places de ports, un document intéressant

bonjour,
j'ai trouvé ça,

L'équipage
11 nov. 2011
11 nov. 2011

très intéressant et édifiant

11 nov. 2011

oui, c'est l'enquête signalée ici:

www.hisse-et-oh.com[...]t-ideal

à laquelle tout le monde peut participer, encore maintenant

11 nov. 2011

Moralité, ce sont les ports, qui font les listes d'attente... Et aussi, un vieillissement très net des propirétaires.

11 nov. 2011

eh !! oui ont vieillis

11 nov. 2011

Passage particulièrement intéressant mais à peine croyable :

SUR 100 000 noms en liste d’attente,
76 000 sont des demandes de changement de port !
OPPORTUNITE 1 : « LA LISTE D’ECHANGE »
Si, en 2010, les ports pouvaient échanger 40% des demandes ?
= 30 000 plaisanciers rejoignent leur port idéal et
48 000 noms sortent des listes d’attente !
Pour les demandeurs sans échange,
la liste d’attente est réduite de plus de 47%
et le temps d’attente divisé par 2 : c’est 4 ans de gagnés !

11 nov. 2011

Les statistiques issues de cette enquête doivent être assez justes. Lorsqu’un port sollicite des « clients » en liste d’attente il lui faut interroger de deux à quatre inscrits avant de trouver un client pour une place disponible. Les listes d’attente ne sont pas un bon indicateur de la demande réelle de places de ports et elles entretiennent un faux sentiment de pénurie et l’idée que règne l’arbitraire et les passe-droits dans l’attribution des places. Une solution qui consiste à consolider les demandes de places dans une base de données nationale afin d’y voir enfin clair sur ce sujet et faciliter les échanges entre les ports a été présentée dans la revue Voiles et Voiliers pages grande croisière de novembre sous le nom de Grand Port Virtuel. C’est je crois une idée intéressante pour rationaliser l’utilisation de cette ressource rare que sont les places de port.

11 nov. 2011

S’ils n’utilisent pas leur bateau = LA SUSPENSION DE CONTRAT
Voilà qui va faire du bruit!
et libérer beaucoup de places...

11 nov. 2011

Pour éviter ça, va y avoir du monde sur la mer :mdr: :mdr:

11 nov. 2011

Surtout l'age des proprio de milliers de bateau.

11 nov. 2011

cette étude illustre bien le manque de flexibilité des contrats,
ainsi que je viens de l'expérimenter.
Parti pour au moins 2 étés (Grèce et adriatique), je n'ai pas pu obtenir la moindre réduction sur le coût annuel. En conséquence, j'ai annulé ma place à Théoule et je vais laisser le bateau en Grèce pendant les quatre ou cinq ans qui me restent pour pouvoir continuer à faire de la voile souvent en solitaire ! Mais c'est très désagréable d'être obligé de tenir ce genre de raisonnement et de fixer ce genre de limite.

12 nov. 2011

et bien ici la gestion colle assez bien à l'enquete .par exemple ,tu as une place au ponton ,tu part 2/3 ans pour X raisons, tu reviens ,on te redonne une place immédiatement.Ce qui evite "j'ai une place je ne la quitte pas ".Les echanges entre ports sont également possible

12 nov. 2011

salut José, c'est où ici?

12 nov. 2011

Lorient biensur

12 nov. 2011

c'est un syteme qui degage bien des places ,car les plaisanciers ayant un ponton et qui pour X raison ne peuvent naviguer (maladie,cause familiale ,profesonnel,année sabatique etc )durant quelques temps ont grand interet de mettre leur bateau à terre .C'est moins cher et plus securisant et ça degage des places et ils sont assuré de retrouver une place..tout le monde est gagnant

12 nov. 2011

je ne voulais pa sfaire de pub il s'agit de St Catherine géré par la Sagemor

12 nov. 2011

exemple :j'ai un copain qui avait une place au ponton . Et en toute transparence sans combine il a mi une saison pour rejoindre la Mediterranée ,il a laissé son bateau là bas l'hiver, est retourné nav une grande saison puis la saison suivante est revenu .
a son retour au port donc 3 ans apres il a retrouvé une place en toute legalité .
josé

12 nov. 2011

Si je ne me trompe pas, il y a au moins 5 ports de plaisance dans la rade de Lorient et avec des gestions différentes ( je ne compte pas la marina de la Royale)

12 nov. 201112 nov. 2011

Comme ta localisation n'est pas précisée sur ta fiche, quand tu dis "ici" ou "Lorient, bien sûr" ce n'est évident que pour toi :heu:

12 nov. 2011

62 600 ont plus de 80 ans...! pas possible il a l'air vraiment jeune en mer le papy.
donc faite de la voile pour resté jeune!...
une étude vraiment édifiante!...

12 nov. 2011

Etude intéressante par contre le calcul est un peu optimiste non, car dans les faits les échanges ne sont pas qu'une bête question arithmétique: toutes les places ne se valent pas, certains ports sont plus courus que d'autres, peu de gens je pense cherchent à troquer une place en Méd contre une place sur l'océan et vice-versa, sans compter les problèmes de tailles de bateaux...

Ceci dit, créer un logiciel global pour gérer tout ça à priori ne devrait pas être très complexe ni couteux.

Existe-t-il un organisme national qui coordonne les actions des ports ?

12 nov. 201112 nov. 2011

Bonjour,

La coordination nationale peut se faire au niveau de la direction des affaires maritimes qui a une direction plaisance et au conseil supérieur de la navigation de plaisance. Les affmars ont créé un observatoire des ports de plaisance pour inventorier les capacités et les besoins en places de port. Seuls 25% des ports se sont donnés la peine de lui répondre. Les ports de plaisance sont regroupés au sein d'une fédération, la fédération française des ports de plaisance. Elle est en nombre de ports affiliés peu représentative mais elle se comporte comme un organe corporatiste (ou un lobby) auprès des autorités. Elle fait obstacle a tout ce qui pourrait limiter l'autonomie des ports de plaisance. Une base de données nationale de consolidation des demandes de postes d'amarrage comme il est proposé par des associations de plaisanciers lui fait peur. Les plaisanciers eux mêmes peuvent être représentés dans les conseils portuaires. Leur action est coordonnée par une association nationale, l'UNAN mais celle-ci est assez peu audible.

12 nov. 201116 juin 2020

Faut faire sauter les bateaux qui sortent pas... :mdr:

Non plus sérieusement, la capitainerie devrait obligé les gens à mettre leur bateaux à terre, quand ceci, baignent depuis des années aux ports sans sortir. Ça permettrait aux ports de régulièrement nettoyer les bassins, pontons etc...et de faire tourner les places.

C'est une honte cette mentalité de s'accaparer les choses, on est plus en période de guerre... :non:

PS: Pour tous les amoureux de la Mer qui ne sortent jamais leur rafiot, il existe les maquettes à monter. C'est très joli, économique, et sécurisant :goodbye:

13 nov. 2011

Bonjour,

Oui, cela représente un pan pas très joli de la plaisance (enfin si peux appeler ça comme ça). Pour quelqu'un qui veut investir dans sa passion (voile !), c'est même carrément décourageant...

Néanmoins, courage aux 'voileux' passionnés !

Chris

13 nov. 2011

et je rajoute, dans ces conditions : "tu peux toujours essayer de vendre ton bateau, qui plus est, s'il n'est pas transportable !"

14 nov. 2011

Ce n est pas l interet des ports et des municipalites de rationaliser cela... si la duree d attente se reduit, le sentiment de raretée s amenuisera ,ils ne pourrons plus justifier aussi facilement et surtout pour les moins courus leurs prix proches du racket. les ports moins courue reduiront tils leurs prix ?
meme si les chiffres montrent que le parc sera plein a 100% cela reste theorique, car ils sont renforces dans leurs ascention tarifaire par la longueur de la liste d attente et la peur des des plaisanciers de perdre la place.... y a une economie autour du port....
le systeme est perverse et les chambres de commerce ou autres ont aussi interet a utiliser cette etude dans l autre sens. On peux donc tout justifier avec ces etudes selon que l on se place cote plaisancier ou autorite de gestion du parc .

14 nov. 2011

Effectivement entretenir un sentiment de pénurie sans base rationnelle sert les intérêts des ports. C’est la loi de l’offre et de la demande qui ici fonctionne en tirant les prix vers le haut. Quelques exemples mis en avant de ports très recherchés permettent d’entretenir la crainte des propriétaires de bateaux de ne pas trouver de place. Ceux qui en ont « la chance » d’en avoir une craignent tellement de la perdre qu’ils maintiennent à flot des bateaux qui ne naviguent pas ou très peu (c’est le syndrome du bateau ventouse). Ils se refusent même à partir longtemps en grande croisière au risque de ne pas trouver « leur » place au retour. Parallèlement à cela les gestionnaires de ports mettent au point des stimulations financières pour faire bouger les bateaux. Ils nous donnent des récompenses ou des punitions un peu comme si nous réagissions comme le chien de Pavlov. Cette situation est malsaine.
Quelques signes de décroissance dans la pratique de la voile de croisière apparaissent et l’attitude de certains ports commence à changer. Il est plus facile de négocier et de trouver des compromis, notamment quand on part pour revenir. Les ports les plus récents d’Espagne, d’Italie, de Turquie peinent à trouver des clients et remisent leurs prix de 30 à 40%. En France, on peut se poser la question de savoir si la loi de l’offre et de la demande doit jouer sur ce qui est en réalité un domaine public. Il faut organiser une transparence de la demande de place au niveau national en assurant la traçabilité de celle-ci et enfin il faut que les ports changent d’état d’esprit en développant des solutions différenciées selon leur type de clients. Nous en sommes encore loin, mais ils le feront par nécessité.

Petit matin Gibraltar juin 2024

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