Le vin se bonifie avec le temps. Quid des bateaux !?

... Et dans les deux cas (vins et bateaux, le second contenant souvent le premier) ce sont les conditions de conservations qui sont l'enjeu majeur.

Bonjours à tous les héonautes. J'ai toujours beaucoup de plaisir à vous lire ici.

Derrière ce titre accrocheur, comme c'est souvent le cas de mes fils, j'espère attirer votre lecture et surtout votre expérience.

Etant jeune actif et peu fortuné, il est très tentant de lorgner du coté des unités un peu vieillissantes et aux prix abordable pour mon propre commun des mortels.
En effet, pour moins de 20 000 (voire encore moins !!!) on trouverait assez facilement de jolis voiliers entre 7 et 9,99m, construits entre 1965 et 1985. A condition de supporter les coques jaunissantes (pour certaines) et les dessins de l'époque (pas tous jolis jolis, faut se l'avouer) ...

Seulement voilà, ma prime question à été de me demander si j'éprouverais quelque réticences à acheter un bateau du double de mon âge. Non pas par humilité, mais bien pour des questions de vieillissement, tant du matériel (qui se remplace) que du matériau (qui se répare/rénove).

Je me suis alors dit, "Tiens je vais aller sur HEO en poster un mot aux loups de mers qui devaient avoir même pas mon âge quand ces bateaux sont sortis..." (n'y voyez là aucune irrévérence de ma part, au contraire) Pour la simple et bonne raison que je n'ai pas fait de doctorat en technologies marine, et que mon avis est qu'il faut toujours s'en référer à celui qui sait car il est un contemporain de ces évolutions.

Mes interrogations de base portaient uniquement sur les équipements. "Sur quoi ne peut on faire l'impasse du remplacement en 40 an de vie d'un voilier?"
Le matériel de sécurité, le gréement dormant et courant, les jeux de voiles, l'accastillage, etc... et même les coussins du carré si on est délicat.

Mais l'évidence m'a alors frappé. Qu'en est il des qualités intrinsèque d'un voilier de 40 ans ?
Osmose, corrosion, fixation de la quille, pont, safran...
Et là intervient la science complexe du type de construction.

Par exemple, j'aurais tendance à penser q'une construction en contreplaqué serait moins viable au vieillissement que le polyester. Allez savoir j'ai peut être tord...

Je parle plus haut de "type de construction", car oui le matériau est une composante essentielle, mais la technologie de construction tout autant. Quelle fiabilité pour le pont, sa liaison, la fixation de la quille, etc...

Alors je sais bien que les conditions d'entretien et de stockage dudit voilier influent également. Qu'il n'en évidement pas de même, et quelque soit la construction, d'un voilier bien entretenu, caréné régulièrement et hiverné au sec que d'un autre pourrissant continuellement sur un corps-mort.

Seulement voilà, AUCUN voilier ne passe sa vie dans un coffre hermétique, fermé et régulé en température et hygrométrie que je sache! Donc le bon sens de l'exposé précédent se vaut.

Du coup mon interrogation est la suivante:
-Quels sont les effets du temps sur différents types de construction navale ?
-Quelles manifestations de cette dégradation peut-on constater à 5, 10, 20, 30, 40 ou 50 ans sur ces technologies ?
-Quelles sont les risques à chaque décade de vieillissement, et quelles opérations d'entretien/rénovation sont indispensables ?
-Est il plus sage d'acheter plus récent et un peu plus cher, que moins cher et s'exposer à de nombreux problèmes ? (en plus du fait d'acheter à perte puisque le bateau sera inrevendable par la suite.)

Voilà pour ces petites réflexions qui dépassent de loin mon petit questionnement personnel de potentiel futur acheteur. Peut être cela mériterai un article dans une revue nautique. Ou au moins un tableau récapitulatif des points clés.

Bon vent :)

L'équipage
16 fév. 2013
16 fév. 2013

Une sale grippe me cloue au lit, donc j'ai du temps devant moi...

J'ai vendu mon cher ancien bateau alors âgé de 26 ans dont vingt dans la famille.
Ce fut autant un déchirement qu'un soulagement car le bateau commençait plus à rimer avec boîte à outils qu'avec sorties en mer.

Il y a toujours un truc quelque part auquel tu n'as pas pensé la dernière fois que tu as fais de l'entretien qui vient te pourrir la vie ou à tout le moins un WE censé être consacré à la détente et à se faire plaisir.

C'est rarement très grave ni même très couteux mais te voilà parti pour une, deux, trois heures (si pas la journée) de caisse à outils de démontage, collage, remontage, nettoyage, ...
ça va de la vis de pied de chandelier qui a fini par casser et qui est une source de rentrée d'eau au réa de drisse qui a éclater en coinçant la drisse en passant par l'axe de pompe à eau dont le joint coule encore une fois, ...
Bref, même en aimant très fort SON bateau et en appréciant aussi le fait de le bichonner et l'entretenir, il y a un moment où ça lasse. Tu arrives au bateau en en te demandant pas où tu vas aller ce WE mais qu'est-ce que je vais encore devoir réparer.

Certes, peu de choses sont absolument indispensables et/ou graves. Mais, par exemple, si tu ne résouds pas immédiatement cette petite goutte qui tombe du hublot, le mois suivant, tu seras bon pour reprendre les vernis autour de lui, le mois d'après les coussins auront bu l'eau et ainsi de suite.
Et plus le bateau est complexe et équipés de systèmes en tous genres et plus cela arrive.

En conclusion, pour pouvoir naviguer sur un vieux bateau, il faut le prendre simple et pouvoir mener un refit le plus complet possible. ça prend du temps et plus ou moins de l'argent. Il faut aussi ne pas être trop regardant et être capable de se passer d'un certain nombre de chose.

J'ai donc fini par acheter un bateau neuf, tout neuf. Finalement, il ne me coûte pas (proportionnellement) tellement plus cher qu'un ancien que je tentais envers et contre tout de maintenir en bon état (en sachant que chaque € investit ne serait jamais valorisé à le revente) et surtout, la maintenance se résume à 30-40 d'heures de travail/an. Avant, à deux, nous étions pas loin de 200-250 heures/an.

Pour être tout à fait honnête, ça m'ennuie même fermement. En période d'hivernage, je n'ai plus rien à faire pour le bateau à part un peu de lavage.

16 fév. 2013

Bonjour,
Une belle démarche très cartésienne et les réponses que tu ne manqueras pas d'obtenir t'aideront sans doute.
Pour ma part, qui suis un petit mais vieux marin je te propose une réfléxion préalable : qu'est ce que je veux faire avec mon bateau ? régater ? courtes ou longues croisières ? ronds dans l'eau ? avec quel équipage ? sur quelle région ? est ce que j'aime presque autant bricoler que naviguer ? suis-je pressé ?
Quelle est la distance que je considère comme supportable entre mon domicile et le ou les lieux d'amarrage envisageables ?
Comme tu n'es pas fortuné, comme moi, réserve une part sérieuse aux dépenses après acquisition. On est toujours tenté d'aller trop loin dans le prix d'achat.
Et bien maintenant, parcoure les pontons, visite, rêve. Toutes les bonnes questions que tu te poses et les conseils techniques que tu ne manqueras pas de recevoir seront dans ta tête pour te guider.
Bien que l'expérience des autres ne serve à rien, je ne résiste pas au plaisir de te faire part de mon expérience personnelle.
J'ai du temps de libre (semi-retraite) peu d'argent à consacrer à mon rêve. J'ai trouvé un bateau de 30 ans en bon état apparent et a un prix presque moitié inférieur à celui des quelques offres du marché national (suspect ?).
Il est sous ma fenêtre ! je connais bien ce type de bateau pour l'avoir loué en son temps. Il correspond pile à mon plan d'usage. Mon risque ? pas fait expertiser, pas sorti de l'eau avant d'acheter (il est fou ce mec là) au pire je vais trouver de l'osmose en pagaille mais je prends le pari que ce sera limité. et alors ? la suite dans 15 jours après carénage par moi-même. Je ne répugne pas à bricoler et je dirai même que ça me plait.
A+ et bonne recherche ... ça fait aussi partie du plaisir.

16 fév. 2013

Je suis avec Brufan sur ce sujet: on pense toujours à l'osmose, le gréement et le moteur, mais ce sont les mille périphériques qui demandent le plus de travail.

Court-circuits, ampoules en tête de mat, réas, liaisons pont-chandeliers, hublots, électronique qui lache qui te pourrissent la vie au quotidien et sont les plus chronophages.

L'entretien d'un bateau même neuf est sans fin, alors si tu veux naviguer plutôt que bricoler autant partir de bateau en meilleur état possible (ou louer).

Comme le dis Brufan, les remises à niveau de bateaux anciens côtant peu sont doublement couteuses car elle ne sont pas refletées dans le prix du bateau.

A budget égal je conseillerais de choisir un bateau simple, éventuellement plus petit et en meilleur état possible. C'est moins couteux et moins lourd au final.

Pour le stockage, c'est à mon avis un faux problème: un bateau qui navigue et est bien suivi sera en général en bien meilleur état qu'un bateau ne navigant pas, que ce soit à l'eau ou à terre.

16 fév. 2013

Bonsoir,
Tous les vins ne se bonifient pas en vieillissant... seulement certains très bons au départ !
C'est comme pour tout... tous ou toutes !
:cheri:

17 fév. 201317 fév. 2013

très juste MN, les bons bateaux restent bons ...mais ils demandent bien sur l'amour, la patience et la passion qui leur est du (justement) !

si tu vises :
- une taille raisonnable (soit celle qui correspond à ton budget global et à ton projet),
- une bonne construction au départ (suffisement d'info ici et ailleurs),
- une base saine et simple,
- et que toi-mm tu restes simple (ne pas faire une caravane de ce qui ne fut pas construit comme tel),

tu peux te faire très plaisir, et étaler ta rénovation au fil de ta passion (qui souvent grandit ...),

acheter neuf un bon bateau sera toujours très cher, acheter neuf moins cher est aujourd'hui possible, mais ...

j'ai choisi de naviguer maintenant sur un bon vieux bateau, moins cher, et d'apprendre (et comment !) en rénovant ... je suis heureux !

16 fév. 2013

Mon bateau, un solide Endurance 35, a 32 ans. D'origine, il ne reste plus que...le frigo!!
Tout le reste, pont, coque, gréement, moteur et même gouvernail ainsi que la majeure partie de l'électronique a été changé. Je suis encore en panne de feux de mat, de pompe d'eau douce (pourtant manuelle) sans compter des bricoles que je préfère oublier...
Alors la réponse aux questions est simple: qu'est-ce qui résiste au temps? Rien, sur un bateau.
Pourquoi une telle obstination ? parce que c'est le plus beau !! et surtout parce que j'ai confiance en lui et que je sais pouvoir faire une traversée longue et rude sans hésitation avec quelques jours de préparation.
Jamais je n'aurais supporté pareilles galères (les travaux de refit) pour le genre de bateau que j'ai pu visiter au Nautic ou pour faire des ronds dans l'eau le week-end.
Il faut donc, d'accord en cela avec les intervenants précédents, se demander "un bateau pour faire quoi?" avant de se lancer. Je ne regrette rien de l'argent perdu ni des agacements car ce bateau correspond à mon programme et à mes projets.
C'est une expérience de "vieux" sur un vieux bateau, pas une leçon de morale.
Bon courage et bonnes nav !

Cordialement.

17 fév. 2013

There is a popular saying among sailors about planning boat projects:
Make your best conservative estimate,
then double the cost
and triple the time.

In my experience that is an understatement

17 fév. 2013

une réflection intéressante amha et une liste de "vieux et petits" bateaux (plutot US) ...
www.atomvoyages.com[...]st.html

17 fév. 2013

Voilà un fil où tous les commentaires sont valables et intéressants. Je viens d'acheter un bateau (Biloup 89). Il y en avait trois à vendre. J'ai pris le plus vieux qui, en plus, était aussi le plus cher des trois! Au fou ? Non. Le propriétaire a été capable de me montrer les factures de toutes les réparations effectuées sur 12 ans. J'ai constaté que ce bateau avait eu un suivi remarquable. Nous avons même fait la liste avec lui et avant achat des prochains travaux à effectuer. Oui, la pièce la plus importante d'un voilier est la caisse à outils. Oui, un "bon vieux gréement pas cher" peu être une énorme erreur d'achat, comme une excellente affaire. Demande les factures et les suivis d'entretien, c'est une bonne indication.

17 fév. 2013

En accord avec tous, je rajouterais que pour bien connaître un bateau il faut un minimum de temps et d'investissement (de sa personne, j'entends). Et une "bonne" occas sur laquelle on va passer forcément plus de temps en bricolos va permettre rapidement une connaissance beaucoup plus intime de son bateau, et c'est à mon avis le chemin vers la confiance et la sérénité dans les coups durs.

Par ailleurs, à mon expérience, une énorme différence de dégradation entre le bateau à bord duquel on vit (la petite fuite on la traite tout de suite) et celui où on va de temps en temps et finit effectivement par passer plus de temps à réparer qu'à naviguer.

un bateau neuf n'est plus neuf un an apres !et les travaux commence deja ,un exemple :un de mes copain a acheté un oceanis 31 de deux ou trois ans d'occase et l'année passée il a fait plus de travaux que moi sur mon southerly de 34 ans !tout est une question d'equipement et de mise a niveau car c'est surtout les equipements qui posent probleme ,mon bateau est ultra simple et le sien sophistiqué ! :-)

18 fév. 2013

les occases KISSS doivent rester kiss !!!

en refit, je trouve que l'on se rend compte très vite des éléments essentiels,
et on rétablit donc les priorités, en qualité, quantités et prix,
dans ce cas, il faut espérer que les refits précédents aient été fait dans le mm esprit,
j'ai eu cette chance, mm si j'ai déjà tendance à simplifier encore plus,
que ce soit avec ou sans facture, on s'en rend vite compte avec un peu d'expérience (de refit), et là aussi,
je trouve qu'il est sain de vivre les difficultés d'une rénovation afin, comme déjà écrit, de pouvoir gérer les misères soi-mm en mer en connaissance de cause,
et aussi pour l'achat ... suivant ...

merci en effet pour ce fil et ces retours de qualité !

18 fév. 2013

Cher Antoine, retapes un voilier des années 70, resté dans son jus, et alors tu auras une idée des plus justes du vieillissement.
Sans avoir par en passer par de long questionnement dont la réponse est évidente à celui qui a navigué sur un voilier de ce type, à savoir délaissé par son propriétaire.

Un vieux voilier mal entretenu, c'est comme une vielle bagnole, cela vous réserve de mauvaises surprises immanquablement.

Et je suppose que tes doutes ne concernaient pas une unité bien entretenue qu'on peut utiliser avec confiance.

18 fév. 2013

Il existe de nombreux voiliers des années 70 qui n'ont que quelques milliers de milles au compteur...

Dans mon port, je suis voisin d'un Folie Douce que je connais bien pour l'avoir convoyé depuis la Bretagne Sud il y a une vingtaine d'années. Il naviguait 150 milles les bonnes années et n'est pas sorti du port depuis au moins 10 ans.

Je connais des First Class 10 qui ont navigué 50 000 milles et un autre qui dort sagement dans un hangar depuis deux décennies

J'ai remarqué récemment un She 36 au sec qui a besoin d'un sérieux coup de karcher et d'une remise à niveau de l'accastillage pour renaviguer dans toutes les conditions. Y compris celle d'un tour du monde par les caps.

Combien pourrait il être vendu? 10000 € peut être à condition de trouver un acheteur...

15 avr. 2013

Bonjour Viking
Je viens d'arriver sur le site..
je suis à la recherche d'un premier bateau et un SHE 36 ça me plait bien.
Peux tu m'en dire plus sur celui dont tu parles ?
où est il basé ?
Merci

18 fév. 2013

Rien ne résiste à l'usure du temps, même un Folie Douce peu utilisé…

18 fév. 2013

Exact.

La corrosion, l'electrolyse, la pourriture, l'osmose ne nécessite qu'un milieu humide, et du temps. Pas besoin de naviguer.

08 mars 2013

Voila la suite comme promis : premiere mise à terre (pour moi) et joli barbe dessous ! grattage à la pelle (ou même genre) puis spatule pour décoller les petits coquillages ... puis ponçage : très peu de dégats : 3 zones de gelcoat grosses comme une pièce de 5 cts, je n'en croyais pas mes yeux. Traitement de la quille avec une primaire caoutchoutée et petits raccords à divers endroits (petite trous de gelcoat de moins d'1 mm). Antifouling 2 couches. Changement du loch-speedo. Un pro a refait les passes coques du loch-speedo et sondeur. Remise à l'eau et glou et glou les sangles de manutention mal placées ont cassé mon beau passe coque tout neuf ! Retour à terre et on change le passe coque.
Ca y est ! mon bato est retourné à sa place, il me reste plein de bricoles à faire, mais ça je le savais. Je suis rassuré, ma coque est raisonnablement saine ... je vais pouvoir naviguer cet été.

08 mars 2013

je me bonifie aussi avec le temps ,plus ça va plus je ressemble à ramsés II ,la momie bien sûr, bientôt comme au ganna mon bato me servira pour le transit spacial vers la grande lumière en attendant la réincarnation ...
comme disait platon ou attribué aussi à loti qui n'a fait qu'un plagiat: les marins ne meurent pas donc allons sur l'eau et pour ne pas s'y ennuyer embarquons du carburant .

j'ai essayé d'en faire vieillir à bord je n'y suis jamais arrivé il s'évapore avant
alain :alavotre:

08 mars 2013

Un bateau neuf décote fortement tous les ans. Cette décote couvre largement les investissements qu'on peut faire sur un vieux bateau. Reste le temps passé... Sur le miens j'ai passé bcp de temps en rénovation et ce temps là on est pas sur l'eau. D'un autre côté on apprend bcp sur l'entretien.
Dans tous les cas un bateau de 10/15 ans mal entretenu est pire qu'un bateau de 40 bichonné.
Si on en croit pal de post un bateau neuf c'est une longue mise au point et des échanges parfois difficiles avec le chantier et pas mal de frustrations à la clef.

Je n'ai eu qu'un bateau à moi mais je sais maintenant qu'il faut choisir sa monture en fonction de son budget c'est une évidence mais aussi en fonction du temps qu'on peut/peut y consacrer.

15 avr. 2013

ce fil s'arrête parce que les intervenants on tous pris le pinceau et le tournevis pour retaper leur vieux batos
ou parce que les beaux jours arrivants ils naviguent ??????
mon voilier a 27ans je ne trouve pas qu'il soit vieux ,moi j'en ai 42 de plus alors .....
il ne faut pas laisser la lassitude s'installer donc chaque jour remettre la main à l'ouvrage et on ne voit pas le temps passer, le bato non plus d'ailleurs ,il n'y a que la révision de la survie qui revient trop souvent ...
alain

15 avr. 2013

Bien d'accord avec tout ce qui a été dit.
J'ajouterai ceci : je me rends compte, au bout de 2 ans passés essentiellement à apprendre et à réfléchir, que la rénovation de mon bateau est un plaisir en soi. Une galère, un défi, une corvée, mais aussi un grand plaisir.
Pour celui qui ne l'éprouve pas comme un plaisir, il ne faut pas se lancer dans cette voie coûteuse, lente, pénible. Acheter plus petit, mais pouvoir naviguer de suite.
Pour celui qui l'éprouve, ben ! pendant les travaux, on peut toujours se faire aussi le plaisir d'une petite nav sur BDA...

15 avr. 201315 avr. 2013

oui voila c'est ca la bateau!
oui les bateau se bonifient avec le temps!

c'est tout le temps cassé , tout le temps usé et le fait qu'il soit neuf a l'achat ne changera rien a l'affaire.
le mien est en alu et a 40 ans cette année ( occas il y a 20 ans) , il n'a jamais été aussi en forme ( en fait c'est une coque a bouchains) et j'ai tout appris avec lui:
mecanique , electricite, corrosion, peinture, greement, plomberie, electronique, soudure, et bien sur navigation et vie au large

mais je ne compte plus les heures d'entretient et de refection , ou plutot je les compte a priori par milliers depuis 20 ans

15 avr. 2013

Un muscadet, un cabernet, un cognac ou encore un armagnac ... Ça doit bien veillir, non ???
:whaou: :lavache:

18 avr. 2013

très justes ces derniers commentaires,
et un vieux Vosne-Romanée ... huuummm,
sans valeur !

pour répondre à 60-nora,
la rénovation a pris du retard, rematage et mise à l'eau auront lieu aux prochaines vacances, soit dans 5 semaines,

plaisirs, douleurs, fatigue et cout ...
faut ètre bien amoureux de nos bateaux pour que ce reste un bonheur !
et limiter les renov dans le temps pour se rebooster en renaviguant le plus vite possible,

et que la famille accepte de partager cet amour ...

18 avr. 2013

Comme toute chose, un bateau ancien ne continue à "vivre" que s'il est entouré d'amour...
Le souci, c'est que si les périodes où l'on ne se plait plus dépassent celles où l'on se jure fidélité, on risque le divorce...
Il y a le plaisir et il y a les contraintes. Comme tout évolue, si les secondes dépassent le premier, il vaut mieux tout arrêter!
Mais c'est excessivement subjectif et, à priori, impossible à expliquer rationnellement.
Dans un précédent fil, j'avais suggéré que la durée de vie moyenne d'un bateau devait être d'environ 25 ans ( + ou - une génération) et qu'au delà de 50, c'était uniquement des bateaux d'exception qui restaient "en vie " sur l'eau.
Je réitère!
On peut rêver devant un des Pen Duick mais on doit prendre en considération la quasi reconstruction que tous ont vécu...
En tous cas, ce fil est de haute tenue!
Merci

Phare du monde

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2022