naviguer de plus en plus loin et longtemps

bien que la taille est voiliers à tendance à se stabiliser je trouve que les plaisanciers vont de plus en plus loin ...
es-ce grâce au gps ou bien c'est leurs connaissances qui augmentent
combien on fait au moins une semaine sans toucher terre
soit environ 800mn d'une traite ?
racontez vos aventures et la satisfaction de l'avoir fait au moins une fois

alain

L'équipage
14 fév. 2015
14 fév. 2015

Imaginons un instant que le GPS disparaisse.
Cela calmerait illico-presto les velléités de navigations avec absence de littoral en vue…

14 fév. 2015

perso 15 jours en mer il y a 35 ans (gran Canaria / Madère) et donc le gps même pas en rêve .... depuis 7 jours pour aller de Rosas à Ceuta puis 5 jours de Ceuta à Lanzarotte, plus de tranquillité c'est indéniable de "voir" le bateau sur l'écran du pc,
Gilles

14 fév. 2015

Le GPS, la carto électronique, des bateaux plus confortables, et certainement les jeunes du baby boom qui arrivent à la retraite.
Quand on travaille difficile de prendre plus de 3 semaines de congés.
Phil

14 fév. 2015

C'est un peu grâce au GPS et aussi à la vulgarisation des pratiques de navigation qui amènent aux apprentis marins
des connaissances plus rapidement qu'avant. Merci Internet et aux divers forums qui ouvrent l'esprit et les perspectives de découvertes. A l'heure actuelle, tout individu normalement constitué et qui a un peu de temps à consacrer à lui même, a soif de découvrir des pays d'une façon authentique et non pas comme un vulgaire touriste qui ne voit pas vraiment les choses et qui fait chier les autochtones.
Pour ma part et pour revenir au sujet de ce fil je n'ai jamais fait de traversée de 800 mn et ça ne me manque pas car je préfére alterner côtier et petites traversées puisque je ne navigue qu'en méditerranée et qu'à ce régime on peut aller très loin.
Comme dit l'autre : l'important c'est d'être heureux sur l'eau.
Jean-Bernard :oups:

14 fév. 2015

Pas certain que le gps soit en cause. Plus de moyens financiers?
Concernant ma première semaine sans toucher terre. Etonnamment cela ne m'a fait ni chaud ni froid, simplement une suite logique, MERCI les Glénans. Le gps n' existait pas mais le satnav qui pouvait donner un point parfois toutes les cinq heures et son message laconique (NO FIXE) quand il n'était pas d'humeur. Sextant obligatoire car pas de moyen d'en acheter deux et ce truc pouvait ne pas fonctionner pendant des jours.

14 fév. 2015

AMHA, le rapport qualité / prix des voiliers (tupperware, alu & co) a permis à beaucoup de réaliser leurs projets.

15 fév. 201515 fév. 2015

Et pourtant, ça présente un avantage fondamental, qui est de ne pas tomber en panne... Les premiers trucs que j'ai appris à mes gamines quand elles ont été en âge de le faire, ce sont les hauteurs d'eau avec les douzièmes, le compas de relèvement et la règle Cras. J'aime bien l'idée de ne pas être dépendant d'un machin bourré d'électronique. Et puis maintenant, je suis peinard, l'une ou l'autre s'occupe de la nav' pendant que je peux boire un café. :-)
Quant aux mega navigations, aucun avis là dessus, je n'en ai jamais fait. Je suis d'ailleurs en train de me rendre compte que je suis hors sujet. Désolé, je file, on va dire que vous ne m'avez pas vu...

15 fév. 201515 fév. 2015

Je suis persuadé que le GPS y est pour beaucoup, et cela a démarré avant avec l'arrivée du Decca puis du Satnav... La revue "Bateaux" dans les années 70/80, consacrait tous les ans un article de deux/trois pages donnant des conseils pour traverser la Manche, conseillant par exemple d'arriver en vue des côtes anglaises juste avant le lever du jour pour pouvoir se "recaler" avec les différents feux/phares. Je me souviens de ma première traversée "à l'estime" ou j'ai cherché un bon moment... la tour Nab permettant l'accès est du Solent. Même maintenant il ne me vendrait pas à l'idée de partir sans un minimum de cartes papiers. On ne sait jamais. Quant au compas de relèvement pour les bateaux qui n'ont pas de radar, c'est quand même bien utile pour voir, par exemple, qu'on est ou pas en route de collision!

15 fév. 2015

en 68 quand j'ai fait toulon/calvi avec mon noroit en solo 37h quand même ,à la snt ils m'ont traité de fou .moteur 4cv tomos c'est à dire rien .
nous sommes revenus en famille de centuri sur menton ,arrivés à san remo et retour en côtier après le tour de la corse (mes meilleurs souvenirs avec le bébé dans un filet accroché au plafond (tout ça sur un mois) .je lisais les aventures de fougeron ,tabarly ,moitessier
depuis pas mal d'eau est passée sous la quille et je n'ai plus cette exaltation que je souhaite à mes successeurs .
je pense que la nav électro nique tout ces sentiments
alain

15 fév. 201515 fév. 2015

Si la majorité des bateaux ne sortent pas, pourquoi le gps aurait de l’influence? Ou le mal est encore plus grand. J'ai arrêté le ski un peu pour les mêmes raisons. Des badadias truffés de matos qui font du hors-piste malgré le risque d'avalanche et qui mettent les secours en danger par leurs débilités. Tu fais le con mais après tu appuies sur un bouton pour appeler ta mère. ça va être joli avec les balises de détresse. La course avec ces sponsors et la couverture médiatique n'amène pas non plus du positif. Je suis plus dans les temps j'ai cassé mon bateau, j’arrête de jouer venez me chercher et que je laisse mon canot couler j'en aurais un autre plus beau plus grand. Désolé! c'est sortis du coeur.

15 fév. 2015

C'est pour ça que c'est bien la course au large en équipage...

15 fév. 2015

Si je comprends bien ....tu fais plus de hors piste ,ou j ai mal compris.?

16 fév. 2015

Le ski reste une passion comme la voile....mais les passions peuvent passer....inutile de trouver des boucs émissaires. :)

16 fév. 2015

Ce n'est pas tout a fait cela :-) Mais la montagne comme la mer devient un grand Luna Park. Vendu comme tel. Je dois être moins sensible à ce genre d'évolution. :heu:

16 fév. 2015

Si tu le dis.

15 fév. 2015

Je vais sans doute de + en + loin pour trouver le calme et la tranquilité, le mouillage sauvage et la nature ,etc , en raison de la saturation de nos côtes...

Avec ou sans GPS, me rendre dans le mouillage tranquille n'est pas un problème.

L'éloignement n'est pas un critère, la taille du bateau non plus, il faut voir la période de navigation, et les souhaits de l'équipage... pour réussir une bonne croisière...

il y a quelques années:
3 semaines autour de 1800milles
Quiberon -Gibraltar avec une fin de dépression et un bon Noroit ( à l'estime à 6 sur un Alpa 15) puis remontée vers Toulon par les Baléares

ou encore,40 jours autour de 4200 milles
Saint Malo-Vigo-grand canaria-(860m) Ile du Cap Vert (2100m) la Martinique (au sextant, pas de GPS, pas de pilote, 7 à bord du Romanée)

aujourd'hui mes grandes traversées sont en méditerranée longues de 250 à 350 milles à 2 sur un Sunfizz au cours des 3 à 4 mois de vie à bord annuelle

15 fév. 2015

10 transats , 2 transpacifique , au début , sextant puis satnav et maintenant gps/cartographie , tel sat.Vive l electronique ,mais ca a amené un nouveau type de navigateur autour du monde , pas trop sympa , pas trop solidaire ,retraités pour beaucoup , bref ambiance sans plus autour du monde

15 fév. 201515 fév. 2015

Ah bon? nous avons noté une super ambiance sur notre tour de l'Atlantique: convivialité et solidarité!
C'est vrai que l'électronique et les moyens de communication ont facilité la navigation! et c'est tant mieux! sinon nous ne serions jamais partis avec notre petite tribu! et ce fut une belle expérience familiale!
levoyagedemobilis.blogspot.fr[...]/

15 fév. 2015

Quand tu bouges tu rencontres surtout au début qq bateaux sympa , arrivait aux Antilles quelle ambiance de merde .....A Tahiti pareil pers. se parle ....

15 fév. 2015

Salut les Mobilis.
Tout à fait d'accord avec toi.
Nous aussi nous avons trouvé une super ambiance durant notre tour de l'atlantique.
Nous n'oublierons pas les bons moments passés en votre compagnie.
Les moyens techniques existent et les prix sont maintenant plus qu'abordables, alors pourquoi ne pas les utiliser?
Faites le compte de tous les GPS que vous avez à bord, (GPS fixe, tablette, téléphone GSM, ordi...) alors dire que ça peu tomber en panne, certes..., mais faudrait vraiment pas de bol pour que tous tombent en panne en même temps.
Le GPS et la carto ont grandement aidé les navigations bien plus précises que dans les années 60 dont on peut toujours être nostalgiques, mais ne serait-ce pas surtout la nostalgie de sa jeunesse et des bons moments passés avec sa jeune épouse, ses jeunes enfants?
Les prévisions météo aussi sont aussi bien plus fiables qu'il y a 10 ou 20 ans.
Nous naviguons essentiellement en méditerranée, alors quand je vois sur les forums que certains naviguent essentiellement avec force 7 ou 8, je pense qu'ils se sont mis volontairement dans la m...e, les prévisions à 3 jours sont fiables en méditerranée. Et en 3 jours, on peu aller loin.

levoyagededionysos.blogspot.fr[...]/

15 fév. 201515 fév. 2015

Coucou les Dyonisos :bravo:

Pour ce qui est de l'ambiance, c'est vrai qu'aux Antilles, il y a beaucoup de bateaux de locs et de la plaisance consumériste mais il ne faut pas oublier non plus que les gens te voient comme tu les regardes...

16 fév. 2015

c'est a cause du GPS.....je suis contre ( le GPS) pas contre les navigateurs
meme moi je fais le feneant depuis deja longtemps c'est inadmisible

16 fév. 201516 juin 2020

Bonjour,
J’ai fait mes premières navigations de plus de800M à l’occasion de notre départ au Printemps 2009. Avant ce voyage, 400 ou 500 M, vers la Galice ou l’Ouest de l’Irlande constituaient mes plus longues étapes. Au cours de notre croisière, des navigations se sont aussi situées dans ces délais de 4 à 6 jours de mer. C’est assez bâtard d’ailleurs car on arrive au moment où le rythme de la traversée s’installe. Et cependant la préparation du départ demande, surtout du point de vue météo, une attention plus importante que celle portée à une traversée de seulement 3 ou 4 jours dans des eaux clémentes. Il y a aussi une différence selon que la navigation est une traversée ou une longue route côtière comme la remontée de la cote irlandaise.
Ensuite une traversée de plus de 800M va en faire souvent beaucoup plus car on aborde les routes transocéaniques. Et là, c’est le plaisir de rentrer dans la vie au large qui est au rendez-vous. Rythmée par les quarts de nuit (nous naviguons en couple avec des horaires non tournants), l’heure de la météo, du tour de pont, etc. Troublée par l’annonce d’une météo difficile et les réflexions qui s’en suivent, la préparation d’une manœuvre, une petite réparation… Le temps de la lecture, de contempler la mer.
Tout cela modulé selon la zone de navigation. 360 M entre Isafjordur et Tasiilaq, 2600 M de portant Banjul – Le Marin, 2100 M de près pour Callao – Valdivia, ou encore les 570 m entre Puerto Toro et l’archipel Melchior. La distance n’est pas tout. La satisfaction ressentie à l’arrivée largement dépendante de la zone de navigation et de la destination.
Dans ces traversées, de quelque longueur qu’elles soient, est-ce le GPS ou le pilote électrique qui est le plus important ? La précision du GPS est surtout intéressante à l’atterrage. L’utilisation de beaucoup d’équipements s’est simplifiée, ex : Iridium versus BLU, pilote vs régulateur d’allure, enrouleur vs changement de voile, ce qui rend la navigation au large plus accessible, surtout en couple ou avec des enfants.
Est-ce-que ces facilités matérielles diminuent la satisfaction de“ l’avoir fait“? C’est possible.
Mais les motifs de satisfaction changent sans doute aussi. Le plaisir d’un atterrissage précis est peut être remplacé, aujourd’hui, par le contentement d’avoir exploité au mieux les polaires de vitesse du bateau !! Est-ce un plaisir du même registre ? Je navigue sans logiciel de navigation.
Si on a le temps, s’éloigner des régions très fréquentées comme le dit pir2lune est surement un remède. Corser l’objectif est un autre moyen de revivre des émotions intenses. Les 2 peuvent se cumuler.
Philippe

Bye Bye la Corse !

Phare du monde

  • 4.5 (159)

Bye Bye la Corse !

2022