Meteo moins fiable, une piste ?

Contrairement au MET (météo anglaise) il y a de moins en moins d'humain chez Météo France. Un ingénieur près de la retraite me confiait que les machines avait pris le pouvoir tant pour la distribution des prévisions via des automates que pour l'interprétation des données. Il me disait aussi que désormais on ne communique plus le temps qu'il fait réellement car cela ferait perdre un cycle d'exploitation de 6 à 8 heures qui est le temps nécessaire pour le traitement des données acquises.
Autrement dit le grib que l'on charge interprète déjà les données collectées. Cela explique qu'un grib "tout frais" présente souvent des différences avec le temps réel au début de sa lecture.
Le problème majeur et encore non résolu est la vitesse de déplacement des phénomènes météo. Avant les prévisonnistes le faisait au pif, mais leur expérience permettait très bons résultats. Aujourdh'ui ce sont des mathématiciens qui travaillent sur de modèles et s'ils font des progrès, c'est pas encore gagné. A son avis et à terme le métier de révisionniste a pourtant beaucoup d'avenir dans les structures privés;
Personnellement j'ai vu beaucoup de progrès en dix ans, mais les situations sont de plus en plus complexes et Arome est un outil très performant même si la pluie prévue a une d'avance ou de retard.