MAIF ou avoir une assurance qui ne sert à rien

Je suis assuré depuis des années à la MAIF (en fait filia-maif) pour tout: voitures, logements, responsabilité, etc...
Pour mon premier bateau, idem.
Pour mon nouveau, j'ai une proposition avec garantie équivalente de la part de l'assureur de l'ex-propriétaire, moins cher, je suis fidèle et j’aime la notion de mutualité :
Je reste à la MAIF .

Cet été en navigation au moteur vers Belle-île, un choc, je sens le moteur cogner, je coupe les gaz et plonge pour voir :sur mon hélice bipale, une pale cassée.
Retour au port le plus proche à la voile en 5 heures dans la pétole, un catamaran me remorque sur la fin (j'ai pas noté le nom du bateau, mais j’en profites pour le remercier sinon je repartais en sens inverse).
Arrivé au Crouesty , accueil très sympa et pro, je fais sortir le bateau, préviens mon assurance, prends des photos avec le portable. Je remarque au passage que mon anode d'arbre a foutu le camp, mais il reste l'anode d'hélice. J’hésite un petit instant à cadrer pour ne pas faire apparaître ce détail, mais j’ai un vieux fond d’honnêteté un peu désuet, et je ne le fais pas.
Introuvable en pas à gauche d’occas, j’en achète une neuve chez France hélice. En montrant l’ancienne chez eux, ils me confirment ce que je supposais : j’ai du me prendre quelque chose flottant entre deux eaux.
La nouvelle hélice est remontée et les vacances se poursuivent (super d’ailleurs).De retour, j’imprime les photos, explique les circonstances, et j’envoie tout ça à l’assurance.
En septembre coup de fil d’un expert, discussion sur les circonstances, il refuse de se déplacer pour voir l’ancienne hélice (70km), et décrète au vu des photos que c’est de la corrosion électrolytique !
Résultat, pas de remboursement.
Je conteste auprès de la maif, finalement il décident d’appliquer un taux de vétusté de 90% !
Je reconteste et demande un autre expert, pour le moment sans résultat, malgré les coups de téléphone.
Ma conclusion désabusé est que l’esprit mutualiste et l’honneteté ne sont plus d’actualité. A moi d’en tenir compte,d’être moins naïf et de m’adapter, sans doute...

L'équipage
29 sept. 2010
29 sept. 2010

perso

ça ne me serait même pas venu à l'esprit de vouloir faire jouer l'assurance, mais je ne suis pas à la MAIF!

29 sept. 2010

Dans ce cas,

il faut m'expliquer à quoi ça sert, une assurance dite " tout risques".
(Je le mets entre guillemets car en bateau ça ne veux pas dire grand chose)
Si on ne fait pas jouer l'assurance dans les cas prévus dans le contrat, autant se limiter à une RC...

29 sept. 2010

si tu es certain de ton bon droit

à savoir que l'hélice a cassé du fait uniquement du choc (avec un ofni ?) et non qu'elle ait cassé du fait qu'elle soit usée/corrodée, éventuellement aidé par un ofni qu'il l'à "finie", menace de mettre un terme à toutes tes polices d'assurances chez eux, en générale ça marche plus tôt bien.

C'est moche d'en arriver là mais c'est la mentalité ambiante de notre monde et de notre époque qui veux ça, pas de sentiment.

30 sept. 2010

Oui, OK.

Mais je vais prendre un autre exemple:
Mon gréement a 8 ans (c'est de la fiction, en réalité, il est neuf)
Je monte régulièremnt là haut pour vérifier un enventuel detoronnage ou trace de rouille sur les sertissages, bref je l'ai à l'oeil.
Un jour,en navigation, mon mat tombe.
C'est quoi? Un accident? De l'usure? Un peu des deux?

30 sept. 2010

non, je me suis mal exprimé.

Mon gréément est réellement neuf, je prenais l'exemple d'un gréement de huit (ou cinq peut importe) pour essayer de comprendre à quel moment on envisage une cause accidentelle pour un dématage.
Et quandje vois l'epertise qui a été établi pour mon hélice, je vois mal mon expert établir avec certitude les raisons d'un tel dématage.
C'est tout.

29 sept. 2010

Un courrier...

... au délégué départemental de la MAIF qui, lui, souvent a l'esprit mutualiste. Encore faut-il que tu sois sûr du caractère accidentel de la rupture de la pale (les assurances couvrent l'accident, pas l'usure).

30 sept. 2010

J'ai travaillé pour les assurances

en expertise maritime.
Il est difficile de juger ton cas d'hélice sans la voir. Je ne m'avancerais pas sur une expertise par mail.
En revanche, je trouve étonnant ton raisonnement sur le gréement. Il a 8 ans : ça , c'est la réalité. Et il te semble neuf, ça c'est de la fiction. Un gréement travaille et vieillit. Les inox deviennent cassants même quand ils ont un bel aspect (c'est même plus souvent le cas, selon la teneur en Chrome et autres additifs).
Le jour où ton mât tombera, ce sera à l'expert de déterminer les circonstances, l'usure, le réglage et les facteurs qui ont concouru à l'accident.
Un gréement est donné pour 10 ans par convention reprise chez la plupart des assureurs. C'est de la statistique. Comme pour tout accident, les bases de données sont chez les assureurs, plus rarement chez les experts. On peut le regretter mais cette limite est lisible et, d'une certaine façon préventive. Un gréement qui tombe n'est jamais anodin : risques pour l'équipage.
Bien sûr, on peut aussi moduler en fonction de l'état réel du gréement mais il n'est pas aisé d'expliquer qu'un gréement de 12ans, "en bon état" s'est cassé la gueule. Suffit pas de dire "je le regarde tous les ans, qu'est ce qu'il est beau!"

01 oct. 2010

Effectivement à te lire

il n'y a pas eu beaucoup d'expertise sur ton hélice. Comme je te le disais, l'ai bossé pour quelques assureurs, plaisance, pêche... Je suis chez Sunderland, assurance anglaise avec un contrat type Lloyd. C'est carré pour les expertises et rapidement réglé.

29 sept. 2010

surprenant

Etant moi-même à la Maif (pas pour le bateau car ils n'assuraient pas pour la location mais pour tout le reste, maison, voiture...), j'ai vraiment toujours été surprise de leur sérieux, leur rapidité et surtout de leur volonté de simplifier les paperasses et de faire confiance à l'assuré.
Et j'ai encore pu le vérifier cet été suite à un accident.

29 sept. 2010

Moi également

Je ne compte plus le nombre de sinistres, même parfois peu importants. Je pense que leur attitude dépend exclusivement des conclusions de l'expert. Et j'en ai tjs rencontré qui étaient fort compréhensifs. Mais il suffit de mal tomber, sans doute.

Maintenant, pour revenir au cas précité, un bris d'hélice peut avoir plein de causes, y compris de d'être pris un casier. Moi, je comprends leur attitude sauf à prouver le contraire, ce qui semble difficile.

RV

29 sept. 2010

On en revient à un fil

que j'avais lancé voilà quelques mois :

www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Il y a de l'arnaque dans l'air ?! ...

Existe-t-il une association de plaisancier qui saurait négocier une assurance type "automobile" pour ses adhérents ?

29 sept. 2010

Bon, alors précisions.

Je ne cherche pas à tirer absolument sur les assurances.
Tout ce que je sais c'est que dans ce cas, mon interlocuteur à la maif est soit de mauvaise foi, soit incompetent:

Un expert agréé par l'assurance qui décrète à distance sans voir l'hélice que c'est assurement une corrosion n'est pas un expert recommandable.

Un interlocuteur maaif qui declare en regardant des photos basse def imprimées par mes soins sur du papier normal:" ouh la ça a l'air effectivement très corrodé" en confondant antifouling d'hélice ecaillé, coquillages et autre et corrosion n'a jamais vu un bateau qui sort de l'eau.

suite à ma contestation, l'expert qui devait passer chez moi m'a "planté"( une demie journée de travail perdue)

Quand je demande un autre expert, l' interlocuteur maaif me dit "qu'il n'en a pas d'autres (sic)" ce qui laisse rêveur(en Bretagne?)

A moins d'avoir été sous l'eau au moment du bris, effectivement personne ne saura jamais à 100% ce qui s'est passé.
Ce que je sais en revanche, c'est que:
-deux mois avant au moment de la mise à l'eau l'hélice était en bon état, les anodes changées.

-je ne suis pas passé sur un casier ou bouée ou autre obstacle visible.

-j'entretiens mes bateaux avec soin; parce que je considère que c'est le meilleur moyen de pas faire appel à l'assurance, justement.

-Je n'ai effectivement aucun moyen de prouver tout cela, mais je pensais que mes relations avec la MAAIF reposaient aussi sur la confiance.Dommage pour moi.

-si je paye une assurance pour voir appliquer mon bateau une décote de 90% decrété par un expert qui n'a pas vu mon bateau, je pense que c'est de l'argent foutu en l'air.

Donc je change d'assurance et j'envisage de la réduire à sa portion congrue.

29 sept. 2010

Surprenant

qu'un expert digne de ce nom puisse rendre un rapport seulement à la vue de photos, sans même examiner l'objet sinistré. La conclusion me semble hâtive notamment en raison de la présence de l'anode d'hélice. J'imagine que le déplacement lui occasionnait des frais qu'il considérait trop importants au regard de l'indemnité que lui versait l'assurance qui l'a commis.
Concernant la vétusté, réfère toi aux conditions générales de ton contrat qui définissent probablement l'application de la vétuste et le maximum imputable. Pour exemple, mon contrat prévoit 10% de vétusté par an avec un maximum de 50%, quelque soit l'âge du matériel à remplacer.

29 sept. 2010

Je n'avais pas vu ce fil...

sinon, j'aurais pu participer, j'étais déjà dans cette histoire-là.
Concernant la decote vétusté, elle est effectivement prévue au contrat (10%par an) pour tout un tas d'elements (gréements, voile, accastillage,etc..)mais pas sur ce type d'éléments.
Dans ce cas, c'est hélas l'expert qui fixe la vetusté.

30 sept. 2010

pffffffffffff

à savoir que les assurances se font du fric sur notre compte. depuis 1991 que le bateau est à l'eau je suis assuré au minimun, j'ai failli coulé deux fois, mais cela est un risque à prendre, et je suis toujours au minimun et ca le fait bien comme ça

30 sept. 2010

voir ma contribution sur

www.hisse-et-oh.com[...]dex.php
c'est édifiant!!
No comment, les baisés comptez-vous, et j'ai vraiment le sentiment d'en faire partie.

30 sept. 2010

MAIF

je suis sociétaire à la MAIF depuis 30 ans. Je ne suis pas assuré chez eux pour mon bateau, leurs tarifs n'étant pas concurrentiels dans ce domaine. Pour autant, je n'ai jamais eu à me plaindre des modalités de remboursement des sinistres (maison ou automobile). Le fait d'être tombé sur un expert peu consciencieux peut, à mon avis, être avancé vis à vis de la mutuelle, mais, une fois encore je le répète, en s'adressant plutôt au délégué départemental qui est un bénévole à fort esprit mutualiste qu'à un employé qui, lui, travaille comme il le ferait au sein d'une assurance privée.

30 sept. 2010

J'ai du mal à comprendre…

Quand je casse quelque chose… usure à priori, je ne fais pas appel à mon assureur !… m'enfin j'ai sans doute tort…
Je suis aussi à la MAif… et pour le moment jamais eu à me plaindre d'eux… j'ai même eu un gros pépin sur un bateau… tout a été traité très vite et bien… donc… ça dépend…

30 sept. 2010

je suis assez d'accord avec Z

Les coûts indirects d'une casse sont fort bien pris en compte par la Maif (j'ai vérifié il y 2 mois), mais pas la casse elle même qui le plus souvent ne relève pas de l'assurance car son origine, très difficile à déterminer, ne relève pas d'une assurance.

Par exemple, en voiture j'ai cassé un truc qui m'a mis en panne sur l'autoroute. J'ai payé la réparation, mais il ont payé le dépannage (cher) et 200 km de taxi pour que je puisse finaliser mon voyage. Ce qu'ils ont payé a été plus cher que la réparation elle-même.

30 sept. 2010

mutuelle, pas asurance

la différence n'est pas mince : ils n'ont pas des actionnaires qui veulent des bénéfices, mais des adhérents qui veulent que "ça marche".

Donc déjà c'est moins cher. Il y a même des années, quand ils s'aperçoivent qu'il y a trop de réserves, ils n'augmentant pas les cotises.

Par contre, effectivement voir un élu, et non un employé si problème (déjà dit dans ce fil). De plus je confirme, pas au top pour les bateaux : je m'en suis rendu compte au moemnt de la adhésion, où ils ne demandaient pas une expertise avant de prendre le bateau.

Donc adresse toi à un élu, remontre tes photos, voire ton ancienne hélice si tu l'as gardée. Fais le déplacement si nécessaire.

Bon courage. Lionel

30 sept. 2010

oui, des adhérents

qui souhaitent que leur cotisation serve à autre chose qu'à entretenir les bateaux de quelques uns; une hélice (dont on ne connait ni l'âge ni l'état, mais elle a plusieurs années...), qui coute 3 ou 400 euros, soit moins que le traitement d'un dossier avec déplacement d'expert, casse (on ne sait pas exactement pourquoi d'ailleurs), et il faudrait que nous (nous les sociétaires) en payions une neuve! je trouve que certains exagèrent un peu, les mêmes d'ailleurs qui viendront se plaindre du tarif des assurances... un coefficient de vétusté est appliqué par les assurances sur tous les meubles, appareillages, automobiles, instruments ..., mais ne le serait pas sur les accessoires d'un voilier... décidement, je vais faire changer mes voiles, mon gréément, mon GPS (qui n'est plus du tout à la mode) ainsi que mes docksides qui commencent à être usées...
je trouve vraiment que certains exagèrent un peu trop... s'ils veulent changer d'assurances, ce sera avec ma bénédiction (laïque, à la MAIF).

30 sept. 2010

Le cout de cette histoire

est d'environ 1000€.
Dont 700 d'hélice.
Le contrat prévoit la guarantie de "dommages au bateau... et accessoires fixés à demeure".
Voilà.
Mais d'ailleurs, je ne reproche pas à mon assurance d'appliquer un taux de vétusté de 90%, je lui reproche d'utiliser un expert pour le moins léger pour établir ce taux.
Et surtout de ne pas reconnaitre cette légereté et donc de valider ce taux.

Si des sociètaires sont satisfaits de leur assurance, tant mieux pour eux.
Je ne cherche pas à avoir l'accord ou le désaccord de qui que ce soit, je raconte mon expérience et les conclusions que j'en tire, avec éventuellement l'idée que elle servira à quelqu'un du forum.

Maintenant si c'est pour se faire traiter de radin ou pire de malhonnète , je préfère ne plus intervenir sur ce fil.
Si les sociétaires ressemblent tous à monsieur Bardal, je vais en plus changer d'assureur avec entrain.

30 sept. 2010

Ne pas tous melanger

L expert a dit non
Paix ou autre le traitement du dossier aurait été le même
Certains expert sont plus ou moins regardant (consciencieux ?)

30 sept. 2010

traitement du dossier

c'est probablement une loterie malheureusement.

Une mutuelle qui avait réglé correctement un sinistre pour mon bateau n'a pas accepté de régulariser l'erreur d'un expert qui avait estimé ma voiture âgée de 16 mois bien au-dessous de l'argus (bousillée par un chauffard, en stationnement régulier,avec des policiers pour témoins); j'ai dû payer un avocat et perdre pas mal de temps mais j'ai fini par récupérer la moitié de la somme dûe.

Je ne vois pas pourquoi une assurance tous risques ne couvrirait pas les dégâts causés par la rencontre avec un casier ? hors vétusté bien sûr.

30 sept. 2010

j'ai pas le dossier et j'ai pas vu l'hélice

mais sans avoir rien vu, je peux quand même dire qu'une hélice en bronze non corrodée ne casse pas mais se tord sur un choc alors qu'une hélice corrodée peut se casser, donc si une pale s'est cassée, c'est que l'hélice était déjà "naze" avant le choc

et si je peux le dire, n'importe quel expert peut le dire encore mieux

cordialement

30 sept. 2010

Il m'est arrivé,

du côté des Roches Douvres, de me payer un casier et l'hélice est partie au fond. Il ne m'est pas venu à l'idée une seule seconde de me tourner vers l'assurance.

De même, j'ai eu une ancre tordue, c'était pour mes pieds.

M'enfin, chacun fait comme il veut.

RV

06 oct. 2010

completement d'accord avec JP

sinon pourquoi ne pas appeler l'assurance quand quelque chose casse dans le moteur, ou un winch ou un guindeau ???

30 sept. 2010

contre expertise

N'est il pas possible de faire réaliser une contre expertise ?

Une analyse du métal déterminera la cause précise de la rupture
Choc fatigue électrolise etc ...

Des experts sont spécilisés en métalurgie ET /OU dans la défense des assurés

La confrontation est possible avec l'expert de l' assurance ( voir code des assurances )

Il existe aussi la possibilité d' une expertise ....juridique !!! avec des frais à partager ou à la charge du perdant...

L' enjeu en vaut il le prix d' une hélice bipale ????

30 sept. 2010

vu le prix d'une hélice bipale

il serait bon d'arrêter de délirer au bout d'un moment !!

Si tu tapes un trotoir avec ta voiture et abime un pneu tu le déclares a ton assureur ???

AVEC ce genre de comportement il ne faut pas s'étonner si nos primes augmentes !!

30 sept. 2010

société mutuelle d'assurance

Contrairement aux sociétés commerciales d'assurance , il est impossible de récuser l'expert.

Par contre la prudence serait , lorsqu'on déclare une avarie ,de joindre à la déclaration de sinistre un rapport de mer détaillant les circonstances de l'avarie.
ca ne remplace pas l'expertise mais évite d'avoir un expert qui extrapole à partir de bases insuffisantes.

30 sept. 2010

Moi

perte totale du navire (incendie au port), pas de problème avec la MAIF.

01 oct. 2010

Je confirme

le rapport de mer détaillant les circonstances est très important. Attention aux délais (5 jours ouvrés en général) pour signaler un sinistre et ne pas démonter plus que le strict nécessaire pour avoir une première idée du sinistre. Un démontage des organes mobiles se fait généralement en présence de l'expert mandaté par l'assureur.

01 oct. 2010

débat de fond....

maif depuis 35 ans...mon bateau n'est pas assuré chez eux; leur contrat est très (trop?) complet, mais on n'a pas le choix des garanties, il est donc cher.
pour ce prix, on est à mon avis surprotégé, du genre, panne de moteur à l'étranger, la maif paye le voyage au mécano...cela ne peut que déresponsabiliser l'assuré (pardon, le...militant!), ce qui semble être le cas ici , sur ce fil, intéressant car il montre bien la limite entre mutualiste et consommateur, ceci dit sans mépris pour l'un comme pour l'autre.

01 oct. 2010

débat de fond

je confirme la prise en charge incroyable qui peut déresponsabiliser: le taxi qui a été affrété par la Maif (IMA) pour que je puisse finaliser mon voyage après la panne, m'a indiqué qu'il avait déjà été affrété par la Maif (IMA)pour des courses de 1000 km (!) plus le retour (2000 km) dans le cadre de la garantie suite à une panne .... Dans mon cas, cela n'a été "que" 200 km ;-)

01 oct. 2010

Ne pas confondre...

Contrat d'assurance du bateau et contrat d'assistance.
Si je lis bien le post de Robert, il cite un cas de prise en charge avec taxi sur de longues distances, heureusement en précisant IMA (= Inter Mutuelles Assistance) entre parenthèses.
C'est donc ce contrat d'assistance intégré dans son contrat principal qui a fonctionné. Et là, effectivement on peut se trouver dans des circonstances où le coût de l'assistance peut être très élevé, jusqu'à l'affrètement d'un avion pour un rapatriement sanitaire.
Cela pour éviter toute confusion.

01 oct. 2010

Différence ente M A I F IMA et FILLIA

Est il possible de faire un parallèle entre ces deux assurances de la M A I F

La déconvenue de l' auteur du fil serait elle a recherché de ce coté la ???

J P a donné une réponse por laquelle je soucris a priori

La rupture franche dénoterait à MHA une fatigue de métal plustot qu' un choc.

La réponse péremptoire de l' expert semble bien mal venue .....Quelques explications n' auraient pas nuit !!!

Il est curieux qu 'il n' y pas de contestation possible de l' expert avec une assurance mutualisée

LIBENTER peut il nous éclairer ????

01 oct. 2010

ben si, il a peu contester

puisqu'ils ont fini par prendre en charge ladite hélice… en comptant une vétusté de 90%…
Ce qu'il peut à nouveau contester… même si pour le moment il n'a pas de nouvelles…

06 oct. 2010

C'est simple RODGE

Une assurance mutualiste consiste à être son propre assureur en partageant le risque avec d'autres.

Autant dire que récuser l'expert revient à se récuser soi-même.

01 oct. 2010

Un peu de droit...

En matière d'assurances de choses (ici : une tous risques bateau), c'est à l'assuré de prouver que le sinistre vanté rentre dans le champ de couverture (voir ce qui est couvert et non exclu dans le contrat) et c'est à l'assureur qu'il appartient de prouver que l'existence d'un cas de déchéance (ex : le skipper était complètement ivre).

En simplifiant, la déchéance est la situation où un assuré a normalement droit à la garantie mais en raison d'un comportement précis, défini clairement au contrat, il perd le droit à la garantie. Le cas typique est la "conduite" en état d'ivresse ou la conduite par quelqu'un qui n'est pas habilité (ex : un enfant de moins 12 ans). Là, c'est à l'assureur de prouver l'existence de la cause de déchéance.

Je n'ai pas vu le contrat de la MAIF mais je peux imaginer que l'assureur couvre "Tous les dommages survenus au bateau (...) à l'exclusion (...) des dommages résultant (...) de la corrosion, ...".

La clause d'exclusion n'est qu'une limitation du champs de la garantie entre ce qui est couvert et ce qui ne l'est pas.... et qui permet de déterminer le niveau de la prime.

Donc, dans le cas de Jief, il déclare un sinistre à son assureur.

Sur base des éléments communiqués, l'assureur estime que la cas est hors couverture car résultant de la corrosion électrolytique (cas d'exclusion).

Donc, l'assureur estime (et c'est son droit) que Jief ne lui apporte pas la preuve suffisante que le bris de l'hélice n'est pas dû à une corrosion électrolytique. L'assureur prend cette position au regard des éléments qu'il a en main : rapport de mer, photos, avis technique de l'expert.
L'assureur est d'autant plus à l'aise que ce n'est pas à lui de prouver la corrosion mais à Jief. Son avis est conforté par son expert qui fonctionne évidemment par une série d'a priori qui sont la somme de ses expériences (cf. le post de JP ci-dessus)
C'est alors Jjief de démontrer le contraire et qu'il ne se trouve pas dans un des cas exclu.
Comment ? Par toutes voies de droit. Souvent l'avis sérieusement documenté d'un autre expert suffit à convaincre l'assureur. Sinon, ce sera l'expertise judiciaire qui départagera.

C'est dur mais c'est comme ça.

Il y a cependant une limite.

Les cas d'exclusions doivent être expressément et précisément détaillés au contrat.

Un assureur ne peut par exemple écrire qu'il exclu les "dommages résultant du non respect des règles de l'art, d'entretien ou de toute norme quelconque".

Ces termes sont trop généraux et font subsister une insécurité juridique au point que la couverture deviendrait sans objet.
En effet, lors de la survenance d'un sinistre faisant intervenir une assurance "tous risques", il y a souvent à la base un comportement de l'assuré qui n'a pas respecté une règle quelconque. De même, on imaginerait pas une assurance RC automobile qui ne couvrirait pas "les conséquences du non respect du code la route". Par exemple, la formulation ci-dessus permettrait de ne pas couvrir le bateau dont le skipper a négligé une priorité. Or, l'assurance de responsabilité comme l'assurance de choses a pour objet de couvrir la "connerie humaine" pas pas seulement le coup du sort (comme la foudre). La limite étant à définir par le contrat quant au niveau de connerie qui fait partie du risque couvert.

Exemple contraire d'une clause d'exclusion valable : "Ne sont pas couverts : (...) les dommages subis à l'occasion d'une participation à une compétition de vitesse (régate)".

Est-ce plus clair ?

01 oct. 2010

Pourtant, la...

"connerie humaine" peut être consécutive à un coup de foudre...

:whaou:

:cheri:

01 oct. 2010

Brillante explication

je réponds évidemment à Brufan, pas à Roc !

01 oct. 2010

Je suis vexé !

.

01 oct. 2010

maïf ou expert ?

Il me semble qu'on se trompe de débat ici : c'est l'expert qui est mis en cause, pas l'assurance.
Concernant la Maïf, pour assurer notre bateau (un 10 m neuf, "tous risques", 900 €), on a fait faire plusieurs devis auprès de plusieurs assurances. Les différences de prix étaient minimes. Ce qui a primé, ce sont mes sinistres passés : je n'ai jamais eu à me plaindre des remboursements.

03 oct. 2010

autre choix

peut ete plus risqué mais bon , j'assure mon canot au minimun, etant donné que je fais 100 % de l'entretien greement compris , les economies realisées aujourdhui m'ont permis de creer une petite reserve en cas de coup dur. Deplus ca m'evite des discussions interminables avec les experts qui ne sont pas tous mauvais sur la vetustés etc ...
En cas de revente , je precise les travaux et joint les factures au nouveau proprio.

LM

03 oct. 2010

le choix du niveau d'assurance

A mon avis, il y a plusieurs règles qui imposent le niveau de l'assurance que l'on doit souscrire:

  • Le plus important : la responsabilité vis à vis des dommages que l'on peut occasionner à d'autres, y compris aux personnes présentes sur son propre bateau. Avoir un bateau sans couvrir ce risque envers des tierces personnes est à mon avis très grave, consiste à fuir ses responsabilités, et est une forme de mépris pour ce qui peut arriver à ses semblables.

  • Le plus incontournable : le port de stationnement qui impose la souscription à une assurance définie dans le contrat de stationnement.

  • Enfin, le plus subjectif : souscrire une assurance au niveau nécessaire pour qu'une perte totale ne mette pas en danger l'ensemble de l'équilibre de sa vie personnelle et de sa famille.

03 oct. 2010

Elles sont toutes pareilles

Je suis a la SATEC en tout risques
Milieu Juillet un visiteur ne sachant pas accoster est déporté par le fardage et a arraché un des mes bossoirs.
Dossier, photos , devis et constat amiable envoyé le Lundi suivant a mon assureur.
Depuis silence radio, mon bateau prend l'eau quand il pleut un peu fort et je ne peux même pas faire engager les travaux car ils attendent une réponse de la compagnie adverse.... Si je fais effectuer les travaux c'est de ma poche j'y laisse la franchise.
Assureurs tous voleurs!
@+
Alain

03 oct. 2010

Marrante

Cette dernière intervention alors que de nombreux intervenants disent être satisfaits de la MAIF quand ils ont eu à faire indemniser des sinistres. (Je rappelle que je ne suis pourtant pas assuré chez eux pour mon bateau).

03 oct. 2010

Dommage ...

Le détail de ton histoire est intéressant pour avoir une idée de cette compagnie. Dommage, ta conclusion ("Assureurs tous voleurs!") enlève pas mal de crédibilité à ton récit :tesur:

03 oct. 2010

encore un détail à propos de Satec ...

"SATEC" n'est pas une assurance, mais un courtier en assurance (www.satecassur.com[...]ec.html ). Si ça se trouve ton assurance est excellente et seul ton courtier laisse à désirer ;-)

D'où cette règle de base, autant que possible s'assurer chez un assureur en direct, et non pas chez un courtier.

05 oct. 2010

Nautis

En effet ce n'est pas le contrat le moins cher. Une des raisons est qu'il n'y a pas d'options : c'est tout ou rien.

Mais, sauf exceptions (qui restent à examiner de près, voir le cas de cet expert), la Maif est encore un assureur ayant des relations convenables avec ses assurés, et avec un recours interne grâce au médiateur départemental non salarié de l'assureur (déjà cité un peu haut dans le fil) .

06 oct. 2010

Au risque de froisser...

3 mois pour régler un sinistre n'est pas exceptionnel.
En assurance auto, trois mois est d'ailleurs le délai laissé aux assureurs par la 4ème directive pour apporter une réponse circonstanciée après une demande d'intervention (pour faire bref).
La complexité administrative d'un dossier échappe souvent aux assurés qui sont victimes d'un sinistre qui, légitimement, attendent leur indemnité.
Par exemple, il suffit que l'auteur de l'accident tarde à informer son propre assureur des circonstances de l'accident ou néglige de répondre rapidement aux courriers et toute la chaîne d'intervenant qui est derrière est retardée. Même si les responsabilités ne sont pas contestées, cela ne change rien. En effet, l'assureur adverse doit aussi déterminé si les dommages qui lui sont réclamés sont bien en relation causale avec l'accident et donc que la victime n'essaie pas de "faire passer" d'autre dégâts comme une suite de l'accident.
Je ne dis pas que c'est le cas, je dis que dans le fonctionnement d'un dossier d'indemnisation, ce genre de vérification est très fréquent.
De plus, si ton abordeur est assuré à l'étranger, cela complique aussi les choses car les assureurs n'ont pas l'habitude de "se parler entre eux". Contrairement à l'assurance auto, il n'y a pas de bureau central des assureurs étrangers dans un pays donné. La communication est donc plus longue.

05 oct. 2010

Prix du contrat nautis à la maif

Un délégué départemental de mon département m'avait expliqué, il y a deux ans, que la maif avait un problème avec le contrat nautis du fait de leur contrat d'informatique avec IBM. Je n'ai pas eu plus détails mais cela expliquait que le contrat était plutôt cher.

06 oct. 2010

et a change quoi?

Quand vient l'échéance je ne paye pas moins cher! Courtier ou pas... Ils sont bien contents de toucher la prime annuelle, mais de ne pas avancer un € quand il y a un sinistre non responsable et de ne rien faire pour faire avancer le dossier.
Trois mois pour 1000€ de réparations on se fiche de la gueule de qui ?
Sur ce je vais me coucher ca m'énerve!
Salut
@+
Alain

05 oct. 2010

le metal

je pensais bétement que le metal dont est fait les hélices etait ductile et qu'en cas de choc
on tordait les pales,d'ailleurs chez le reparateur d'hélices il y en a plein de tordues
qui ressortent comme neuves .
par contre une hélice elctrolysée casse comme du verre ,il faudrait examiner l'endroit de la cassure pour voir si il n'y avait pas un defaut de fonderie par exemple .
l'expertise par telephone c'est comme les agences matrimoniales sur internet la photo ne reflepe pas toujours la réalité
alain

:-D

05 oct. 2010

Yes!

Comme notre "Charles De Gaulle". J'étais à bord quand un morceau d'une tonne a décidé de se faire la belle. Ce n'est pas passé inaperçu. 2 fondeurs dans le monde (dont Rolls Royce) capables de faire des hélices aussi complexes. Mais bon, sur une micro-hélice de nos jouets nautiques, il faudrait une sacré paille (défaut de fonderie) pour péter net. Electrolyse ou choc, voire les deux, c'est plus probable.

05 oct. 2010

C'est sûr...

y'a deux ou trois bricoles qui ont du se mettre à blobloter... :heu:

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

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