Permis hauturier

Bonjour,

je bosse actuellement sur mon permis hauturier, et je m'arrache les quelques cheveux qu'il me reste
pour savoir à quel moment je peux savoir si dans l'énoncé d'un problème, il s'agit d'un courant
prévu ou subi, sachant que l'on donne au départ dans un cas comme dans l'autre, le point de départ,
l'orientation du courant et sa vitesse, la dérive du vent, et le calcul de l'heure d'arrivée au
point machin, ou dans le nord du point truc.
Je n'ai aucun problème pour tracer un courant prévu ou subi, si je le sais au départ, mais je
n'arrive pas à bien faire la différence dans l'énoncé, une fois sur deux, je me plante!!!

Merci ou pas, pour votre réponse ou vos réponses.

Lionel Nicolas

L'équipage
28 juil. 2022
28 juil. 2022

Merci, je viens d'avoir la réponse de Stéphane sur loisirs nautic.fr

28 juil. 2022

bonjour, peux tu partager la réponse ici?
merci
(loisirs nautic, excellent!)

28 juil. 2022

Cool, c'est un bon lui, compétent et rigoureux.

28 juil. 2022

Je n'ai peut-être pas bien saisi le sens précis de la question, mais quoi qu'il en soit, si dans un énoncé, on donne le courant au départ, ce sera le courant prévu, si on ne donne que les infos de départ et arrivée, le courant sera celui subit durant le passage.
La différence est bien sûr que le prévu peut être complexe, car variable avec la marée. Donc il faut parfois le calculer aussi par construction vectorielle et les tables des courants.

28 juil. 2022

Justement c'est bien plus compliqué, d'ou l'objet de ma demande et la réponse de Stéphane de "Loisir
nautic", on peut très bien avoir le sens du courant et sa vitesse dans les données de l'énoncé, sans
pour autant que ce soit un tracé de courant prévu, la réponse de Stéphane: Cap compas connu dans l'énoncé = courant à l'extrémité du tracé, c'est à dire courant subi.
Cap compas à déterminer = courant au point de départ, c'est à dire un courant prévu.
Réponse plus complète de Stéphane:

Courant subi, dans l'énoncé, soit le cap compas est connu avant d'avoir fait le tracé en triangle,
soit on vous le donne directement dans l'énoncé, soit le le courant est inconnu et l'énoncé vous indique
que vous arrivez ailleurs.

Courant prévu, Le cap compas ne vous est pas donné au départ, et vous ne pouvez le déterminer qu'après
avoir fait votre construction géographique.

Voila, voila..........

géographique
Ou géométrique ?

28 juil. 2022

merci du retour

29 juil. 2022

Bon, perso, je clarifierais la question ainsi. Si le courant est donné au départ dans l'énoncé, on trace le vecteur courant avec sa flèche arrivant au point d'arrivée, et on fait sa construction vectorielle de route de fond parc une ligne entre le point de départ et le début du vecteur courant. Et ainsi on déduit son cap compas (avec toutes les corrections usuelles). Dans cette circonstance on est sur un courant prévu, c'est à dire à venir.
Si c'est un énoncé entre 2 points départ et arrivée , on a déjà subi le courant c'est à dire que c'est terminé. Le subi est déjà passé, le prévu est à venir.
Voir par exemple l'exercice 2 du lien Loisir nautique :
_Vous êtes au point dont les coordonnées sont :
L = 47° 25' N
G = 2° 50' W
On donne : D=-3, d=-2, Vent du Nord => dérive de 3°
Vitesse du navire = 6nds.
1 - Donnez le cap compas à suivre pour aller en direction du feu de l'île Dumet.
Finalement, après 1 heure de navigation, nous sommes à 3,25 milles du feu de l'île Dumet que nous relevons au compas au 80.
2 - Donnez :
- La route fond, la vitesse fond.
- les caractéristiques du courant (force et direction).
_
La question 2 fait référence à un courant déjà subi, car au lieu de se retrouver à un point ciblé on est décalé, c'est à dire que l'on a subi un courant.
Mais possible que certains énoncés ne soient rédigés clairement d'un point de vue littéraire et que les termes soient employés improprement.

29 juil. 2022

Merci pour votre réponse,
Mais cet exercice n'est pas représentatif, celui la, aucun problème pour le résoudre, à la fin de
l'énoncé, on vous demande les caractéristiques du courant, mais regardez tous les
énoncés des exercices pour l'examen, quelque soit l'énoncé, nous avons toujours les caractéristiques du courant, son orientation et sa vitesse, visiblement ce point n'est pas très clair pour beaucoup de
candidats à l'examen qui se trompent dés le départ en faisant une mauvaise construction.
En tous cas merci pour votre réponse, je trouve que c'est un point un peu pénible et qui manque de
clarté..........

29 juil. 2022

Et dire que tout le monde se sert d'un GPS, voire de 2 GPS pour que le 2ème corrobore les infos du premier .

29 juil. 2022

C'est vrai, cependant la compréhension des techniques pré-GPS reste nécessaire amha.
On pourrait faire des parallèles entre le tableur, la calculette, les règles à calcul et le calcul manuel. Le dernier, qui est le plus rustique et le plus ancien, est le plus lent, le moins précis et à fiabilité très relative (cerveau humain), mais c'est surtout celui qui permet d'entrainer son cerveau et de rechercher suivre une logique de simplification. Ne plus jamais le pratiquer c'est perdre un potentiel de son propre cerveau. Amha, c'est un peu similaire avec le GPS, ne plus penser à un schéma vectoriel en 2D pour une translation, c'est risquer de ne plus comprendre comment optimiser son passage en choisissant les configurations les plus favorables.

29 juil. 2022

Certes mais tu parles d'or. Les gens s'en moquent. Et tout le monde n'a pas eu, comme toi, la chance d'apprendre à réfléchir. Mais tout à fait d'accord bien sûr avec ton avis.

29 juil. 202229 juil. 2022

Bonjour MARILO83. Je ne vois pas bien comment le GPS peut t'aider à tracer une route en fonction des courants prévus...
Certes il indique la route fond, mais cela te donnera des informations sur le courant subit (à un instant T, à une position A).

Tu me suis ?

30 juil. 2022

Salut Morteen,

Tu ne vois pas bien? Et avec un pilote auto, est-ce que tu vois mieux ?

En fait la question initiale de Mnico, je la comprends fort bien.

Mon quotidien est d'intervenir en grande partie sur des barres de bateaux, et ce qui me fait sourire, c'est tous ces gens qui font les grands professeurs de navigation sont quasi sans exception équipés de bateaux, avec double GPS / traceur et pilote auto.

Qui navigue encore à l'ancienne réellement ? C'est tellement vrai que les cartes papier à bord ne sont même plus obligatoires. Même dans la marine marchande. Tout est devenu dématérialisé comme on dit, à ceci près qu'il n'a jamais fallu autant de matériel pour dématérialiser, ce qui est une erreur de langage absolue quand on parle de dématérialisation tant l'emprunte carbone est énorme.

Le futur est le low tech. Donc peut-être retour aux anciennes méthodes.
La question de Lnico est légitime lorsqu'on pioche son hauturier, je me suis posé strictement les mêmes questions que lui à m'arracher les cheveux de la tête à l'époque.

29 juil. 2022

Oui, c'est pas du "gâteau" le permis hauturier !!!!

30 juil. 2022

Non, ce n'est pas du gâteau, c'est peut-être facile pour certains (on peut toujours dire ça quand on l'a en poche) mais je n'en ai pas un bon souvenir au moment où je l'ai travaillé pour le passer.
Et pourtant c'était le cadeau de mes 50 ans, et je navigue depuis l'âge de 30 ans
Cadeau empoisonné..........J'ai failli tout envoyer péter avec ma patience légendaire, puis je me suis repris et je l'ai eu.

Bon courage!

Mais pour être clair, depuis que je l'ai ça ne m'a servi à rien. Parce qu'on a tous de l'électronique de bord. Bien plus précise qu'un tracé de carte manuel, (sur une carte dont l'échelle n'est parfois pas adaptée du tout).

Ca sert tellement à rien (en plaisance) que bien des voileux font de la voile et en hauturier, sans jamais avoir passé le moindre permis bateau de leur vie.

30 juil. 2022

"Tu ne vois pas bien? Et avec un pilote auto, est-ce que tu vois mieux ?"
Ben non. Pas pour tracer une route ou connaître un cap à suivre pour aller de A à B en tenant compte des courants.

30 juil. 2022

Tu as mathématiquement raison Morteen, le GPS ne donnera pas d'info sur le courant prévu. La pratique des (speudos) marins qui se soucient pas du tout du concept c'est de visualiser sur l'écran et de corriger en permanence la course pour aller au point voulu. Donc courant ou pas, en fait sa change rien pour eux. J'espère qu'ils font au moins l'effort minimum de la liaison visu<-->carte, car si les gars restent fixés que sur l'écran...

30 juil. 2022

bien sur qu'il reste fixé sur son écran et il appuis sur le bouton de son pilote pour rester sur la ligne ...
Par contre lorsque l'on a quelques notions du permis hauturier on peut (m^me au pif) anticiper les effets du courant que l'on va rencontrer en consultant une carte des courants et ainsi faire moins de route surface ..Et dans certains coins ça vaut le coup ...

30 juil. 2022

Mon vénérable FX312 me donne le cap ET la route… de là à déduire que l'écart entre les deux est dû à une dérive (courant, vent ou autre), il ne faut pas être Einstein !

30 juil. 2022

Je suis très con sans doute, mais je ne vois pas comment ton FX312 peut te donner le cap et la route quand tu es au mouillage au point A et que tu veux aller au point B en tenant compte des courants que tu vas subir. Le GPS résout les problèmes pour un courant subi, pas pour un courant prévu. C'était la question d'origine de ce fil.

30 juil. 202230 juil. 2022

Re Salut Morteen,

Un GPS, que ce soit voiture ou bateau ne fonctionne pas à l'arrêt. Puis tracer une route pour rester au mouillage n'a pas grand intérêt.
Courant subi ou prévu, une route fond est une route fond. Vent machin ou trucmuche, c'est pareil.
De ton point A à l'arrêt pour aller au point Z à l'arrivée en faisant des waypoints de B à Y, tu peux tout à fait tracer une route en te foutant et contre foutant des courants.
Enfin, c'est mieux de ne pas s'en foutre en réalité, mais dans l'absolu, sur le plan traçage de route, tu t'en fous.
Dès lors que tu lèveras l'ancre pour prendre ta route, tu vois bien ton bateau sur ta trace ou qui s'en écarte avec le cap à suivre. Là dessus tu rajoutes le pilote auto, tu n'as plus qu'à jouer avec tes voiles et garder une veille attentive. Sur un bateau à moteur, idem, tu n'as plus qu'à regarder tes paramètres moteurs et le niveau de ton carburant.
Sinon, ça servirait à quoi un GPS et un pilote auto ?
Avec un logiciel comme Timezero, même au mouillage tu traces ta route avec tes waypoints, et à chaque waypoint, tu connais ton cap à suivre.
Aucun problème !

30 juil. 202230 juil. 2022

@ ebraball
Si, il faut être un devin, si tu arrives à le déduire avant de faire le passage… C'était la remarque très juste de Morteen.

30 juil. 202230 juil. 2022

Merci beaucoup Marilo83 de m'expliquer comment fonctionne un GPS.
On va s'arrêter là, si tu ne comprends pas l'utilité de tracer une route fond avant de partir (ce que le GPS ne sait évidemment pas faire), ne serait-ce que pour voir si elle passe en eaux suffisamment profondes ou pas, par exemple.
Bonnes navigations à toi, et merci encore pour m'avoir donné une leçon de navigation, je n'en avais pas prise depuis longtemps, depuis les cours de l'école de la marine marchande en fait, c'était il y a bien longtemps.

30 juil. 202230 juil. 2022

Morteen,

Je ne m'attendais pas à cette réaction de ta part, mais hormis tracer une route fond en tendant compte de la cartographie dudit GPS, faudra que tu nous expliques ce qu'un GPS traceur sait faire et de ce fait à quoi peut-il bien nous servir?
La cartographie d'un GPS si mise à jour régulière, les hauts fonds, bref, les dangers y sont tout autant répertoriés que sur une carte Shom plus ou moins récente.
Evidemment, sur un GPS, comme sur une carte papier, à toi de positionner tes waypoints fonction des dangers.
Sauf que sur certains logiciels de navigation, ces critères sont déjà pris en compte, et qu'en renseignant ton tirant d'eau et un pied de pilote dans ton logiciel de nav, tu ne peux même plus te tromper.

Est-ce que tu crois qu'en mission SAR, on a le temps par les temps qui courent de se faire chier à tracer quoique ce soit sur une carte sur une table à carte qui mesure 0,25 M²? Bien sûr que non !
Est-ce que tu crois que ça nous rends la tâche plus facile et précise en gagnant en efficacité ?

Pourtant on le fait quand même en entraînement, car en cas de black out électrique ou électronique, faudra bien s'y coller.

Ferais-tu partie de ces frustrés de la marine marchande aigris parce qu'un GPS manipulé par le néophyte lambda arrive à de bien meilleurs résultats que ton tracé sur carte seulement pour quelques centaines d'Euros donc accessibles à tous ?

Je ne dis pas que c'est bien ou c'est mal, je dis que c'est la réalité du moment.
Je ne remets pas en cause le bien fondé de savoir tracer une route sur carte, je dis juste qu'avec une électronique de plaisancier (déjà bien étoffée), bah du coup, tu peux ranger ta carte et ton compas ta règle et ton crayon.

Je prône et m'applique à titre personnel, la politique du low tech. Pour bien d'autres considérations, je suis alors bien loin de faire l'apogée de tous ces instruments électroniques.

Mais à choisir, à être secouru en mer d'urgence, je préfère la précision d'un GPS ses tracés, ses caps de waypoint à waypoint qu'ont peut optimiser en distance et de facto en temps que tous les tracés carte. Pour imager mon propos.

30 juil. 2022

Je crois qu'il y a une incompréhension à la base. Je parle de GPS et toi de l'ECDIS.

30 juil. 2022

Que l'on parle de GPS ou d'ECDIS ne change pas grand-chose. Pour que ton GPS te donne un cap, il faut que tu lui aie désigné un WP. Quand tu as placé ton WP sur ta carte, on peut supposer que n'es pas débile au point de mettre des cailloux entre lui et toi. Ensuite ton GPS te donne ta route et ton écart de cap, soit en gros ta dérive… Si ça peut te rassurer, je navigue depuis les années 60, à l'époque on était obligé de naviguer à la carte. Mais je suis d'accord avec toi, ça ne répond pas à la question initiale du fil.

30 juil. 2022

également ce site, que je n'ai pas encore fréquenté de long en large, pour préparer son permis hauturier
www.permis-hauturier.info[...]/

loisirs-nautic.fr hautement recommandé

Petit matin Gibraltar juin 2024

Phare du monde

  • 4.5 (163)

Petit matin Gibraltar juin 2024

2022