On va bétonner le Languedoc !

Que de souvenirs; c'est l'époque où je faisais du camping sur la plage à saint Pierre sur mer.
Nous installions la tente à 300 m de l'eau, à peu près au niveau de l’œil Doux un peu au sud de Pissevache.
Pour la voile dans le secteur, il y avait quelques Vauriens, un Zef et le petit Super Fan de 3 m, que j'avais construit.

@ Koala , putain les boules ce documentaire ...j'ai appris à nager à Argeles et passé nos vacances à Narbonne plage au port Brossolette de Saint Pierre dans ce petit immeuble moche apellé " la mer" car Charles Trenet y était supposé avoir acheté un apart . On flirtait au TAMCHA la boite de St Pierre, on écoutait Mungo Jerry , Cat Stevens et Polnareff , je fumais mes premieres Rothmans et finissais la nuit sous ton canot retourné sur la plage, avec la copine de la cousine . J'y suis revenu je ne reconnais plus rien

Super souvenir mais les souvenirs ne sont que des choses du passé et on ne peut plus y faire grand chose. Je me fais cette réflexion pour avoir connu ce changement : La Grande Motte est ce qu'elle est, mais c'est un ensemble et n'est pas si mal par rapport au bordel immobilier d'autres coin (genre palavas)
.... J'ai vécu 15 ans en montagne ou également aux années 70 a été implantées les dernières stations, et bien ce n'est pas forcément le pire.
Gilles

Nostalgie... si on veut des places de port faut il tout bloquer? Maintenant on casse les vieux bâtiments pour reconstruire à la place :..ex le centre de thalasso en voie de finition à Palavas.Imagine les héritiers d'une grande villa avec jardin en bord de mer à Palavas,elle va finir détruite pour construire un immeuble de plusieurs étages et les voisins derrière ne verrons plus la mer...

Et quand il y a plus la place on prend sur la mer comme à Monaco.

On peut imaginer dans le futur des îles artificielles refuges de millionnaires en quête de sécurité comme dans certaines résidences ultra-sécurisées du sud qui existent déjà.

La sécurité ne vient jamais de l'isolement !
Tant pis pour ceux qui y croient, et vivent les échanges féconds.
:heu:

Bien sur, l'échange; mais encore faut-il être à peu près dans le même référentiel...l'échange entre un renard et une poule me semble très prévisible. Et chez nous il est des renards qui prennent (presque) l'apparence de poules. ;-)

Allez les "has been" faut évoluer.
Faut oublier les plages à moustiques.
et les marais naturels mais dégoutants.
Signé: Un vieux de 70 balais.

et Turquie...

Bonjour a tous
Tous le monde rêve d'une maison en bord de mer , d'une place au port .
Quant il y arrive , il n'en veulent plus pour les autre.
Pour l'environnement ! ( leur environnement)

et la bagarre pour Le Bourdigou?y a plus personne?

Pour les nostalgiques du Bourdigou,rassurez vous autour d'Avignon les gitans en ont recréer plusieurs,si vous voulez les visiter...les flics eux mêmes parlent de zone de non droit.

Mais c'est partout, mes pauvres amis...
La pression immobilière pour assurer les loisirs des retraités (dont je suis et ça ma désespère) est telle que tout ce qui touche le bord de mer est l'objet de convoitises...
A La Rochelle, il y aurait un projet de déplacer la zone technique (quai Marillac) pour l'emmener à La Pallice afin de récupérer la zone pour y construire des logements...
Vue imprenable sur plus de 4000 bateaux-ventouses!
:heu:

Puisque tu parles de la toponymie de Palavas, un petit cours de phonétique historique, du latin au français moderne, trouvé sur Wikipédia :

Comme pour sa voisine Montpellier la toponymie est incertaine:

• Pavallanum : d'après le dictionnaire des noms de lieux de France de Dauzat et Rostaing (1963), c'est vers 990 que l'on trouve pour la première fois dans les textes, l'appellation « Pavallanum » tandis que « Palus » apparaît en 1140.

• L'origine du nom « Pavallanum » est le nom d'une personne « Papilus » (sans doute le propriétaire de ces terres) suivi du suffixe « Anum » (qui appartient à). De même que l'on avait « Frontinanum », le domaine de Frontin, qu donnera Frontinhan (noté Frontignan en français par francisation), on a vers 990 « Papilanium », puis le « P » intervocalique s'affaiblissant en « V », on obtient « Pavillanum ».

Au stade de « Pavalanum », l'assimilation du « I » par les deux « A » qui l'entourent a pu être aussi favorisée par une attirance du mot : « Pavo », « Onis » : « Paon » et « Pava » femelle du paon.
En effet, il ne faut pas oublier que l'on élevait et que l'on élève toujours à Maguelone des paons. La queue de ces paons ouverte en éventail était le signe de l'ouverture de la chrétienté dans tout le monde. Ce signe est spécifique et ne se trouve qu'à Maguelone.

• La cité s'appelle donc Pavalas jusqu'à ce qu'en 1140, sous l'influence du mot Palús qui signifie "marais" en occitan languedocien, (venant du latin palus), se produit une métathèse de consonnes et « Pavalas » devient « Palavas ».

• Palvalam : la forme qui correspond au latin « Palus » est « Palvalam ». Le « pays de Papilus » comprendrait alors Palavas et ses alentours.

:litjournal:

Merci, tu nous gâte !

C'est déjà fait depuis les années entre 60 et 70 je me souviens des titres des journaux qui étaient exactement les mêmes. Le coup d'envoi avait été donné par la démoustification des zones humides.
ils vont continuer et c'est logique, il faut des sous ! de plus en plus de sous; comme ça les promoteurs et autres profiteurs irons passer leurs vacances aux caraïbes pour préparer le bétonnage quand ça n'est pas déjà fait. Quand il n'y aura plus un grain de sable libre, plus une goutte d'eau sauvage, ils bétonneront la lune ces cons, c'est tout plein de sable là bas !
Il y a des fois où je me sens presque une âme d'écolo.