L'eau...

Les billes sont des sphères. Il ne faut pas comparer la projection d'une sphère sur une surface avec la sphère elle-même.

La quantité d'eau douce totale sur Terre représente une sphère de 272 km de diamètre (la bille de taille moyenne), soit 4/3* pi * R3 = 10,5 millions de km3 d'eau.

Le lac de Genève fait 581 km2 avec une profondeur moyenne de 0,154 km, soit 89 km3 d'eau, c'est-à-dire moins de 1/100.000èmes de la réserve d'eau douce de la planète...

Bref... Juste pour dire que, bien qu'elle couvre 70% de la surface de la Terre, l'eau est rare, et l'eau douce encore plus : une sphère de 272 km de diamètre sur une Terre de 12.750 km de diamètre.

60 km pour l'eau facilement accessible : lacs, rivières... Pas pour la réserve d'eau douce mondiale totale. Mais bon, on va pas faire une bataille de chiffres :-)

Ce que je trouve intéressant, à un facteur 10 près, c'est la disproportion entre la surface qu'occupe l'eau sur la Terre et son volume réel... Qui nous donne la fausse impression que l'eau est inépuisable alors qu'elle est rare.

Non le tout petit fait 60

La quantité c'est le volume.Le volume, c'est la surface par la profondeur....

Bon mon sujet est un peu un troll, mais pas tant que ça... Ces données de l'institut de géologie des US m'ont fait réfléchir sur la rareté de l'eau sur notre planète. Je voulais juste partager ça avec les Héonautes...

TRES intéressante. Elle montre que l'eau douce est une denrée rare et qu'elle mérite toute notre attention. Quand on consommera cette quantité, on sera à la limite qu'il ne faut pas dépasser. Mais, je vous parie ma brosse à dents qu'elle le sera et que les plus gros consommateurs (les industries) s'en battront l'œil comme de l'an 40. Quand on voit les c.....ies qui ont déjà été faites (mer d'Aral ; fleuve jaune...), l'avenir n'est pas rose. Mais c'est mon côté pessimiste (ou réaliste ?)qui me fait dire ça. En fait, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Bravo Oliv, j'allais écrire à peu près la même chose....il y autant d'eau sur Terre qu'il y a des milliers d'années.
La différence c'est sa répartition sur trois niveaux : géographique, atmosphérique et géologique.
De plus l'eau salée des océans chaud se transforme partiellement en eau douce sous forme de nuages qui peuvent se déverser sur la terre ferme.

Ce n'est pas globalisé. Nous consommons déjà 150, 200 quand au Mali ils consomment 3.
C'est une autre forme d'inégalité. Il y aura toujours dés qui en ont et d'autres pas.
Les barrages sont depuis longtemps des ouvrages sensibles sur le plan géopolitique au nom du sacro saint principe de souveraineté étatique, enrichissant certains d'immense résèrves, spoliant d'autres, en aval.
La production d'énérgie pourrait presque passer pour un pretexte. Mais l'ecosystème est un tout et modifier ainsi un cours d'eau à de nombreuse autres répercutions.
L'eau est un domaine particulièrement sensible puisque vital à l'homme, pourtant peu de traités internationaux la protège.
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Encore une fois, le véritable risque n'est pas le manque (si tant est que l'on apprenne a partager), mais sa pollution durable, y compris celle de l'eau salée.

Absolument...
Regardez ce qui s'est passé avec le "Lac Nasser" sur le Nil, sur le lac Victoria (voir "le cauchemar de Darwin"), sur la mer d'Aral et les tensions autour du Golan...
Et je n 'ai cité que ce qui me vient à l'esprit en ce moment.

Le plus marrant est de penser que 99,9% de l'eau que nous buvons a déjà été pissée par les dinosaures...

C'est clair. Surtout chez les marins.

« Première photo : la Terre, sur Google Earth, centrée sur la Polynésie Française et Pitcairn.Et pourtant...Deuxième photo : la plus grosse des boules bleues, c'est la quantité d'eau sur Terre… »

Et alors. Ça sert à quoi se genre de comparaison ? A tromper l’ennui ? Alors c’est une bonne chose, ça ne sert à rien et ça ne fait de mal à personne !