réduire sa consommation d'énergie sur internet?

Les internautes en sont rarement conscients, mais leurs pérégrinations dans le monde virtuel ont un coût énergétique bien réel. Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l'Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu'une tasse de thé bien chaud. Selon les travaux de ce scientifique, deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d'émission de carbone, soit quasiment l'empreinte d'une bouilloire électrique (15 g).

L'équipage
25 juil. 2011
25 juil. 2011

ah oui ? je veux bien mais les astuces, solutions, et autres trouvailles sur le net et sur Hisse et oh entre autres me permettent certainement plus d'économies "carbone" que si j'y allais pas !!!

25 juil. 2011

Je comprends que la somme des supers-ordinateurs qui servent à alimenter les besoins (réels ou pas) des internautes consomme une foultitude de gigawatts, rien que mon PéCé en avale 80 par heure, mais bon, que faire ?
Arrêter de cliquer, dans ce cas, tout ou presque s'arrête, y compris H&O,revenir à Cro Magnon, qui avait un bilan carbone assez désastreux mais était presque seul ou se dire que le travail d'un seul chercheur, Alex W-G est sujet à caution, car seul, et que le concept du "bilan carbone" est la dernière farce pour inventer une taxe qui ne sert pas à faire disparaître le carbone produit mais à engraisser d'autres producteurs de carbone?
Je ne suis pas écolo pur et dur, mais bon...
Et l'empreinte carbone d'un bateau à coque plastique, ça donne quoi en pétrole et énergies diverses ? Pourtant, on ose dire que la voile est une énergie "douce"...

26 juil. 201126 juil. 2011

"Je comprends que la somme des supers-ordinateurs qui servent à alimenter les besoins (réels ou pas) des internautes consomme une foultitude de gigawatts, rien que mon PéCé en avale 80 par heure, mais bon, que faire ?"

Aujourd'hui on se dirige vers des technologies de type cloud computing (informatique dans les nuages en françisé). L'idée est de mieux gérer les ressources physiques en utilisant au maximum la virtualisation des systèmes d'exploitations. En gros, la gestion des machines physiques (des serveurs) est optimisée. Ainsi un serveur sous utilisé pourra hébergé plusieurs machine virtuelle dont l'activité est faible et ne pas allumer/éteindre sans arrêt des machines dédié à une tâche. Le taux d'utilisation d'un serveur n'est pas du tout constant. Le gain énergétique est immense.

Pour conclure: l'idée c'est d'optimiser et de 'manière élastique' des ressources de calcul de puissance faible (et faiblement consommatrice) plutôt que de s'orienter vers des supers calculateurs. C'est pour celà que je doute un peu des prévisions de consommations éléctriques à long terme un peu gonflées car ne prenant pas en compte ces nouvelles révolutions dans la gestion des ressources informatiques.

26 juil. 201126 juil. 2011

on peut ajouter également un gain considérable du à la géolocalisation de ces "giga" datacenter. Et oui un grand datacenter bien géré à proximité d'un barrage aura un impact de consommation énergétique beaucoup plus faible que des gros serveurs diversifiés à droite et à gauche près des grandes métropoles.

25 juil. 2011

Le peu que j'ai lu sur le sujet m'a beaucoup étonné : sur les 14 grammes évoqués, la majorité ne viendrait de la fabrication et du transport de l'ordinateur !!! Cela suppose donc que l'on achète un ordinateur QUE pour faire des requêtes sur Google ??? Et l'ordinateur est amorti sur combien de requêtes ??? Bref faudrait que je trouve un article plus complet ... :litjournal:

25 juil. 201125 juil. 2011

je suis étonné que personne n'ait encore annoncé qu'en tuant tous les cons la planète serait toute verte et manquerait certainement de CO2... pas sérieux ces pseudo-scientifiques.

25 juil. 2011

ça elle est bonne

l'idée de tuer tous les cons

26 juil. 201126 juil. 2011

J'y pense souvent mais il faut craindre le passage à l'acte. C'est parfois suicidaire.

26 juil. 2011

Ca, c'est une marque de grande prudence ! Et ca me fait bien rire :) Merci à Piep pour ce moment de grande lucidité

27 juil. 2011

C'est pas une bonne id"e je suis contre le suicide

25 juil. 2011

Conclusion logique: Il faut supprimer Google ET le thé, plus généralement toutes les boissons chaudes, donc aussi tout ce qui permet de les chauffer, etc..
On est en pleine CO2 mania mais personne ne s'inquiète de l'annulation en cours du champs magnétique terrestre, des taches solaires au plus bas, des géocroiseurs qui ne demandent qu'à tomber sur les microbes que nous sommes, du trou noir glouton de notre galaxie, etc.. Nous sommes en survie et le monde évolue avec ou sans les hommes depuis parait il 4,5 milliards d'années.

25 juil. 201125 juil. 2011

pire que le mulot informatique :

source : INRA Laboratoire Croissance et Métabolismes des Herbivores, Theix 63122 St-Genès Champanelle

Les ruminants sont parfois accusés a priori de contribuer largement à l’effet de serre en raison de leur production de méthane d’origine digestive. Les émissions journalières de méthane des principaux types de bovins ont été déterminées à l’aide de chambres respiratoires. Les émissions annuelles de méthane d’origine digestive des bovins laitiers ou à viande en France ont été calculées en tenant compte des types d’animaux, des niveaux de production, du type d’alimentation au cours de l’année et des effectifs en 1993.

L’émission de méthane d’une vache laitière est comprise entre 140 et 160 m3 par an pour une production laitière variant de 3 400 à 6 500 kg. La quantité de méthane émise en moyenne par kg de lait passe de 41 à 25 litres pour cette même plage de production.

L’émission de méthane d’une vache allaitante est en moyenne de 120 m3/an. Celle des bovins en croissance se situe entre 56 et 78 m3/an selon la vitesse de croissance et le type de production. En revanche, l’émission de méthane par kg de carcasse produite diminue lorsque la vitesse de croissance augmente ; elle se situe entre 0,32 et 0,49 m3/kg pour les bovins de races laitières et entre 0,58 et 1,04 m3/kg pour les bovins de races bouchères si on inclut la production de méthane de la mère pendant un an.

Ainsi, l’émission totale de méthane des bovins en 1993 est de l’ordre de 1,86 milliard de m3 (soit 1,33 millions de tonnes) dont 38 % par les 4,6 millions de vaches laitières et 6 % par les génisses futures reproductrices, 26 % par les 4,0 millions de vaches allaitantes, 7 % par les génisses futures reproductrices et 23 % par les 6,6 millions de bovins en croissance destinés à la production de viande. Les possibilités de réduire les émissions de méthane des ruminants et des autres sources de pollution sont discutées.

**
ou encore :

La production de méthane par les bovins modélisée

Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre : l'émission d'une tonne de méthane a un effet équivalent à 21 tonnes de dioxyde de carbone (CO2).

Sachant qu'une vache peut produire quotidiennement jusqu'à 500 litres de ce gaz, l'impact environnemental de l'élevage est donc tout à fait significatif : en Alberta, les bovins sont les deuxièmes plus grands émetteurs de gaz à effet de serre après l'industrie pétrolière. D'où l'intérêt d'une récente étude menée conjointement par les Universités l'Alberta, de Guelph et du Manitoba, l'AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) et l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) et publiée dans Journal of Animal Science


On est vraiment mal barrés. Mort au vaches!
Faut arrêter de fumer la moquette, c'est pas bon pour l'angoisse.

Une solution contre le clic ravageur :

Superbe, il fallait y penser!!
:litjournal: :langue2:

26 juil. 2011

:litjournal: :topla:excellent ce fesse bouc

26 juil. 2011

Après la prose d'ALIGUEN je suis obligé d'aérer mon bureau j'ai subrepticement contribué à la production nationale de méthane.je souhaite ardemment que l'on ne m'en veuille pas

26 juil. 2011

Mais alors ! ca veut dire qu'on ne doit plus faire de concours de pets dans les classes ? C'est dommage ! ça crée des liens mais peut-être un peu bruyants. C'est bien connu que les enfants ne savent pas se retenir.

26 juil. 2011

Il existe un programme qui réduit les consommations des ordinateurs d'environ 30%
mais il est réservé au gros parc,n'oublie pas de diminuer tes d'apéro ou le coup du curé en fin de repas, tu feras du bien aussi à la planète, il va falloir que tu fasses un choix!!

26 juil. 2011

il y a une solution au gaz effet de serre (methane) d'ailleur je vais déposer un brevet, halte au gaspillage, toutes vaches devra etre équipé d'un sac a dos avec une vache à eau souple muni d'un tuyau avec une cannule au bout (je vous fait pas un dessin ) c'est ce qui s'appel de l'énergie renouvellable, j'aime les solutions simples :lavache:

26 juil. 2011

Ce brave Alex Wissner-Gross, physicien à l'Université de Harvard, a-t-il calculé son impact carbone pour ce travail ? Car il a du en faire des clic de sourie. Tous ces braves écolos feraient mieux de trouver (j'ai pas dis chercher) des solutions viables plutôt que de dire non à tout et surtout de ne pas s'appliquer à eux même leur vocifération ex : Nicolas Hulot.

26 juil. 201126 juil. 2011

Mon micro reste allumé 24 heures sur 24 et 7 jours/7 même quand je suis en mer.

Ca ne me gênerait aucunement que la puissance
disponible soit utilisée par d'autres, ce fameux cloud computing.

Mais on y viendra, c'est sûr...

RV

26 juil. 2011

ah oui mais là tu compliques :-D
des ressources à distance sans réseau performant...c'est compliqué

26 juil. 2011

"Ca ne me gênerait aucunement que la puissance
disponible soit utilisée par d'autres, ce fameux cloud computing."

Euh non ce n'est pas ça le cloud computing. Le fait d'utiliser les ordinateurs personnels par c'est plutôt ce qui a été fait dans les systèmes peer-to-peer ou sur les bot-net.

La viabilité de ce type système n'est pas vraiment raisonnable pour le peer-to-peer, les autres étant purement illégaux (cf projet Folding@home).

Les machines faisant partie d'un cloud sont possédés par une société spécialisée et font partie d'un même ou d'un ensemble de datacenter.

Bon on s'éloigne du bateau...

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022