prêter son voilier

Salut à tous,
je tente un sondage et un appel à ceux qui croient aux vertus du voyage et de la navigation.

Constatant le nombre significatif de voiliers quasi abandonnés sur leur corps mort, je me suis dit que leurs propriétaires gagneraient à le prêter en échange d'un maintient en bon état de marche.

Que pensez vous d'une formule consistant à prêter son voilier à des jeunes pour tous types de navigation, côtière mais aussi hauturière.

Un membre inspiré de mon club nautique a donné au club son First 30 dans cet objectif. Bilan, 17 gars et filles de moins de 25 ans naviguent régulièrement sur un bateau sain et sûr, les "vieux" donnent un coup de main pour expliquer les bases de l'entretien du bateau, les "jeunes" ont parmi eux 5 skippers reconnus par le club comme capables d'assumer ce rôle.
Je passe les avantages et bénéfices humains de l'opération, aucun désagrément n'étant à constater.

Ici, le club joue un rôle important, mais est il de votre point de vue envisageable pour un propriétaire de se contenter d'une assurance garantissant son "capital bateau" contre d'éventuelles avaries. En retour, pas de place de port à payer (ou partage des frais), un bateau en bon état, des relations inter-générationelles forcément positives...
De l'autre coté de la balance, une porte ouverte sur l’inaccessible pour des jeunes, parmi lesquels beaucoup considèrent que les "vieux" ne sont aujourd'hui guère partageurs.

Y a t'il parmi vous un assureur qui pourrait donner son avis sur la faisabilité de la chose, et sur son coût?

Merci d'avance pour vos réponses,
Alex

L'équipage
20 déc. 2012
20 déc. 2012

Bonjour,
Un peu à côté du sujet qui te préoccupe : mais quel est ce club et ce First 30 ?
Bravo en tout cas,
Manu
Secrétaire assoc first 30.org
association-first30.org[...]/

20 déc. 2012

cngroix.canalblog.com[...]
Et nous espérons faire des émules dans d'autres clubs
Alex

20 déc. 2012

Il m'étonnerait qu'un assureur propose autre chose qu'une assurance responsabilité civile, c'est-à-dire sans garantir les dommages du bateau lui même.
Donc, il suffira de trouver un proprio suffisamment confiant pour laisser son bateau dans des mains étrangères..

20 déc. 2012

Excellente initiative,
J'ai d'ailleurs eu une discussion a ce sujet avec des membres de mon club pour laisser mon bateau a dispo a condition qu'il y ai a bord un "vrai" chef de bord.

21 déc. 2012

J'ai fait à peu près cela avec un membre de mon club qui était toujours au boulot lors des régattes qu'on fait le mercredi soir. J'ai sablé et repeint l'antifouling de son 35', et après deux ou trois sorties pendant le weekend pour me montrer comment marchait le moteur et l'électronique, il m'a donné le droit de prendre son bateau pour regatter le mercredi soir. Bien sûr pendant la saison j'ai bien nettoyé tout ce que je pouvais, y inclus le teck qu'il y avait ici et là. J'ai dû également remplir le réservoir une fois pendant la saison. Pour Noël un beau cadeau (VHF portable ou semblable ) était prévisible. Ca a bien marché comme ça jusqu'à ce que nous avons trouvé notre propre bateau.

21 déc. 2012

Compliqué en individuel car reposant sur une confiance totale en la personne à qui on "prête" son bateau.
Réalisable peut-être plus facilement avec un club mais je pense que cela se heurte à un postulat de base:
La relation entre un propriétaire et son bateau est extrêmement complexe. Selon l'investissement affectif que celui-ci aura, il acceptera ou non de "prêter ses affaires".
J'avoue humblement que, si j'ai acheté un voilier, c'est d'abord parce qu’avec les voiliers de location ou de prêt je ne pouvais pas avoir cette relation. Rentrer dans le carré et retrouver ses vieilles choses, penser pendant les moment où on ne navigue pas aux améliorations, préparer la prochaine croisière où il faudra avoir entretenu le winch de bâbord, etc...
Si, pendant ce temps-là, c'est un autre qui le " possède ", j'aurais un peu le sentiment d'être trahi... L'autre ne le maniera pas avec le doigté qui convient à une maîtresse un peu âgée avec qui on a partagé tant de bons et de mauvais moments!
C'est un peu excessif, je l'avoue, mais je crois qu'une relation qui dure impliquera qu'on soit de moins en moins partageur.

21 déc. 2012

@ bigornot, je comprend tout a fait ton point de vue.

Dans mon cas il s'agit d'un modeste Challenger horizon et j'ai toute confiance dans les membres du club, leur profil et leur ages est sensiblement le meme que celui des heotiens (a 51 ans je passe pour un petit jeune, c'est cooool).

De plus mes obligations professionnelles ne me laisse que peu de temps que ce soit pour naviguer ou pour l'entretien et je sais que je peus compter sur eux pour partager l'entretien courant et pour faire face aux petits problemes qui peuvent arriver sur un bateau.

21 déc. 201221 déc. 2012

Bonjour

Merci Philou ! C'est bien vrai et tout à fait possible et même probable que cela se réalise pour le plus grand bien de tous.

Mais comme tu le dis c'est un cas assez particulier, sauf gros rajeunissement rapide du recrutement. Car on voit que même à 300 € l'année voiliers et moniteurs compris, on recrute surtout des jeunes RETRAITéS.

Dans le droit fil de ce fil là : faudrait vraiment que les vieux plaisanciers arrivent à faire la jonction avec la jeunesse, sinon on va vers une déconstruction de notre société...

A relier avec le fil : déconstruction de voilier habitable.

Ce dont Philou parle :

[url=]

Alain:-/

21 déc. 201221 déc. 2012

L'idée d'aroc semble excellente.
il peut y avoir deux solutions
celle d'une mise en contact de deux personnes , un propriétaire et un gars qui souhaite naviguer par le biais d'association ou de forum comme hisse et oh.
Si ces deux personnes se font confiance , et établissent clairement les droits et devoirs de chacun , ça peut marcher.
il pourrait être intéressant d'établir une liste type des droits et devoirs de chacun .

Autre solution

une mise en contact entre propriétaire de voilier , et une association à laquelle adhéreraient à la fois des personnes souhaitant naviguer et des propriétaires de bateau.
Les statuts de l'association prévoyant les droits et les devoirs de chacun , et la possibilité d'exclure ceux qui ne respectent pas la charte.

21 déc. 2012

Le problème n'est pas tant la bonne volonté du prêteur ou le l'emprunteur, mais les garanties et recours en cas de souci.

...et rien n'empêchera un mauvais client de cacher un talonnage sévère qui ne sera révélé qu'au carénage, ou un mauvais prêteur de faire passer un défaut d'entretien pour une faute d'utilisation.

...ou alors j'ai rien compris.

21 déc. 2012

Hello,

Cet été, j'ai prêté mon bateau à ma soeur, non pas parce que mon bateau soit abandonné (loin de la) mais parce que ma soeur avait envie de re-naviguer dans des eaux chaudes. Mon beau frère étant le skipper

J'avoue que je ne l'ai fait que parce que j'avais une entière confiance en mon beau frère qui navigue depuis tout petit, bien mieux que moi et avec qui j'ai fait mes premières nav sur son bateau.

D'ailleurs, ils ont eu un fort coup de vent en traversant et tout c'est bien passé malgré une traversé difficile pour le bateau. Je l'ai d'ailleurs récupéré mieux qu'avant avec deux trois trucs optimisés.

Sinon, j'avoue que ça me parait difficile de prêter mon bateau dans d'autres circonstances. C'est sans doute idiot, mais il y a un coté "affectif" difficile à expliquer sans compter les soucis en cas de problème pendant la nav.

Mais bon, c'est un "état" qu'il doit être possible de dépasser...

22 déc. 201222 déc. 2012

@ presspuree, Je ne pense pas que l'on puisse parler de client, ce n'est pas de la location.

@ Now, je comprend tout a fait ton point de vue, mais le sujet est :
Constatant le nombre significatif de voiliers quasi abandonnés sur leur corps mort, je me suis dit que leurs propriétaires gagneraient à le prêter en échange d'un maintient en bon état de marche.

Je ne pense pas que ce soit le cas de ton bateau.

En effet, ne vaut il pas mieux voir son bateaux naviguer et par la meme pouvoir en profiter ou le voir doucement s'enfoncer dans l'eau du port avec le poids des moules et autres afficionados des coques et ne jamais plus s'en servir car trop de boulot de remise en etat ?

Il est bien evident que comme le dit si justement bernard1968 il faut absolument qu'il y ai un accord ecrit par les 2 parties prevoyant ou essayant de prevoir tous les cas de figure. je pense notamment aux histoires d'assurances en cas de d'accident.

22 déc. 2012

Pour répondre à ta deuxième remarque, Filou, on peut aussi s'interroger sur les raison deu quasi "abandon" de certain bateau. Ceci peut en effet être en relation avec la chage important que représente l'entretien et donc avec l'âge du capitaine.
Pour ma part, lorsque j'aurai 94 ans, je pense que je serai encore content de naviguer, mais si une trupe de "petits jeunes" souhaitent naviguer, en contrepartie l'entretien ma paraîtra sans doute moins pénible.
Je suis donc prêt à mettre mon bateau à disposition, bien entendu en toute confiance, mais je reste toutefois le capitaine. Les règles doivent alors être transparentes pour tout le monde...
Enfin, pour ce qui est des charges principales, place de port, assurance et équipement du bateau, en tant que capitaine, il faut que j'assure... Un mot sur les assurances, certains contrats permettent le prêt du navire en couvrant matériel et équipage.

23 déc. 2012

Merci Balkan pour ton analyse,

Je suis tout a fait d'accord avec toi, quant malheureusement le capitaine n'a plus les capacitees physiques d'entretenir son bateau il ne peut que le regarder decliner malgre la flamme de la passion qui continue a bruler.

Mais quel bonheur pour tous le monde, si quelques djeuns encadre par les responsables d'un club peuvent s'occuper du bateau en contrepartie de quelques sorties.

Quel bonheur de pouvoir transmettre et partager son experience, de raconter ses anecdoctes et aventures vecues au "bon vieux temps" a des jeunes ou moins jeunes avides d'apprendre, de pouvoir aussi et bien sur continuer a naviguer.

N'est ce pas la une des merveilles de la relation humaine, la transmission du savoir, le partage d'emotions communes ?

Ne serai-ce pas la aussi l'occasion de redonner vie a des petit clubs qui pour des raisons connues de tous decline petit a petit et n'ont plus les moyens d'avoir des bateaux suffisemment attractif pour esperer augmenter le nombre de leurs adherents ?

Mais peut etre que je suis encore trop naif pour croire a tous ca, mais je m'en fout j'y crois.

Cordialement

23 déc. 201223 déc. 2012

En fait, ce qui manque c'est une solution intermédiaire entre la propriété et la location. Ça passe obligatoirement par une personne morale ou physique qui a un rôle de régulation et a autorité pour arbitrer.

Comme ça, en live, j'imagine une 1901à qui seraient confiés les bateaux en échange d'un maintient de l'état du navire ou de sa remise au propre, hors fournitures, auprès de laquelle des adhérents peuvent naviguer s'ils participent à l'entretien s'ils sont suffisamment manuels en cotisant sinon (achat d'outillage par exemple). Un chef de bord serait garant et le journal ainsi qu'une trace GPS rendus obligatoires. reste à trouver commentator un gros pépin, et être sûr du cadre légal.

Enfin, ce n'est qu'une ideé ! :blabla:

23 déc. 2012

Toute idee est bonne a prendre du moment ou les bateaux peu ou pas utilise peuvent permettre a des gens qui n'ont pas les moyens d'avoir et d'entretenir leur propre bateau puissent decouvrir les joies de la voile.

Ca me semble quelle que soit la forme une bonne idee pour revoir sur l'eau des jeunes voileux, j'en parle en connaissance de cause puisque ayant la passion de la voile depuis mon plus jeune age, j'ai du attendre d'avoir 50 ans pour pouvoir enfin naviguer.
Il faut dire que je n'habitais pas pres de la mer et que les loisirs nautiques n'etait pas la priorite.

ll me semble que les clubs de voiles repondent assez bien aux critere enonces par presspuree.

23 déc. 2012

Je pense que la solution "intermédiaire" d'une association loi 1901 et d'une convention avec un club pourrait permettre à la fois au proprio de garder la main sur ses propres envies de navigation et au club de se donner des perspectives de diversité de supports de nav pour ses licenciés.
Le risque est sans doute que les enjeux des deux parties sont différents, l'une cherchant la compétitivité de ses membres, l'autres de garder un dimension loisir.
Par expérience, et pour le moment je fonctionne comme cela, je met mon bateau à disposition du club pour qu'il soit représenté sur quelques régates. Ceci est organisé dans le cadre d'une convention. En retour, les licenciés participent à la préparation du bateau. Le club prend en charge l'assurance lors des régates. Reste que l'organisation d'un calendrier d'entraînement est difficile à tenir: le club considère que cela retire, en quelque sorte, des licenciés qui habituellement naviguent en voile légère. En fait l'habitable semble trop attractif.
Ensuite au moment des régates, la constitution de l'équipage pose le problème du choix des équipiers. En tant que propriétaire, je propose des licenciés qui ont contribué à la préparation et aux entraînement, le club peut en proposer d'autres... Pour couronner le tout, je suis membre du bureau du club et j'ai une position inconfortable entre "juge et partie".
Cela crée donc des tensions.
Partant, donc, d'une idée toutefois humaniste ou idéaliste, cela devient compliqué.
J'ai proposé aux plus assidus de former une forme de regroupement avec une contribution annuelle ou mensuelle la caisse de bord, mais du coup personne n'ose s'engager.
Dans le fond ce n'est pas très grave, je propose ds sorties et j'ai toujours des "P'tits jeunes" ou moins jeunes qui sont partants.

23 déc. 2012

d'une certaine maniere j'ai (on) a fait ça dans les années fin 70 debut 80 .

On s'etait mi en tête de crée une ecole de voile à St Malo ouvert aux plus grands nombre donc pas cher .Elle existe toujours

Deux problemes :les sous et l'encadrement .

il fallait donc trouver des bateaux . J'ai fait une propection ,il y en avait plein de bateaux inutilisé faute de structure ..
la maison des jeunes avaient 2 ou 3 caravelles, le club nautique du coin egalement, une entreprise egalement , l'école hydro etc

en fait j'ai fedéré une petite dizaine de partenaires chacun apportant quelque chose , soit des bateaux, soit des personnes ,soit des competences ,soit de la sécurité etc...et quelques particuliers ont mi leur bateaux dans la structure

on s'est vite trouvé à la tête de 30 à 40 bateaux ,m^me 4 bateaux de croisiere ... on avait un chef de base permanent , une dizaine de moniteur l'été , on est passé agrée pour la formation des moniteurs ,m^me agrée formation permanente .
tout d'abord une classe scolaire puis vite 23 classes dans l'année .

donc tous les bateaux appartenant à des stuctures étaient entretenu et maintenu en valeur ( argent) .Par exmple un bateau devenu inutilisable le propriétaire avait toujours la "valeur" dans la "federation" .

et chaque partenaire suivant son apport avait droit à une part correspondant d'usage dans la structure .exemple la maison des jeunes ayant mi à disposition 3 bateaux avait X place gratuite au court de l'année .

Donc ainssi les bateaux étaient utilisé , entretenu et l'encadrement assuré et c'était pas cher car pas de mise de fond pour l'achat des bateaux .

Et lorsque les prof de l'école hydro organisaient un cours de nav ,c'était gratuit et bien fait

à l'époque on avait m^me reussi à avoir un militaire appelé detaché à l'école de voile , et c'est ainsi qu'un petit jeune appelé Loick Peron a debarqué plusieurs mois ( une castastrophe mdr) .

mais c'est un sacré boulot surtout de concertation

josé

23 déc. 2012

Qq de ma famille m'a prété son Bavaria 41, bien sur je payai l'assurance et la place de port, faisait l'entretien, en naviguant environ 3 mois par an, les deux était gagnant. Je connais qq qui prête à un club de voile son gros zodiac à moteur à un club de voile en med celui paye l'assurance et abrite le zodiac ils s'en servent pour surveiller les voiliers du club en navigation, ou lors de régates.

23 déc. 2012

par contre même s'il s'agit d'un copain (je dirai même surtout) il m'apparait absolument indispensable de rediger l'accord par écrit .
Que les conditions de part et d'autre soit claire et formuler ,ça evitera demain bien des malentendus ,bien des tracas et des facheries ...

ce n'est pas de la suspicion ni envers des uns ni envers les autres mais la vie est pleine de surprises et de malentendus ...et d'evenements..

23 déc. 2012

On connais tout comment se terminent certaines co propriétés...

23 déc. 2012

Ce fil est tres interressant, il en ressort qu'il faut "betonner le contrat".

Il n'en reste pas moins que au vu des quelques experiences racontee, ca reste jouable.

Dans mon club il y a un bateau qui est prete par un membre du club, je ne connais pas exactement les termes du contrat, mais une chose est sure c'est que personne ne touche a ce bateau si il n'y a pas un des chefs de bord du club.

26 déc. 201226 déc. 2012

Bonjour

Pour le moment , Aroc n'a pas eu de réponse à sa question.

y a t il des contrats permettant d'assurer des bateaux prêtés à une ou plusieurs personnes et peut on avoir une idée du cout de ces contrats.

Pour ceux qui travaillent dans les assurances, une réponse serait sympa

26 déc. 2012

Bonjour tout le monde,
Pour ce qui me concerne, l'asurance que j'ai prise me permet de prêter mon bateau à qui je souhaite, avec toutefois des restriction de temps (pas météo) et de distance... Si j'ai bien lu toutes les petites lignes!
Il m'en coûte pout un voilier de 10 mètres 800€ (à la louche) par an.

26 déc. 2012

Salut à tous, ,
je vois que l'idée touche plusieurs d'entre nous, et que personne ne semble totalement incrédule devant le principe.
L'idée de l'association tampon me paraît bonne, mais impose une structure, donc une équipe. Étant personnellement dans deux bureaux d'asso à cette heure, je me vois mal en assumer une autre, et c'est un peu le cas de tous les copains dans mon entourage. Bref oui mais qui?
D'où mon inclinaison pour l'échange direct entre particuliers. Les premiers donneraient l'exemple aux suivants, permettant d'affiner le modèle.

En ce qui concerne le coté affectif, la gratuité du prêt est bien sur liée à la diminution de cet affect lié à l'age du propriétaire ou à la charge financière du bateau.

La question du contrat me semble aussi très importante, quelqu'un a t'il un modèle du genre sous la main?

Enfin, y en a t'il parmi vous qui pourraient poser la question à son assureur, ce qui nous permettrai de comparer leurs réponses.

en tout cas, merci pour les votres,
A suivre
Alex

26 déc. 2012

salut Alex

Le passage sur une asso me parait inévitable à plus d'un titre .

  • tout d'abord le contrat entre propriétaire du bateau et son utilisateur , il ne va pas etre fait à chaque fois que l'utilisateur changera . -puis il va bien y avoir des frais qui paira et combien? , je pense aux vidanges, antifouling, remplacement du materiels cassé ou perdu etc.. -puis il faut bien une assurance donc chaque personne ne va courir chez son assureur par contre l'association la contracté pour ses membres adherents.

donc il faut une asso et un contrat entre le propriétaire et l'association .
-le contrat precise la "mise à disposition gratuitement du bateau " à l'association pour une periode determinée ou non

-doit etre decris l'état du bateau (photo)
-la liste du materiel (casse, perte)

-les conditions de restitution .
- les conditions de l'entretien (qui repare le moteur par exmple?) qui remplace la voile defoncée ou dechirée ...

et la en passant par l'asso chaque utilisateur paie son adhesion et il est possible de determiner une petite somme par sorties ainsi il est possible de faire fasse aux depenses inevitable et le propriétaire sera bien content de voir son bateau bien entretenu ça lui fera plaisir et ça me parait la moindre des choses .

et autre chose me vient à l'esprit si le propriétaire pour X raison a une observation ,un mecontentement pour tel ou tel raison comme va t il faire s'il ne sait m^me pas qui a utilisé le bateau par contre il pourra s'adressé à l'asso ...les relations me paraissent bien plus simple et direct ..

et petit à petit avec l'asso les conditions etc pourront s'affiné ,se developper et se reguler avec le temps et l'experience .

josé

26 déc. 2012

Je conseille vivement à ceux qui se font prêter un voilier d'avoir un document écrit de la part du propriétaire.

On m'en a prêté des dizaines de fois, mais une fois, il y a bien longtemps, avec mes jeunes enfants, un douanier suspicieux trouvait suspect que je navigue sur le voilier de quelqu'un d'autres...

A l'époque, il n'existait pas de téléphone portable, et je n'arrivais pas à joindre le propriétaire...

A l'inverse, il suspectait sans doute une location non déclarée...

26 déc. 2012

Il me semble aussi que les propriétaires des années 70/80 prêtaient facilement leurs fidèles coursiers. Nombreux sont les régatiers qui ont débutés de cette manière.

Aujourd'hui, il est possible de disposer à l'année d'un J80 en Club pour 50 € par an! Pourtant deux bateaux sur trois restent à quai!

26 déc. 2012

Aroc, j'ai personnellement réalisé ce genre de choses dans les années 2000. C'est un article ancestral d'HEO
www.hisse-et-oh.com[...]-bateau

28 déc. 2012

Excellent, ça va plus dans l'esprit de simplicité que je recherchais, sans disqualifier la solution associative.
Merci
A suivre
Alex

26 déc. 2012

Merci Pator pour cet exemple de contrat.
Est ce qu'il n'a ete signe que par les 2 parties ou aussi par une tierce personne de genre notaire?

27 déc. 2012

Non on ne l'avait signé qu'entre nous. J'ajoute qu'on n'avait pas lésiné sur l'assurance, et qu'on a aussi pas mal équipé le bateau, même si ce n'était pas dans l'accord conclu.
Au total on a vécu des trucs extra avec le propriétaire, qui est devenu un ami.

26 déc. 2012

Contractualiser les choses me semble un minimum. Le deuxième impératif selon moi est de programmer, c'est à dire établir un calendrier. dernier minimum, définir de manière transparente les buts.
Pour ma part, je mets mon bateau à la disposition du club (dont je fais aussi partie), et celà est organisé dans le cadre d'une convention entre l'association qui gère le club et moi en tant que propriétaire.
Tous les termes sont discutés et ensuite votés par le bureau, si cela convient. Ensuite il y a signature des parties concernées.
L'avantage que j'y vois, c'est que je peux maîtriser un certain nombre de points, et que je m'appuie sur une entité juridiquement existeante.
Elle prend par exemple en charge l'assurance régate pour les événements concernés. La préparation du bateau concerne tous les membres qui veulent s'y coller. L'achat d'une voile régate n'est pas exclue: c'est comme cela que je me suis retrouvé, après une saison, propriétaire d'un spi neuf (accord conclu dans la convention).
En dehors des entraînements, lors de "sorties entrainement", ou de balades, une caisse de bord est ouverte prioritairement aux membres du club. Enfin, je reste tout de même propriétaire de mon bateau pour faire ce que j'en veux, en dehors du calendrier défini dans la convention.
Bien sûr cela n'évite pas quelques soucis, notamment sur les enjeux que certains interprètent différemment: "c'est le bateau du club...". Mais non mais non!!!
Je souhaiterai aller plus loin dans ce sens et, pourquoi pas, proposer une section habitable dans le club. D'autre propriétaires seraient partant. Mais cela pose d'autres problèmes, notamment d'encadrement pour les jeunes... Mais pour le moment, je crois que ce n'est pas mûr.

27 déc. 2012

Le sujet est intéressant.

Les exemples cités montrent q'au final , le principal outil pour permettre à un bateau de naviguer, c'est la relation qu'il peut y avoir entre le proprio et une personne capable d'apporter ce qui manque : un peu de temps , un peu de main d'oeuvre où juste quelques bras : c'est du ressort de la bourse d'équipier.

La particularité des bateaux qui ne sont pas en état de naviguer c'est qu'il n'est pas habituel de proposer une place à bord contre des heures de bricolage dans des petites annonces, mais je sais que ça se fait à l'aide du bouche à oreilles entre voisins de chantier.

comme chaque cas est particulier, pour aider les propriétaires qui ne sont sûrement pas des gens qui vont avoir une démarche active, le plus efficace serait peut être de simplement mettre en relation les gens d'une façon "active" (mais je ne crois pas que les capitaineries ouvrent leur carnet d'adresse comme ça !)..

Enfin, cas les plus extrêmes, un bateau qui ne navigue pas parce qu'il y a des frais à faire, que le prop. attends des jours meilleurs ou que le bateau est un héritage, propriétaire gravement malade, peut dans ce cas être confié à une 1901 avec un dossier chiffré pour la remise en état et un "chef de projet" unique qui le gère et défend les intérêts du proprio, choque euro de cotisation étant converti en temps de navigation.

28 déc. 2012

Super, encore des idees, Je pense que c'est une bonne facon d'amener des jeunes qui n'ont souvent pas les moyens de connaitre la voile.
Ceci permet aussi de leur faire voir que la voile ce n'est pas simplement etre sur un bateau super sophistique et ce faire pousser par le vent quant il fait beau, mais que c'est aussi un etat d'esprit d'entraide de solidarite et de partage.

28 déc. 2012

Personnellement je pratique de manière assez naturelle le partage intergénérationnel. J'ai commencé à naviguer avec mon fils et les copains de mon fils. Puis celui-ci le prend aujourd'hui seul avec ses amis. Le bateau dont j'assume tous les frais est entretenu par nous deux.
Je pratique aussi le partage transgénérationnel puisque j'embarque des équipiers de ma génération.
En réalité je suis content quand mon bateau navigue. Et il navigue deux fois plus que je pourrai moi-même le faire naviguer.

01 déc. 201816 juin 2020

Bonjour,
Je trouve cette initiative très intéressante. En effet, nous en tant qu'association pour la protection des océans, sommes à la recherche de voilier pour nos expéditions. Pas les moyens pour un nouveau mais nous pourrions entretenir les voiliers sur corps morts en échange de leur prêt. De plus, une seconde vie serait offerte à ces voilier et nous pourrions offrir à leurs propriétaire le loisir de nous rejoindre quelques semaines ou jours par an.

Á très bientôt et je vous suivrai dans ce sens. Merci

Grégory

02 déc. 2018

"nous pourrions offrir à leurs propriétaire le loisir de nous rejoindre quelques semaines ou jours par an."
Quelle générosité.a mon avis, si le gars te prête son bateau, il vient quand il veut et reste le temps qu'il veut,

02 déc. 2018

Des clauses d'utilisation cela existe et aussi dans le domaine maritime.
Ce n'est pas né d'hier...

02 déc. 2018

Dans l'infortune de mer extrême, voir le résultat de la générosité de Laura Dekker.

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

  • 4.5 (155)

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

2022