route de collision a 4 bateaux

Juste pour l'anectode.
Cet apresm, au pres tribord amure, j,etais en route de collision avec un autre voilier au pres babord. Plus un troisieme qui arrivait sous spi.
Plus un quatrieme au travers.
A 2, c'est facile.il suffit de devier un peu sa route. Mais la, pour eviter un bateau, il fallait couper la route d'un autre.

Finalement c'est passe. Mais la situation etait quand meme cocasse.

Il manquait juste unferry et un pechou.

Benoit

L'équipage
15 sept. 2013
15 sept. 2013

Pas de casse, tant mieux.

16 sept. 2013

C'est vrai que les règles de sécurité priment sur les règles de priorité mais, quelque fois, quand il faut anticiper sur ce que les autres vont faire, on se demande quel choix assurer...
Pour ma part, j'essaie d'exagérer mes manœuvres afin que les choses soient claires pour tout le monde mais c'est au détriment de ma route et de mon confort...

16 sept. 2013

Les plus manœuvrant doivent manœuvrer en premier, de bonne heure et franchement...

16 sept. 2013

Non, Jéhenne.
Le voilier tribord amure au prés garde sa route. Celui sous spi tribord ou babord doit s'écarter.
Avec des équipages expérimentés, cela se passe toujours bien.
Les autres doivent apprendre au risque d'aller au tas s'ils n'anticipent pas suffisamment vite.

16 sept. 2013

oui, les règles de priorité doivent être acquises et comprises, comme sur la route...

16 sept. 2013

Oui bien sur... il y a les règles de priorité, mais nous ne sommes pas en régate.
Le voilier au près bâbord amure n'a pas priorité sur celui sous spi tribord amure... mais s'il vire de bord il devient prioritaire.

Il peut y avoir des différences de taille des bateaux et des voiles et de capacité de réaction (de manœuvre). Le but est d'éviter tout poc.

Hier, nous serrions le vent, bâbord amure, dans le chenal du Grand Jardin. Un voilier arrive en face - au grand largue, tribord amure. Le copain qui barrait notre bateau et dont c'était la 1ère sortie me demande qui a priorité et quelle attitude avoir.
Je lui ai répondu : l'autre est prioritaire (tribord) mais s'il est sympa il ajustera sa route pour que tu n'ait pas à modifier la tienne, s'il ne le fait pas tu devra abattre pour le laisser passer.
Le voilier en face a lofé de quelques degrés et nous nous sommes croisé avec une marge tout à fait correcte, pour nous apercevoir que c'était des copains et échanger quelques grands saluts...

16 sept. 2013

oui, c'est ce qu'on fait tous les jours, il n'empêche que tu savais exactement les règles et ce que tu devais faire au cas ou l'autre ne manoeuvrait pas pour quelque raison que ce soit

16 sept. 2013

Un bateau "priorité" ne doit tout de même pas forcer un autre de s'échouer...

16 sept. 2013

Cela fait également partie des règles

16 sept. 2013

sauf que le voilier qui remonte au vent est privilégié sur celui qui descend sous le vent...

16 sept. 2013

Pas besoin de revenir ici sur les "prioritaires" et les "privilégiés"....

Première règle à appliquer: le bon sens....et s'il est marin, c'est encore mieux.

16 sept. 2013

Dans mon cas pas de panique.on s'est croises tous les 4sans se rentrer dedans.
Mais c'est quand meme marrant de voir 4 bateaux faire route sur le meme point et dans 4 directions...

16 sept. 2013

Ce genre de situation nous la vivons tous les jours sur les lacs.

Plusieurs lacs sont tout en longueur, les voiliers tirent des bords de près pour remonter le vent alors que d'autres naviguent au portant dans le sens contraire.

La seul façon de s'en sortir c'est de suivre rigoureusement les règles, le bateau privilégié doit garder son cap et les autres doivent s'en écarter.

Ceci dit, le Règlement impose à tous de manœuvrer de façon à éviter un abordage.

16 sept. 2013

au vu de ce fil, il faut donc manoeuvrer systématiquement, vu que chacun a sa vision du RIPAM...

16 sept. 2013

Le terme "Priorité" ne semble pas être utilisé dans le RIPAM.

16 sept. 2013

Une étoile pour tournesol et viking: C'est pour les cas où ce n'est plus très simple qu'il y a le RIPAM et l'appliquer dans tous les cas garantis la sécurité en réagissant de manière réflexe.

Dans le scénario décrit, le bateau au près tribord continue , celui au travers (tribord je suppose) à le choix de loffer mais choisira probablement de passer derrière, le au près babord doit faire gaffe s'il passe derrière à laisser de la place à celui qui pourrais bien arriver en face (puis à celui sous spi), s'il a un doute, il doit virer; le bateau sous spi tribord peut forcément loffer s'il ne peut abattre en grand.

Si le bateau sous spi avais été bâbord vent arrière, il aurais pu avoir à empanner.

16 sept. 2013

Encore faut-il que tous les équipages aient vu ce qui se passe et connaissent les règles.

J'ai eu la mauvaise expérience contraire des disaines de fois en 5 ans de navigation sur la côté d'azur. Il y a trop de locataires, de touristes et d'inconscients.

17 sept. 2013

Le vrai souci est que, dans 98% des cas, "l'autre" connait les règles et les applique clairement et évidemment... mais, dans 2%, on se demande si les skipper savent différencier leur main gauche de leur main droite (des gauchers contrariés sans doute) et si, pour eux, le RIPAM n'est pas une espèce de grimoire écrit il y a des siècles pour l'édification des capitaines de trirèmes persuadés que l'éperonnage était le seul moyen d'avoir la paix en Méditerranée ...
:non:
On se demande aussi si certaines vedettes à mot.... non, là, on va m'accuser de sectarisme! :heu:

17 sept. 2013

il y a aussi des priorités qui n'en sont pas.
Dans le temps, en régate, au SNO Nantes, les voiliers sous spi avaient priorité sur les voiliers au près.
pas si stupide que ça ! Quand un mur de spi se précipite sur vous dans un passage étroit les voiliers sous spi sont coincés, ils ne peuvent bouger assez rapidement pour dégager, c'est donc le voilier au près, qui est en général bien plus manoeuvrant, qui voit bien plus clair, qui est rarement en meute, qui s'arrange pour se glisser sans bobos pour personne.
cette règle assez ancienne (1860 environ) est toujours appliquée, dans les goulets rétrécis encombrés, car il n'y a pas moyen de faire autrement, seuls les nouveaux s'énervent mais doivent finalement bien convenir que c'est plus raisonnable dans ce cas là.
Ne grognez pas ! il y avait il y a peu encore d'anciens champions olympiques, du monde, d'Europe, de France et de série et tout le monde s'y conformait

17 sept. 2013

...D'autant que le "sectarisme" fait polémique ces temps-ci!
@bigben, tu n'as pas une photo du dessus pour illustrer ton propos ?

ok, je sors!

17 sept. 2013

Je pense qu'il faut règlementer encore plus en détail, ca règlerait ce défaut de liberté qui empêche tout à chacun de naviguer sereinement. Les privilèges ne sont en effet pas très clairs, et ils posent aussi d'autres soucis.
Ainsi, obliger un voilier à se mettre à la cape et laisser le voilier qui vient de sa droite passer, instaurer un sens obligatoire de giration dès que plus d'un navire risque de se croiser, installer un feu intermittent/un bruit particulier intermittent lorsqu'on double un paresseux (par la gauche exclusivement), interdire l'utilisation de la VHF ou du GPS en navigation afin d'optimiser la veille, inciter les barreurs à tenir la barre des deux mains pour etre réactif si jamais une collision est imminente, etc... :tesur:

:acheval:

17 sept. 201317 sept. 2013

Dans le cadre de ta rénovation , une touche classique:
fr.wikipedia.org[...]rine%29
:litjournal: :scie: :scie:

Mais la conclusion de l'article de wikipédia:
"
Accidents.

Si les combats où l'éperon fut utilisé sont très peu nombreux, les accidents causés par cette arme furent moins rares. Le plus célèbre survient le 22 juin 1893, en Méditerranée, au cours d'une évolution d'escadre, HMS Camperdown éperonne et envoie par le fond HMS Victoria et son amiral, sir Georges Tryon9. Mais les autres marines ne sont pas en reste. Ainsi, le cuirassé Amiral Lazarev et la frégate russe Oleg se coulent mutuellement; en France, c'est l'aviso Forfait qui coule après un coup d'éperon. En Allemagne, c'est le Grosse Kurfürst qui connaît la même fin10."

La Giraglia

Phare du monde

  • 4.5 (54)

La Giraglia

2022