Seul à la dérive FRANCE 5

Tout a changé avec la diffusion des balises personnelles. Leur coût les rend accessibles à tous.

il a eu de la chance, il avait une équipe de reportage avec lui.....

J'ai vue l'emission, mais ils ne parlent pas de l'année ou l'accident a eu lieu,
Il a eu le temps de plonger pour recuperer son sac de survie, mais à coté de ça, pas de vhf portable, pas de tel satelite, pas de balise, pas de gsm (inutile dans son cas).
Qui à une idée de la date ?
merci

Moi ce qui m'a interpellé c'est qu'il soit finalement arrivé a sécuriser sa rustine avec un fourchette :lavache:

Il me semble me rappeler que, dans le livre, il avait une balise.
Il s'agissait de l'ancien système avec émission en 121 MHz capté par un avion passant à proximité. La balise s'était épuisée avant qu'un avion ne capte.

avis d'un collègue ROCH, SKIPPER PRO.

A regarder...Le film vaut ce qu'il vaut...Un certain nombre d'inexactitudes ...Rien à voir avec une mer d'alizés. Idem ce ciel sans cumulus...Impression d'être en Méditerranée. Bateau sans filières ...Quoique en Martinique j'ai connu 2 gars qui avaient traversé sur un "Requin"...
J'ai son bouquin :"76 jours à la dérive ". Lu et relu plusieurs fois .REMARQUABLE! Le meilleur bouquin de naufrage que j'ai lu. Son bateau de 6.50m a coulé de nuit à 4j des Canaries ...en 82 . Il faisait la Mini Transat je crois .

L'augmentation des déchets en approchant AU VENT des cotes est fausse, n'est pas dans le bouquin et ne correspond pas aux réalités d'une approche au vent . Il s'est fait repérer par de pécheurs de Marie Galante attirés par les oiseaux au-dessus de son radeau devenu un "bois" , une chaine alimentaire algues ,petits poissons … et DORADES CORYPHENES.

Ca remet à leur place tous les soit disant exploits qui ne sont que des aventures personnelles dont on ne devrait même pas parler tant c'est bidon !
Comme les 2 traversées SOIT DISANT à la rame de la conne Peggy Boucher. (En réalité un peu de rame ,moins de 5% de la traversée (ceux qui font le boulot sont le vent et le courant qui poussent un truc bien caréné et aérodynamique ,sans compter que personne n'est là pour vérifier qu'elle ne mettait pas un drap ou une serviette tendus entre son arceau anti chavirage complet!) ) juste pour se positionner un peu en latitude .Elle traverse dans un canot de survie 5* , avec bouffe ,eau ,musique ,lecture ,téléphone satellite pour appeler papa maman, etc

1ere traversée elle part des Canaries ,vise la Guadeloupe (N.B. comme par hasard c'est en gros le trajet de Steven Callahan!!) .Elle se retourne la veille de son arrivée ,ce ne sont pas les plus mauvaises conditions de la traversée ...Mais elle a du relever son ancre flottante pour ,pour une fois se mettre à ramer pour se positionner un peu en latitude...

Une copine qui l'a vu à son arrivée m'a dit "elle n'a même pas de muscles!" Et pour cause : pas besoin de muscles pour traverser ds ce sens.

2è traversée ,elle est partie du cap vert .Comme en partant du Cap Vert le courant porte vers la Martinique ,elle vise la Martinique . Mais pour ne pas qu'on la voit ramer et que les gens puissent se rendre compte que c'est du bidon, elle décide que la traversée s'arrête en passant devant le Méridien de la Martinique.

Elle améliore forcement le temps de sa 1ere traversée puisqu'il y a 600M de moins !!

Et les merdias stupides en font une HEROINE qui a accompli un EXPLOIT !!!

Idem pour la traversée à la nage (tu parles!) du fameux Guy Delage qui nageait derrière sa cellule de survie maison 5* et qui a soit disant failli ne plus savoir le rattraper après rupture du bout le reliant à cette "cellule de vie".

Tout du pipeau ! Le jour ou qq le fera ds l'autre sens je lui tirerais mon chapeau! Pas demain la veille!

ROCH W.

La survie (pas bidon du tout) de Steve Callaghan est une des plus intéressantes à étudier. Son bouquin a été utile au chercheur en sciences humaines. Il a permis de mettre en évidence comment fonctionne le moral dans ces circonstances et il en ressort quelques conseils aux naufragés. Le pic de mortalité des naufragés se situe environ 3 jours après le naufrage. Après, survivre est quasiment de l'ordre de la décision personnelle sous réserve que les besoins biologiques de base soient satisfaits. Il y a une étape d'apathie, de lâcher prise extrêmement dangereuse qui quelquefois l'emporte sur la volonté de survivre.

Le livre des Robertson s'intitule "SURVIVRE"

En tout cas je ne me vois pas partir pour une transat sans cloisons étanches ni volume de flottabilité, sans être totalement insubmersible, ça laisserait au moins le temps de s'organiser et de récupérer de quoi survivre un peu.