sauvetage milieu Atlantique

bonjour

un petit sujet de bistro, suite a une conversation que j ai eu hier avec un ami...

imaginons un voilier en difficulté au milieu de l'atlantique (y a pas de milieu, mais bon), à plusieurs centaines de milles des côtes.
s'il déclanche sa balise de détresse, avec positionnement GPS:

a) personne viendra le chercher, à moins d'un bateau dans les parages qui se déroutera

b) les gardes côtes ou le Cross (enfin bref, l organisme dont j ai oublié le nom qui centralise les données de balises) organisera une opération de sauvetage

je soutenais hier, que aucun état n'assumerait cette responsabilité, et donc que même avec une balise positionnement GPS, il n'y aurait pas d opérations de sauvetage a des milliers de klms des cotes...
mon vis à vis me soutenait que si t'es américain, les gardes côtes viendraient te chercher !

votre avis (éclairé) ??

bon vent (et en souhaitant que ce scénario ne vous arrive pas)

L'équipage
16 fév. 2011
16 fév. 2011

je suis un optimiste,
donc je pense que tous les moyens seront mis en oeuvre pour secourir l'équipage.

16 fév. 201116 juin 2020

La quasi-totalité
des océans/mers du globe est sous la responsabilité de MRCC (Maritime rescue coordination centers = CROSS), qui coordonnent les opérations de sauvetage par tous les moyens disponibles, dont le détournement de navires sur zone.

Exemple Atlantique N

emprunté à
olivier.marsan.free.fr[...]ex.html

16 fév. 2011

Pour une grande traversée
outre une balise SARSAT - COSPAS, avoir mis le n° de téléphone et l'adresse mail (pour un SMS) des centres concernés dans un téléphone satellite est une sage précaution(ou celui d'un CROSS français si vous parlez mal l'anglais, il fera le relai avec le MRCC concerné)

Google trouve ça facilement sur internet

Exemple pour le pacifique
www.pacificpuddlejump.com[...]SAR.pdf

16 fév. 2011

Salut...
Avant de m'engager dans le Pacifique, j'avais appelé le CROSS GRIS-NEZ sur ce point.

J'avais obtenu des réponses très courtoises et professionnelles.

Le CROSS GRIS-NEZ coordonne les recherches à l'international. Cela signifie que, via, les différents Etats riverains, il va solliciter les moyens disponibles. Loin des côtes ce sera le plus souvent le déroutage de cargos.

Un ami qui convoyait un Swan dans l'Atlantique nord avait dématé. C'est bien le CROSS qui a dérouté un cargo, lequel cargo lui a "largué" des bidons de gasoil qui lui ont permi de rejoindre les Açores au moteur.

Il est clair qu'il peut y avoir problème pour une fortune survenant à plusieurs milliers de km de toute route commerciale (à moins d'être paerticipant au Vendée Globe...)

A+ Sergio

16 fév. 2011

Merci Gary
pour la précision

CROSS GRIS-NEZ
03.21.87.21.87

Pas trouvé d'adresse mail

Pas le Cross Corsen, je vais modifier...

16 fév. 2011

il semble que
les océans sont partagés en zones précises et que les états se sont vu attribué certaines de ces zones, ils ont l'obligation absolue de porter secours à tous à l'intérieur des dites zones...
Pour mémoire, les polémiques lors de la récupération de certains coureurs du Vendée Globe au large, large de tout dans le Pacifique très, très sud :-) :-) :-)

16 fév. 2011

J'ajouterais...
... que les moyens de secours seront plus pugnaces s'ils ont la certitude qu'il y a bien détresse et qu'une balise n'a pas été déclenchée de façon intempestive.

C'est la raison pour laquelle je trouve qu'un téléphone satellite est précieux. Il permet de communiquer sa situation aux centres de secours.

Perso, je serais passé par le CROSS GRIS-NEZ. J'ai qq doutes sur les centres exotiques...

A+

16 fév. 2011

Va voir...
... sur cet article :

www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

Chapitre "Mopélia" j'avais indiqué le tph et le mail du CROSS GRIS-NEZ...

A+ Sergio

16 fév. 2011

Gary
Tu es une perle...
grisnez@mrccfr.eu

(En plus on peut relire ton texte très intéressant)

Pour les autres adresses mail des Cross français

avec cette piste, j'ai trouvé ça
www.shom.fr[...]840.pdf

16 fév. 2011

Concernant un décès en mer...
Je pensais que, du fait de la chaleur etc..., on était contraint de mettre le corps par dessus bord.
Mais il se trouve que j'ai eu un cours sur ce sujet... Ce n'est pas si simple ! En fait, il faut contacter un MRCC qui détournera un navire (de préférence militaire) pour récupérer le corps et le mettre au frigo. Je n'entre pas dans les détails car c'est assez pointu en termes de droits.
Bien entendu, si pas de téléphone satellite, chaleur etc... on peut être obligé de prendre les dispositions qui semblent nécessaires mais il semblerait que cette solution devienne très marginale.

16 fév. 2011

Je peux pas résister, Gary....

  • Bien, je fais une crise cardiaque et je clamse, là, ça y est, j'suis mort, qu'est-ce que tu fais ? Je ne sais pas pourquoi, elle me regarde bizarrement, comme si j'avais dit quelque chose d'incongrue.
  • Hé bien qu'est-ce que tu fais, tu as vérifié, ça y est ton Tarzan est au paradis des navigateurs !
  • Ben je ne sais pas moi, je fais rien...
  • Comment ça tu fais rien !
  • Ça m'agace tes questions à la noix ! J'appelle ma Mère, voilà !
  • C'est pas une réponse ça ! D'abord, il n'y a plus aucune urgence, donc cool, tu notes tout dans le livre de bord, tu prends des photos de ma pomme, éventuellement tu appelles le CROSS GRIS-NEZ pour les informer et tu me balances par dessus bord !
  • Mais t'es malade, je te garde !
  • Pas possible chérie, il fait trop chaud, au bout de quelques jours, le spectacle serait tristounet et risquerait t'entacher le merveilleux souvenir que tu veux garder de moi... Elle me regarde encore avec son drôle d'air, c'est curieux, je n'arrive pas à la faire rire aujourd'hui...

- Ah, et puis n'oublie pas, tu me mets la ceinture de plomb avant le grand plongeon, me voir flotter dans le sillage de l'Oie Sauvage risquerait de perturber tes nuits... Le plus simple ensuite est de te débrouiller pour rallier directement Nouméa, c'est mieux pour les formalités...

16 fév. 2011

Histoire vécue
entre Tanger et Madère en août 1985.

Après deux jours de temps correct, comme le prévoyait la météo (et confirmé par le capitaine du port de Tanger qui passait pour un expert à cette époque...) Le vent et la mer ont forci jusqu'à nous secouer salement : sur un coup de gite, mon cap'tain d'alors a valdingué de devant l'évier à la table à cartes dont il a pris le rebord dans le dos au dessus de la ceinture. Sonné et grosse douleur sur le coup.
Par radio-amateur, j'appelle notre copain-correspondant à Toulouse avec qui on avait une vacation quotidienne et je lui demande de me trouver un médecin pour avis médical par radio. Sans hésiter il appelle St-Lys Radio qui eux-mêmes alertent le SAMU de Toulouse. J'ai donc un médecin femme à la radio au bout d'une heure ou deux. Après interrogatoire précis, elle m'assène sans préambule : votre mari est en danger, il faut immédiatement organiser son rapatriement par hélicoptère vers l'hôpital le plus proche ! Je m'occupe de tout, mais il me faut votre accord ?
Instant de flottement... le cap'tain immobilisé sur une banette du carré, souffrant mais conscient, me gueule : ça va pas, non, je veux PAS être hélitreuillé, pas question, ça va passer, dis-leur NON !!!
Re conciliabulle avec le médecin : votre mari risque l'hémorragie interne à tout moment...
Un peu plus tard, appel à nouveau : pas d'hélicoptère, impossible, mais un croiseur de la Marine portuguaise vient à votre rencontre avec un infirmier à bord qui viendra sur votre bateau ausculter votre mari et vous serez aidée et accompagnée jusqu'à Madère.
Bon... Wait and see. Le bateau sous régulateur d'allure se débrouillait, mon fils de 9 ans impressionné mais responsable s'occcupe de l'intendance : il fait les sandwichs et allume mes cigarettes (je fumais beaucoup à l'époque...).
J'ai oublié les détails, mais la nuit suivante a été très longue, le cap'tain a voulu se lever pour me relayer, je lui avais bandé le torse très serré et il est resté un moment assis dans le cockpit.
Au matin, on a vu un bâtiment militaire sortir de l'horizon : le croiseur portugais "ROVUMA". 3 militaires embarquent dans un gros zodiac et viennent à couple. Le vent est moins fort mais les creux encore... très creux. L'infirmier confirme le diagnostic probable : côtes cassées, il faut bouger le moins possible et surveiller le pouls, mais comme il prenait un médicament risquant de « masquer » les variations de tension, ça ne servait pas à grand chose... Rassurant ! Et tout ça en sabir portugo-anglais, je ne parle pas portugais et ils ne parlaient pas français.

Ils laissent à bord un jeune militaire pour me seconder... en fait il avait le mal de mer et a passé la nuit et la journée suivantes à dég... par dessus bord ! Sa seule présence m'était psychologiquement un réconfort quand même et il était en relation permanente par radio portative avec le Rovuma qui m'escortait à petite distance à mon allure, 5 ou 6 kts !

A l'approche de l'île, voyant que je savais me débrouiller, ils sont venus récupérer leur jeune marin (il faisait son service, c'était un pêcheur de Figueira da Foz, il s'appelait Vito, ça ne s'oublie pas !) en me laissant sa radio pour rester en contact.

En vue de Madeira, j'ai vu se pointer le bateau de sauvetage, les pompiers, une pilotine... bou diou ! Tout ça pour nous ! Mais mon fils et moi nous avons affalé les voiles, démarré le moteur et préparé l'arrivée à la marina où une place était réservée sur un ponton flottant.

Une fois amarré, tout le monde s'est dispersé... et mon blessé ? Il a fallu que j'aille chercher un taxi qui nous a amenés aux urgences de l'hôpital : deux côtes cassées sans déplacement.

Un mois de repos forcé, recontrôle radio et nous repartions pour les Canaries.

J'en veux encore à cette médecin qui n'avait pas vraiment compris la situation dans laquelle nous étions.

16 fév. 2011

je ne
comprends pas bien pourquoi tu en veux à cette médecin.
Je me suis moi même cassé une cote il y a quelques années. éleveur , je n'avais personne pour me remplacer , j'ai donc continué à manier la fourche , à traire , à monter sur le tracteur avec des douleurs de compète pendant les premières 24 heures . Mais avec le téléphone portable toujours dans la poche, car de l'avis du médecin je risquais une perforation du poumon en cas de mouvement trop brutal , et dans ce cas , il aurait fallu intervenir très vite pour que je n'y laisse pas ma peau.
Je pense que la médecin avait la même trouille et si ton mari s'était perforé le poumon , personne n'aurait pu le secourir assez vite. Il me semble qu'il était effectivement en danger.

16 fév. 2011

On ne rigole pas avec ça
Un soir de réveillon, un de mes petits neveux donne un coup de poing pour s'amuser à son frère. Ce dernier pleure un peu et s'amuse de nouveau. 3 h plus tard, il se met à hurler de douleur.
Urgence, diagnostic perforation du poumon...Un petit mouvement a suffi pour terminer le trou, dixit l'urgentiste...

16 fév. 2011

Oui
Mais c'est la façon dont elle me l'a dit, brutalement, nous étions à au moins deux jours de mer d'un hôpital, elle a dit ça comme si c'était un accident de la route et que le Samu allait arriver dans les 10 minutes ! Il me semble qu'elle aurait pu mieux évaluer la situation et penser qu'il fallait que moi aussi je reste opérationnelle : je me suis shootée à la vitamine C, à haute dose, c'est éfficace pour ne pas dormir. C'est excellent aussi pour la ligne : à l'arrivée, j'avais perdu 4 kg !

16 fév. 2011

Check-list
Avant de partir nous avions suivi une formation de "secouriste en situation d'isolement"

Pas mal, il nous avait fourni une check-list des points à dérouler lorsque tu appelais le centre de Toulouse qui veille 24h/24 (Le numéro est dans l'article sus-cité). J'ai malheureusement laissé cette check-list à bord. Quelqu'un l'a peut-être...

C'est bien car de l'avis du médecin urgentiste qui faisait la formation, le discours est souvent décousu : "Mon mari, mon mari, mon Dieu, mon Dieu... je n'ai pas renouvelé mon assurance vie... (non, là, je déconne)

Encore faut-il povoir appeler bien sûr...

A+

16 fév. 2011

Formation à la Croix-Rouge
J'avais suivi la formation en 6 mois qui s'appelait "auxiliaire médicale d'urgence" et mon mari n'avait pas d'assurance-vie... pas fou !

16 fév. 2011

Ce bon docteur J.Y. Chauve
que tout le monde connaît chez les marins, a sorti des bouquins dont l'un est
Guide de la médecine à distance
tome 1 Consulter un médecin à distance
(français et anglais)
pour préparer ce qu'il faut dire selon le symptome
(type: j'ai du sang dans les urines, je sens mon coeur qui bat anormalement...)
26 euros

16 fév. 2011

J'avais le Nauticus
"Médecine en mer" et un autre dont j'ai oublié l'auteur, le Dr Chauve a écrit plus tard je pense.
Le coeur qui bat anormalement, ça peut être des extra-systoles, c'est pas grave.
:-)

16 fév. 2011

Il existe un livre
d'une femme dont le mari est mort au milieu de l'Atlantique. Elle a esseyé de garder le corps à bord, mais la nature a continué son oeuvre et elle s'est vu contrainte de jeter le corps par dessus bord.
Ensuite elle a galéré pour parvenir à rejoindre une terre (Martinique je crois), puisqu'elle n'y connaissait pas grand-chose. et là les ennuis ont commencés.

Elle s'est vu soupçonné d'avoir son mari vivant par dessus bord pour s'en débarrasser. Je ne me souviens plus combien de temps ça a duré, mais ce fut un calvaire.
Dommage que je me souvienne plus du titre du livre !!

16 fév. 2011

MOURIR DANS LES ALIZES par CHRISTIANE FILLIAT
C'est le titre du livre. Merci M. Google !

dans l'atlantique
la france viendra te sauver ,mais bon quand on part au large il faut essayer d'avoir tout prevu,et ne pas appeler sa mere des qu'il y a un probleme ;-)

16 fév. 2011

Bien d'accord Gary
... ici aussi, c'est un temps à pleurer.

16 fév. 2011

Mourir dans les alizés...
... il y a pire, non ?
(Il fait un temps à ch..., je suis en forme aujourd'hui...)
A+ Sergio

16 fév. 2011

Mourrir en mer et sur son bateau...............
........reléve d'un sacré manque de savoir vivre !!!
Ha ma pauv'dam, tout fout le camp, ya plus d'éducation.......
:heu:

16 fév. 2011

le sauvetage en mer
lorsque j'ai passé mon bppv;c'est pas hier ,il fallait le bnps et au bnps on nous apprenait entre autre le secours aux electrocutés avec du 12v c'est diffcile ,mais pas au noyés ,quand j'ai fait remarquer ça au medecin examinateur il m'a répondu que ce n'etait pas au programme .que si il fallait faire une intervention sur une hemmoragie le garrot ou le pansement compressif jusqu'a l'arrivée des secours n'etait pas toujours facile à 8jours de mer d'un port il m'a repondu que nous n'etions pas qualifiés pour aller plus loin dans les soins .
donc en mer il est interdit de descendre en marche comme dans les bus et de se blesser gravement.
alain

17 fév. 2011

Vécu : Vaisseau fantôme
Dimanche 6 juin 2010 par environ 38°30 Nord et 045°13 Ouest soit 1500 milles de Saint Martin, 630 milles des Açores et 600 milles de Terre-Neuve, il fait beau. Vers l’est, sur l’horizon vide de trace humaine depuis des jours et des jours, apparaît presque sur notre route une silhouette de voilier. Au fil des heures, on s’aperçoit que nous le rattrapons, puis que sa mature ne porte pas de voiles ; il est en dérive. Nous décidons avec un doute encore inexprimé de l’approcher. Il s’agit d’un grand sloop en acier, environ 15 mètres de long. Ses voiles sont effectivement amenées et ferlées, il se dandine en travers de la légère houle. Déjà on craint de deviner. Ce goût de sang et de fer qui monte dans la bouche, on le connaît bien hélas ! C’est celui du drame. Car cette grande coque d’acier qui roule est manifestement désertée de ses humains. On tourne dix fois autour actionnant la forte corne de brume, la radio en veille reste muette et nul ne répond à nos appels. Où sont-ils passés ? Lourde question qui se décline en bien d’autres.
A l’arrière sur bâbord le passage dans la filière est ouvert, un bout trempe dans l’eau. Quelqu’un est-il descendu à la mer par là pour explorer une avarie d’hélice ou de gouverne ? Si l’affaire s’est mal passée et qu’il était seul à bord est-il parti en dérive ou son corps ne serait-il pas toujours là, coincé sous l’eau ? L’arrêt et la mise en dérive du navire ont été volontaires ; plusieurs indices l’assurent. Mais alors ont-ils pris place dans un radeau de survie ? Où sont-ils actuellement ? Que faire dans l’immédiat ? On est spontanément tenté de monter à bord ; mais ce serait dangereux pour la coque en plastique de notre propre bateau contre cette masse d’acier mouvante. Et puis pour trouver quoi ? Des cadavres peut-être. Au large tout est possible, mésententes, crimes crapuleux, trafic en tous genres…de quoi pourrions nous être accusés plus tard par les autorités ou d’autres organisations moins officielles…Bien sur, tout le romantisme des aventures maritimes livresques nous revient : si nous prenions en charge ce voilier, il deviendrait au regard des lois internationales notre propriété ; « prise de mer », cela sent bon la poudre et le rhum vieux de trois ou quatre siècles....
Finalement nous nous contenterons d’appeler par téléphone satellitaire le centre de sauvetage français de Gris-Nez compétent pour les évènements survenants en haute mer. Il nous informe qu’il va saisir les Coast Guards américains ; nous sommes dans leur zone de responsabilité. Chamboulés dans notre paix du large, nous reprenons notre route, le regard longtemps fixé sur l’épave qui s’éloigne et garde son secret. On est obligé d’envisager intérieurement qu’une telle fortune de mer pourrait aussi nous arriver ; le grand large est impitoyable…

F Nous apprendrons deux mois après notre arrivée que l’équipage composé de trois danois avait été récupéré par les Coast Guards canadiens le 16 mai à 650 kilomètres dans le sud de Terre Neuve consécutivement à leur appel de détresse, occasionnée par le mauvais temps.

Vidéo du sauvetage : www.cbc.ca[...]er.html

18 fév. 2011

à voir la video;
je ne comprends pas pourquoi le bateau a été abandonné?

19 fév. 2011

Pas compris non plus
Le bateau était en état de naviguer. Théoriquement il aurait du être sabordé en l'abandonnant afin de ne pas être un danger pour la navigation. Nous aurions pu le rencontrer plus brutalement de nuit sans le vouloir !...
Il semble que le skipper soit un acteur célèbre au danemark. En tapant HENRIK ELMER WAVERUNNER sur Google on trouve pas mal de liens, mais je ne lis pas le danois...

Quelques uns :

www.thetelegram.com[...]essel/1

www.cbc.ca[...]18.html

waverunner-yeswecan.dk[...]/

20 fév. 2011

Merci d'apprécier ma prose...
...Si tu veux l'histoire complète, elle est là :

clinkemaillie.free.fr[...]our.htm

18 fév. 2011

Pareil que Papy-boom
Ce voilier a donc dérivé sans occupant lorsque vous l'avez croisé ? D'après ton témoignage, il était possible de naviguer avec donc ?

Pourquoi n'a-t-il pas pu être récupéré/remorqué ?
Quelle raison de fuir un gros bateau comme ça ?

19 fév. 2011

plutôt 18 m que 15
"Il s’agit d’un grand sloop en acier, environ 15 mètres de long."

Manifestement, il est plus long 18 à 20 m à mon avis.

19 fév. 2011

Quand ça brasse fort :-(
"We were trying to hold on to all things, because we were tumbled around, simply just like a washing machine," c'est pénible oui, mais le minimum c'est de savoir faire le dos rond, non ? Ça doit étre moins flippant sur un gros canot solide comme semblait être celui-ci que sur un ti plastoc. On en revient tjs au même constat : c'est pas la solidité du matériau ni la taille de la monture qui peut sauver "les failles" d'un équipage.

"The sailors had issued issued a mayday call Friday after a storm destroyed the power systems and steering on the vessel." Certes pas marrant mais bon quitte à dériver sans gouvernail ni électricité... autant avoir ce genre d'avarie sur un voilier, à la longue on arrive bien quelque part avec des voiles sans gouvernail il me semble ?

Etre sabordé comme tu dis aurait pu être plus néfaste s'il restait un bon moment entre 2 eaux.

Triste histoire, mais tu as le don de bien les raconter :-)

Eglise de Talmont  en Charente France

Phare du monde

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