Les Vaquelottes et autres vieux gréments ne sont plus les bien venus.

Le nouveau gestionnaire du Port de Barfleur ne veux plus que les Vieux Gréements accostent le long du quai.
Pourtant sympathique ces bateaux à couple dans le coin de ce petit port d'échouage.
Je joins l’article paru dans La Presse de la manche.

L'équipage
14 sept. 2019
14 sept. 2019

pas rentable ?... :jelaferme:

15 sept. 2019

pourquoi un traitement de faveur pour les vaquelottes à cet endroit précis et pas ailleurs ?

15 sept. 2019

parce que sans doute bien avant que la marina se fasse ces bateaux etaient déjà là ...et petit à petit on les poussent dehors

idem ici , les bateaux étaient installé depuis la nuit des temps dans l'actuel marina et le jour ou celle-ci a vu le jour on les a délogés hop degagé il n'y a rien à voir

15 sept. 2019

Il n'y a pas de marina et port qui n'est n'est pas très accueillant pour les visiteurs, ne peut pas rivaliser contre St Vaast et Cherbourg.
Il semblerait plutôt que certains ports, n'ayant pas les moyens d'entretenir leurs structures ou d'investir, décident d'intégrer la SPL et profiter de leur gestion, sans en avoir les contraintes.
à certains endroits, la pilule à du mal à passer.

15 sept. 2019

En fait, on ne pousse pas dehors, on les pousse à à se disperser parmi les autres bateaux au mouillage. Ce qui n'était pas le cas avant que la SPL soit chargée de la gestion du port. Autant les propriétaires que la municipalité souhaitent que les vaquelottes soient regroupées et bien visibles.
L'argument de la SPL est qu'elles prennent quelques unes des places à quai destinées ux bateaux de passage. En realité, il y a extrêmement peu de bateaux de passage (8 l'année dernière). Les prestations sont nulles (pas de sanitaires), l'échouage est scabreux (j'ai vu plusieurs bateaux tomber) et le tarif est pratiquement celui d'une marina. De plus, les vaquelottes sont à un endroit où seuls les petits tirants d'eau pourraient venir.

15 sept. 2019

On ne pousse personne. On leur demande, soit de payer leur place à quai, soit de rejoindre leur mouillage qu'ils ont payé.

15 sept. 2019

C'est un peu plus sombre comme affaire. Tous les Bourcet ont une place sur bouée. Un seul Bourcet classé à une place à quai. Il est vrai que depuis quelques temps ils se mettent tous à quai, ce qui leur fait 2 places pour une seule payée. En soit, ce n'est pas grave, et c'est agréable à l'oeil pour le piéton, si ce n'est que l'été il n'y a plus de places pour les bateaux visiteurs. Et c'est un peu dommage que les visiteurs doivent repartir sous prétexte de manque de place alors que le port est quasi vide.

15 sept. 2019

sur la photo de l article , on voit bien un voilier a quai derrière la vacquelotte , donc il reste de la place ......

15 sept. 2019

Oui, en été, généralement, il reste de la place pour UN bateau visiteur.

15 sept. 2019

Voici le courrier adressé

Voici le courrier adressé à la SPL par l’association Barfleur Voile et Tradition :

"Le 30 août 2019

M. Philippe Pesnelle
Président de l’Association Barfleur Voile et Tradition

En co-signature avec Mme Marie LECOSTEY
Représentante des Vieux gréements du Val de Saire

À Monsieur Florent Duloir
Maître de port
SPL d’exploitation portuaire de la Manche
Bureau du port, place Auguste Contamine
50550 Saint Vaast la Hougue

Monsieur,

J’accuse réception de votre courrier en date du 28 août 2019 visant à reléguer les vaquelottes et canots de Barfleur à leur poste de mouillage, et notamment le Jour d’Espoir, armé par l’association Barfleur Voile et Tradition (BVT) que je préside, en leur interdisant leur traditionnel poste d’accostage le long du quai Henri Chardon à proximité de l’escalier.

Ce courrier me fait réagir pour plusieurs raisons :

En ce qui concerne BVT cet accostage est l’élément essentiel de notre outil de communication avec le public. La présence du « Jour d’Espoir », renforcée par un « chevalet » support de documents explicatifs, permet aux passants déambulant sur le quai d’observer un navire traditionnel (classé d’ailleurs Bateau d’Intérêt Patrimonial) par une vue plongeante et non simplement par une silhouette se découpant au loin. L’observation des éléments intérieurs du bateau est un des points essentiels de la compréhension de la charpente navale en bois.

À partir de cette rencontre concrète avec un navire traditionnel les visiteurs de Barfleur ont tout loisir pour s’intéresser à l’aspect culturel, patrimonial et maritime comme le proposent les visites « histoire d’un port » et l’exposition du même nom qui est organisée dans le canot de sauvetage. Au sein de « Barfleur Voile et Tradition » nous sommes très attachés à faire naviguer le » Jour d’Espoir », mais aussi à maintenir et développer ce lien quasiment affectif qui existe entre la population et le monde de la mer.

Nous sommes bien conscients que depuis plusieurs années, dans le cadre d’un mouvement patrimonial qui ne concerne pas que Barfleur, on retrouve dans ce port un nombre croissant de bateaux traditionnels. Ceux-ci participent activement à ce projet collectif tacite qui regroupe des acteurs d'horizons divers: mettre en valeur Barfleur, l’un des plus beaux villages de France, site patrimonial d'exception, peu impacté par la "modernisation" et dont le Département de la Manche s’enorgueillit à juste raison. Ils contribuent aussi par leur taxe d’équipement aux charges d’un port alors que la pêche plaisancière peine à se maintenir.

C’est une réalité, Barfleur, port d’échouage qui se différencie des « parkings à bateaux », attire les propriétaires de vieux gréements pour de nombreuses raisons. Il est devenu, modestement, et sans coût pour la collectivité, un conservatoire local des traditions maritimes et les médias ne s’y trompent pas qui sont à la recherche de cette image de Barfleur (Presse écrite, télévision).

La relégation au milieu du port de tous ces bateaux (hors « évènement » bénéficiant de votre accord, merci de nous l’avoir précisé !) est évidemment une façon de « tuer » cette image positive, flatteuse pour Barfleur. C’est aussi une façon difficilement compréhensible de « se tirer » une balle dans le pied, tout en nuisant à la collectivité qui vous a confié la gestion de son équipement. La disparition de cet élément patrimonial dans ce cadre « magique » aboutirait à faire de la communication actuelle une forme de publicité mensongère… et contradictoire avec la promotion du Cotentin, en échangeant « la proie » pour « l’ombre » (c’est-à-dire pour quelques plaisanciers occasionnels), puisque c’est cette image de vieux gréements avec en fond ses chalutiers et l’église de Barfleur que l’on retrouve sur de nombreux documents à visée touristique ainsi que sur des cartes postales et dans des ouvrages.

Comme vous vous en doutez, votre courrier n’a pas fait réagir que moi (c’est la raison pour laquelle il est co-signé de Mme Marie LECOSTEY, secrétaire de l’Association des vieux gréements du Val de Saire, regroupant ma totalité ders vieux gréements de Barfleur et certains de Saint Vaast). Il est essentiellement motivé par votre souhait de laisser une place à la plaisance. Sur ce point nous devons faire plusieurs observations.

  • En quoi le port de Barfleur est-il équipé pour accueillir la plaisance ? La mention « plaisance » sur le quai devant une place souvent libre est une information des plus succinctes. Pas de numéro de téléphone à contacter, pas d’indication sur les possibilités de sanitaires, pas d’informations sur la capitainerie, horaires d’ouverture, recouvrement des taxes, conditions d’échouage et nature des fonds,. Sur ces deux derniers points au moins c’est souvent les propriétaires de vaquelottes qui guident le navire de passage. Et la place est systématiquement soit libre soit libérée.

  • Le fait d’accueillir des plaisanciers oblige le gestionnaire d’un port à lui procurer les conditions de sécurité suffisantes pour son navire et les personnes. La présence de manifestations sur le quai, de commerces de vente de poisson (ce que nous ne remettons pas en question, c’est bien là la vie d’un port) créent un contexte que le plaisancier doit accepter. L’éventualité de la chute d’un véhicule doit être aussi prise en compte. Pour ces raisons, à l’exemple d’un port comme Port en Bessin où le plaisancier de passage est prévenu qu’il s’agit d’abord d’un port de pêche, nous pensons que celui-ci doit s’attendre à disposer d’un accueil différent de celui du port de Saint Vaast par exemple, et en être averti. L’échouage, le marnage et la nécessité de régler les amarres font que le port de Barfleur s’adresse à des plaisanciers avisés et qu’il est risqué en l’état d’en favoriser le développement au détriment de pratiques locales bien au fait de ses particularités.

  • Je note d’autre part que les conditions du fonctionnement de cette fonction « plaisance » n’est pas précisée de façon claire sur le panneau d’affichage se trouvant à proximité de la cale Ste Catherine, et que donc les règles de fonctionnement que vous nous imposez nous paraissent bien unilatérales. Nous souhaitons un autre mode de fonctionnement pour la SPL des ports de la Manche et qu’il ne soit pas aussi aisément fait table rase des pratiques existantes.

Pour toutes ces raisons et pour d’autres que je vous épargne (nous contestons au passage la demande verbale du 6 août qui s’est conclue par un déplacement des bateaux et un remerciement à notre égard de M. Lemeignan…) je souhaite en tant que Président de l’Association Barfleur Voile et Tradition que les pratiques antérieures à la mise en place de la SPL soient maintenues, c’est-à-dire le libre accès à cette partie du quai Chardon, puis qu’il est certains qu’elles bénéficient au port et à la ville de Barfleur.

D’autre part, informé de ce conflit qui s’élève entre la SPL d’exploitation portuaire de la Manche et les propriétaires et armateurs de vaquelottes, M. le Maire de Barfleur a pris contact avec M. Morin, Vice-Président du Conseil départemental de la Manche en vue que soit étudiée cette situation particulière à Barfleur. Au vu de cet élément, dans la perspective de cette réunion, la date butoir du 4 septembre n’a pas lieu d’être.

Dans cette attente je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

M. Philippe PESNELLE
(Président de L’association Barfleur Voile et Tradition (armateur du « Jour d’espoir ») membre de l‘association des « Vieux Gréements du Val de Saire ».)

Mme Marie LECOSTEY
(Secrétaire de l’association des « Vieux Gréements du Val de Saire »)J'ai pu lire quelques imprécisions ci-dessus. Barfleur accueillait beaucoup de voiliers de passage. St-Vaast s'est équipé d'installations portuaires confortables. L'industrie de la pèche s'est installée (pêcheurs non barfleurais) et les chalutiers

15 sept. 201916 juin 2020

Le courrier initial de la SPL.

15 sept. 201916 juin 2020

La pétition, là :
www.mesopinions.com[...]g/72790
N'hésitez pas à signer et à partager.

15 sept. 2019

Signé !

Jean

15 sept. 201915 sept. 2019

A Barfleur, on aime les vieux gréements, car ils apportent un attrait touristique qui aide à faire fonctionner le tiroir caisse.

Barfleur est devenu un vaste parking. Le village a perdu tout son charme (développement du tourisme et appétit des commerçants). La partie du quai réservée aux voiliers de passage et phagocytée par cette association, est autorisée au stationnement. Un bateau à quai est surplombé par des voitures. Il est arrivé qu'une voiture garée tombe dans le port (frein oublié ou vitesse non engagée).

Toujours moins de voiliers font escale à Barfleur. Parking, mais aussi installations portuaires confortables à St-Vaast, plus des deux tiers du quai sont réservés aux chalutiers (qui ne sont pas barfleurais). A Barfleur, on préfère les camping-cars (St-Vaast les a chassés) aux voiliers de passage. Toujours plus de restaurants où l'on mange mal avec des prix qui montent et montent...

15 sept. 201916 juin 2020

Une photo de Barfleur en 1977. Un chalutier, beaucoup de voiliers de passage et beaucoup de charme.

15 sept. 2019

Autrefois, pour faire escale à Barfleur, il fallait être un vrai marin.
Entre-temps, le plaisancier a subit une mutation.
Par ailleurs, les marinas de Cherbourg et St Vaast ont vu le jour entre-temps.

18 sept. 2019

Effectivement, ça devient rare de voir un quillard en équilibre long du quai, tellement rare que ça en devient une attraction.

16 sept. 2019

J'ai fait escale 2 ou 3 fois à Barfleur, il faut échouer le long du quai entre les bateaux de pêche, ce n'est plus dans les habitudes des plaisanciers d'aujourd'hui et certains bateaux ne sont pas prévus pour ça.
Il n' y a pas de sanitaires et les pécheurs vous font sentir que vous n'êtes pas les bienvenus car les places à quai ne sont pas nombreuses.
Par contre à Port en Bessin (autre port de pêche) il y a un ponton pouvant accueillir 6 ou 8 bateaux en escale et des sanitaires peu nombreux mais très propres.
C'est une escale qui gagne à être connue.

J'ai fait escale à Barfleur plusieurs fois depuis 1966 en quoi cela ferait-il de moi un "vrai" marin ?

15 sept. 201916 juin 2020

En escale en 2008.

15 sept. 201916 juin 2020

Autrefois, le VEREZAM, superbe voilier, était de passage à Barfleur chaque année.

15 sept. 2019

Il y a 3 décennies le QG du Maître de Port était au bistrot. Il fallait payer un jaune et donner un billet pour une escale. CMA. :alavotre:

15 sept. 201916 juin 2020

Voiture parmi les vaquelottes.

15 sept. 2019

il y a des choix politiques à faire. Compte tenu de la taille du bassin, soit il garde un esprit authentique de la petite pêche d'autrefois et cela devient un musée vivant, soit on met au loin cet esprit et on en fait une marina. Il semblerait que la nouvelle destinée de ce port soit inclue, avec d'autres, dans l'apport financier de la plaisance. Comme si Barfleur pouvait devenir le hot spot du coin. A mon sens, le touriste badaud le long du quai rapportera toujours plus que les quelques voiliers pouvant se mettre à quai. Néanmoins, tout port doit conserver une petite place pour les arrêts d'urgence. Un abri en somme.

15 sept. 2019

Euh ! Barfleur n'est pas vraiment un port de "petite pêche d'autrefois". Il y a surtout des ratisseurs de fond et des caseyeurs à plus d'un M€ chacun et ayant plusieurs centaines de chevaux. Ce n'est pas le Port Rhu.
La recette du port liées aux plaisancier (principalement des pêche-promenade) ne représente que 6 % du CA, alors qu'à la vente du GO aux pêcheurs en fait 90 %.
Mais il est vrai que c'est un port de caractére. Il y a eu des projets d'y mettre une porte pour faire un bassin à flot. Il serait très étonnant que ça se fasse un jour.
Quant à constituer un abri, ce n'est pas tout-à-fait le meilleur du coin, car le port est ouvert au NW.

16 sept. 2019

NE, bien sûr.

15 sept. 2019

Ils raclent tellement bien que la "Blonde de Barfleur" a définitivement disparu.

16 sept. 2019

les bourcet faisaient bien de la petite pêche historiquement ?

16 sept. 2019

ouvert au NW ?

15 sept. 201916 juin 2020

Bonsoir. C'était mieux avant!! j'ai presque connu cette époque enfin un peu plus tard en vacances au craquot souvent réveillé au son des canots des pêcheurs. J'y suis allé trois quatre fois voir par ex le fameux remorqueur à voile.

17 sept. 201916 juin 2020

Ils ont le soutien de d'Aboville, président de Patrimoine Maritime et Fluvial,

Il faudrait veiller aussi à ce que des associations ne s'approprient pas des places de port sous d'excellentes raisons, certes, (patrimoine, régate ...) Aux dépends du plaisancier de base.

17 sept. 2019

Il s'agit là surtout de mise en valeur du patrimoine maritime local, pas de privatisation du quai.
De toute façon, des "plaisanciers de base", il y en a presque plus à Barfleur. En raison des conditions d'accueil, d'une part, et du fait que c'est limité aux bateaux de moins de 7 m, d'autre part.

17 sept. 201916 juin 2020

Revue bateaux ... ?
Peut-être pas 100 % crédible ...

Le quai limité aux moins de 7 m ? Depuis quand ?

05 oct. 2019

La revue Bateaux, c'est n'importe quoi.

07 oct. 2019

Hélas, nous sommes en général repoussé de plus en plus dans la réalité, au profit des plaisanciers qui paient leurs places au prix fort, il y a aussi la un double langage, préservation du patrimoine, il faut les aider etc...et en vérité, les petits bateaux en bois , de travail ou plaisance classique ne sont plus les bienvenues dans les grandes fêtes maritime , comme dans les ports "historiques" ….je suis membre de 3 asso de préservation du Patrimoine maritime , et nous sommes contraints d'organiser nous mêmes nos sorties en flottilles, plus de mairies ou de ports en Manche ne désirent participer au financement de nos venues comme il y a 15 ou 20 ans …..les temps changent, l'argent est devenu le seul moteur de ces décisions LECELTE

17 sept. 201916 juin 2020

Bonjour. Suite de ma vieille photo

05 oct. 201916 juin 2020

Barfleur, 1968.

05 oct. 2019

La situation est en passe de s'arranger. Des discussions posées sont en cours entre les protagonistes pour mieux définir l'usage du port, les petits aménagements nécessaires dans l'immédiat, ainsi qu'une feuille de route.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

Phare du monde

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2022