le retour des ferrociments

J'aimais naviguer tranquille
Voguer libre vers mes îles
Sur mon pont en teck de choix
Avec ou sans gueule de bois
Et puis tout envoyer chier
Sur ma carène d'acier
J'accepte même les plastics
Polyester, acryliques
Tant qu'ils mettent des voiles blanches
Sans les imposer à d'autres
Sur catas, monos ou planches
Sans vouloir jouer aux apôtres
J'ai viré, tiré des bords
Par la mer bleue de la vie
Plaines à célèbrer les ports
Sans rester sur le parvis
Hurlant aux vagues, aux dauphins
La liberté sans limites
Sans faire de haines aux refrains
Dans les tempêtes et la gite
Mais parfois sans crier gares
Ni même prendre de trains
On croise de vils barbares
Qui harponnent, étraves en plein
Qui écrivent à l'encre rouge
Quand nos ancres ne se bougent
Qui n'aiment pas l'air marin
Et n'ont pas l'humour malin
Qui confondent tous les vents
Avec des souffles offensants
Sabordant les passavants
Sur de vieux ferrociments

L'équipage
14 jan. 2015
14 jan. 2015

pas mal . Ce soir je joue et vais la jouer .....

14 jan. 2015

c'est sur l'air du jardin d'hiver de henri salvador ?

14 jan. 2015

le temps de poètes
c'est beau pour l'esprit
le féroce iman est un ayatolla
alain

14 jan. 2015

à cause des voiles blanches...
:jelaferme:

Loop Head, Irlande

Phare du monde

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2022