inquiétude et le doute sont toujours présents. on est irritable, et loin du "calme des vieilles troupes".
Et comment l'acquérir ce sens marin ou cette sérénité ? Avec le temps, l'expérience bien sûr, les expériences diverses et variées, les erreurs qui permettent d'apprendre, l'humilité également.
Et à propos d'expérience, un proverbe ici encore plus vrai qu'ailleurs: "l'expérience est une pâle lueur qui n'éclaire que ses propres pas"
Bonne navigation

17 déc. 2003

Il faut dire merci au stress

pour moi, le sens marin n'est pas vraiment un état d'esprit qu'on possède ou pas. A la base, c'est le stress, l'inquiétude, qui nous le fabrique, le sens marin. Il faut donc accepter et remercier cette tension : elle nous apprend l'humilité et peut nous sauver la vie. En même temps elle nous rend fier, surtout après que notre fameuse expérience nous ait sorti d'un mauvais pas !
Il faut bien être un peu toqué pour aimer aller dans un milieu hostile. :-D

15 déc. 2003

une autre dit,

ne me conseillez pas , je suis assez grand pour me tromper tout seul.....

17 déc. 2003

Faux débat

Technologie et sens marin sont deux choses différentes. En vous lisant j'ai l'impression que si il y a de la technologie dans un bateau, on perd son sens marin. Donc pour vous des Kersauson (avec le top de la techno en tri) et des Tabarli (avec l'hydro..) ne sont pas des marins ayant le sens marin ?
Faut-il naviguer à l'ancienne pour avoir le sens marin (pas de sécurité, pas de radio, pas de coque stratifiée, pas de winch, pas de moteur,...)?
Non le débat n'est pas là.
Vous verrez dans 20ans, si ca se trouve, même les optimistes auront des radars, GPS ou autre....
Alors vivons avec notre temps. Si la technologie peut sauver des vies, améliorer le confort et les performance tout en étant abordable je pense qu'il serait un abération de s'en privé.
Donc oui à l'électronique, mais oui à l'apprentissage de la mer. L'electronique n'est qu'une aide (comme l'ABS en voiture qui aide à freiner mais qui ne fait pas freiner plus court) qui ne doit pas se substituer aux techniques de "base".
Ce que je sens dans les propos de certain c'est la déception de savoir que de nombreuses autres personnes qu'eux pourront prendre la mer.

Bref, je vous laisse médité là dessus.

17 déc. 2003

L'équipement à gogo

Sans être, en aucune façon, réfractaire à l'idée de naviguer "tout électronique", je dois admettre que ce sujet frise à l'obsession pour beaucoup de plaisancier.

Ce qui me fait dire celà, c'est le budget alloué à l'électronique (et aussi aux éléments de confort à bord) par des candidats au "grand départ", et ce, au détriment d'éléments essentiels comme la solidité du gréément et du bateau en général.

Une petite anecdote pour étayer celà : j'ai discuté recemment avec un "voisin de ponton", fort sympathique, qui a pour objectif de partir en été 2004 pour une durée assez longue (Atlantique). Ses préocupations principales (et principal poste de son budget "préparation") étaient :
- le remplacement de la centrale de nav (fonctionnant toujours correctement, mais "vieillissant")
- l'achat d'un sondeur 3D avec vue vers l'avant
- l'achat d'un ordinateur portable avec softs et cartes qui vont bien
- l'achat d'un deuxième pilote et deuxième GPS(en cas de panne du premier)
- l'achat d'un Irridium pour rassurer la famille pendant les traversées

Ayant été invité pour l'apéro à bord, j'ai pu regarder de près le gréément et le moteur et j'ai fait remarqué à mon voisin que :

  • Il n'avait pas d'étai largable
  • ses haubans étaient d'un âge indéterminé
  • son sabot de pied de mât était fortement bouffé par l'électrolyse.
  • ses voiles n'étaient pas de première fraîcheur
  • beaucoup de points de corrosion et fuites sur le moteur

Il m'a répondu que ce là avait "très bien marché jusque là" et qu'il n'avait eu aucun problème...

De toute façons, tout son budget était déjà prévu pour autre chose.

AMHA, le véritable "sens marin" residerai plus dans la gestion et l'entretien du bateau que dans je ne sais quelle capacité "pifométrico-divinatoire" permetant à un quidam d'embouquer un chenal en pleine purée de poix sans radar.

17 déc. 2003

exemple type

Le sujet que j'ai lançé roule tout seul, avec son lot de "pour" et de "contre". Mais l'exemple que tu cites reflète pour moi tout à fait l'état d'esprit de ce que j'appelle la "nouvelle plaisancerie" (comme il y a le nouveau roman, ou la nouvelle cuisine), se gavant de superflu et faisant l'impasse sur l'indispensable.

Parce qu'au fond d'eux-mêmes ils ont peur de la mer, parce qu'ils savent bien que les bases leur manquent pour l'avoir apprivoisée en douceur, ils se bardent d'instruments en pensant que ceci compensera cela.

Mais que ce soit clair encore une fois : chacun est libre de faire ce qu'il veut, scrogneugneu. A bas les rabats-joie et les donneurs de leçons ! c'est même proclamé dans une intervention : JE SUIS ASSEZ GRAND POUR ME TROMPER TOUT SEUL.

17 déc. 2003

incurable

Evenkeel, t'es un vrai tueur à gags !!

17 déc. 2003

de tout coeur avec toi

sauf que pour la nouvelle cuisine, je regretterai toujours Loiseaux :-(
Et mort aux Gault et Millau de la plaisante plaisance. :-D

17 déc. 2003

Au secours les psys! :-)

Ton exemple du gus qui ne se soucie pas vraiment de l'état de son bateau mais se prépare à investir un max' dans des tas de gadgets, me rappelle une interprétation récemment entendue à propos de ce type de comportement:

Le gus a peur, il n'a pas vraiment envie de naviguer mais soit il veut se prouver quelque chose à lui même, soit il ne veut pas se dégonfler devant les amis à qui il a claironné son départ.

Alors, comme certains enfants craintifs dressent une barrière de peluches supposées arrêter les monstres de leurs mauvais rêves, ce gus se protège de la même manière derrière son fourbi d'électro-informatique, en espérant peut-être inconsciemment acquérir la compétence qui lui manque en payant cher son matos.
A la limite, peut-il penser: Plus c'est cher, plus je deviens bon!

17 déc. 2003

d'accord

on est a peu prés tous d'accord (c'est rare!(:&gt)

je ne pense pas non plus que l'usage réfléchi des moyens modernes fait perdre la capacité de savoir naviguer "simple" (je n'aime pas "a l'ancienne" qui me rappelle les rillettes machin et le cassoulet truc). Mais il faut entretenir les deux :
si on ne se sert du gps que quand on est paumé, on s'affole au moment critique avec les menus et les "searching " .Et si on ne sort le compas et la carte papier que quand le fourbis est planté, on ne sait plus ou est le crayon et la gomme (:&gt)

17 déc. 2003

L'irresponsabilité et l'inconscience ...

... Chaque époque fourni les siens , avec des "codes" qui sont partculiers à l'époque justement, en fonction des modes. Maintenant c'est l'instrumentation, mais pas seulement ça. Il y a aussi le besoin de trouver un responsable quoi-qu'il advienne. A l'inverse, il y en a même qui pensent que plus le roi est nu plus le roi est juste: une autre forme d'inconscience irresponsable :-)

Jadis (dans les années nostalgiques '70) c'était peut-être pire, et pour les motifs exactement inverse du "trop d'équipement": on construisait à la pelle des bateaux "amateur" qui ne risqaient même pas de flotter en cas de mise à l'eau. Et leur proprio n'avait souvent jamais mis les pieds sur une barque. Et les gens partaient souvent avec une absence d' équipement à faire peur. Et nombre de ceux qui sont partis avec ont fini plutôt mal, au mieux rentrés la queue basse, le bateau abandonné aux Açores, au pire en clodos des mers.

Des exemples "débiles" on peut en trouver dans chaque catégorie de navigateur, à toute époque, chez les "nobles" de la poulie en bois tout comme chez la "plèbe" des "Tupperware robotisés".

Alors, bon, je crois que c'est vraiment pas intéressant de baser le discours sur "avant c'était mieux" versus "maintenant c'est tout pourri", ou sur le discours "sans intrument c'est sain d'esprit" versus "avec instrument c'est psychotique"

:-)

Robert

17 déc. 2003

je me permetrais d'ajouter...

soyons clair,le materiel,genre gps.et radar,n'est peut etre pas employé pour l'usage que l'on croi.
je m'explique.si je part de normandie pour rejoindre disons,les canaries' pourquoi,m'emboucaner avec un gps.,la naviguation,au large,me permet d'employer les instruments classiques de naviguation,et j'arriverais sans doute a bon port......
si je reparts des canaries,pour les antilles,je partirais au bon moments avec les vents en principe favorables,etje ne devrais pas rencontrer de soucis majeur non plus.pour la nave entre les iles ça devrais aller.donc,disons, que pour une nav' hauturiere ça gaze.....
maintenant,si mon ship est en normandie et que,pour l'instant,je viens en faire le week end,et que j'attends cela toute la semaine.j'espére,plus tard,moi aussi, realiser un chouette voyage,comme les vrais balaises de la mer'.......
----mais,je n'ai que mes congés pour l'instant...
alors,mon bateau,je l'aime,j'ai bossé pour l'avoir et je veux en faire.....normal,non ?
alors,je ne veux pas etre bloqué a cause du brouillard,comme la semaine derniere ,ou on a loupé le sas parcequ'on n'y voyait rien.resultat,voyage de retour de nuit et deux jours la gueule dans le c.. ,au boulot,avant de recupérer.....
du coup,je fais monter un radar,sur mon p'tit bijou.au fait,comment retrouver facilement ,le casier ou le point de peche ou ça allait bien :on va prendre un gps,en plus il y a une touche homme a la mer et c'est une bonne securité,on ne sait jamais.........
bon,,,vous voyez ce que je veux dire.,,,en fait ,c'est une education,insidieuse qui entraine les nouveaux utilisatrurs a utiliser les nouveaux materiels.on prend de meme l'habitude du tel.portable,certain en abuse,c'est sur,et pourtant ,parfois,on est trés content de l'avoir,
en naviguation cotiere,c'est si simple.moi les rare fois ou j'emene des amis sur le ship,je m'amuse toujours avec eux ,a expliquer,et a faire trés simplement le point par recoupement d'amers.
ensuite on verifi avec le gps et ils sont toujours ettonnés que souvent la 1er methode est plus rapide que la seconde pour se situer sur la carte.c'est trés marrant de voir leurs tetes...
mais,je persiste a dire quecela n'a rien a voire en fait,avec un quelconque sens marin mais simplement avec de la bonne vielle logique...

pour moi,le sens marin,ce serait plutot comme le sens paysant,le feeling que certain maitrise bien,de sentir a la vue du ciel le temps a venir .
de comprendre ce qui va se passer,lorsqu'on voi la houle changer,ou les oiseaus et poissons changer d'attitude.ça, c'est le sens marin.le reste,c'est de la gestion de parametres et de moyen financiers.et meme là,c'est encore le bintz car les nouvelles centrales meteo,previennent en cas de risque de coup de vent avant qu'on ai pu le deceler sur le boro'classique du bord(dons la plupart ne sont pas etalonés d'ailleurs)alors,si c'est fiable,pourquoi pas puisque meme les paysant payent des boite de prevision meteo pour gerer leur recoltes .........

alors.....

gerard.

17 déc. 2003

ET SI ....

...nous parlions d'apprentissage!Je veux dire par là qu'il me semble impensable de naviguer correctement avec les " bidulélectroniques "actuels si,au préalable,on n'a pas appris à faire un point et le reporter sur une carte -par exemple- quelque soit le temps et l'état de la mer.
Un autre exemple en dehors de notre passion:est-il possible qu'un artiste peintre peigne de l'abstrait de bonne qualité s'il n'a pas passé des heures à peindre un cul de casserolle en cuivre?
Ou en plus simple,est-il pensable de construire un édifice sans fondations?
Personnellement,je ne le crois pas!C'est ce que l'on appelle,également,l'acquisition des bases en jargon éducatif.Et qu'on le veuille ou non,ce passage est obligé sinon c'est la cata!
Pour en revenir au sujet lancé,je suis de ceux qui ici ne sont pas forcément contre "le tout va électronique" mais que ceux qui ont les éconocroques pour s'offrir ce type de matériel se donnent,avant de prendre la mer,les moyens d'effectuer l'apprentissage nécessaire!Et ce n'est qu'à cette condition seule et unique que je dirai à ce matelot:"Maint'nant mon gars tu peux yaller".
Je tiens à préciser que je suis contre tout examen officiel à passer comme certains le réclament!il me semble que la mer est le meilleur jury qui soit et un gars sortant avec son bateau rempli d'électronique sans les connaissances de base requises sera (je l'espére pour lui)rapidement rentré au port et, s'il est intelligent, reprendra tout à zéro avant de se prendre pour un Capitaine au long cours.Sinon,il deviendra un "restaquai" et lorsqu'il offrira l'apéro à son bord racontera d'une voix puissante ses passages du Cap Horn à bord du.....Clémenceau du temps ou il y était Bosco!ou plus amusant encore(façon de dire)ceux qu'il a lus et relus dans les bouquins de la bibliothéque municipale.

17 déc. 2003

clemenceau ?

il faut tout relativiser,et meme si je suis daccord avec toi,je te trouve un peu extremiste......
et si les choses avaient evolué.j'avais expliqué dans un precedent sujet,que les premiers gus a sortir naviguer en mer avec un compa ou un sextan,on duent se faire traiter de tafioles par ceux qui naviguaient sans ce matos.sous pretexte que si ton compa ou ton sextant tombe par terre ou passe par dessus bord ils seront incapable de se demerder sans et que ces mecs feraient mieux de reprendre leurs chers etudes classique.
qui peut on etre,pour determiner que ce nouveau materiel,n'est pas aussi appeler a etre depassé rapidement par de nouvelles choses encore inconues,genre naviguateur tete haute,comme dans les zincs,ou autre .je te signale quand meme que des quantité delascards ont navigués et naviguent encore et naviguerons sans le moindre matos et que si c'est comme ça,c'est comme ça.
qui est ont pour juger,qui est digne ou pas de naviguer....
tous les lascards qui ont tanter de traverser l'atlantique nord en avion etaient des cadors,top experience nerfs d'acier,et tout le grand jeu.
tous plantés c'est con!!!le mec qui a reussit,c'etait avec un zinc tout nouveau(la risée des soit disant specialistes)avec des methodes de nav' qui faisaient hurler les puristes;je me mare....
c'est sure que ça fait drole de voire que les choses changent.le sens marin n'a rien a voir.je prefere avoir a faire a des gens modernes mais courtois,et respectueus des autres.qu'a des anciens puristes grognons et acariatres.
on peut bien sure rencontrer le contraire,mais ce n'est qu'un exemple.
en tout cas,quand il fait un temps de chiotte,je prefere surveiller de l'interieur sous pilote et virifier ma position au gps,sans risque d'erreur,que d'aller a la barre avec le sextan,si il y a moyen de s'en servir,car si le temps est bouché,ton bel objet,il reste bien en securité dans sa joli boite.laissons les choses evoluer et tachons de garder a notre passion les limites de la sagesse et du ridicule.
et si les methodes evolues,c'est aussi dans la nature des choses n'allons pas contre notre evolution........

gerard

17 déc. 2003

au fait !! le clem'

j'y ai passé un peu de temps et les coleres du golf de gascogne qui arrachaient les passerelles exterieur pendant qu'on marchait sur les murs,c'etait pas mal quand meme..............

17 déc. 2003

Ce qui m'ennuie un peu

c'est que certains vont se reposer sur les gadgets électroniques et faire n'importe quoi.
Et après il faudra que de pauvres couillons dans mon genre prennent des risques pour les sortir de la m... où ils n'auraient jamais dû être s'ils avaient fait l'effort d'apprendre les rudiments de la navigation, de la météo et de la sécurité.

18 déc. 2003

sans doute,

mais reconnait,que rien ne change,avant ces saletés electroniques,il falait aussi y aller....
et en plus ,tu t'en sert pour les retrouver.
ce en quoi,on te remerci,bien sure....
alors,que faut il faire ?

18 déc. 2003

Que faut-il faire a dit Gérard ?

A mon avis enseigner la tolérance d'abord.

Une fois que celle-ci est acquise, tout devient possible: apprendre le sextan ET le gps+PC, la lecture des nuages ET la météo par fax satellite, la poésie en silence ET internet à bord, la prise de risque ET son contrôle raisonné ...

Robert.

18 déc. 2003

D accord avec Robert

Par contre , Aldorande , je ne te suis pas quand tu parles de gadget a propos du gps. Voila un instrument qui a boulversé la façon de naviguer , comme a du le faire la boussole. Pour le calcul de sa position , que l on m explique le risque que prend un gus s il embarque 2 gps dont un sur piles ? Pour le reste , c est vrai que toute cette electronique peut donner un faux sentiment de sécurité.J attends avec impatience le gadget qui donnera ce fameux " sens marin " , tu sais , ce truc que tout un chacun pense avoir , et qui manque tant chez les autres .
Amicalement a tous

18 déc. 2003

beau mono

J'ai vu ton bateau sur ton album, et m'étant creusé en vain les méninges pour tenter de reconnaître le modèle, j'ai donné ma langue au chat ! de quel type s'agit-il ? (et vive le salon de pont).
On aurait pu se rencontrer à Almérimar, j'y suis passé cet été...

18 déc. 2003

ABC

Deux contributions parmi les dernières m'ont semblé dans le droit fil (c'est le cas de le dire) du sujet que j'avais lançé. Dans le premier texte, je disais vers la fin que je ne jette pas l'anathème sur ceux qui naviguent "tout electronique" (il faut bien prendre des gants), mais "ont-ils appris autre chose ?".

Aussi bien Aldorande que KpitaineK ont développé ce point essentiel, celui de l'apprentissage. Et j'en reviens à mon fameux "sens marin", que l'on ne peut développer et affiner qu'en apprenant le B.A. BA de la navigation.

Libre à chacun ensuite de s'aider par les moyens qu'il est en mesure de se payer. A condition de savoir s'en passer !

Il y a plusieurs années de cela, un constructeur de bateaux de série proposait à tout acheteur au choix un équipement pour son beau bateau tout neuf, ou des cours de navigation. Et malicieux, mais lucide, il ajoutait "réfléchissez avant de choisir l'équipement"...

Sait-on que l'Angleterre, pays de marins dans l'âme, où chacun a la liberté absolue de faire ce qu'il veut avec son bateau, sans contrainte d'armement, compte environ 220 écoles de croisières ?

Imagine-t-on un moniteur entraîner des débutants au maniement du propulseur d'étrave pour les manoeuvres de port, ou la manière de rentrer le 250° waypoint dans le GPS, mode d'emploi à la main ?

Le monde marin offre peut-être un des derniers domaines où l'homme peut mettre à profit toutes les ressources qu'il a en lui, en tirant parti de sa compréhension des éléments et des règles du jeu imposées par la mer.

Apprenant pas à pas, mille après mille, guidé avec humilité par ceux qui en ont l'expérience et qui sont disposés à la faire partager, ils découvriront avec joie la liberté que leur apporte
les techniques naturelles élémentaires.

Malheureusement j'ai bien peur de ramer à contre-courant, pas mal de ces nouveaux adeptes oubliant l'adage qui dit qu' "avant d'être capitaine il faut être matelot", et pensant qu'un porte-monnaie bien garni peut remplacer avantageusement l'apprentissage nécessaire, en permettant l'acquisition de la toute dernière technologie...

Il est heureusement vrai que la mer reste la grande régulatrice de ces comportements, et qu'elle se charge la plupart du temps de ramener les présomptueux à la raison. Ce qui aboutit aux bateaux (souvent de location) naviguant au moteur par bonne brise de l'arrière (spectacle de plus en plus courant), ou au message des cross priant ceux qui ont des voiles de bien vouloir s'en servir !

Oui, Gilles Le Baud avait raison (mais il ramait déjà sans doute à contre-courant lui aussi), entre l'offre d'un gadget et une semaine de cours élémentaire, il convient de réfléchir. C'est une question de bon sens (marin !)

18 déc. 2003

apprentissage ?

une simple constatation: dans n'importe quel domaine, le monde va vers la direction d'une accessibilité accrue et plus facile de la part du plus grand nombre de gens.
Parachutisme ? une demi heure d'explications et hop on saute. Plongée? quinze minutes sur la plage à papoter et hop on plonge.
Vous voulez escalader l'everest ? hop tout est déjà pret il suffit de payer et partir.

Cours de voile ? "Apprenez tout en une semaine" débite la première pub. Ah non dit le concurrent, chez Voilécole "Apprenez tout en deux jours seulement"
Qui croyez vous aura davantage de succès des deux écoles?

Puis le blabla: oh il y a trop de monde dans la marina... oui mais s'il n'y avait pas tout ce monde tout couterait beaucoup plus cher...
Raisons pour et raisons contre.

Il me parait que ce soit une forte tendance de ces dernières années.
Dire que ce soit bien ou mal par contre à mon humble avis rélève d'un jugement sociologique, évolution des us et coutumes, accessibilité économique, etc. mais je ne vois pas trop où on puisse condamner çà sous le point de vue d'un marin.
La mer est liberté ou pas ? Laissons chacun libre de choisir comment s'y approcher. Si c'est par l'achat d'un bateau "clé en mains", où le cours "marin en trois sorties", qu'est ce qu'on a le droit de dire en plus de "je ne ferais pas comme ça"?

Et quand on est tranquilles au mouillage et il y à la flotille de location qui arrive stéréo à fond et tout et tout, ancres qui dérapent en emportant la notre aussi, collisions ou presque... bien je crains que avant de se plaindre du comportement de ces gens là il faudrait changer la société entière car elle toute fonctionne de telle façon, meme dans des secteurs beaucoup plus importants que la plaisance.

On se cache derrière le "sens marin traditionnel" pour ne pas reconnaitre que le sens marin aujourd hui est fait par les personnes que naviguent, qu'il s'agisse des jetski qui vous prennent pour bouée, des vedettes qui foncent à trente noeuds sous pilote et tout le monde dans le salon pour l'apéro, des voiliers qui mouillent vous arrachent votre ancre et s'en vont à moteur ailleurs sans dire un mot.

On peut aimer ou pas, mais je crois que le sens marin aujourd'hui soit cela. Si on ne partage pas la meme vision, il faut aller ailleurs.

tout à mon humble avis biewn sur

;-)

18 déc. 2003

salut Gébé

C est un Camper et Nicolson , je l ai acheté en 2002 a Almérimar , je suis un inconditionnel du salont de pont ..

18 déc. 2003

Camper &Nicholson (pour melda)

Si tu as l'occasion de passer par Marseille, viens prendre un pot sur le cano' de notre président: c'est aussi un Camper & Nicholson, de 1930, Briséïs.
Je n'ai plus de photos sous la main pour te le montrer.
De plus il n'est actuellement pas présentable, je dois refaire les vernis.

26 nov. 2006

oui , bo bateau !!

;-) mdr

18 déc. 2003

l'équipage à la manoeuvre

A Roberto, membre del\'équipage de HEO, qui vient de prendre la barre et la parole.

J\'ai lu attentivement le texte, qui élève le débat en le sortant du monde purement nautique qui nous intéresse, pour l\'étendre aux comportements de la société toute entière.

Si dans l\'ensemble je suis tout à fait d\'accord avec la description qui en est faite, et les constats qui en découlent, j\'avoue que je ne partage pas deux idées émises.

La première, c\'est quand tu parles de mer, lieu de liberté. Bien sur que chacun peut naviguer comme il l\'entend, bardé d\'électronique ou avec une sonde à main, et là n\'est pas le problème. Mais la liberté de faire ce que l\'on veut s\'arrête à partir du moment où elle empiète sur celle des autres.

Et du devrais en être le premier d\'accord, puisque tu cites ensuite pele-mêle tous les comportements générateurs de nuisances, que je ne vais pas reprendre ici.

Ta conclusion ensuite n\'est pas satisfaisante, puisque tu dis que \"le sens marin aujourd\'hui, c\'est cela...\". Mais c\'est au contraire d\'une ABSENCE de sens marin dont il s\'agit.

Alors moi aussi, partant du thème de la technologie abusive opposée au sens marin, je peux élargir sa définition, non seulement à un apprentissage graduel du monde de la mer par des moyens naturels, mais bien par une véritable éducation maritime qui semble faire défaut. Ce devrait être le rôle des structures d\'enseignement (heureusement il y en a de sérieuses), à condition bien sur d\'y aller.

Le dernier de tes conseils, c\'est de partir ailleurs. Oui, tu as raison, l\'endroit idéal pour un marin, c\'est bien la mer, la pleine mer...

Mais de retour à terre, s\'agit-il pour autant de baisser les bras devant le fait accompli ?

Si la parole et le débat peuvent amener une certaine prise de conscience, encore merci au forum HEO de le permettre.

Amicalement

18 déc. 2003

..

merci de l'attention Gébé

je crois que dans le fond nous tous partageons une certaine idée de la mer

Je continue pourtant à faire l'avocat du diable.. ;-)
Je regarde autour de moi et, en paraphrasant Melda dans le message plus bas (le sens marin qui manque toujours chez les autres), je me rends compte que une grande majorité de personnes est prete à repeter à tout le monde que "la liberté s'arrete là ou commence celle des autres", mais par contre surtout ne m'emm.. pas quand je fais ce que je veux.
Aujourd'hui, en mer comme ailleurs, je ne crois plus qu'on puisse dire que cette limite de la liberté soit respectée: c'est une merveilleuse idée, nous sommes tous d'accord la dessus, mais ne me cassez pas les.. je fais ce que je veux.
L'autre est l'imbécile qui passe devant tout le monde quand il y a dix bateaux en queue à la station à gasoil, moi par contre je suis pressé donc j'ai le droit de passer devant tout le monde.

Je suis peut etre cynique et extrème, mais tout en partageant du fond du coeur ton idée de la nécéssité d'une éducation maritime, de l'apprentissage graduel, elle me parait à contresens dans la direction naturelle d'un monde toujours plus orienté au "tout, et tout de suite".

Je baisse les bras devant le fait accompli? Peut etre, en tout cas je crois de moins en moins en les capacités d'un homme seul de changer le monde, on en discute ici ou avec les copains de mouillage, quelque chose bougera peut etre, mais la démocratie implique que c'est la majorité à avoir toujours raison et des bons et gentils marins il y en a de moins en moins...

Ca n'empeche, quand je vois un essenceonaute en panne des ses 500cv, ou le voileux du dimanche avec ses gadgets éléctro tous colorés et une femme effrayée qui par peur vient mouiller à cinq mètres de moi dans une crique vide de deux milles, je serai toujour le p remier à offrir mon aide et un sourire.
Parfois j'en ai reçu en retour des claques graves, parfois par contre un merci des gamins du bord: par contre je suis toujour parti loin le lendemain matin.

amicalement

ps meme si membre de l'équipage d'heo je ne parle que à titre très personnel bien sur, sur celui ci ou d'autres sujets

;-)

18 déc. 2003

lever de doute

en forme de PS pour mon texte à Roberto. J'ai bien relu la fin du texte, qui disait que si l'on ne "partage pas la même vision, il faut aller ailleurs."

Partageant comme je l'ai dit le même constat, j'ai pris le "ailleurs" dans le sens géographique du terme.

Mais à la relecture, car quelque chose me troublait, je me suis demandé si ce n'était pas les questions que je posais, et le sujet que j'avais lançé qui en fait posaient problèmes.

Auquel cas le "aller ailleurs" signifierait poliment de cesser d'intervenir sur le forum ?
(tout comme vous avez prié les casseurs de codes logiciels de cesser leurs dialogues).

Merci à Roberto de bien vouloir lever le doute...

18 déc. 2003

nonononon !

c'était un ailleurs absolument géographique Gébé, tu as lancé un sujet très intéréssant auquel plein de personnes ont participé, quoi de mieux ?!

:-) :-) :-) :-) :-)

et plein d'autres sourires encore

18 déc. 2003

rassuré

très simplement : merci, Roberto.

18 déc. 2003

Gadgets...

Que de sagesse Messieurs !

Il me semble que Gébé ait exprimé une evidence toute simple : la technologie actuelle, superflue, archi-gadgetisée aveugle, car elle fait perdre l'essentiel de la navigation à la voile, ""son essence même"", en rendant l'homme assisté, assujetti... et vulnérable aussi : il obeit à des cadrans, à de l'électronique embarquée, bêtement, gadgets dont il pouvait fièremement se passer avant, et qui faisait de lui ... un Vrai marin.. De la arrive Roberto, qui relativise les choses, et pousse au fatalisme... lorsque qqun vous ennuie -damnés scooters- il n'y a qu'à fuir, car on ne peut rien contre la poussée de bêtise, qui exponentiellement, tout comme la croissance de l'homme sur ce joli cailloux tout bleu, arrive à grands pas, et dans tous les domaines.

En fait, je pense que vous avez raison tous les deux, même si le raisonnement de Gébé a mal été interprété dés le debut, par de nombreux intervenants. En effet, je n'ai vu aucun jugement dans son texte, à part le fait que toute cette électronique est superflue, rajoutant d'ailleurs que nombre d'accidents estivaux pourraient être évités sans touts ces outils qui déreponsabilisent l'homme et lui font croire qu'il peut sortir son voilier comme il sort sa voiture. La mer serait devenue annexe, accessoire, jamais mauvaise, les vents légers. Le materiel pourvoiera en cas de problème... Comme dit Gébé : la mer fait le tri un jour ou l'autre.

Quant à être fataliste devant le sans-gene, je crois que c'est la porte ouverte à tout. Je suis pour l'engueulade ouverte lorsqu'on me passe devant sans raison, je crois qu'il est nécessaire et même obligatoire de sortir la gaffe lorsque on se colle à moi au mouillage, surtout s'il il a de la place autour. Enfin je crois que le fatalisme en général, n'est jamais très bon, surtout lorsqu'il est appliqué à la plaisance, activité qui réclame quelques notions de savoir vivre, afin d'être accepté des autres nottamment.

Maintenant, que tout foute le camp au niveau des valeurs.... C'est bien pour cela que beaucoup de gens préfèrent aller sur l'eau ... pour ne pas subir ce qui se passe sur terre... Bon vent à tous.

18 déc. 2003

Le GPS n\'est pas un gadget

Je n'ai jamais prétendu une telle chose.
C'et un outil merveilleux, encore faut il savoir s'en servir.
Je te renvoie à une histoire vécue, un peu plus haut sur ce fil. Tu comprendras mon angoisse quand je vois appareiller des gugusses qui ne savent même pas lire une carte.
J'en ai intercepté un au large de Marseille, cap au 180° pour aller en Corse
Quand je lui ai fait remarquer que la Corse était "un peu plus" à l'est, il s'est vexé, m'a hurlé qu'il savait lire une carte et a brandi une carte Michelin où la Corse figure dans un encadré en dessous de Marseille.
Je commence à ëtre lassé d'interrompre une nav peinarde pour récupérer des éléphants (même pas merci, souvent des insultes ou des procès).
A vous dégouter d'aller sauver son prochain.

18 déc. 2003

Aldorande,

Y aura toujours des sous-doués, et tu pourras pas tous les sauver...
Ceci dit je comprends pas pourquoi vous en voulez aux aides à la nav?
J'ai pas mal d'informatique à bord, qui est coupée la plus part du temps(économies d'energie)
mais disponible et si efficace, que justement elle permet d'anticiper, de mieux régler, ou de réver en regardant les dauphins.

18 déc. 2003

AIE AIE AIE

Je vais donc me confesser.
Je navigue avec l’aide d’une montre qui fait compas, baromètre, phase de lune, phase de marée, et qui en plus peut donner l’heure.
Il y a aussi un pc avec programmes de nav et cartes le tout raccordé au GPS ce qui me permet à tout moment de me situer.
Je suis donc au vu de ce qui précède un mauvais matelot.
M’enfin histoire de faire bien il y a aussi la carte adéquate sur la table une horloge et un baromètre traditionnel, le compas pointe sèche et tout ce qui faut pour faire un relèvement.
Et pour ma part je ne trouve pas désagréable après avoir fait un point de pouvoir vérifier avec mon PC que j me suis pas gourré.
Aaaaaaaller bonne à tous. ;-)

18 déc. 2003

Pour Kidd

C' n'est pas après les aides à la navigation que je râle, mais après les c..s qui croient tout résoudre en appuyant sur le bon bouton.
Je te renvoie à mon histoire vécue, sur ce même fil.
La répétition de ce genre de gag est lassante.

18 déc. 2003

Sous un autre angle ?

Un autre regard sur le débat lancé par Gébe, suite aux réflexions d'Aldorante: au delà de l'association ou dissociation sens marin/progrès (et non pas que électronique), on pourrait penser que le sens marin vient avec l'expérience, non ?

Du moins, c'est ce que l'on pourrait penser, avec les suggestions d'écoles d'apprentissage que l'on trouve dans les propositions plus haut.

Or, j'ai constaté (et ce n'est qu'un constat, loin d être une affirmation) que les derniers accidents dramatiques en mer - c'est à dire avec disparition en mer ou corps retrouvé noyé - que j'ai pu relevé ici ou là sont à chaque fois arrivés à des marins expérimentés (20 ans de nav au moins, et donc ont commencé à une époque où l’électronique n’existait pas) et non pas sur un coup de la fatalité mais sur une réelle (et conne, désolé) erreur, la récurrente étant de s'obstiner à prendre la mer alors que du mauvais temps était clairement annoncé (du genre "20 ans de marine, c'est pas un grand frais qui va me faire peur" !)

Donc ma question est : peut on croire que le sens marin vient avec l’expérience, ou en tout cas, peut on dire alors que celui qui aura eu un apprentissage plus long aura plus de sens marin ?

J’ai comme un doute !

18 déc. 2003

je sais pourquoi on ne peut pas etre d'accord !!!!

c'est gonfflant cet acharnement contre les nouveaux voileux,qui ne font pas de voile,bons a rien,et casse pieds............
moi,j'envoi pas en mer,jamais.alors evidement,j'peut pas comprendre......

c'est sure,j'ai trouvé pourquoi.::::

je navigue dans le cotentin.

et je suis sure que vous etes tous en mediterannée

et là je me mare.c'est un truc,vachement simple:
si tu ne sais pas passer un sas ,gerer un horaire de marée tu reste au port.
nombre de gens qui ont des bateaux ici au port ne bouge pas et loue en med pour naviguer,"il fait plus beau"
ici,si tu n'as pas un minimum,et de sens marin,et de savoir faire,

"TU NE PEUT PAS ALLER EN MER"

tu doits apprendre un minimum,et surtout comprendre comment ça marche,sinon,ça ne peu pas le faire !!!!!!!!!!!!!

alors qu'en med'(je connais)si le temps est corect,tu as plus l'impression de demarer ta bagnole et de sortir du parking pouraller en mer.

c'est si simple que le materiel est a bord,au cas ou.....et parrait palier au manque d'experience qui est là,"mais c'est si simple"

18 déc. 2003

une anecdote, et c la mienne

je ne suis absolument pas accro de l electronique, j ai allume une fois mon gps pour savoir si il marchait, mais je me sers de mon compas, de mon sondeur, ma carte et de mon loch.... rien de complique me direz vous surtout que j apprecie d eteindre tout ca quand je peux pour vraiment bien sentir le bateau et ne pas avoir un ecran dans les yeux ( j en ai deja un a la maison .... )

Mais un beau jour d ete, en passant le cap d antibes ( oui ce n est pas le cap horn mais bon... ) je jette un coup d oeil a mon sondeur et...................... apné................. y a pas de fond ou je suis or que je passe souvent dans la zone et qu il y a largement de l eau sous la quille............................................un coup d oeil sur l horizon, pas de remous zarbi ni de couleur diffferentes......................... un coup d oeil sur la carte.............. rien........................ et voila comment un marin peut se faire ni.... par un sondeur qui pete un peu un plomb quelques secondes ( un petit poisson a du passer en dessous )

Grosse frayeur sur le moment, grosse rigolade apres, finalement pas besoin d une tonne de puces a bord qui marche mal pour se faire quelques frayeurs et retrouver son sens marin

19 déc. 2003

pour Aldorande

Je passerai a Marseille mi aout , je te ferai signe , c est avec plaisir que je verrai le C.N ,et on dégustera un ptit punch a bord de Lady Melda. ;-)

ps P....N d informatique , j essaie de mettre une petite tete rigolote et orangée comme les copains , mais je sais pas faire ...

19 déc. 2003

A FREJA ...

....L\'apprentissage apporte -t-il de l\'expérience???
Personnellement je ne le crois pas.Il est possible d\'être un \"éternel\" apprentis sans expérience et une personne expérimentée qui toute sa vie répétera les mêmes erreurs.Il me semble qu\'un bon marin devrait être un éternel apprentis AVEC de l\'expérience!
Je m\'explique:Monsieur de Lapalice aurait dit qu\'un apprentis est celui qui apprend.Or,si on arrête d\'apprendre (ou si on apprend mal),si on n\'a pas ASSIMILE les fameuses bases ou fondations(dans mon exemple précédent) rien n\'empêche d\'obtenir une expérience entachée d\'erreurs.En clair,l\'apprentisage
et l\'expérience peuvent être dissociés.Quand je dis qu\'il me semble nécessaire d\'être un éternel apprentis pour être un (bon?...) marin je veux dire,aussi,que celui-là aprés avoir appris le relèvement,la règle Cras,le report sur carte,le point,etc...l\'estime(là l\'expérience y est pour beaucoup!et l\'erreur se mesure trés vite!)voici...5,10,20,30 ans ou plus encore,il aura appris et PRATIQUE,(donc vérifié,aussi!)l\'ensemble des techniques et matériels connus et praticables par le plaisancier.Ce même marin en sera ,à ce jour,au GPS,radar,PC,lecteur de cartes etc...!et demain il apprendra le machin électromagnéticatomic!(si son budget bateau peut suivre!!!).
Par contre,étant un homme de bon sens,il effectuera un choix qui sera le sien donc respectable.A l\'heure actuelle,il aura pour faire 2500/3000 nm par an:une VHF,un GPS,un loch,un sondeur et s\'il
est seul un bon pilote et peut être un détecteur radar
et puis c\'est tout.Tout le reste sera \"tradi\".Se servira-t-il de tout cà constamment?certainement pas!pourquoi?pour tout simplement JOUIR de la mer,du vent et de son bateau!Car lui a appris et sait qu\'il sait,par expérience,qu\'il peut faire un point avec son compas de relévement ou son sextan,que son maintien de barre (avec ses bouts de \"ficelle\")dans tel état de mer est aussi fiable que son P.A.etc...Et naviguer comme çà:quel PLAISIR! et
là,je ne parle pas de la notion de sécurité que celà apporte.Car,ne tournons pas en rond,ne faire confiance QU\'AU matériel électronique actuel et ne
sachant se servir que de celà est à mon sens purement et simplement suicidaire!donc...incons-
cient.Même,si certains,souhaitent vivre prématurément leur au-delà dans le bleu des fosses marines,qu\'ils n\'oublient,pas avant,que des gars merveilleux comme ALDORANDE risqueront leur peau
pour les ramener à bon port avec l\'espoir, qu\'une fois séchés, ils....apprendront la navigation tra
ditionnelle.Aprés ils viendront à l\'électronique et
là,ils navigueront loin du désir de vivre rapidement le grand bleu de l\'au-delà!
Fraternité marine.

19 déc. 2003

Eh, Gérard,

d'accord avec toi:marnage, courants et cailloux sont d'excellents juges de paix...

19 déc. 2003

kpitaine k'spied oui !!!

c'est un jeu ou tu pete un cable .
j'espere que tu n'auras jamais besoin d'un peace maker,tu le refuserais pour avoir les conseils d'un medecin de Moliere.
si tu es si fier de ta façon de naviguer,tu n'est meme pas fichu de remplir ta fiche pour te presenter et presenter ton ship......

au fait !!!! qu'est ce que tu fout derriere un PC.les lascards comme toi ne risque t'ils pas de perdre leurs sens literaire a utiliser cet outil electronique...........envois nous ça en lettre timbrées ça nous fera des vacances.

19 déc. 2003

expérience et accidents

En réponse à Freja, qui a soulevé un point qui n'avait pas été abordé encore, sur la relation entre l'expérience acquise et la fréquence et la gravité des accidents.

J'avoue ne pas comptabiliser les noyades et fortunes de mer diverses écoulées lors de ces dernières années, mais d'une manière générale, les activités de croisière ne sont pas meurtrières, au regard de certaines autres (montagne par exemple).

Je mettrai tout de suite de côté le domaine de la course au large, pratiquée par des marins

la plupart du temps professionnels, ou semi-professionnels. Ces gens-là sont en course, ce qui implique de mener un bateau, quelqu'il soit, de manière totalement différente. Ils prennent des risques qu'ils sont censés connaître, et les assument. Sinon ils feraient de la croisière !

Des noms célébres viennent à l'esprit, de pauvres gars talentueux et très expérimentés qui ont fait leur trou dans l'eau, puisque en course comme en croisière, l'homme à la mer est bien sur le plus fort risque d'accident grave, voire mortel.

Mais je persiste à penser que la course, qui déterminait alors leur manière de naviguer, a du être responsable de plusieurs accidents.

Pour prendre l'exemple de Tabarly, sans doute notre plus fameux coureur, il est mort en convoyage de son propre bateau, de nuit, par temps frais, et non-harnaché puisqu'il ne s'attachait jamais, et qu'il le revendiquait. Il a assumé sa position jusqu'au bout, hélas.

Mais que quelqu'un meurt en mer après des centaines de milliers de milles passées sur l'eau, est-ce si étonnant ? Pour éviter vraiment tout risque, mieux vaut faire du crochet ou lire un bon bouquin (de mer...)

J'en viens au domaine qui nous intéresse, celui de la croisière pratiquée en amateur, qu'elle soit petite ou grande. Je laisse donc de côté les professionnels des métiers de la mer (skippers charter, moniteurs, convoyeurs), à tort sans doute, puisqu'il serait intéressant de voir s'il y a beaucoup d'accidents de "travail" chez ceux-ci . Pour ma part, je ne pense pas, preuve s'il en est que l'expérience, qu'elle soit rémunérée ou pas, est la meilleure des sécurités possible.

En croisière amateur, je pense pouvoir distinguer deux catégories : les plaisanciers et les marins.

J'entends déjà certains pousser des cris de réprobation, me taxant d'élitisme, de donneur de leçons, etc... Je tiens donc tout de suite à préciser que cette distinction est exempte de manichéisme : il n'y a pas de "mauvais" plaisanciers d'un côté, et de "bons" marins de l'autre. Mais fréquentant le monde marin depuis déjà un certain temps (pour ne pas dire un temps certain..), ceci correspond pourtant à une réalité confortée par les faits.

Où se situerait donc la frontière ? Certes pas dans la taille du bateau, ni à l'âge de son capitaine, mais bien plutôt à la manière de naviguer, découlant elle-même de l'expérience acquise.

Et c'est l'intervention de Freja qui m'amène
à parler de cette distinction (que j'avais souvent constatée avant). Il parle des accidents qui arrivent à ceux qui prennent la mer par "grand frais". !!

La distinction, la frontière, elle se situe dans ces environs, justement. Comme je l'avais déjà dit quand j'ai lançé le sujet, la mer fait peur bien avant d'être dangereuse. Et pourtant elle est faite pour naviguer dessus ! Seulement voilà, c'est vrai que parfois elle s'énerve un peu, beaucoup. Et que le seul moyen de voir ce qui s'y passe dans ces moments-là, c'est d'y être.

Beaucoup de plaisanciers évitent cette situation, se contentant de faire du port à port, et peuvent très bien naviguer de longues années sans jamais y être confronté.

Mais il vient un moment où, si le bateau le permet et que l'on veut allonger son rayon d'action, il faut se préparer, matériellement et surtout psychiquement, a devoir affronter du mauvais temps.

Peut-être cette frontière, cette distinction que je faisais plus haut entre plaisanciers et marins se situe-t-elle ici, au "baptème du feu".
Désolé de contredire Freja, mais je pense que quelqu'un de bien préparé (par l'expérience de sorties dans du temps frais mais maniable, ou une école de croisière sérieuse) a beaucoup moins de risque d'accident qu'un plaisancier pris, malgré ses précautions, dans une situation très gérable pour l'un, et qui deviendra vite délicate pour lui.

Sans vouloir trop personnaliser le propos, j'ai lu sur la fiche que tu penses faire le tour de l'Atlantique prochainement, avec ton bateau qui lui l'a déjà fait. Je ne connais pas ton expérience nautique, mais le fait que tu parles d'accidents par grand frais me fait je l'avoue un peu peur.

Il faut savoir que dès que l'on s'écarte des départementales sécurisantes avec nuit au port chaque soir et météo 3 fois par jour, on s'expose à des risques de mauvais temps
REEL, et que 3O noeuds de vent (grand frais justement) ne représente vraiment rien d'exceptionnel. (on est parfois même rudement content quand le vent ne monte plus "qu'à" 3O nds !)

Il n'est que de lire l'excellent livre d'Adlard Coles, toujours d'actualité (la mer restant la mer), "navigation par gros temps" pour voir que la relation des coups de vents essuyés dans le Golfe de Gascogne par exemple, ont eu lieu pour la plupart en été.

Il était dit dans ton texte que tu réprouve ces marins qui "prennent la mer par grand frais". A quoi je te répondrai qu'effectivement quitter un abri pour naviguer par force 7 ne peut être le fait que de gens expérimentés (eh oui, toujours), et ayant une bonne raison pour le faire (boulot de convoyeur par exemple). Vu l'état de la mer à la sortie des ports et la proximité des dangers divers, il est sur que le "droit à l'erreur" est bien plus mince qu'au large.

Une des causes d'accidents connue est justement, avec la multiplication des flottes de location, l'impératif du retour à la base par mauvais temps effectué par des gens qui n'en ont pas la compétence (par manque d'expérience préalable, on ne s'en sort pas ...)

Il existe un excellent moyen de s'habituer à sortir dans du temps "frais" , pour ceux qui en ont la possibilité (temps, éloignement), c'est de participer aux entraînements d'hiver, qui ont lieu dans beaucoup de ports de plaisance. Ca coute moins cher qu'une école, et sur le nombre de sorties hivernales, les "chances" de rencontrer des conditions musclées sont relativement importantes. Même si ce n'est pas avec son propre bateau, c'est une expérience enrichissante qui permet de progresser, et d'acquérir une autre facette du ...sens marin.

q

19 déc. 2003

Exemple de sens marin

:-)
Je pense que gébé a parfaitement résumé le sens marin: si on ne sait pas gérer un grand frais, on reste au port.
Le respect d'un planning est pour le plaicancier du dimanche le plus sûr moyen d'avoir un problème.
Il me semble que la vie vaut plus que les pénalités de retard que l'on devra au loueur...
Et une météo un peu musclée, qui fera le bonheur de certains, peut paraître apocalyptique à celui qui ne sait pas manoeuver.

19 déc. 2003

ça fait du bien !!!!!!!! GEBE...

enfin une lecture realiste et claire.

bien que,pour moi, tu n'ais pas assez insisté sur les conditions local d'apprentissage :marée environement,meteo,courant,sas,ecluses,horaires et autres parametres qui obligent à une certaine approche de la nav' un peu plus realiste......
et à avoir un jugement plus reflechit......
voir etre questioné par son environement(voisins,personel du port,etc...)sur ses objectifs ,lorsqu'on se prepart a partir dans des conditions critiques,ceci etant la meilleur ecole "du sens marin",avec les galéres perso.

AMHA.........

19 déc. 2003

Langue de bois ???

Gébé : Tu écris
&gt&gt Je laisse donc de côté les professionnels des métiers de la mer (skippers charter, moniteurs, convoyeurs), à tort sans doute, puisqu'il serait intéressant de voir s'il y a beaucoup d'accidents de "travail" chez ceux-ci . Pour ma part, je ne pense pas, preuve s'il en est que l'expérience, qu'elle soit rémunérée ou pas, est la meilleure des sécurités possible.
&gt&gt
Pour ma part, je ne pense pas, preuve s'il en est... suivi d'un bel et long argumentaire
OUKELAI la preuve ??? c'est que tu ne le penses pas qui en est la preuve ?
J't'aime bien GB, meme si on n'est pas d'accord sur la forme, mais là tu merdouilles dans potasse ;-)
Allez va, j'suis sur que tu vas chercher les chiffres chez les pros et que tu nous raconteras.
En attendant, vous laissez pas trop attraper au jeu des médias qui ne racontent que le sensationnel et le vendable. C'est de la désinformation tout ça, sens marin, plaisanciers inconscients... Quoi de neuf en réalité par rapport aux années 60? Le nombre ?
ou en 1850, juste avant que la plaisance ne commence à exister ? sens marin et technologie ? Le problème se posait bien aussi à cette époque non ? Mais yavait pas d'plaisance; Alors le nombre ? ou la surdésinformation ?
Perso j'en sais rien, mais j'y reflechis en ce moment même.
Bon vous inquietez pas, j'vais pas me faire sauter le seul neurone qui m'reste :-D

19 déc. 2003

cher evenkeel

Je reconnais humblement que je ne connais pas les chiffres des décès dans la profession nautique naviguante. Effectivement, si celui-ci est important, l'argumentaire de l'expérience que j'ai avancé tomberait à plat.

Ce milieu, tu sembles par contre bien le connaître, et le fréquenter, puisque lors de ta première intervention sur le sujet, tu disais que "tu connaissais des tonnes (!!) de professionnels incapables de lire le moindre nuage (je cite de mémoire) et dont certains avaient fait plusieurs fois le tour du monde"...

J'avoue que j'avais failli te répondre à ce moment-là, tellement cette affirmation m'avait parue "hénaurme".!

Il se trouve que sans en connaître les morts, j'en connais moi aussi de bien vivants qui travaillent dans le milieu, dont la compétence et le sérieux ne peuvent pas être mis en doute, aussi bien dans l'enseignement que le skippage.

Ce ne sont certainement pas les mêmes !

Je ne sais ce que faisaient tes tonnes de "pros" dans le nautisme, mais pour ma part je me verrais mal apprendre le calcul avec quelqu'un qui ne sait compter que jusqu'à dix, ou confier ma voiture à un mécano qui confondrait le frein et l'embrayage, si tu vois ce que je veux dire...!

Quant au reste... Si c'est de la désinformation de dire que plus on navigue, mieux c'est, et que plus l'on acccumule d'expérience mieux ça vaut pour soi et pour son bateau pour faire face, là du coup les bras m'en tombent, et j'en reste muet...

J'ai commençé par le sens marin, j'ai essayé de continuer par le bon sens, mais devant une telle mauvaise foi, mes sens en restent...interdits !

19 déc. 2003

Bon on s'est mal compris,

Effectivement des pros de la plaisance j'en connais aussi bien aux US qu'a Antibes et ma foi, même si ils ne sont pas aussi gros que Carlos, ca en fait des tonnes :-D, et qui ne savent pas lire un nuage non plus, ni "sentir de leur 5 sens". Ils n'ont donc pas le sens marin très développé ;-) malgré leur expérience de quelques millions de milles. A croire qu'il n'avait pas la fibre... Ils en ont pourtant fait leur métier et beaucoup heureusement sont encore vivants. Comme pas mal de pêcheurs fréquentés, qui eux non plus, malgré leur expérience...
Je ne cherchais surtout pas à t'agresser, ni maintenant d'ailleurs.
La technologie et le sens marin c'est ça le truc ? Alors n'oublions pas les pros :-( qui eux sont des marins et non pas des plaisanciers.
Apprendre la voile (dans les 2 sens du terme) c'est quand même un choix que la majorité de ceux qui sont sur mer (les marins) n'ont pas eu. Et bien avant la plaisance, le sens marin existait non ? C'est ça mon message, Aucune mauvaise foi là-dedans :-)

19 déc. 2003

pour aldorande

et son histoire du gars qui naviguait avec la carte michelin et la corse dans le cartouche:

il fallait lui conseiller la carte au 1/1OOOOOO avec le cartouche de la corse au milieu du golfe de gascogne (avec la guadeloupe et la martinique a coté!)il serait rentré dans le quai du fond du port(:&gt))sans em....les sauveteurs!

mais s'il avait navigué au gps , il y allait sans pb , les c... seront sauvés par la technologie!

c'est un peu comme le fil sur le sondeur sonar interphase à 1000E: si on l'a, on peut connaitre les dangers d'évitement dans un mouillage forain par un tour au ralenti autour de l'ancre..
si on l'a pas, on fait un tour en annexe avec la sonde a main à 10E,( en hiver..ou en palmes en été).
et si on est c.. on ne fait rien...la technique ne change rien a l'affaire, comme disait brassens , quand on l'est, on l'est..

19 déc. 2003

Dommage

C'est déjà un peu trop personnalisé

Je constatais simplement des accidents mortels, qui sont arrivés à des gens (très)experimentés, sur de petites traversées donc près des cotes au mauvais moment, et qui auraient pu éviter ce drame en attendant 1 jour ou deux. Simple constat encore une fois. Ce n'est pas moi qui suit mort ! Et je me posais la question du sens marin dans ce cas, quand à mon avis le premier sens du marin doit être la prudence et le respect de la mer.

Et essayais de reflechir à la relation sens marin/expérience.

Il y a une grande difference entre affronter un 8/9 au large sur une transat et prendre les mêmes conditions météo au cap Creus ou Finistère, dommage que tu n'en fasse pas la distinction dans tes propos, Gébé.

On en revient au problème d'élitisme et de tolérance relaté par Robert.

Mon expérience n'a rien à voir dans cette discussion et je te donne RV de l'autre coté pour un TiPunch

19 déc. 2003

pas specialement perso

C'est la teneur de ton texte qui m'a amené le mien. J'en étais resté aux notions d'expérience et d'apprentissage, quant est arrivée la question des accidents et du mauvais temps. J'ai embrayé dessus, en en faisant un sujet de débat général.

Je suis entièrement d'accord avec toi pour dire qu'un coup de vent (mais 8/9, ce n'est plus 30 noeuds, force de vent normalement gérable avec bateau et skipper en forme) au large n'est pas comparable près de Finisterre ou du Creus.

Si tu lis bien mon texte, j'ai même pris la précaution justement de bien préciser qu'à moins d'obligations professionnelles, avec quelqu'un d'expérimenté et de bons motifs, partir avec force 7 donne peu de droit à l'erreur à cause des dangers divers (absents au large justement).

J'ai souligné les accidents créés par la fausse obligation de locataires devant rendre le bateau à sa base, avec un équipage et un skipper sans doute mal préparés pour gérer une situation de mauvais temps.

Au sujet du mauvais temps, justement. Tu emploies les mots de "tolérance" ou d'"élitisme", en citant aussi Robert. J'avoue que ça me gêne.
L'intolérance sous-entend de l'agressivité, voire de la haine. Alors Dieu sait si j'en suis loin. !

Mais ce n'est quand même pas de ma faute si, à bateau égal, dans exactement les mêmes conditions de vent et de mer, un skipper prendra les bonnes décisions, l'équipage réagira correctement, alors qu'un autre sera à la peine, si ce n'est pire ! Le vent frais de l'un sera le début du coup de vent de l'autre.

Non, je suis désolé, les navigos ne sont pas égaux. Où est l'intolérance, où est l'élitisme à énoncer une vérité si criante. ? Quel mal y a-t-il à dire que l'expérience compte dans la manière de naviguer ?

Que croyez-vous que font les gars qui s'entraînent pour régater, ceux qui veulent vraiment arriver à quelque chose ? Eh bien ils enchaînent les manoeuvres, et ils accumulent les milles, et ils engrangent de l'expérience, et ça leur permet de s'améliorer.

Et avec les bateaux de croisière, c'est exactement la même chose, avec un but différent.
Du mille, et encore du mille, avec plein de situations différentes, de jour comme de nuit, des marées, des courants, des cailloux à gérer (ça c'est pour Gérard le Manchard )ou des coups de mistral vicelards, pour s'en prendre plein la gueule ! et c'est comme çà qu'on devient plus libre.

19 déc. 2003

Tous (à peu près) d'accord...

Effectivement, Freja, les conditions de vent forts près des côtes sont souvent beaucoup plus dangereuses qu'au large, surtout pour les caps que tu as cité, et d'autant plus qu'il y a beaucoup plus de risques d'y retrouver des embarcations pas vraiment étudiées pour la haute mer.

En ce qui concerne le coup de la carte Michelin pour aller en Corse, j'ai aussi donné : à l'époque, je travaillais (et habitais) sur un ketch Cornu 18m dans le vieux port de Marseille. En plein été, un couple sur un 6,50m est venu se mettre ... à couple... sur mon invitation car celà faisait 1h qu'ils tournaient sans trouver de place. Très sympathiques, ils m'ont dit avoir recemment acheté ce bateau et comptaient aller en Corse mais cherchaient des renseignements pratiques pour la nav. Je leur ai proposé de venir à l'apéro avec leurs cartes pour leur indiquer les coins sympas.
Et bien, ils sont venus avec leur carte Michelin... Et il n'y avait pas de GPS à l'époque.

Pour les stats concernant les accidents sur les voiliers, il me semble qu'il y en a beaucoup concernant des voiliers de location. Le fait de devoir être rentré à une date précise n'est certainement pas étranger à ce problème, mais celà n'explique pas tout. Que penser des 3 morts de cet été (hommes à la mer) sur un bateau (location) qui a traversé vers la Corse, avec un avis de coup de vent bien prévu ? Pas de harnais, GPS éteint (et oui... si les 2 dames restées à bord avaient su s'en servir, les secours seraient arrivés + vite).

Il me semble surtout que la prolifération des aides électroniques à la navigation entraîne une banalisation de l'environnement marin. C'est cette banalisation qui entraîne des prises de risques inconsidérées.

Personnellement, je n'ai jamais loué de bateau. Mais j'aimerais bien savoir sur quel critères concernant les capacités nautiques du locataire un loueur accepte de le laisser partir avec un de ses bateaux... Si quelqu'un a des infos là-dessus, je suis preneur, juste par curiosité.

J'en reviens aussi à la connaissance et à la préparation de son bateau. Il y a un bail, j'avais participé à l'élaboration d'un stage appelé "stage armement" dans une école de voile bien connue...
Ce type de stage était destiné à de (futurs) propriétaires de bateau et mettait l'accent sur l'entretien courant. On y apprenait à démâter pour vérifier intégralement le gréément, entretenir les voiles, le moteur et tout ce qui est important sur nos bateaux. Il y avait aussi, bien sûr, un programme de navigation avec manoeuvres d'HLM, prises de coffres et touti-quanti...

Je ne retrouve pas vraiment ce genre d'initiatives dans les écoles de voiles actuelles. Tout juste quelques stages (hors de prix) sur la maintenance des moteurs.

De nos jours, il faut bien admettre que la motivation des plaisanciers a radicalement changé. On ne va plus sur l'eau pour le plaisir d'être en mer, faire marcher au mieux son bateau, le ressentir, prendre plaisir à reconnaître des amers faire une nav. propre et précise.
On dirait que tout celà est passé du côté des contraintes pour ne plus privilégier que le fait de se rendre d'un endroit à un autre, le plus vite possible et avec un maximum de confort (ou un minimum d'inconfort...). Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner de la baisse générale des compétences nautiques des plaisanciers.

19 déc. 2003

Le CRITERE

Le critère de compétence était, il y a encore peu de temps, le montant du chèque :-D
J'ai repêché, il y a une quinzaine d'années un olibrius en panne moteur derrière le Frioul, sur un 45 pieds. Le Mistral se levait (4 annoncé, c'était la panique à bord, mais les voiles étaient bien protégées par leur housses.
Et en plus le mec voulait que je le remorque jusqu'à La Ciotat, parce que d'après lui, j'étais payé pour ça.
Depuis que mon Zodiac (Mk V HD) est mort de vieillesse, je n'ai plus à affronter ce genre d'individus, la SNSM s'en charge.

19 déc. 2003

Hola plaisanciers...

Vous vous acquaparez ce qui ne vous appartient pas. Le sens marin n'a pas été inventé avec la plaisance mais avec l'expérience de l'être humain sur mer.
Pov' ULYSSE, NELSON, COLUMBUS

19 déc. 2003

persécution !

Tu vas finir par croire que je te cherche !!
Rassure-toi, à la suite de ta réponse , j'ai compris qu'on pouvait fumer le calumet.

Mais... je ne suis encore pas d'accord avec ce que tu viens de dire ! (Fais ch..., le Gébé)

A mon avis, le sens marin et l'expérience sont deux choses différentes. (Ca y est, y r'met çà...)

Comme je l'ai dit ailleurs, j'ai été à un moment de l'"autre côté de la barrière", enseignant la voile et la croisière, naviguant maintenant pour mon seul plaisir.

Et j'ai pu constater que le sens marin (une faculté dont chacun est plus ou moins bien doté - je n'aime pas le mot don, je dirais disposition)
est inné.
J'avais un petit test personnel, qui consistait, au près, à faire parler le barreur, ou la barreuse, en me regardant (le compas était toujours masqué), et en oubliant les pennons pour voir d'où venait le vent.

Il m'est arrivé plusieurs fois de constater chez certaines personnes qui n'avaient pas d'expérience de la voile préalable, un suivi de cap tout à fait étonnant, tandis que d'autres étaient incapables d'aller droit plus de quelques secondes.(ni avec pennons ni compas d'ailleurs. Mais bon, il n'y a pas que le bateau dans la vie !) Ce test se rapproche de celui de V§V : barrer les yeux fermés.

Nul doute que ce sont les mêmes qui ensuite se débrouillaient le mieux pour prendre un corps-mort à la voile, en jouant avec le vent, le courant, etc... (je sens l'accusation d'"élitisme" qui va encore pointer son nez...!)

L'expérience, c'est la somme des situations diverses vécues en mer, par des gens qui ont à la base plus ou moins de dispositions. C'est de l'acquis.

Il est évident que quand l'expérience s'ajoute aux dispositions naturelles, ça a peu de chance de faire un éléphant !

Je suis persuadé que, tout comme il y a sans doute des Van Gogh qui s'ignorent, il y a des Cammas inconnus qui ne mettront jamais le pied sur un bateau. (voir Sébastien Loeb qui avant d'être pratiquement champion du monde des rallies cette année était...électricien)

Et je rebondis là sur le texte de Swanee, qui déplore que les plaisanciers d'aujourd'hui ne se servent plus de leur bateau comme avant. (Fais gaffe, Swanee, ce genre de réflexion ça sent la nostalgie !!). Mais peut-être parce que comme l'a soulevé Roberto hier, il y a une carence de l'apprentissage, de la transmission du savoir (encore faut-il faire le pas pour vouloir apprendre).

Mais on peut aussi se poser la question de savoir s'ils ne se servent pas de leur bateau comme d'une caravane parce que c'est ce qu'on leur propose, et ce dont ils disposent. Je crois que cela mériterait un sujet à part entière.

Dessine-t-on des bateaux faits pour naviguer, ou navigue-t-on en fonction de ce que l'on dessine ?

Allez, autre débat en perspective...

19 déc. 2003

Bof ... beauf ?

Je propose la création d'un nouveau concept: la "mer attitude" pour employer un langage moderne :-)

On aura donc les vrais "mer attitude" et les pauv' beaufs du dimanche :-)

Allez, je rigole ...

Robert

19 déc. 2003

Gaffe Robert !!!

Mer \"attitude\" ou \"Mer\" attitude?
Pas tout à fait pareil en ces temps d\'introspection ministérielle!
T\'es clair en cas de contrôle fiscal? :-p

19 déc. 2003

m'ennerve l'autre.................

dediooouuu........

19 déc. 2003

Vas y Gerard...

Fais-toi plaisir, j'aimerais pas que tu en veuilles à quiconque, vide ton sac :-p

19 déc. 2003

technologies et sens commun (QI?) ... Performances !

AMHA, la question est la meme à terre, où les PC sont partout, et de plus en plus indispensables (banque, aviation, trading ...). Les techno ont pris le pouvoir (qui n a jamais entendu la phrase "c est l ordinateur qui veut pas"). C est un fait. A chacun de voir l usage qu il peut en faire, mais cela pose de vrais problemes pour les "allergiques" à l electronique (qui embaucherait une secretaire qui ne sait pas ouvrir Windows ?) mais cela "facilite" (rend plus performants) les autres.
Regardez le nombre de PC à bord des bateaux des champions ...
Je pense que pas mal de detracteurs des technos sont tout simplement frustrés de ne pas savoir facilement s en servir. Moi, pas de PC à bord par choix de vie, j en fait deja trop au boulot et n ai pas besoin d etre "performant" sur mon bateau !
Ma conclusion est donc que la question est aussi une question de Performance voulue ou non ...

19 déc. 2003

Gébé ...

T'as dis un truc intéressant ... :-) si,si, c'est possible :-) ... bon, je te charrie :-)

" ... j'ai été à un moment de l'"autre côté de la barrière", enseignant la voile et la croisière, naviguant maintenant pour mon seul plaisir .... "

Attends encore un peu ... arrivera probablement un moment où t'auras plus envie de te faire secouer au près pendant des jours, ni de te faire branler au mouillage parce-que ça fait "beauf" de se servir du moteur pour remonter au vent pour se mettre à l'abrit ailleurs, ni de sentir mauvais après 5 jours sans lavage pour économiser l'eau, ni de te péter les lombaires parce-qu'un cabestan électrique ça fait "m'as-tu vu", ni d'attendre 3 jours pour faire le point au large parce-qu'il y a des nuages ou d'attendre parce-que que t'as pas de radar pour rentrer au port dans la poisse ...

La boucle sera bouclée: il te restera le choix de devenir un "beauf" des mers, ou bien de ne plus y mettre les pieds pour garder la "mer attitude".

Son nom m'échappe à l'instant, mais tu dois sûrement connaitre l'histoire cet architecte naval célèbre dans le monde de la course au large qui vient de se faire construire un superbe fifty de 20 mètres en Strongal, avec 2 gros diesel, avec un équipement de grand confort, nommé "Marguerite" en référence à une vache paisible. Son motif, tel qu'il l'a annoncé en public: au moins avec ça , je suis à peu près sûr d'arriver là où je voulais aller le jour prévus.

Alors, "mer attitude" ou "beauf" l'archi en question , qui a fait gagner une ribambelle de nos courreurs au large ?

Robert

19 déc. 2003

meuuhh !!

Tu parles de Michel Joubert, un de nos architectes les plus prolifiques et sans doute le plus "hétérogène" parmi la profession, puisque à part les bateaux de servitude qu'il a dessiné (et que je connais mal), il était capable de s'atteler à à peu près n'importe quoi comme plan (dans le bon sens du terme), depuis des bateaux de régate très pointus à de braves croiseurs tranquilles.

Son avant -dernier bateau a été il me semble un catamaran puissant et très rapide, avec lequel il s'éclatait à vingt noeuds et plus. Et voici quelque temps, il a sorti "marguerite" de ses cartons, et de son pré !

J'avoue que j'en ai été étonné, mais après tout de sa part, tout est possible. Quoiqu'il existe des architectes plus spécialisés dans ce genre d'unités, il lui manquait un fifty à son palmarès.

Et tant qu'à faire, il n'a pas fait les choses à moitié. "Marguerite", dans le genre fifty c'est bien. Quand le vent est dans la gueule, plus besoin de se faire ch... à tirer des bords, un grand coup de bourrique et c'est parti.

Je ne connais pas assez le plan pour donner mon avis, et d'ailleurs je ne suis pas architecte, ni pro, ni amateur. Et quand je sais pas, je la ferme. Mais quant à l'option du fifty pur et dur en elle-même, c'est à dire un (ou des) gros moteur(s), et une petite surface de voile, je me pose simplement la question : pourquoi les voiles ?

Autant aller au bout du raisonnement du confort à tout crin, eau-chaude et froide à tous les étages, vide-ordures et salle de bains, et prendre un bateau à moteur !

plus de près, plus de gîte, de la vitesse, de l'énergie à gogo, que demande le peuple ? Ah évidemment il faut un porte-feuille bien garni, parce qu'au moment de passer à la pompe, c'est une autre histoire. Mais à voir certaines unités, ça ne doit pas empêcher les propriétaires de dormir !

Puisque tu cites l'exemple du fifty, et que tu me ramènes à un de mes ex-boulots, crois-tu vraiment que j'aurais pu enseigner la voile sur une "Marguerite" quelconque, petite ou grosse ?

Crois-tu aussi que l'on peut prendre du plaisir à faire naviguer ce type de bateau ? (indépendemment des avantages cités plus hauts, mais entre utilitaire et plaisir, il y a une marge).

Je sais bien que la tendance actuelle est au confort, au détriment de l'agrément sous voile.
Pourquoi pas, si le compromis est acceptable.
Mais plus que les bateaux, c'est la manière de s'en servir qui s'embourgeoise. oh p.... j'allais oublier : AMHA.

19 déc. 2003

bof bof...

Robert, je ne te suis pas dans ta conception du "beauf des mer"... Même si y'a de la provoc-plaisanterie là dessous... ;-)

Dans le même ordre d'idées, il y aussi le "beauf-ayatollah" qui ne jure que par les cordages en chanvre, le loch à bateau et crie au sacrilège quand il y a un éclairage électrique sur un navire (un bateau en bois, bien sur, les trucs flottants en plastique ne pouvant pas être appelés "bateau"...)

Une p'tite question : j'envisage d'installer un radar sur mon boat pour améliorer ma sécurité en solo afin de pouvoir dormir un peu plus tranquilement. Je suis dans quelle catégorie de beauf ?

Hein ? quoi ? ah... bon... y faut pas dormir ?
Ou alors en assumer les conséquences et mourir dans le respect des traditions marine ? ;-)

19 déc. 2003

Swanee ...

si tu regardes ma fiche tu verras que je suis dans la catégorie "beauf" des mers, électronique, eau chaude et gaz à tous les étages, etc .... :-)

Allez, on rigole :-)

Robert.

P.S.: bien avant d'être un "beauf" des mers, j'étais aussi coureur (au niveau régional), locataire accro du nombre de milles faits à la voile etc ... mais le temps passant, on s'apperçois qu'il n'y a pas qu'une façon de voir les choses et de pratiquer notre passion :-)

20 déc. 2003

A l'Ouest rien de nouveau...

Et si on arretait la les cliches et toutes ces sortes de choses, Aint'we ?
Pourquoi des voiles sur un fifty ? demandes a Choy Lee :-)
Les 'vrais marins' c'est les zeus qui... :-p.
Le sens marin c'est ca et rien d'autre ;-)
J'aime vos certitudes les mecs :-|
Et votre facon de tout mettre dans une categorie bien definie et bien fermee :-D
Un con c'est un con point barre :-)
Aucune chance hein ? Tolerance 0 !
Vous n'avez que ce que vous meritez (et ca c'est vraiment bien judeo chretien jusqu'au bout de votre pendouillette !) :-D
Alors si ca sent le marin ?
Sur ce fil ?
Que dalle ! Ca sent hollywood et je sais de quoi j'parle :-p
Avec moi, une priere pour les pov' mecs qu'on totalement oublie la realite pour se masturber intellectuellement avec les articles lus recemment et dont ils pensent avoir assimiler la substantifique moelle.
MAis vous inquitez pas, tout le monde peut se tromper (myself included) et le pardon est inclus dans l'eau salee du bebe penche sur le benitier :-D
ALORS PROFITONS-EN, YEN A QU'ON PAS CETTE CHANCE

20 déc. 2003

les oubliettes

J'ai vu hier soir que fil était perdu sur le forum général. Et je l'ai retrouvé dans les brailleries et coups de gueule.

Sur le coup j'ai cru que c'était du à la violence du dialogue entre Gérard et KpitaineK, qui tournait carrément vinaigre. La charte n'étant plus respectée, le sujet avait été déplacé.

Ce matin je viens y faire un tour, et je lis ta dernière contribution, Evenkeel. Alors est-ce parce que les dialogues sont mis au rencart, et cachés à la vue générale, que tu peux enfin te lâcher, et cracher ce que je sentais venir depuis un moment ?

C'est pas le tout de farcir ton monologue de petits bonhommes qui rigolent, il y a le fond de ton discours qui lui est je trouve violent et intolérant.

La règle à bord, c'est de ne pas parler de sujets qui risquent de fâcher, tels politique et religion. Mais si parler bateaux, plaisance actuelle ou passée, genre de navigation ou définition du sens marin(toutes choses ayant il me semble sa place dans un forum nautique,)créée chez toi une telle réaction allergique, c'est dommage pour toi-même et triste pour les autres.

Une autre explication serait que te reconnaissant dans ce que Robert appelle, avec son sens de la provoc', la "beauf attitude", cela te hérisse le poil et te rende hargneux par mauvaise conscience.

Peut-être suis-je trop obtus pour suivre le cours de ta pensée, mais j'avoue ne rien avoir compris dans ta diatribe de fin de texte, mélangeant Hollywood et le judéo-christianisme (??!!) et l'eau du bébé avec la masturbation intellectuelle.

Mais au vu de ta fiche, et des navigations que tu as du et pu faire (mais je peux me tromper), il serait quand même étonnant que ma première hypothèse soit bonne. Je ne pense pas rééllement que tu te confines dans la "beaufitude" nautique. (je reprends ce terme mais sans y souscrire. Relisez-moi bien...)

Au vu des interventions les plus "sérieuses" que tu aies pu faire, celles où tu révèle vraiment le fond de ta pensée, je crois simplement que tu es quelqu'un à qui le système profite, d'une manière ou d'une autre, peut-être pro d'ailleurs (vendeur de boats, d'accastillage, de bidulisme en gros, loueur...), et qui voit d'un mauvais oeil tout sujet susceptible de remettre en cause la plaisance de consommation telle qu'elle est devenue.

J'ai bien compris que les valeurs humaines ne doivent pas peser lourd par rapport au pognon, et que dans le fond ce qui doit t'intéresser, ce n'est pas la manière dont les gens naviguent mais bien ce qu'ils consomment. Ca doit faire marcher ton petit commerce quelque part, d'une manière ou d'une autre ...

Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est quand tu as parlé dans une intervention de "désinformation par les médias" !...Diable, de quoi s'agissait-til donc ? Pour essayer d'alerter les gars qui nous lisent sur l'écran de quel danger? Venant à la suite d'un de mes messages, j'ai cru comprendre que je devais participer à cette "désinformation" sans le savoir.

Ainsi ce serait faire de la désinformation que de parler d'une vérité que chacun peut constater,(sans y apporter de jugement. Relisez-moi encore...) à savoir que la plaisance d'aujourd'hui s'assimile plus à du caravaning nautique qu'à de la vraie navigation, que des bateaux suréquipés sont totalement sous-employés ?

Pöur dire ce que j'avais à dire sur ce que je pense, j'y ai mis les formes, j'ai essayé d'y ajouter par moment de l'humour, (notamment avec toi), je n'ai pas voulu trop dramatiser le sujet, et puis il faut reconnaître qu'il y a des vérités qui peuvent fâcher certains.

Puisque nous sommes aux oubliettes, et que très peu de monde verra le sujet (passé hors de la page sommaire), je vais conclure en te disant très franchement que dans ce milieu, on rencontre de tout (crois-moi quand je te dis que j'en ai vu) : des braves gars avec qui on trinque très vite, parce qu'on se reconnaît dans les mêmes valeurs. - heureusement qu'il y en a eu quand même pas mal sur le forum - et d'autres dont on a hâte qu'ils quittent votre bord. Pour ma part, c'est malheureusement ton cas.

20 déc. 2003

Tout faux

Te polarise pas sur moi, j'ai beaucoup trop de defauts (mais je m'soigne:-)).
Pour mon metier, c'est rate.
Mes voyages (oh l'insunueux qui voudrait jeter le doute), je n'ai rien a te prouver et donc je me contenterais de te laisser pour ce que tu es.
Par contre, au niveau de la tolerance... Mon dieu, quitte un peu tes hautes spheres elitistes et mets toi a la place de l'autre 5 minutes.
Tu vois hier soir, j'en avais tellement marre de vos certitudes et du "c 'est moi qu'aurais le dernier mot" que bon...
Pour ma part, j'aurais par contre toujours plaisir a te recevoir sur mon bateau et parler te tes nombreuses experiences.

20 déc. 2003

entre toi et moi (ou "fil tendu mais non rompu")

Puisque tu réponds, c'est que t'as pas encore quitté mon bord ! et qu'on peut peut-être encore discuter une dernière fois avant le coup de couteau ! (cf. Gérard .!!!!!..!)

Pour le boulot, OK, ça aurait pu se faire, mais ce n'est pas le cas. J'aime mieux çà.

Parce que vois-tu, quitte à passer (une fois de plus) pour le gros élitiste et le méchant intolérant, je te dirai que le milieu pro n'est pas vraiment ma tasse de thé.

J'ai dit afin de faire mieux comprendre mes positions, que j'avais enseigné. Et c'est ce qui m'a le plus gratifié, et de loin, dans le milieu.
Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, et pleins de bons souvenirs pour moi, parce que loin de flatter un ego personnel (hélas, j'ai aussi connu cette attitude chez certains enseignants), la satisfaction provenait d'avoir su intéresser un nouvel arrivant au monde marin, à voir ses progrès, et aussi la joie de se rendre compte que certains avaient vraiment le virus.

Je n'ai pas fait l'E.N.V;, et je ne me suis jamais pris pour un cador. Mais par contre j'ai essayé de faire comprendre ce qu'était naviguer avec ses "fesses" et ses sens, et les joies que cela pouvait apporter.

Mais si comme je l'ai dit j'ai été "de l'autre côté de la barrière", j'ai figuré aussi dans "l'envers du décor", pas longtemps la plupart du temps, car ce que j'y ai vu n'avait que peu de rapport avec l'idéal que représentait pour moi le monde marin. On ne devrait pas faire de sa passion son métier, surtout dans ce milieu !

Des bateaux, j'en ai vendu, convoyé, skippé,
bricolé, repeint, etc... Le monde nautique et ses "produits dérivés", je pense que c'est un domaine que je crois bien connaître. Hélas... J'ai eu l'occasion sur un autre fil de raconter quelques anecdotes plus ou moins comiques. Mais il y en aurait de beaucoup moins drôles, et de tout aussi authentiques puisées dans la réserve.

Maintenant je m'en fous un peu, je suis pratiquement au vent de la bouée. Mais il n'empêche qu'il m'est difficile effectivement de parler sereinement des marchands du temple et des faiseurs de rêves quand on connaît les moyens employés et les buts poursuivis !

J'ai vu un fil planqué parmi les sujets passés sur la presse nautique, et ce que j'y ai lu m'a quand même fait plaisir : on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. A trop tirer sur la ficelle elle se distend (à défaut de se rompre complétement). Et j'ai rêvé à une plaisance rééllement populaire, où des marins-plaisanciers (des "anti-beaufs" à la Robert) réapprendraient la mer dans sa simplicité, en sachant se garder des sirènes de la gadgétisation superflue, avatar de la société de consommation qui nous fait marcher à côté de nos...bottes.

Mais comme me l'a dit Roberto, un homme seul a peu de pouvoir. Et de plus ceux que je ne critique pas, mais que j'ai simplement voulu mettre en garde (quand j'ai lancé le sujet) ne sont-elles pas des victimes plus ou moins consentantes ? Alors...

Je ne suis pas un provocateur, ni un empêcheur de naviguer en rond, mais j'essaie - à mon modeste niveau - de secouer un peu le cocotier
pour que certains de nos bateaux ressemblent un peu plus à des voiliers et un peu moins à des centrales électriques avec vue sur mer. (certaines pubs dans les revues nautiques sont sur ce point effarantes !)

Allez, marin, vient prendre un verre.

:-) :-)

20 déc. 2003

T\'inquiete pas...

On a tous nos moulins et nos humeurs.
Jamais rien eu de perso dans mes conneries, et je suis certain qu'on a une vue semblable de comment on peut prendre son plaisir en naviguant.
C'est surtout contre les interventions trop tranchee que je m'eleve (c'est ca mes moulins :-)) parce que c'est ca qui bouffe la liberte.
POur le reste, j'ai toujours apprecie tes fils et tes interventions ;-).
trinquons comme la lune et a bientot, ici ou ailleurs.

21 déc. 2003

A GEBE...

...c\'est ,également,déçu,étonné et surtout profondément confus (vis à vis de toi)que je viens de constater que ce sujet,enfin sortant de l\'ORDINAIRE a
été remisé dans la rubrique \" railleries et coups de gueule \" et,ainsi,retiré du fil ouvert à toutes et à tous.Je trouve que celà est dommageable pour ce forum qui,pourtant,est,souvent intéressant pour tout le monde.
Je pense,comme toi,que cette décision,a été prise,suite au \"croisement de fer\"que j\'ai eu avec GG.N\'aurait-il pas été possible,au responsables de \" hisse-et-oh \"d\'effacer,UNIQUEMENT,nos \"interventions\" certes hors sujet,afin que continue à vivre celui que tu avais judicieusement lancé?
Néanmoins,je ne pouvais(fierté mal placée ?? ) continuer à me laisser insulter par GG sans réagir. Je pense que même ici(et peut-être plus encore qu\'autre part) la tolérance a ses limites.Et comme je le disais à mon interlocuteur:\"il est tout à fait possible de faire part de son désaccord sans pour autant vociférer et flirter avec l\'insulte\"Ce que,d\'ailleurs, vous avez,Evenkeel et toi,parfaitement démontré ci-dessus.
Personnellement,je trouve trés chouette de parler,ici,de paella et de montrer les photos de se qui nous unis et qui nos passionne.Mais qu\'il est EXCELLENT,aussi de sortir des sentiers ou des sillages battus avec des sujets comme celui que tu as lancé.
Gébé,rumine nous un nouveau sujet de cette même trempe et tu feras le plaisir d\'un grand nombre \"d\'ACCROS\" à ce site: matelots ou pas,inscrits ou non,avec ou sans photos de leur bateau ou de leur \"gueule\"!!!
Merci par avance,bon et joyeux Noël et que tes plaisirs prochains soient faits de vent,d\'écume et de longues ou courtes navigations avec ou sans instruments électroniques mais avec le \"sens marin\" Fraternité marine.

22 déc. 2003

nouveaux sujets

J'avoue que je suis revenu ici par hasard, pour voir s'il y avait eu autre chose depuis mon dialogue avec Evenkeel. Je te remercie de ton message, et de tes encouragements.

Quand j'ai vu que le sujet était passé à la trappe du forum général, j'ai demandé à Tom de l'équipage s'il était possible de le rétablir ; c'était un peu dommage de tout virer pour une engueulade. Il m'a répondu que c'était possible, mais délicat. Bref, ce n'était pas très grave, je crois que l'on avait fait un peu le tour des pour et des contres.

Ayant vu le début de la discussion naître, je t'avoue que je ne sais quelle mouche a piqué Gérard. Je lui ai déjà conseillé amicalement dans un autre fil d'aller naviguer au soleil le plus vite possible : je crois sans ironie que ça lui ferait du bien.

Merci donc de ton approbation, ça m'a fait très plaisir, non par vanité personnelle, mais de voir que je suis quand même pas tout seul de mon avis. Un seul encouragement venant de quelqu'un comme toi compense largement pour moi les gentils qualificatifs d'élitisme ou d'intolérance que j'ai pu lire ici ou là, auxquels je me sens obligé de répondre pour justifier ma position, en restant je pense dans les limites de la correction.

Oui, des sujets d'intérêt général, j'en ai d'autres en réserve, car c'est un thème qui me passionne, comme tout ce qui touche à la mer. Malheureusement, j'ai bien peur que ça ne déplaise encore à certains! Tant pis, il va falloir tirer sur le bois mort une fois de plus...

Mais en godillant contre le courant général, je penserai que je ne suis pas seul, et que d'autres marins sont avec moi.

Bons vents (portants bien sur) à toi

21 jan. 2004

Si le fil vous a fait changer d'avis...

Et que vous voulez vous débarrasser de votre radar, gps-traceur, sonar et moteur d'annexe pour devenir un vrai marin respectable, donnez-moi tout, j'en ai pas!!

Par contre, je ne renoncerai pas aux joies de la nav astro, de l'estime bien faite et autres relèvements.

22 jan. 2004

On t'a reconnu Jean-Luc

Pas la peine de pleurer après l'electronique, on sait que tu ne vas pas l'utiliser.
Je te soupçonne même de revendre le tout aux vide-greniers des environs. :-D .
N'est-ce point toha que j'ai aperçu l'autre jour à Saint_Bernette les Gouflailloutes essayant peiniblement de revendre un radar Goïot 1921 couplé à un GPS Seïko à Quartz hors d'usage.

Loop Head, Irlande

Phare du monde

  • 4.5 (39)

Loop Head, Irlande

2022