Le jour de ma vie de voileux… où je me suis senti le plus ridicule

Cinq ados qui font du camping sauvage dans la baie de Quiberon, vacances de Pâques, il y a 35 ans.
Nous étions proximité d’une école de voile fermée, mais nous en avions les clefs car elle appartenait à l’oncle de l’un d’entre nous.

Je sors en solo avec un 420. Mer peu agitée, peu de vent. Petite ballade tranquille sans histoire, puis je reviens.
Arrivé à quelques mètres de la plage, je remonte la dérive et choque les voiles pour ralentir le bateau. Je le laisse glisser sur son erre, jusqu’à ce que je puisse sauter. Quand je vois que le fond est à 20-30 cm sous la surface, je saute…

Et là, ben… 3 mètres d’eau. Evidemment, ado crétin, pas de gilet de sauvetage. Je m’enfonce d’un seul coup, remonte à la surface en crachant et toussant.
Mes potes sur la plage – dont ma copine qui était là en plus – se sont bien fendu la gueule.

Racontez-nous ce jour où vous vous êtes senti le plus ridicule !

L'équipage
20 nov. 2013
20 nov. 201320 nov. 2013

Il y a...pfff... un certain temps.

Interne à l'école de voile de Carnac je passais l'AM en navigation à bord d'un capricorne (Matra).
Ceux qui ont eu le bonheur de naviguer à bord de ces engins ont pu constater que la navigation y est souvent "humide".

A près un dessalage un peu rck'n roll, j'ai décidé de sécher pull et short (a l'époque on naviguait en pull) en les hissant au moyen de la drisse de GV, la barre faisant fonction de cintre.

Là où les choses se sont gâtées, c'est lorsque j'ai essayé de descendre le vestiaire, sec et donc plus léger, opération à laquelle il s'est fermement opposé avec l'aide du vent qui s'en était allé.

C'est longtemps après que le zodiac d'accompagnement nous a pris en charge pour nous ramener à la base.

La traversée de l'esplanade, en slip, après la parade que le zodiac nous a fait faire devant le centre tous affutiaux aux vents, a été un grand moment de solitude.

Depuis, je reste mouillé. :jelaferme:

20 nov. 2013

:-D

Excellent

20 nov. 201320 nov. 2013

Ouistreham, Août 1980, arrivée au fond du bassin de plaisance, beaucoup de promeneurs, je me la joue vieux loup de mer, flegmatique, accroché au balcon avant, je saute sur le ponton, qui "semblait" humide, mais pas de l'eau, de l'huile (!).
Résultat: je me suis ramassé comme une merde sur le ponton huileux...Sous les rires de la foule en délire, au grand dam de ma fierté revue à la baisse.

20 nov. 2013

Ca aurait pu se terminer plus mal !

20 nov. 2013

Je n'ai pas pris l'option plouf, d'autant qu'il n'y avait rien de l'autre côté du ponton ;-)

20 nov. 2013

le caca de mouette ça glisse bien aussi,ponton visiteur Fécamp.

23 nov. 2013

Fecamp c'est une catastrophe, en plus pas de tarif hier, payé 32 euros cette semaine, pas un chat...

20 nov. 2013

Un après midi parfait au niveau météo, une sortie programmée avec un pote.
A quai j'essaie de démarrer le hb, seul moyen de sortir du port.
C'est un ancestral evinrude de 1978 en 2 tps dont j'ai toujours un doute sur la tenue dans le temps.

Je tire sur la corde, Une fois, deux fois.....10 fois et rien.
Je me dit que ça y est le moteur est mort sans manquer de le traiter de grosse merde.

J'ouvre le capot, démonte une bougie, je regarde le starter...tout y passe.
Je retente et toujours rien....

A un moment je trouve qu'il manque un truc sur mon moteur..
Ah oui, j'ai pas mis l'alimentation de la nourrice...

Je branche le tuyau et au premier coup vraoummm.

Shame on me....

20 nov. 201320 nov. 2013

c'est pour écrire un livre ou un feuilleton??

20 nov. 2013

Le jour où j'ai voulu quitter le ponton où restait une amarre....

20 nov. 2013

Dans le même genre, un de mes potes a quitté le ponton, bateau branché au 220...

21 nov. 2013

Me too ... mais dans une marina trés BCBG en Croatie et bien sûr avec des équipages en attente de partance !!!
La honte totale ! Au retour, j'ouvre un VV et je vois que c'est l'une des boulettes à ne pas faire ...

20 nov. 2013

J'ai connu çà aussi, bateau bloqué contre le tableau arrière du voisin. Une dame est venue m'aider en admirant mon courage parce que j'étais seule, et le soir m'a demandé : " çà s'est bien passé ?"; je n'ai pas avoué que je n'étais pas une débutante...

20 nov. 2013

Pour certain c'était une pendille...!!!! :-D :-D :-D

20 nov. 2013

itou...et y a pas si longtemps

20 nov. 2013

Boaf, plus rien d'extraordinaire pour moi, je dois vieillir !
Ah, si, un départ sous voile du ponton visiteur, l' année dernière, pour épater l'assistance. . .
Et en oubliant de débrancher la prise 220V du quai . . .
C'est costaud une prise 220V de quai . . .
Et Samedi dernier, un dessalage en annexe chez moi, la routine quoi.
Comme quoi, on peut pratiquer les bains de mer mi-novembre en BZH Nord.

20 nov. 2013

Enfant,en ecole d'optimist a douarnenez; ma mere m'avait offert une superbe casquette a visiere de vieux loup de mer; probleme,j'etais le seul a reculer.. juste sous les bottes des vieux pecheurs a la ligne ,en me demandant pourquoi les copains etaient deja loin, et moi je restais planté là à bouchonner....depuis j'essaie de me servir de ma tete!!

20 nov. 2013

Il y a longtemps avec des potes après une bonne nav, arrivée au port avec catways.

Le copain arrive un peu loin du catway (plus d'un mètre).
Je fonce vers les haubans, mets les deux pieds de l'autre coté des filières et dans le style "vous zinquiétez pas je ratrappe le coup", je saute sur le catway.

Celui ci s'enfonce, puis remonte et avec l'élan je me retrouve tel zébulon un mètre plus loin de l'autre coté à la patouille, en ciré complet et avec l'amarre à la main.
Eclat de rire général...

20 nov. 2013

Moment de solitude le jour où je me suis retrouvé, dans le barrage de la Rance, moteur HB démarré se faisant la malle dans l'eau dans de grands beaux cercles irréguliers!
La chaise avait lâché et il ne tenait plus que par la ficelle de tirage...et moi au bout!

20 nov. 2013

Dis-moi que ça a été filmé, steuplait !!!?

20 nov. 2013

entrainement d'hiver à Dunkerque, j'arrive en avance et j'en profite pour mettre à l'eau le class 8 qui était resté sur sa remorque, pour ne pas mouiller le bas du pantalon je l'enlève et le pose sur un banc du cockpit...cale super raide, treuil qui part un peu vite, bonne petite vague: plus de futal ! Mais dans la poche dudit futal les clefs de bagnole et le sac dans la bagnole. Arrivée au fur et à mesure des différents équipages mort de rires de me voire en novembre en caleçon et doksides jusqu'à ce qu'il y ai un qui puisse me filer un pantalon à la bonne taille, on en rigole encore 20 ans plus tard.

20 nov. 2013

10 avril 2005, Ponton du RCYC a Cape Town, nous quittons notre place. Comme d'habitude, on largue la pendille et on passe nos amarres arrière au quai, et en avant au moteur, sauf que le cable électrique était encore connecté au quai. Le voisin qui la débranche à toute allure, et cours le long de son bateau pour nous la passer a bord.
Depuis on a bien appris la leçon. on vérifie en premier la ligne.

20 nov. 2013

plutôt c.n, voir très c.n que ridicule:
je veux mettre une commande à distance pour le guindeau dans le cockpit, donc je passe le câble sous le cockpit, en démontant moitié bateau, la table à cartes, déplacer les vaigrages, rentrer le cable dans les conduits, mettre des colliers etc etc tout cela environ deux trois heures de contorsions à la fin j'avais mal partout mais bon c'était fait.
.
Je regarde le câble, j'avais mis du bipolaire au lieu du tripolaire

20 nov. 2013

Ca c'est vraiment très c.n lol !

20 nov. 2013

Je résidais dans mon bateau à La Rochelle à l'époque et... J'avais mis à sécher -le plus discrêtement possible- le contenu d'une lessive genre slips chaussettes, chemises et autres joyeuses diversités vestimentaires.
M'étant absenté dans l'après midi, quelle ne fut pas ma surprise de voir à mon retour (depuis le quai) un grand pavois un peu particulier !
Toutes mes affaires au séchage avaient été envoyées dans la mature, bien visible aux yeux des touristes endimanchés. Tout était bien sec mais, je ne vous dit pas le moment de honte ! ! ! Merci encore les copains de l'époque !

20 nov. 2013

été 2012 - Je loue un muscadet avec un pote une semaine dans le morbihan, arrivée à Hoedic après belle petite nav. beau temps bon vent belle mer, je démarre le hors bord (forcément un peu capricieux) affale tout (grossière erreur) avant de rentrer dans le port, panne de moteur entre les rochers et la digue, le vent nous pousse sur les rochers sur babord, impossible de remettre le hors bord en marche, on se retrouve sur les rochers, on saute à la baille pour maintenir le bateau le plus face au vent possible (heureusement, j'ai (quand meme) eu le reflex de rentrer le safran .. Le chef de port est arrivé rapidement, nous a tracter pour nous sortir de ce pétrin (heureusement, pas de bobos sur les bordées juste des accrocs sur le lest)...

La ou je me suis sentit vraiment ridicule, c'est que j'avais prévu de boire un canon avec mon loueur à hoedic !!

il m'attendais en spectateur sur la jetée ...

Les leçons :

• Toujours garder un peu de toile (surtout avec des moteur HB
• Entrer toujours le plus au vent des dangers
• Avoir une relation de confiance avec son loueur permet de faire des erreurs sans les payer trop cher (il nous a fait payer comptant les réparations)

Pour conclure, ses premiers mots après cette manoeuvre cahotique ont été : "il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne casse rien"

Merci Jean philippe ;)

20 nov. 2013

Après une navigation musclée entre Trèguier et St Malo, je suis arrivé aux pontons des visiteurs à 8h du soir, dernier virage et plouf le mouillage a chut (ce con) à 3 m du ponton. J' ai remonter l'ancre dignement...
Les autres si vous insistez.

25 nov. 2013

Nous, ce fut le top du cumul,
Nous sommes une bande de pote de paris, louons souvent des bateaux en bretagne et normandie. bon, un jour "pour apprendre", les manœuvres : On loue aussi une skippeuse pro pour faire une régate .
Bon, Elle, a la fin de la journée, a du mal a encore suporter no pitreries, on a finit archi dernier, une pro ça aime pas ça, on est toujours incapable d'empaner sous spi en moins de 5 bonnes minutes chrono. bon, on est minable.

Bons, essayons d'etre bons au moins en rentrant le bateau, on arrive entre les 2 catways, bateau engagé a mi-longueur, arrété, plus d'erre, Pascal, dit Aldo, saute (pas assez )amarre en main, tends le jambe, met la pointe du pied sur le catway... mais l'autre pied est sur le bateau ... et bien sur ... déjà le bato recule dou-ou-cement, y a tres peu de vent, mais de face , le catway s'éloigne, et pascal ne peut plus choisir son camp, trop tard ! Il fait le grand eccart, lentement, du plus en plus, mi rire mi hurlement déséspéré... il a compris son destin proche et inneluctable, nous aussi ! :) nous sommes déjà pété de rire, alors qu'il n'est pas encore a la baille. et oui, ce grand gag, Pascal va nous l'offrir en live ! on jubile, comme des bons potes.

c'est alors que Remi entre en scene, il est noble, il va voler au secours de son pote dont les secondes encore au sec sont comptées sur les doigts d'une main, Remi accoure prêt des haubans, il veut sauter sur le catway et tendre une main salvatrice a Pascal...
oui, mais il se précipite, glisse au moment de la prise d'appel pied sur les fargues, apres avoir enjambé les filieres avec l'élégance d'un sumo..,
il foire son appel, ses pieds se dérobe, ben oui ça glisse, il âr a l'horizontale et tombe comme une merde sur le catway, sur le ventre, les jambes dans l'eau d'un coté, les bras et la tete dans l'eau de l'autre coté
Et Pascal finalement, plouf a son tour.
ce jour là, il fait beau , c'est jour de régate, y a plein de monde en balade, nous sommes eclatés de rires ( ceux qui sont secs )
la skipeuse pro est partagée de pitié, honte, rire, consternation.
Bref : un grand moment .

20 nov. 2013

Quand le vent est bien orienté il m'arrive de quitter mon ponton à la voile et la dernière fois alors que le bateau s'éloigne du ponton , que j'ai une main en train de border la voile d'avant et l'autre la GV j'ai normalement à ce stade de la manœuvre le genou qui pousse la barre pour rester dans l'axe sauf que là mon genou ne rencontre rien , j'avais oublié de remettre en place le safran qui se trouvait dans le carré .
Ce jour là certains m'ont salué avec un large sourire , se moquaient-ils de moi ?

24 nov. 2013

En lisant ton message, il m'est arrivé la même aventure en quittant un jour mon mouillage.
Dans la précipitation de faire une sortie, j'ai oublié de remettre le safran.

J'ai juste eu le temps de prendre la gaffe et de prendre un autre mouillage.

25 nov. 2013

Et moi ce sont les deux dérives sabre que j'ai oublié de remonter. Pour un beachage tout en douceur à la voile, c'était réussi.....

20 nov. 2013
  • un nombre incalculable de positions toutes plus improbables les une que les autres pour monter ou descendre des échelle de quai, tenter de raprocher le bateau :x mais pas encore de chute :D

  • débarquement sur une plage à la toussaint en annexe et au moment de mettre le pieds a terre cette petit vague a la con qui te déstabilise et te couche dans les 20 cm d'eau au bord tout habillé :x

  • retour après la soirée vers 2h30 en annexe au bateau qui est a une bouée de sauzon... on monte sur le bateau et là un équipier qui me dit la lumière viens de s'allumer !!! on s'était tromper de bateau :x
    (rien ne ressemble plus a un 31.7 qu'un autre 31.7 :x)

il y en a surement plein d'autre :p

20 nov. 201320 nov. 2013

Voici un extrait de ma croisière en Irlande en 2008 significatif.
Jamais de ma vie je ne suis senti aussi ridicule.

Bateau-feu « Seven-stones », le 30 juin au soir.
On est sous voiles depuis Cap Lizard. Pépette a pris des photos. Elle prend des photos de chaque cap. Parfois, c'est avec son vieux Nikon.
Il est 20 heures, la météo annonce un vent de sud 3 à 5 beauforts sur Ouessant ; Sole : ouest 7 à 8 beauforts ; Fasnet : sud force 7 mollissant six demain ; Shannon : 7à 8 de sud-ouest. Nous, on quitte la zone « Ouessant » pour entrer dans « Fasnet », « Shannon » c'est pour plus tard.
Pépette et moi, tous les deux, penchés au dessus de la carte des atterrages de la Manche. J'ai envie de laisser SEVEN STONES à bâbord. Mais je suis bas et il faut remonter un peu pour arrondir le bateau-feu. Je regarde si on peut passer entre les Scilly et le bateau-feu. Des croix signalent les écueils. Des croix ou des étoiles ? Je ne sais pas très bien: croix pour roche dangereuse et toujours submergée ; étoile pour roche qui couvre et découvre ; croix et quatre points pour roche à fleur d'eau au niveau du zéro des cartes.
J'en parle avec Pépette. On pense que ce sont des roches toujours submergées et que le bateau–feu n'est là que pour séparer le trafic des cargos en deux voies, l'une montante vers le nord, l'autre descendante vers le sud. Pas de soucis, on passe. J'affiche 300 au pilote automatique, le nouveau cap, et je monte dans le cockpit pour profiter de la belle lumière ambrée qui descend. Jaoul file cinq noeuds. Soudain un bloc brun vert sort de l'eau avec un bruit de succion à 20 mètres par le travers tribord puis replonge. D'un geste, je débranche le pilote, prends la barre et monte sur le banc du cockpit pour mieux voir. Du ressac par endroit sur des têtes de roches affleurantes. Passer entre. Surtout passer entre. Et voir tout. Il y en a sept… en principe. J'ai la peur au ventre. Mon sang reflue. Impression de m'en aller par le fondement. Pas le temps de penser…
Les Seven Stones : on est en train de passer en plein milieu.
Une heure se passe. Plus de brisant suspect. Je confie de nouveau la barre au pilote…
Détente.
Je pense à ma connerie. La croisière aurait pu s'arrêter là, Jaoul cabossé, immobile juché sur une tête de roche à la nuit tombante, nous deux seuls parmi l'inquiétant bruit du ressac, loin de toute présence humaine, a entendre tosser, les tôles se froisser jusqu'à l'irruption de la mer dans le carré. Je chasse vite cette vision, elle est insupportable. J'imagine le dialogue avec le poste de secours : « Allô ? Ben voilà, on est comme deux cons sur un rocher humide, le bateau risque de s'éventrer sous l'effet du ressac… Euh, est-ce que vous pouvez venir nous chercher, siouplait ? » Déranger les secours pour ma connerie, j'en ai mal à mon orgueil rien que d'y penser.
En fait je remâche ça depuis une heure : « Comment ai-je pu ? Faut être cinglé pour passer sur des roches affleurantes ! » Le doute : ne jamais engager le bateau avec un doute ! Quel con, mais quel con je fais ! Humilité. Oui, c'est ça ! L'humilité…
L'humilité c'est avant qu'il faut l'avoir sinon t'es contraint à l'accepter : d'abord quand tu décroches le combiné pour appeler les secours, puis après devant tout le monde.
Jaoul est sauf, la mer a pardonné, mais moi, saurai-je profiter de cette clémence ? La leçon. Retenir la leçon : ne pas oser, ne pas risquer quand on ne sait pas. Ne pas jouer à la roulette russe. S'abstenir, bordel ! S'ABSTENIR !

20 nov. 2013

On venait d'acheter notre Cabernet. Nous venions fièrement de faire le tour de Bretagne, pour l'amener à son mouillage sur la Rance à Langrolay en face de Saint Suliac.
Lors d'une de nos premières sorties, on descend la Rance pour passer le Barrage et sortir quelques jours en mer. Nous loupons la dernière écluse, nous décidons alors de passer la nuit sur les mouillage de saint suliac en face de notre mouillage, pour changer et profiter des restos.
Le lendemain matin au bureau du port pour payer la nuit, tapant la discussion avec le maitre de port qui rempli notre fiche d'escale.

  • C'est la première fois que vous venez à Saint Suliac moi tout fier :
  • Oui, on vient d'acheter le bateau.
  • Ha c'est chouette et vous venez d'où ? moi avec sourire, pensant qu'il avait besoin de l'info pour sa fiche:
  • de Langrolay, en face (0,5 mille). le gars du port relève la tête, me regarde, simulant l'air admiratif.
  • et bien c'est la grande aventure !!!
  • ouaip que je lui répond tout fier, mais un peu à coté de la plaque. Car j'imaginait qu'il me parlait de notre bateau de nos aventures, de notre tour de Bretagne de débutants... alors que lui se moquait gentiment de jeunots qu'ils pensaient venir de la rive tout juste d'en face. J'ai percuté une fois sorti du bureau...
20 nov. 2013

Il y a pratiquement 30 ans, première sortie du Fantasia version Hord Bord, et passage de l'écluse du Barrage d'Arzal, nous sommes environ si mes souvenirs sont bons 5 à 6 Voiliers, avec un seul en travers, inutile de vous préciser qui!!!! mes deux gaffes tombées à l'eau, et mon voilier retenu par mes voisins !!!!! Moment de solitude..........

20 nov. 2013

En planche à voile il y 35 ans
un ami qui n'arrivait pas à revenir avec ma mistral à 200 mètres du port, j'ai pris une barque pour le récupérer, échange de navires, lui en barque et moi sur la planche mais tout habillé pour me la péter. Suis tombé à l'arrivée de tout mon long dans .... 30cm d'eau

20 nov. 2013

Bon ce n'était pas moi mais un olibrius qui est dans mon top ten.
L'action se passe à Camaret il y a une 15aine d'années. Un gars visiblement éméché entame son accostage. Il est accompagné d'un équipage bruyant et chantant mais visiblement néophyte et totalement ininteressé par la manœuvre. Il se colle contre le ponton au terme d'une approche parfaite et saute à terre avec ces deux ostrogoths. Visiblement fier de sa manœuvre (et au regard de son grammage il y avait de quoi) il se retourne vers nous et nous gratifie d'un large sourire et d'un truc du genre "c'est qui le patron!".... pendant que son bateau se fait la malle dans le port. Aucun d'entre eux n'avait pensé à prendre les amarres.

Pas trop de vent ce jour là donc le bateau a été facilement récupéré et une vraie franche rigolade.

20 nov. 2013

Il y a 35 ans, 1ère regate en vaurien, parcours banane de 2h00 devant l'ancienne école d'apprentissage maritime, où était basé l'école de voile. F3/4, passage de la ligne d'arrivée 3ème en reel derrière un jet et 470, devant une floppée de 420 et vaurien, et étant l'un des seuls équipages à ne pas avoir déssalé, la fièreté d'un ado de 15 ans. Pour faire l'atterrage, vent arrière, je releve la dérive, et pour amortir l'arrivée, je monte sur l'avant, et le bateau déssale, plouf pour moi, 1 mêtre d'eau, la honte......

20 nov. 2013

2009, Trispeedcup à Chausey. Nous repartons d'une petite crique où nous avons beaché face au vent. La GV haute, je mets le tri dans 30cm d'eau et m'acharne à le faire tourner à la main pour partir vent arrière. Pas le temps de monter, le boat décide de filer. Accrocher à la poutre arrière je tente le barefoot mais les poches ma veste de quart se remplissent; trop lourd pour voler...
Heureusement mon équipière est à bord, et a la gentillesse de se saisir du stick pour loffer et revenir à la plage. Il y reste qq équipages concurrents, dont un photographe qui a imortalisé la scène.
Un autre m'a shooté alors que toute la flotte remontait Beauchamps et que je me mettais à poil sur le trampo pour me sècher....

20 nov. 2013

J y vais aussi de ma petite anecdote.
Dimanche de pentecote 2012, c est la premiere sortie avec mon premier bateau. Il fait un temps magnifique pour une fois, des promeneurs flanent sur les quais du port. Avec ma femme on decide de faire une nav à deux pour voir si on peut gerer le bateau à deux afin d'emmener nos enfants la semaine d aprés en balade avec nous.
Par prudence j attends que mon voisin tribord ait quitté son catway. Je suis ammaré babord arriere sur mon catway et une pointe babord avant au ponton. Mise en route du moteur, point mort tout va bien. Larguage de la pointe avant, puis de la pointe arriere presque en meme temps. Moteur et sail drive neufs, j embraye trés doucement, en oubliant que c'est un bisafran et le temps que je mette plus de gaz pour etre manoeuvrant j ai déja tribord arriere au contact du catway de mon voisin et mon etrave coincée dans l angle ponton catway babord.
Le bateau ainsi coincé ne manque pas d'attirer les badauds et quelques plaisanteries commencent à fuser. Feignant de ne rien entendre, je coupe le moteur, m'assoie dos au quai, et dis à mon épouse : "bon, et bien on ne touche plus à rien, on refléchit".

20 nov. 201320 nov. 2013

Une deuxième.

En solo, je rentre à La Rochelle. Un beau quai vide m'attend, toute la place pour faire une manoeuvre facile, mais avec le vent qui me repousse.

Je décide :
- d'aborder cul au ponton ;
- de sauter par le balcon arrière ;
- d'amarrer la pointe arrière tribord ;
- de remonter dessus, puis en avant lente, barre à tribord à fond, pour plaquer mon bateau sur le ponton.

J'arrive doucement cul au quai, un p'tit coup de marche avant pour stopper le bateau. Je saute...

Et je vois mon bateau qui fout le camp. Le temps de réagir et de faire mon tour mort, le bateau était à 10 mètres du quai.

J'avais oublié de remettre au point mort.

Ben t'as l'air c.n avec ton bateau à 10 mètres du quai, au bout de son amarre... Et bien sûr, impossible de le ramener : même en avant lente, tu peux t'accrocher pour lutter contre le moteur.

20 nov. 2013

Pas en mer. Je me prenais pour un moniteur de voile dans une école de voile en région parisienne ... C'était il y a longtemps.
Donc, un jour de semaine, nous voila sur l'eau en 420 avec ma copine .... Et plouf ... Déssalage ....Habituellement, c'était un jeu d'enfant de redresser le 420.
Sauf que le mat s'était planté au fond de l'étang ... Et pas moyen de le sortir de l'eau.
Un moment après nous avons vu arriver le zodiac des pompiers, que nous n'avions pas appelé, mais qu'un promeneur inquiet (et qui n'y connaissait rien) avait alerté ...

Ben, pas fier ... Et la copine ? Elle ne m'en a pas voulu puisqu'elle est aujourd'hui le bosco du bord ...

20 nov. 2013

+1 *

ah ça c'est une belle histoire :-)

20 nov. 2013

Juillet 2010…. Plouer sur Rance.
L’avitaillement bien en place dans les coffres, calé, arrimé.. tout le toutim. ½ siècle de nav derrière mes bottes.. suis pas un perdreau de l’année ! Demain matin, l’écluse de Dinard, et direction le cercle polaire en solo sans escale.
Madame, qui n’aime pas la mer, qui n’aime pas le bateau, qui se prend le mal de mer rien qu’en regardant Thalassa.. qui… bref.. Madame est quand même un peu inquiète de voir son vieux (de plus en plus) loup de mer solitaire aller se balader dans des coins pareils, avec une bonne partie du trajet sur la route des cargos. Dernière nuit .. elle demande (du bout des lèvres) à passer cette dernière nuit à bord. Mais.. Madame n’aime pas la mer, Madame n’aime pas le bateau (qui « bouge », même au mouillage sur la Rance).. et Madame aime encore moins l’annexe, surtout depuis que….. mais c’est une autre histoire que je vous narrerai une autre fois….
Donc.. le vieux loup de mer solitaire amènera le bateau à la cale.. il échouera contre le quai à marée basse, et demain matin, à marée haute.. kenavo. J’ai fait ça des centaines de fois.
Le plan était parfait. Sauf que.. à l’échouage (sur le coup de 2h du mat of course).. la cravate de mât a lâché au mauvais moment, mon fier coursier a échoué du mauvais côté, et s’est retrouvé pendu sur ses amarres de pointe.
heureusement à 2h du mat, y avait personne, parce qu’un éventuel témoin aurait pu voir « un vieux-loup-de-mer-solitaire-pas-un-perdreau-de-l’année » jaillir à poil de la cabine pour aller assurer le bateau.
Et le lendemain matin..en attendant la marée… ben ; les touristes ont pu admirer de près ce qu’est un échouage acrobatique…
Sans compter que Madame, qui n’aime pas la mer, qui n’aime pas le bateau.. etc…. ne manque jamais de me rappeler, et aux enfants, aux copains.. etc… les « circonstances » de mon départ

25 nov. 2013

Excellent ! Très bien raconté !

26 mar. 2019

@avel douar
il m'est arrivé la même chose au port du palais à belle île
nous convoyons un shergui du pouliguen à lorient
arrivés à belle île par marée haute il y avait de la place le long du quai juste entre les deux escaliers ,on s'y est mis avec des amarres suffisamment longues en prévision de la marée ,et nous sommes partis visiter .
quand nous sommes revenus le voilier était à 45° pendu à ses amarres la quille bien calée sur le radier qui est facile à 1m du fond .
nous avons attendu que ça remonte et c'est long
heureusement le voilier était neuf et les amarres aussi ..
alain

20 nov. 2013

La fameuse rallonge 220V...

Un jour de bon vent j'essaie de motiver les voisins de ponton à venir faire la course...aucun ne répond à l'appel trop absorbé à absorber l'apéro...
Je quitte donc le ponton, fier comme pas deux, et soudain : PLOUF!!!
La prise 220V était resté branché tourné autour de la cane à péche...

Les voisins moqueurs se précipitent pour jeter une bouée couronne( pour sauvé la canne...) et se foutre de ma gueule...

Le soir même j'en était quitte pour payer l'apero

20 nov. 2013

on pourrait voter en mettant une étoile si la même mésaventure nous ait arrivée.

20 nov. 2013

A peu pres tout ce que vous decrivez m'est arrivé... Mais celle dont je me souviens chaque jour: septembre il y a 45 ans, on part entre étudiants en croisiere et un soir on se met au quai aux sables d'olonne. On revient de boite tres tard dans un état "proche de l'ohio". Bateau au sec en bas du quai...mais tout avait été prévu donc no problem...sauf que quand je descends à l'échelle de quai , ce qui doit prendre 3 ou 4 bonnes minutes vue la hauteur , arrivé à mi hauteur, un ami un peu félé resté en haut du quai commence à me p.....dessus ... Je lui ai promis que je me vangerai un jour...ce que je n'ai pas encore fait...mais je le ferai un jour: la vengeance est un plat qui se mange glacial.

20 nov. 2013

J'avais raconté ici cette aventure. Je ne sais pas si il y eut des témoins car les bateaux au mouillage étaient déserts...

CAFOUILLEUX? Uniquement en mode superlatif!

Tout avait été bien préparé. La veille de la mise à l'eau, j'avais fait tourner plusieurs minutes le Volvo qui, après un sommeil de 7 mois, avait démarré au quart de tour.
Avant le splash et après avoir payé (no pay, no splash !), les 6 défenses sont à poste, 2 amarres à la proue et 2 à l'arrière sont prêtes à être lancées aux 4 servants.

C'est toujours un grand moment, après une semaine de labeur, lorsque l'énorme travel lift pour 70 tonnes dépose ma beauté de 6 tonnes, telle une libellule, sur l'onde bleue.
C'est matin, il fait beau dans cette petite baie aérée par une brise de force et de directions soudainement variables. Il y a de la place pour 7 à 8 corps morts du chantier et il en reste un pour bibi derrière les autres bateaux.

Démarrage moteur, vérification de la sortie du refroidissement, marche avant et arrière : tutto va bene. Les sangles sont larguées et quand l'engin s'est enfin éloigné, je donne le signal de ma libération aux quatre marins. Dans un beau synchronisme, les 4 amarres atterrissent sur le pont sans qu'aucune se retrouve partiellement à l'eau. Doke, thanks, bye bye, see you...

Je quitte le sas, fais demi-tour, commence à m'éloigner et plouf ! Plus de moteur ! Je me précipite pour préparer mon mouillage et reviens à la barre pour dérouler le génoa. Je borde et vois les écoutes soulever les amarres ! J'évite de justesse un 1° bateau et vire de bord en catastrophe, le vent ayant évidemment complètement changé.

Or donc, j'essaie sur le pont de rassembler les cordages (50 mètres mini) mais n'ai que quelques secondes pour opérer sans risquer de jouer aux quilles sur ce plan d'eau devenu soudainement étriqué..
De nombreux virements acrobatiques me permettent enfin d'avoir MA bouée en ligne de mire !
Au moment d'atteindre mon Graal, une rafale me fait partir au diable, c'est à dire près de menaçantes cayes. Revirements, mais cette fois, mon écoute à border est prise dans 3 défenses !

Libérée, je repars au combat. Je peux prendre un peu de temps pour mettre de l'ordre, ça fait au moins un quart d'heure que le cirque a commencé, j'ai déjà un bon entraînement...

Mais voilà que cette petite folie va cesser. Je m'approche à nouveau de MA bouée, laisse filer l'écoute, et avec la gaffe, j'en pique l'anneau. OUF ! Enfin !

QUE NENNI ! Ça tire un peu,...beaucoup et le manchon en caoutchouc de ma perche me reste dans la main !!!
Et ma gaffe à la baille a l'élégance mêlée de raillerie de garder un peu d'air et de me présenter, en s'éloignant, à la verticale, son crochet, juste à la surface de l'eau : un crochet d'honneur , si vous voyez ce que je veux dire!
Encore 2 ou 3 virements pour que, positionné sur la plate forme arrière, j'arrive avec mon gros orteil tribord à capturer cette maudite gaffe !

Quelques gymkhanas plus tard et bouée mienne, j'ai pu m'asseoir épuisé sur le pont et savourer, sans honte, ma dextérité dans ce désastre... D'un coup, j'avais rajeuni de 50 ans!
Mes amis voileux ont déjà entendu plusieurs fois cet épisode digne d'Oléron...et les larmes de rire sont toujours de sortie.

PS : C'était il y a 2 ans, prémices de mes avatars de réservoir pourri dont j'ai parlé ici...

21 nov. 2013

Grosse galère quand même :-D

20 nov. 201320 nov. 2013

On quitte le ridicule un instant pour un drame évité de justesse.
La frayeur de ma vie.
Treize ans plus tard, ça reste un cauchemar quand il m'arrive d'y penser et ça me met dans un état bizarre, fébrile.

J’avais une péniche 38m x 5m.
A vide, 50 tonnes et 60 cm de TE à l’hélice qui fait 80 ou 90 de diamètre.

Je dois quitter mon poste d’amarrage pour emmener le bateau au-dessus de Conflans pour une intervention sur le moteur.

Pour être manoeuvrant je commence à ballaster le bateau qui, avec 60 tonnes d’eau, me permet d’avoir un TE de 1m20 à l’hélice et de « noyer le tunnel » pour que l’hélice soit efficace, surtout en arrière.
Mais le temps presse.
Finalement je pars avec 20 ou 25 tonnes seulement. Je sais que je n’aurai pas beaucoup d’arrière mais c’est pas grave car je suis montant.
Avant le dernier virage qui me masque l’écluse d'Andrésy, j’appelle l’éclusier à la VHF et l’informe de mon arrivée imminente.
« OK. Mais dépéchez-vous, il y a un bateau à passagers déjà amarré qui attend. »
« J'me dépêche ».
L’écluse, qui fait 180 mètres par 20, est en vue.

J’arrive assez vite. Je connais mon bateau et cette écluse.
Les amarres sont prêtes de chaque côté.
Avec le vent qui tourne dans ce secteur on ne sait pas toujours de quel côté on va être envoyé.

Au moment où je passe la porte d’entrée, je décide de ralentir et de commencer à battre en arrière doucement.
Le bateau à passagers (20 m sur 5 environ) est tout au fond, amarré sur babord et le vent m’envoie sur babord également. Je vais donc être derrière lui.
Le bateau est équipé d'une plate-forme à l'arrière sur laquelle une trentaine de retraités assistent à ma manœuvre avec un grand sourire, tranquillement accoudés à la balustrade, bien contents qu'il se passe quelque chose dans cette écluse.

Mais je ne sens pas l’arrière très efficace quand soudain je réalise que je ne suis pas assez ballasté.
Angoisse violente soudaine.
Je ne pourrais pas arrêter le bateau et il n’est plus assez manoeuvrant pour tenter de l’envoyer sur tribord.
L'accident me semble inévitable.

Seule solution : partir vers l’avant du bateau, rapidement et envoyer la boucle de l’amarre sur une des nombreuses bites du quai situées 2 ou 3 mètres plus haut.
Je n’ai droit qu’à une chance. Je n'aurai pas le temps de lover l'amarre une deuxième fois.
Et je ne suis pas un as dans ce genre d’exercice maintes fois loupé.

J’ai réussi. Comment ? j’en sais rien.
L’avant de la péniche s’est arrêté en se cabrant à moins de 5m de l’arrière du bateau à passagers.

Ils m’ont fait des grands signes très sympas de la main comme si on se connaissait depuis toujours.
Même le capitaine du bateau m’a fait un signe cordial et m'a félicité d'un sourire en levant le pouce.

Personne à part moi n’a rien vu. Même pas ma femme à qui j'ai raconté l'histoire plusieurs semaines après.
Et personne n’a imaginé un seul instant qu’on était passé à côté d’une véritable catastrophe.

Avec mes 70 ou 80 tonnes, le bateau enfoncé de l’arrière et l’avant à peine sur l’eau, je montais sur la plate-forme et j’envoyais le bateau par le fond avec en tout une bonne cinquantaine de retraités à bord.

Mes jambes ont tremblé pendant deux jours.
Insomnie la nuit de « l’incident ».
C’était en 2000.
Chaque fois que j’y pense, comme ce soir, ça reste une vision d’horreur.

Un jour, un pote à qui j'avais raconté l'histoire m'a dit : "Ca prouve que tu es un bon marin.".
Ce à quoi j'ai rétorqué : "Un bon marin n'aurait jamais oublié qu'il n'était pas manoeuvrant.".

21 nov. 2013

Ce genre d'accident marque à vie.

Il m'est arrivé quelque chose du même genre.

Dans les rues de Paris. Je roule tranquillement. Rue en sens unique, une voie. Tout à coup, hors des passages cloutés, de derrière une camionnette sur la gauche, sort une vieille dame qui traverse sans regarder.

Impossible de faire quoi que ce soit. Même pas une seconde pour réagir.
J'écrase le frein, mais elle avait traversé bien trop près de moi. Je la percute violemment, elle enfonce le capot de ma voiture, monte dessus, sa tête tape sur mon pare-brise qui explose sous le choc. Puis elle est projetée sur la chaussée, fait des roulés boulés sur 10 ou 20 mètres, et reste là, sans bouger.

Je me dis : j'ai tué quelqu'un. Terrifiant. Mon coeur s'arrête de battre.
Je fonce dans la première boutique que je trouve dans la rue pour appeler les pompiers. Pinpon, flics, témoins, attroupement, la dame embarquée pour l'hôpital le plus proche.
Je n'étais pas responsable, mais quand on vit ce genre de chose, ça n'a aucune importance.

Dans l'après-midi je vais à l'hôpital pour prendre de ses nouvelles. Les médecins me disent : "Elle n'a rien. Un bleu à la cuisse droite et une bosse sur la tête."
Un vrai miracle.
Je vais la voir dans sa chambre et je lui dit ma joie de savoir qu'elle n'avait rien ou presque. Et elle me répond : "J'ai passé cinq ans dans les camps de concentration vietcongs, c'est pas un gamin dans votre genre qui aura ma peau"...

20 nov. 2013

il y a 30 ans déjà ... entrainé et affuté comme pas 2, je me présente au brevet d'état 1er degré a Graveline , épreuves pratique , attribution des X4 au hasard pour chaque départ de triangle , a la 3eme le vent monte bien , dernier bord de prés je suis dans le trio de tete , "j'attaque" avec mon gabarit de 90kg a mon avantage avec ce vent , un gros "crac " la bome me descend sur les genoux, le mat avait traversé la coque !!! j'ai bien sur abandonné la manche ..................
grandeur et décadence ......

21 nov. 2013

:heu: :tesur: :non:

En ce qui concerne strictement ma vie de voileux, j'ai beau chercher ne me suis jamais senti ridicule ...

Ca y est : c'est fait. :litjournal:

21 nov. 2013
21 nov. 201321 nov. 2013

De mon point de vue s'entend... Je ne passe pas mon temps à mal sentir les autres...

21 nov. 2013

1990 Moehnesee Lac de barrage près de Dortmund dont le niveau est très bas à l'automne, Finale du Championnat d'Allemagne de STAR.

Les bateaux sont mis à l'eau sur une cale très très longue et plate par un chariot dont le timon fait...presque 20 mètres, le Star cale 1,1m.
Un ponton éloigné nous accueille pour gréer et dégréer, nous sommes les seuls Français.
Plusieurs manches très ventées plus tard, on dégréè au ponton encombré et quelqu'un, au moment de tirer son Star vers le chariot, se trompe d'aussière et je me retrouve seul sur le bateau qui part à la plage dans les vaguelettes destructives pour notre carène de compétition et pour la quille.
Un Allemand se met à l'eau, et, de l'eau jusqu'aux épaules maintient le bateau loin du sable en attendant la sécu.
Une fois l'ordre remis sur le bateau, je me dit que la politesse veut que je le remplace, je plonge, "coule" sans gilet, il fait 2m05!!!!
Son sourire à ma remontée à la surface m'a couté quelques bières....

21 nov. 2013

Allez une ou ma femme me prenait pour ridicule...mais pas moi.
Ce jour là des amis parisiens passent nous voir et nous décidons une virée entre hommes laissant les femmes sur le quai avec les enfants à cause d'une météo un peu forte (F6 annoncé).
Au moment d'entamer ma manœuvre de sortie de ma place en marche arrière, le fardage me pousse dans la mauvaise direction.
Ayant une configuration de rêve pour les manœuvres portuaires, cad hors-bord décentré, il me faut faire 6 ou 7 manœuvres pour venir dans le bons sens dans le chenal. J'étais assez fier vu le vent et surtout de ne pas avoir touché d'autres bateaux.
Ensuite on sort tranquille se faire un peu secouer en voile sportive...

En rentrant, bien sur, incontournable apéro (on est dans le sud...;-)) et là ma femme me dit : "tu sais vraiment pas conduire !" :lavache:
J'ai même pas relevé... :alavotre:

21 nov. 2013

Une dernière.

J'avais 6 ou 7 ans. Mes premiers pas en voile.

Mon grand-père avait un appartement au Cercle de la Voile de Paris, sur les bords de la Seine. Plus snob et plus friqué tu meurs.

Après quelques mois de pratique, voyant que j'accrochais bien, mon grand-père m'offre un optimiste.
Première sortie. Pas de bout à portée de main pour attacher la voile au mât : un moniteur met des colliers en plastique pour tuteurs de plantes.

Je pars, pas mal de vent. Un bord de près, au rappel et là : crrrraaac : tous les colliers s'arrachent. Plus de voile, je bascule en arrière dans la Seine. Eh bien je peux vous assurer qu'elle pue, la Seine.

Retour au cercle, trempé, heure du déjeuner. Mon grand-père était au restaurant : j'y ai fait une entrée remarquée, autant visuelle qu'olfactive...

21 nov. 2013

Bourgenay ancien ponton visiteurs. Un bateau vient pour se mettre à couple je lui annonce que je pars vers 6h00 le lendemain donc gentiment il se décale et je me trouve entre un cata et les 2 bateaux à couple. Le soir je rassure les voisins on devrait partir tranquillement ...
le matin en faisant le moins de bruit possible je met le moteur, amarres larguées, je commence à partir en AR vers le cata, zut j'ai pas assez de puissance je met donc des gaz et mon vieux yanmar commence à pétarader et à fumer. Des têtes apparaissent sur les bateaux voisins. Point mort je réfléchis je demande au copain " tu as bien largué les amarres ??" "oui !oui ! " je recommence à accélérer le bateau se décale et puis se bloque encore. Tout le monde est réveillé je vérifie c'était pas la bonne amarre qui était défaite c'était celle du voisin :oups:
Pour un départ incognito... :heu:

21 nov. 2013

1981, marina de la Pointe du Bout, Martinique.
Depuis 8 jours le long du quai, je sors côté bâbord tous les matins pour aller prendre ma douche avec ma serviette et trousse de toilette.
Mes potes de l'époque ont profité d'une soirée arrosée :alavotre: puis d'un profond sommeil pour tourner le bateau.
Le matin, la tête dans le c.l, je sors toujours côté bâbord, fais un grand pas....dans le vide et plouf devant 5 mecs rigolards qui attendent sur le quai, côté tribord :mdr:

21 nov. 2013

Je peux bien l’avouer celle là.. y a prescription.
C’était dans les années 70. Il y avait beaucoup moins de voiles que maintenant sur la mer. Grand soleil et pétole sur la baie de St Brieux si si.. ça arrive !. Et justement (le hasard fait bien les choses, mais c’était pas tout à fait une coincidence), j’emmenais en promenade pour la journée une charmante demoiselle rencontrée depuis peu. Vu la météo, c’était une journée parfaite pour lui faire découvrir les joies de la voile sur le Sangria paternel (hé hé !!!!) . Sur le milieu de l’après midi, grand largue sous génois seul, je tire un matelas sur le pont, pour une petite sieste digestive au soleil…. ça se précise ! Et le plan conçu par mon esprit machiavélique se réalisa :cheri:…. Ha jeunesse !!!!....
Nous avons été tirés de nos ébats par un coup de corne et des applaudissements, pendant que défilait à quelques mètres la vedette de Bréhat bondée de touristes hilares. :oups:
Comme je suis un gentleman, je ne dirai pas le nom de ma copine de l’époque. Si elle lit ce post, je lui fait un gros bisou.
Ha.. me semble bien qu’il y avait quelques photographes sur la vedette.. SVP, pas la peine d’envoyer les photos à Madame.. déjà qu’elle aime pas la mer, qu’elle aime pas le bateau..etc…

21 nov. 2013

heu, ton Saint-BrieuX, est-ce que c'est le Saint-BrieuC que je connais? Avec un tel avatar, on peut supposer que t'es Bretonnisant ou sympathisant? Ben alors, la honte sur toi une seconde fois :-D

21 nov. 2013

:oups: fôte de frappe. on parle bien du même Saint BrieuC.
et une étoile.. une!

21 nov. 2013

tu as du pot que le x et le c soient à coté l'un de l'autre sur un clavier
on te crois (-:

21 nov. 201321 nov. 2013

En 91?92?93? à Perros-guirrec. Journée ensoleillée qui s'annonce. On sort du port à la godille avec la GV haute en Galiote, sorte de cocotte-minute en Alu, un tank hyper costaud. De suite en envoie le Génois et on pique au prés serré serré pour pouvoir passer le môle. On était ric-rac mais cela devait passer sur un seul bord. Je savais que c'etait accore et on avait largement de l'eau (pleine mer), je jette un coup d'oeil en l'air pour voir si le mât passe avec le peu de gite, tout ok et je me focalise sur le quai, le barreur, les pennons ... et ça passe à 50cm arrivé en bout de môle. Ouf.
J'allais dire au barreur et à l'équipier à la GV que c'est bon, allez, on peut abattre en grand, quand le bateau à une réaction bizarre, il abat tout seul en tournant autour du môle tout en ralentissant fortement comme si on se collait dans la vase...
Un équipier me crie "attention", instinctivement je rentre la tête tout en essayant de me retourner en de regarder au dessus de moi.
La balancine de GV, un peu lâche et qui flottait au vent à accroché le mât de signaux sémaphorique en forme de croix qui était en bout de môle... et on l'a arraché. Plouf, à l'eau.
Le maitre de port connaissait le N° de la base des Glénans de Paimpol par coeur...
Oliv

21 nov. 2013

Allez…. Une de plus….j’avais promis l’histoire de l’annexe…..je sais pas si je vous ai déjà dit..Madame, qui n‘aime pas la mer, qui n’aime pas le bateau..etc.. éprouve une aversion viscérale pour cette embarcation au demeurant fort utile

Plouer sur Rance.. la Cale.. ben oui, encore la Cale. mon bateau a un poste au mouillage alors forcément, je transite souvent par la cale ! j’ai une annexe rigide qui reste là à poste à l’année. Justement, à propos de l’annexe :
ce jour là, 2 couples d’amis (du genre pas voileux du tout) débarquent pour constater in situ les charmes de la Bretagne. De leur Toulouse natale (oui.. Toulouse, vous connaissez pas ?.. un drôle de patelin.. on voit pas la mer. Même à marée haute et en se mettant sur la pointe des pieds). Vu que ce jour là il fait un vrai temps de curé, au programme de la journée, une petite balade sur la Rance. Et peut être même, s’ils se sentent d’humeur téméraire, on passera le barrage pour tâter du grand large dans la baie de St Malo. La grande aventure quoi ! Mais ils ont toute confiance dans les compétences du Capitaine, vieux-loup-de-mer-solitaire-qu’est-pas-un-perdreau-de-l’année.
Marée descendante. trop juste pour que je puisse venir les prendre à la cale avec le bateau. Donc, annexe. Y a pas plus de 300m. Seulement, l’annexe, elle est un peu petite pour 6 personnes. Heu..déja à 3….. mais bon.. fait beau, pas de vent, pas de clapot.. je décide de faire un 1er voyage avec les 2 hommes (réputés plus lourds), et de revenir chercher les filles pour un 2ème, voire un 3ème voyage dans l’hypothèse totalement saugrenue où l’une de ces dames aurait truandé sur le poids annoncé. J’ai jamais trop approfondi le problème, mais il semblerait que cette question ne peut être débattue en toute franchise avec la gent féminine.
J’amène donc l’annexe contre la cale..Le premier copain monte après les recommandations d’usage (« non.. pas sur le plat bord le pied.... direct au fond.. bien au milieu. Et tu t’assois tout de suite ».. la routine quoi). Impec.. le 2ème copain fait la même chose.. re-impec.. belle manoeuvre ! lol. … Un t’tit coup de lanceur.. ça tourne impec. Au moment de déborder, voilà que Madame décide impromptu de faire partie du 1er voyage. Et qu’elle saute (j’ai bien dit SAUTE !!!!) dans l’annexe qui commençait à s’écarter.. Effet immédiat) l’annexe embarque quelque litres de flotte sur un bord, puis sur l’autre bord.. et commence doucement à s’enfoncer tout droit, moteur HB au ralenti…
Pendant que mes 3 zozos prenaient un bain de mer, tel le Capitaine du Titanic, je suis resté à mon poste pendant que le Vaisseau s’en allait par le fond (2m.. ça va.. j’ai survécu), devant au moins la moitié des adhérents du Club Nautique de Plouer sur Rance, qui n’avaient sans doute rien de mieux à faire en cette belle journée que d’admirer la manœuvre, et une bonne cinquantaine de touristes attablés au resto..
La honte totale ! je comprends pas pourquoi ils rigolent quand ils me voient sur mon annexe maintenant !

Comme il faut tirer les leçons de l’expérience,
Leçon n°1 : ne jamais croire une fille quand elle vous annonce son poids.
Leçon n°2 : Madame ayant amplement démontré qu’elle peut couler une annexe à elle-seule (ben oui quoi.. ça flottait très bien avant qu’elle ne soit dessus !), je l’ai mise au régime (Madame, pas l’annexe !)
Conséquence n°1 Depuis, elles ne se parlent plus toutes les deux.. Madame regarde l’Annexe d’un sale œil, et même... MEME…!! me semble bien avoir vu l’Annexe rigoler quand Madame s’approche
Conséquence n°2 : quand Madame me ressort le coup du départ vers la Norvège, je lui rappelle sa prestation en annexe.. ça recale les débats.

Et comme il faut positiver… qu’est ce que je suis tranquille au mouillage !!!!!!

21 nov. 2013

Excellent :-D

21 nov. 2013

je te mets une étoile parce que c'est bien écrit et parce que j'aime bien le comique de répétition :-D
je sais que c'est un peu long, mais tu veux pas changer d'avatar? je trouve que le "vieux-loup-de-mer-solitaire-qu’est-pas-un-perdreau-de-l’année" te va commen un gant! Tu ne manques pas d'ironie, et j'aime!

21 nov. 2013

Voté +1 aussi. J'adore. Allez, une autre!

22 nov. 2013

nan-nan, mon appréciation est véritablement sincère. Continue; enfin seulement si t'en as d'autres; Mais je conviens qu'il vous faudrait un format A4 en guise de carte de visite, entre Mr "vieux loup de mer...." et Madame "qui n‘aime pas la mer, qui n’aime pas le bateau.." ;-)

21 nov. 2013

dis donc.. ça serait pas un truc pour me faire taire ça? hein? :-p
après, j'ai plus qu'à prendre l'intégrale de la légende des siècles comme mot de passe, et le temps que je tape le pseudo+ le mot de passe, j'aurais plus mal aux dents! :alavotre:

22 nov. 2013

bon.. puisque t'insistes... pas eu le temps aujourd'hui.. j'ai un métier moi Monsieur!!!!!
le temps de l'écrire et je vous raconte le coup de la bosse de ris...c'était pas mal aussi

21 nov. 2013

Trop fort :mdr:

21 nov. 2013

Bonsoir

Plusieurs fois ridicule !!! mais cette année départ prévu a neuf heures .. Les moteurs chauffent ,les amarres sont jetées l'ordre est donné . Départ . Le bateau avance de 10cm le moteur ..............
Tribord cale?? Pas de problème je le remets en marche ... encore 10 cm et il Re Re et Re cale bon le départ est annulé je saute sur le quai et trouve le mécano qui partait je lui présente mon problème !!!!! réponse du mécano avec un grand sourire... PENDILLE
JEAN donc moi . Plonge dans l'eau du port très sale : Hé il y a une pendille qui me bloque
Départ réel 11 heures , Mais après la douche :policier: :
:pouce: :pouce:

Le grand marin est devenu tout rouge de honte :goodbye:

21 nov. 201321 nov. 2013

Bonsoir.

Petite histoire pour comprendre l'expression "je suis à la rame".

Amoureux d'une jeune tourterelle, je décide de l'emmener faire un tour sur le Loing à Nemours en bateau.

Sur place, je loue une petite barque, il fait beau et c'est l'heure de l'apéro.

Le batelier qui m'avait loué le bateau était déjà bien mure.

Ne jugeant pas nécessaire de m'accompagné au ponton, il me confie les clef du cadenas pour le "boat" (une petite barcasse à rame tout en plastique).

Il m'avertie quand même : fait gaffe mon gars ... il y a du courant aujourd'hui !!!

Je fais monter ma dulcinée et détache les amarres, nous voilà partie pour 2h00 de ballade sur l'eau.

Pas un pro de la rame, je décide de partir en remontant le courant afin d'avoir un retour moins pénible.

On est parti, on est parti ...

Putain, c'est physique la rame, je n'avance pas, tout rouge et à bout de souffle, c'est clair j'en chie sous le regard de ma prétendante.

Fier comme un paon à aucun moment je laisse transparaitre les difficultés que je rencontre (saloperie de courant).

Admirative devant l'effort, la gisquette embarquée me murmure qu'il serait peut-être temps de faire demi-tour puisque que cela faisait bientôt 2h00 que nous étions partis.

Merci pour la délivrance et donc 180° vers le retour.

Sur le cout, je me suis senti soulagé ... dans le sens du courant je vais gazer.

Pour faire court, j'ai du mettre un peu moins de temps que l'aller.

De retour au ponton, le batelier ayant eu le temps de cuver m'accueille avec un grand sourire et me lance : dit moi mon gars ... fô remonter l'ancre avant de partir ... tu aurais été alaise !!!

Bon un muscle et 2 cerveaux, la demoiselle était morte de rire.

Au retour dans la voiture, elle a même eu l'audace de me demander si j'avais bien desserrer le frein à main ... Mais Allo Koi !!!

:lavache:

++

22 nov. 2013

Excellent !

21 nov. 2013

Quelques anecdotes pour la route:
-Cette été arrivé au mouillage, pieds nues... Confiant, un pied sur le guindeau l'autre sur le roof. Le pied gauche glisse, je me retrouve dans la baille a mouillage presque entier et la telecommande dans la main. Du grand art.
-L'année derniere, petit mouillage entre amis. 6 sur le bateau, on avait bien bu... Avant de sortir des toilettes je tire la chasse, mais un peu trop fort ! Je suis resté avec la pompe entiere dans la main. Les 4 vis du couvercle avait cédées. Les 4 filles a bord m'ont maudit...
-Et une petite derniere, je prend une place a villefranche, a la capitainerie la fille me demande la taille du bateau. Je lui repond 9.90 par 2.35. Elle me retorque il est fin votre bateau, je lui dis oui c'est vrai il est pas tres large... Y m'a bien fallu 2h pour me rendre compte de ma connerie...

21 nov. 2013

Une petite autre, plutot un Grand Moment de solitude.
Une petite nav avec mon épouse et des amis pour leur faire decouvrir le nouveau joujou.
Temps un peu musclé sans plus, au cours d'un virement de bord mal executé, le chariot de tetiere de GV casse, celle si s affale toute seule et la drisse reste accrochée la haut.
Retour au ponton.
Comprenant en regardant les uns et les autres que je serai le seul volontaire pour monter au mat, j enfile mon baudrier, fait un noeud d'escalade avec la drisse de spi à mon harnais, explique comment on hisse un type la haut avec 3 tours autour du winch controlé par un équipier et comment un deuxieme équipier derriere assure.
"Vous avez bien compris les gars, pas de connerie surtout"
"Oui t en fais pas on te hisse"
J enserre le mat et grimpe recuperer la drisse de GV .
Une fois la haut et le travail fini, je leur crie :
"C est bon vous pouvez me descendre"
"Oui on veut bien, mais on fait comment!?"
"Comment ca on fait comment?!!"
"Ben oui, tu nous a pas expliqué pour redescendre, on ne sait pas nous, c'est toi qui fait de l'escalade...."
Et la un Grand Moment de Solitude ou pendant une minute au moins ne trouvant aucun mot pour exprimer mon desarroi je me suis imaginé passant le week end la haut ou finissant cassé sur le pont.

22 nov. 2013

le jour ou je suis parti de st raphaêl en laissant la rallonge de quai branchée ,malheureusement j'avais fait un tour autour de la borne exct .....
alain

22 nov. 2013

sur le bateau d'un copain, dans une écluse au Havre pour sortir en mer. Le bateau amarré, moteur au ralenti, les portes s'ouvrent, on larguent les amarres et la le moteur qui cale ! le courant nous a emporté jusqu'au pont qui s’était refermé derrière nous. bilan une flèche du mat cassé. on devaient avoir l'air malin vu d'en haut !!!!

22 nov. 2013

Une pas méchante mais bon...
Il y a longtemps on part de Palma pour 4 jours; temps idéal, ciel bleu, on est tout nus toute la journée, le terre et la civilisation sont bien loins.
Le dimanche il faut bien rentrer, le quai est proche, chacun est dans ses pensées, c'était chouette cette sortie. Le jouet a sa place sur le Paseo Marítimo, c'est en pleine ville, noir de monde un dimanche. Miquel est á l'avant, dans le coquepit on remet slips et maillots et puis on accoste. Miquel saute élégamment á terre, prend les amarres au milieu des promeneurs, se sent bizarre, nous regarde, regarde autour de lui, baisse la tête...il n'avait pas remis son maillot, lui.
(Pour être sincères á bord on ne s'en était pas aperçus, de toute façon sûr qu'on aurait rien dit.)

24 nov. 2013

c'est là la différence entre la France et l'Espagne où le droit de se balader nu est inscrit dans la constitution.
Et dire que notre devise est liberté égalité ......

22 nov. 2013

Une autre mais pas pour moi...mais pour un couple de hollandais.

Ca se passe sur le canal grand gabarit de la Moselle à l'écluse de Thionville dans le 57.
On est plusieurs petits bateaux à faire une bassinée descendante.

Je ne fais pas lus attention que ça à mon voisin d'en face trop occupé à relacher progressivement mes amarres.
D'un coup je vois le bateau en face de moi sortir de l'eau de 50 cm, 1 m......pour finir accroché au mur 5m plus haut.

J'ai eu beau lui crier de lacher ses amarres, il avait fait un noeud qui s'est souqué au point de ne plus pouvoir le défaire et rien pour couper.

Nous sommes sortis hilares et content qu'il n'y ait pas eu de dégâts ou de blessés.
Le hollandais volant (le fameux flying dutchman?) a du reprendre un tour et patienter amont.

22 nov. 2013

Il y a quelques années. c’était encore sur Taranis... si je me souviens bien, c’était en novembre. En tout cas, sur une fin de saison. J’avais cassé ma bôme et venais de recevoir sa remplaçante. Je sais que certains vobt être déçus, mais madame n’était pas là. Au cas où vous ne le sauriez pas, elle n’aime pas la mer, elle n’aime pas le bateau. Même avec une bôme neuve. Si vous me le demandez, un jour je vous raconterai pourquoi elle aime pas la mer ni le bateau.. enfin.. du moins ce que j’en sais, parce qu’il y a surement d’autres raisons.

J’étais donc sur place avec mon copain Francis (Madame Francis n’était pas là non plus.. elle n’aime pas le bateau non plus.. elle n’a plus jamais voulu mettre les pieds sur un bateau depuis que son futur mari lui a fait attraper le mal de mer en barque dans la grotte de Capri.. faut le faire aussi non ?)
J’oublie pas le coup de la bosse de ris, mais j’ouvre une parenthèse pour vous présenter mon copain Francis. Il en vaut la peine. Tout le monde devrait avoir un copain comme Francis ! on me l’envie sur tout le bassin ! 1 quintal de gentillesse et de bonne humeur inaltérables. Mais c’est pas pour ça qu’on me l’envie. Ni pour son efficacité à la manœuvre ! Francis, c’est une exception. Je crois que c’était Pat Van Godt qui disait qu’il préférait embarquer un équipier débutant mais bon vivant qu’un fin barreur avec une gueule de raie, parce qu’avec le temps l’équipier débutant devient un bon marin ET bon vivant, alors que le champion gueule de raie reste gueule de raie… ben.. Francis, c’est le contre exemple parfait !
Ça fait des années qu’il navigue avec moi, pas très souvent ok, mais régulièrement quand même ! Il a quand même progressé. Comme je n’ai pas un arrière norvégien, maintenant, il reconnait l’avant de l’arrière ! à condition qu’on dise « avant » et « arrière ». Si par hasard on dit « proue » et « poupe », là, il est perdu !
Non. Francis, on me l’envie parce que c’est un GENIE de la mécanique. Un moteur capricieux le fait frétiller. Le même moteur malade déclenche toute sa sollicitude, et alors là.. un virtuose ! le Mozart de la clé de 13 ! Taranis avait son RC 12 d’origine à bout de souffle. Sous perfusion en soins palliatifs ! là, il était dans son élément Francis. Il a pu donner toute la mesure de son talent ! Y a qu’un truc qui le fait ch.. qui l’emm.. heu… qui le contrarie un peu. C’est que sur nos voiliers, le moteur est souvent disons.. peu accessible. Enfin.. moi j’accède ! mais une fois sur place, j’ai l’air d’une poule qui a trouvé un canif. J’ai avec les moteurs des rapports sado maso.. suffit que j’en regarde un, même du coin de l’œil, pour qu’il se mette à tourner carré.

Lui, il a un peu plus de mal à accéder.. c’est pas qu’il est gros ! juste un peu enveloppé c’est tout ! Tiens.. c’est comme la fois sur Taranis où il a changé le démarreur.. Si vous connaissez le Gib sea 30, on y accède par une trappe dans le coffre de cockpit. Je sais pas comment il était entré là dedans (juste le haut du corps mais quand même !).. pour l’en extraire.. je vous dis pas !!! pire qu’un accouchement ! j’ai cru qu’il allait falloir faire une césarienne! Mais bon.. au bout d’une heure d’efforts, on a gagné. Le cockpit et le bébé se portent bien !
Sur Avel douar, il se sent un peu désoeuvré Francis. Le moteur tourne comme une horloge (mais je lui cause pas quand même. Je sais que c’est un sournois qui n’attend qu’une occasion vraiment scabreuse pour me foutre dans la m….)

Donc, ce jour là, avec mon copain Francis, on installait la nouvelle bôme. Elle avait été livrée sans les bosses de ris, avec juste des messagers, comme d’hab. En attendant d’installer mes ris automatiques habituels, histoire de pouvoir tirer quelques bords le lendemain, nous voila donc à passer les bosses de ris à l’intérieur de la bôme. Surliure entre le messager et la bosse correspondante.. 1er ris impec. 2éme ris impec.. 3éme ris, ça force un peu.. et voila la nuit qui tombe.. en plus faisait pas chaud.
Allez hop, la bôme sous le bras, et direction LE local chauffé et éclairé : le bloc sanitaire du port.
On pose la bôme par terre, et on continue notre petit boulot…. Cette p… de bosse voulait vraiment pas passer.
-tire
-non.. toi ! pousse !
-C’est trop serré
- t’y prends pas comme ça ! Si t’avances en même temps que moi, c’est sûr que ça peut pas !
-mais non ! ça rentre pas !
-elle est trop grosse !
-Non, c’est juste le nœud
-Faut lubrifier pour que ça entre mieux. Attends, j’ai ce qu’il faut !
-Non, apres c’est tout gras, c’est dégueulasse !
Tout d’un coup, on entend quelqu’un tousser, faire « hum » bien fort.. et on voit un monsieur sortir de la cabine de douche l’air inquiet .. genre. « ne vous occupez pas de moi, je veux pas déranger ». s’il avait pu remonter sa ceinture jusqu’aux oreilles, je crois bien qu’il l’aurait fait !
Il a eu l’air vachement soulagé en constatant la nature de nos occupations ! je crois qu’il avait imaginé autre chose!
Comme quoi, quand on n’a que le son sans avoir une vue d’ensemble de la situation, on peut se méprendre sur le sens des paroles !
Honni soit qui mal y pense !
:-D :-D :-D

23 nov. 2013

Bon ben tu m'as pas déçu avec celle-la! Champion du monde!

23 nov. 2013

celle là c'est la meilleure et je m'y connais en conneries pour en faire et en dire je n'ai besoin de personne .si je pouvais je te mettrais 5 etoiles
alain

28 nov. 2013

Si vous me le demandez, un jour je vous raconterai pourquoi elle aime pas la mer ni le bateau..
Alors tu nous raconte pourquoi Madame n'aime pas le bateau:))

23 nov. 2013

:pouce:
J'ai l'impression qu'avec Francis et Roland on doit passer de bien bonne soirée !

23 nov. 2013

A condition de rester dos au mur...

23 nov. 201323 nov. 2013

Oui... Damned, je suis démasqué.

J'en profite pour rétablir la vérité : ce que j'ai vu n'a rien à voir avec ce que tu racontes. Pas de bôme, pas de bosse de ris, rien de tout ça.

Et je n'en dirai pas plus pour ne pas choquer les plus jeunes. D'où ma réflexion : naviguer avec Avel Douar et Francis oui, mais dos au mur.

:acheval:

23 nov. 2013

ha tiens? c'était toi qui sortais de la douche? :mdr:

25 nov. 2013

MDR.. +1*
déçu d'avoir couru aussi vite?

23 nov. 2013

il y a bien longtemps ....

un copain avait une belle annexe en bois .
un dimanche j'étais habillé tout beau comme il était de coutume à cette époque et plutot d'allé à la grand messe j'ai pris l'annexe pour faire un petit tour en attendant les cloches .

à 30/40m du rivage l'eau rentre dans le bateau entre deux planches disjointe , il siffisait de donner un petit coup d'aviron sur l'une d'elle pour que tout rentre dans l'ordre.

sauf que mon aviron est passé à travers le fond ...

j'ai rejoint la plage à la nage avec mon bon costume ...j'ai eu beau essorer jusqu'à mon slip ... ensuite impossible d'allé à la fin de la messe pour tamponner ma carte et ainsi j'ai traversé toute la ville sur mon vélo ... et on a decouvert chez moi qu'en faite au lieu d'allé prié le seigneur je faisais du bateau (dejà) ...

et bonjour les compliments pour mes vetements du dimanche ...

bon j'avais gagné quelque chose ma mére ne m'a plu envoyé à la messe .

josé

24 nov. 2013

Allez, je me jette à l'eau.
Il y a environ 25 ans, mon premier bateau un canot de 3.10m.
Le lieu: la petite cale de Port Navalo.
Le but: mouiller ce maudit canot à la façon locale.
Mode opératoire traditionnelle: un grappin à la proue du bateau, un bout d'environ 20m, pousser le bateau, une fois cet engin arrivé à destination tirer sur le bout, le grappin fait son office, amarrer le bout sur un anneau.
Fastoche, mon oncle un local m'avait initier à cette manoeuvre, c'était ma première.
Je commence l'opération, mon canot s'éloigne de la cale d'environ 5 mètres, résultat insuffisant.
Je recommence, 2 fois, 3 fois etc....
Mon oncle vient me voir discrètement et me dit: " je suis connu et normalement respecté dans le coin, fais-moi plaisir ne pousse pas ta barque contre le vent, mets-toi de l'autre côté de la cale".
Suite à sa remarque fondée, je mets le canot de l'autre côté de la cale.
C'était évident, "no problem", celui-ci file à 15m, je souque mon bout, le grappin descend dans l'eau, tout va bien....
Que nenni.....
Durant cette manoeuvre fier de mon savoir faire digne d'un pêcheur local, je reculais sur la cale, je reculais, je reculais, si bien qu'au moment de souquer mon bout je tombais de l'autre côté dans 1.50m de flotte avec mon bout de ficelle dans les mains!
J'ai eu droit à une standing ovation de la part des 50 touristes qui assistaient hilares à mes exploits.
Mon oncle est parti sans me regarder ni faire part de notre filiation aux spectateurs.
Je suis remonté digne et ai amarrer convenablement ma barcasse.
Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Pour les non Bretons, ce jour là nous avions grand soleil comme d'habitude, même pas eu froid.
Gilles

24 nov. 2013

Bonjour

Pour moi il y a 4 ans dans l'écluse de Ouistreham
nous sommes 50 bateaux a sortir je souhaite me
mettre à couple le gars déménage au même moment
un coup de bar pour éviter le choc plus le vent me voila presque à couple avec un autre mais à l' envers...
j' entend encore le maitre de port vous avez changé d' avis vous restez ...
Enfin il faut sortir de l' écluse je ne me voyait pas faire demi tour dedans donc sorti en marche arrière
je vois encore la tête des pécheurs qui attendent pour entrer
49 bateaux en marche avant et 1 à la fin en marche arrière
super :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

Le Moko

25 nov. 2013

bonjour,
c'est connu le sas (plaisance) a Ouistreham est traite, il y a 3 ans j'ai fait aussi demi tour avec mon plan Sergent en rentrant dans le sas pour sortir en mer, le comique, c'est que j'ai demandé a un jeune pécheur (costaud) en zodiac (une fois les autres bateaux sortis) de me faire faire demi tour, mon plan Sergent détestant cette manœuvre VOLONTAIRE , je lui lance l'amarre a la proue celui ci la prend sur ces épaules ? pas de taquet ? et met les gaz (beaucoup) il ne savait pas que mon bateau faisait prés de 9Tonnes , et il a basculé a l'eau "façon Coustaud" entrainé par l'amarre, mon bateau avait a peine décollé du mur du sas... heureusement il avait coupé le moteur avant de basculer...et pensait tracter mon bateau avec ses 90/100kg de muscle (pas de cerveau) !
Il gueulait dans l'eau, il a réussi a remonter dans son zodiac et a finir la manœuvre a peine entamée, il a lancé l'amarre à l'eau et est parti en gueulant toujours..... j'ai voulu le remercier dans le chenal....mais j'ai jamais pu le rattraper.......Encore un qui va maudire les vieux bateaux en bois.....
salut LECELTE

24 nov. 2013

Eté 1982, nus à Capri

Sublime navigation familiale sur le Mooni, extraordinaire ketch de 12 m fait de nos mains, enfin mon père surtout.
Mes deux frères et moi, 16, 19 et 20 ans, la copine à bord, nav au soleil, tous à poils bien sûr, car loin de tout, et puis, c'était l'ambiance de l'époque (époque sympa :lavache:), et la température des îles éoliennes, très adaptée.

Tout soudain, coup de baston et vas y qu'il faut tout rentrer, et sans enrouleurs bien sûr, et le temps de tout faire, ben on se retrouve dans l'avant port, avec un truc genre 35-40 n, et il faut préparer l'amarrage et les parbats parceque le quai approche vite...
Mon frère et moi sautons sur le quai, toujours dans la tenue d'Adam.
Un succès retentissant, tant à bord qu'auprès des badauds !!!
... Un si beau souvenir de liberté et de légèreté ! ;-)

25 nov. 2013

Ridicule non j'étais seul, mais bien con oui !
C'est l'histoire de Francis qui aime bien bricoler les moteurs mais trouve que ça manque de place qui me remémore cette anecdote.
Le bateau, un Aquila, était sur le parking à St Malo. Nous procédions au remplacement du moteur et il y avait un certain nombre de tâches à faire (câbles électriques, tringleries de commande) à régler à l'arrière du moteur.
Me voilà donc descendu par le coffre du cockpit, glissé par la trappe en train de refixer tout ça... et ensuite quand il fut question de ressortir... impossible de ramper en marche arrière, les genoux qui patinent sur les parois abruptes du coffre, et pas assez de place pour faire demi-tour.
Et le couple qui m'avait accompagné qui s'était barré parce-que madame s'ennuyait.
Ne pas s'énerver, ne pas paniquer... essayer toutes les combinaisons les unes après les autres, méthodiquement pour s'extraire... ça m'a pris une bonne demi-heure...

25 nov. 2013

Moi la meilleure, j'ai lorsque j'ai appris la voile dans les années 70 lors de ma première année dans la Marine à Cherbourg, fin Novembre après 3 ou 4 cours d'une heure ou deux à bord d'une caravelle , on était toujours pressé d'y retourner lorsque nous n'étions pas de service , mais il y avait trop de vent, trop de brouillard, bref on téléphonait, et un jour , vers 15h00, on nous dit OK mais dépêchez vous, car on ferme a 17h00....on court au hangar chercher les voiles, safran etc.... on part du quai à l'arrache , pas mal de vent tout de même..direction la digue artificielle qui barre la petite baie ....ON PENSAIT TOUT MAITRISER , on était des marins..... bref on va pour virer de bord au raz des cailloux (gros cailloux).....impossible, la barre ne répondait presque pas.....et on continue tout droit .....TOUT DROIT SUR LES ÉNORMES ROCHERS.....le Zodiac de la Marine qui nous surveillait DE PRES est passé entre nous et les rochers ET nous a engueulé d'avoir oublié la dérive au hangar.... nous restons encore persuadé 40 ans après qu'ils avaient vu notre étourderie, et voulaient nous montrer que nous avions encore beaucoup a apprendre ..... (et c'était vraie....mais la méthode était risquée...)
Salut LECELTE

t'est sur que c'était une caravelle ? c'est une dérive pivotante, on ne l'enlève pas.
Ou alors un modèle différent ?

25 nov. 2013

a que oui ce 220V

un jeune marin a coté de moi, premier bateau premiere sortie...
"dites monsieur, j ai un super truc, ne pas verrouiller la fiche 220 coté bateau comme ca si on oublie en partant ca se drecoche seul et on arrache pas tout..... "

me prends pour un con le jeune marin...il sait combien de fois je viens et part du quai...non masi.......

euhhhhhh le lendemain matin je parts.....en arrachant le cable sous les yeux ebaillis du jeune marin voisin...
no comment

25 nov. 2013

Nous, ce fut le top du cumul,
Nous sommes une bande de pote de paris, louons souvent des bateaux en bretagne et normandie. bon, un jour "pour apprendre", les manœuvres : On loue aussi une skippeuse pro pour faire une régate .
Bon, Elle, a la fin de la journée, a du mal a encore suporter no pitreries, on a finit archi dernier, une pro ça aime pas ça, on est toujours incapable d'empaner sous spi en moins de 5 bonnes minutes chrono. bon, on est minable.

Bons, essayons d'etre bons au moins en rentrant le bateau, on arrive entre les 2 catways, bateau engagé a mi-longueur, arrété, plus d'erre, Pascal, dit Aldo, saute (pas assez )amarre en main, tends le jambe, met la pointe du pied sur le catway... mais l'autre pied est sur le bateau ... et bien sur ... déjà le bato recule dou-ou-cement, y a tres peu de vent, mais de face , le catway s'éloigne, et pascal ne peut plus choisir son camp, trop tard ! Il fait le grand eccart, lentement, du plus en plus, mi rire mi hurlement déséspéré... il a compris son destin proche et inneluctable, nous aussi ! :) nous sommes déjà pété de rire, alors qu'il n'est pas encore a la baille. et oui, ce grand gag, Pascal va nous l'offrir en live ! on jubile, comme des bons potes.

c'est alors que Remi entre en scene, il est noble, il va voler au secours de son pote dont les secondes encore au sec sont comptées sur les doigts d'une main, Remi accoure prêt des haubans, il veut sauter sur le catway et tendre une main salvatrice a Pascal...
oui, mais il se précipite, glisse au moment de la prise d'appel pied sur les fargues, apres avoir enjambé les filieres avec l'élégance d'un sumo..,
il foire son appel, ses pieds se dérobe, ben oui ça glisse, il âr a l'horizontale et tombe comme une merde sur le catway, sur le ventre, les jambes dans l'eau d'un coté, les bras et la tete dans l'eau de l'autre coté
Et Pascal finalement, plouf a son tour.
ce jour là, il fait beau , c'est jour de régate, y a plein de monde en balade, nous sommes eclatés de rires ( ceux qui sont secs )
la skipeuse pro est partagée de pitié, honte, rire, consternation.
Bref : un grand moment .

16 jan. 2014

Merci Kaiesersauzee pour ce souvenir inoubliable...

Il faut ajouter tout de même qu'en début de manoeuvre le Pascalou il me dit : "j'ai l'impression que ça part en couille cette manoeuvre.... Tu me dis quand je saute..."
Faut dire, il me fait confiance le Pascalou, je l'ai mis sur les les rails de la voile et il me porte beaucoup d'estime... Trop peut être !!!

Alors je lui réponds :"Non, surtout pas, faut jamais sauter d'un bateau, ça pourrait mal tourner..."

Mais faut dire que cette manoeuvre est définitivement foirée et que je vois que ça part en sucette.. et là, d'un élan, je lance un " Vas y Pascal ! Saute ! Saute ! "... Ce qu'il fait instantanément sans douter un instant que je puisse lui faire faire une connerie...

C'est là, que me sentant responsable, je me suis jeté à l'eau pour essayer de le sauver :)

16 jan. 2014

z'avez l'air d'être une bonne bande de joyeux drilles!

16 jan. 2014

Mais dans ce cas, on peut aussi rappeler une autre anecdote, mais qui te concerne directement ce coup là...

Un matin de bonne heure, j'explique une manoeuvre à l'équipage pour se sortir du merdier dans lequel on s'était fourré la nuit, profitant de la marée...

Phiippe, (comprenez Kaiesersauzee), toi tu iras couper l'amare, etc...

Je me mets à la barre pour essayer de démarrer le moteur et là, je revois le philippe qui revient en me disant ... A'y'é !!!!

Putain... J'avais pas encore donné le go... Et nous revoilà à la dérive sur la plage, sans moteur qui refusait de démarrer .... ni voile....

:)

25 nov. 2013

Post combien intéressant, ça me rappelle une petite histoire arrivée il y a plus de 30 ans, un vieux copain qui m'a initié et fait découvrir la voile, s'est retiré pour sa retraite à Carnac.
son Surnom de l'époque "Mouche" Jean de son prénom vient s’arrêter avec son break CX à coté de la cale de la Trinité. Il descend de son véhicule, voit notre groupe qui lui fait de grand signe, et même cri à tu tête. Il nous répond, en nous j'arrive, tout content de voir que nous l'attendions avec impatience. Sauf que NOUS........ ESSAYONS DE LE PRÉVENIR QUE LE FREIN DE SA CX n'était pas serré, et que son véhicule est parti doucement mais surement pour finir dans la cale.....

25 nov. 2013

Novembre 2012, départ du vendée globe aux sables d'Olonne, sortie du chenal tôt le matin obligatoire pour assister au départ. C'est marée basse, très basse, des bateaux de toutes sortes à la queue leu leu... Déjà des milliers de personnes amassés tout au long pour attendre la sortie des vrais marins, ceux des IMOCA, mais c'est pas grave on fait les fiers pendant les 15mn pour sortir car il est long ce foutu chenal. Pourquoi je suis allé sur la droite? Trop à droite? Et finalement dans la vase avec mes 2m de tirant d'eau...
Applaudi par une foule en délire.
Il a fallu remonter un peu la dérive et marche arrière...

... Et tout ça pour se faire brasser dans le froid, le crachin, la houle, visibilité nulle pendant 5h à tourner en rond en espèrant voir passer un concurrent hors de la zone de départ interdite à la navigation...

26 nov. 2013

A couple d'un "grand batô", ( j'avais à l époque un 6,5m) je débarque mon moteur hb 5cv, sous le bras et j'empoigne le hauban de mon "grand batô pour me hisser à son bord .... et je me retrouve à l'eau , moteur au fond du port ....
Le "hauban" empoigné était une antenne fouet et mon "grand batô" un bateau à moteur !!( moralité " sur l'ô, il faut avoir les pieds sur terre )

27 nov. 2013

je venais d'obtenir mon CRR ,des amis m'appelle à la radio ,panique à bord ,première fois à la vhf ,je réponds on quitte le 16,canal 70 7 zéro .Purée la honte ,quand j'ai raccroché,en espérant que le perthuis charentais soit désert ce jour là

27 nov. 2013

C'est vrai que ça le fait pas :-D

28 nov. 2013

st Valéry en Caux petit port sympa ou notre feeling 850 racing a élu domicile ,avec une porte et un "pont-levi pour accéder à un petit bassin puis au pontons...
belle journée peu de vent nous entrons dans l avant port à la voile gv seule après avoir affalé le genois devant la porte feu au rouge et pont levi baissé ou nous pensons prendre un coffre ...soudain le feu passe au vert du coup ma femme me dit "laisse tomber le coffre et elle demarre le moteur, pour ce diriger vers le passage ...
moi je me dépêche de sortir les barre-bat et les amarres....
quand nous passons la porte...Guillaume le capitaine du port nous surplombant me lance "dis donc tu pense garder ta GV jusque ta place ?
rouge de honte.... je me précipite pour l affaler...aussi bien moi que ma femme on l'avais complètement oublié la GV!! malgré le peu de vent (dans le dos) je pense que l accès à notre place se serait fait de façon sportive
depuis ma femme quand elle mets le moteur pour le passage se moque " t'as pensé à la GV mon chéri!!!"

28 nov. 2013

félicitation à tous

Un délice de lecture :pouce: :pouce: :-D :-D :-D :-D

Le Moko

28 nov. 2013

On avait loué un voilier avec lequel nous avons eu tout un tas de problèmes, bref, après des vacances bien agitées nous rentrons, de nuit dans un port des anglo- normandes. Un de nos soucis était qu'il n'y avait plus d'électricité à bord, en s'approchant du port nous voyons qu'il y a plein de bateau qui arrivent en même temps. Comme nous n'avons pas de feux de nav' (plus de courant) nous décidons de nous signaler par VHF (portable). "Lumière, lumière, we have no light..." Eh oui, ce crétin de bateau s'appelait lumière...

28 nov. 2013

Ah oui, et il y a eu le coup aussi où en class 8 on sortait du port à la voile et on trouvait le bateau bizarre, mais vraiment bizarre, une vraie savonnette... on avait oublié de descendre la quille... je me souviens avoir mouliné le plus vite de ma vie!

28 nov. 2013

Le jours ou je me suis inscris sur heo :jelaferme:

faut bien rire un peu :goodbye:

17 jan. 2014

Le fameux Pascalou dit Aldo souple comme une tige de fer.
Oui c'est vrai ! Le Remdelag je l'adore il m' a fait découvrir la voile & ce n'est pas rien.
Je lui faisais une totale confiance jusqu'à ce fameux jour. J'en tirerais un enseignement essentiel
ne jamais sauter d'un bateau surtout quand c'est un poto qui te le dit.
Voila c'est dit !
J'aime aussi raconter l'histoire de la cocotte minute SEB avec poignée en bakélite(garantie à vie, indestructible donc !)
qui finira par 10 mètres de fond au port de Guernesey avec les patates chaudes à l'intérieur.
Je raconte : Journée de m...., il pleut, il fait froid ce jour la, je suis à la barre pas parce je suis le meilleur marin
mais parce que j'ai le meilleur équipement vestimentaire vous voyez le niveau.
On rentre au port de Guernesey , Remdelag prépare les pommes de terre pour la tartiflette.
Après une journée comme celle-ci on veut manger chaud. On demande à Stéph dit le KRO (un nouveau) de vider l'eau des patates
gros bruit sur le ponton & Stéph nous dit que la cocotte est tombé à l'eau, on commence par rigoler & on finira par pleurer.
Stéph nous raconte une histoire qui est le seul encore à croire aujourd'hui que la poignée en Bakélite de la cocotte a cédé.
Cela fait 10 ans maintenant & il n'a jamais avoué la vérité. Chez SEB & depuis l'invention de la cocotte,il n'ont jamais
référencé un problème sur les poignées en bakélite.
Le monde marin étant très solidaire nous avons pu récupérer la cocotte(celle ou on met les patates) d'un bateau voisin.
Un jour, je vous raconterai l'histoire de l'annexe qui ne coule jamais !
Bon vent à tous.

17 jan. 2014

oui mais !
Moi j'étais sur le pont, avec le Kro, et je l'ai vu faire, pour un intello qui a mis 15 jours pour changer un WC dans son appart, il s'y prenait bien, la poignée de la cocotte dans une main, l'autre main reteint le couvercle de la cocotte entre-ouvert pour que l'eau s'écoule ( mais ou est la main pour le bateau )
le Kro pencher l'ensemble et l'eau bouillante s'écoule, mais grâce a la pression savamment appliquée sur le couvercle, les patates elles, restent prisonnières, le geste était parfaitement exécuté, en souplesse ... enfin ... je peux affirmer que c'était mieux que nos empannages sous spi ... vous voyez ? et là, et moi, je l'ai vu ! car je me gavais d'huitre avec mon verre de blanc, assis sur le roof, juste en avant du panneau de la descente, et je le regardais faire, espérant je ne sais quelle gaffe genre je tombe a l'eau emporté par le poids de la cocotte, ou je lâche tout, ou enfin... bon, j'avais pas assez d'imagination, mais je l'ai vu de mes yeux vus, la parti de la poignée bachèlite que Stéphane tenait en main est resté dans sa main cassée nette, et tout le reste a fait un gros plouf, plllllaaaouuuffff même, que ça a fait .
Stef s'est retourné, l'air " dég/surpris/et merde ! qu'est-ce que je vais prendre " mais oui ! je jure sur la tète de mes enfants que ce jour là, pour une fois, une seule, il n'y était pour rien ! mais que voulez vous, quand vous n'avez pas le chic ... vous n'avez pas le chic et pi c'est tout !

17 jan. 2014

C'était il y a une quarantaine d'année .Ouistream Arrivée au ponton ,moi à l'avant bout en main ....Hop je saute.Je gisse des 2 pieds sur le cul et glissade de l'autre coté .....Plouf .

17 jan. 2014

@ kaiesersauzee, pascalou et remdelag
et une étoile à chacun pour le numero de duettistes! (on dit comment quand les duettistes sont à 3??)
on ne doit pas s'emmerder avec cette joyeuse bande!

17 jan. 2014

Dans la bande des trois, il y en a un quatrième Francky avec son annexe qui ne coule jamais, un quatuor alors ?

17 jan. 2014

C'est exactement ça :)
Donc on vous présente la bande :
Kaiesersauzee
Pascalou
Kromagnon
Flop
et Remdelag :)
J'en oublie, mais à chaque fois on forme un bel équipage...

17 jan. 2014

Eté 2011, un petit port Grec sur la pénisule de Methana (Vathi); en navigation, comme on tracte l'annexe à fond rigide derrière, l'amarre arrière du port précédent est restée lovée sur le balcon mais le bout qui est normalement sur le taquet en est détaché, pour laisser la place au bout de traction pour l'annexe...Suis-je clair...
Quand on s'apprête à rentrer dans le port, on détache l'annexe pour la ramener sur le côté, pour qu'elle ne gène pas quand on culera vers le quai, l'ancre en train de descendre et la chaîne de dérouler...
Il y a (presque) toujours un local ou un autre plaisancier qui, vous voyant arriver, se place sur le quai pour vous prendre les amarres arrières, ou voir si vous n'êtes pas en train de mettre votre ancre sur sa chaîne.
Là, pas de souci, manœuvre super, la plateforme arrière s'approche doucement du quai, l'amarre tribord lancée à la personne sur le quai, merci ! je lance la deuxième à l'autre gars, le bateau repart doucement vers l'avant, rappelé par la chaîne, le gars tend l'amarre et là j'entends... plouf !
Je l'avais pas rattaché sur le taquet où était l'annexe...
Bon, l'autre l'était, mais du coup, le gars rigole et vous prends pour un rigolo, toujours sympa !
La tête du "vieux-loup-de-mer-solitaire-qu’est-pas-un-perdreau-de-l’année" et qui se fait prendre pour Obelix quand il jette le filet de pêche sans le retenir...!!

17 jan. 2014

Ado, je propose à une amie d'aller faire une petite ballade en mer pour lui faire découvrir la voile. Il faisait chaud ou peut-être pour l'éppater? Donc je décide de me faire tracter par le bateau sous voile, barre amarrée. J' installe un bout d'une vingtaine de mètres et je saute avec le bout du cordage en main, je le cramponne fort en attendant l'accélération, et là avec la vitesse je m'enfonce sous l'eau tel un poisson nageur. Plus je veux revenir au bateau et plus je coule. Je ne veux pas lacher, elle n'a jamais mis les pieds sur un bateau. Je suis à bout de souffle, je bois la tasse, commence a voir des traits blancs, je suis très mal, mais arrive tout de même au cul du bateau. Impossible de remonter seul, je suis vidé, une fois sur le pont il me faut un certain temps pour me remettre de mes émotions et de m'apercevoir que j'ai perdu mon maillot dans la bagarre. Vous imaginez un peu la honte. Je le fait toujours, mais avec de bon équipiers un parbat en dessus de quatre noeuds et une bonne rosette sur le maillot.
:tesur:

17 jan. 2014

Enorme :)

17 jan. 2014

Moi j'ai arrêté de le faire le jour où j'ai commencé à remonter mes lignes de pêche avec des barracudas à moitié bouffés par les requins....

17 jan. 2014

oui mais sans des deux jambes tu t'en sort plutôt pas mal.
Je déconne !

17 jan. 2014

Le truc con qui est arrivé à tous ceux qui ont fait de la voile légère: partir sans fermer les bouchons de coque...
Pourtant, pour avoir été aide-moniteur, je sais ce qui arrive quand on les oublie, et je les serre systématiquement sur le parking, en les revérifiant avant d'approcher le bateau de l'eau.
Seulement, aujourd'hui, je suis stagiaire et une suite d'évènements improbables fait que je cède mon bateau à un équipage moins expérimenté, pendant que mon équipier va chercher un cata de remplacement là-haut. On embarque une autre aide-monitrice qui a loupé le zodiac "taxi". Ça fait trois personnes bien expérimentées pour fermer les bouchons. Mais non, on est à la bourre, on pensait tous que l'autre, avec ses habitudes, les avait fermés...
Solitude quand on rejoint les groupes avec une coque bizarrement enfoncée dans l'eau, et les stagiaires hilares devant notre mine déconfite et le sourire amusé des monos.

19 jan. 2014

Ça m'est arrivé lors de ma dernière régate en Octobre. Suis pourtant pas du genre novice mais pas encore totalement habitué aux planches à voile creuses. Non seulement je me suis gamellé à tour de bras à chaque fois que le flotteur gîtait mais en plus j'ai du demandé de l'aide pour sortir la planche de l'eau une fois la régate finie ! Pouvais plus la porter...

17 jan. 2014

Avec mon frangin on sort en 420. Ça souffle bien (20-25 noeuds NW en manche). On tire des bords devant Courseulles. Au bout de deux heures et 2 dessalage on est bien trempés on s'est fait quelques frayeurs et on décide de rentrer.
Sur le dernier bord on re-dessale et là la retenue de safran pète et moi malin j'avais pas attaché le dit-safran au reste du bateau. Il coule à pic.
Pendant le dessalage mon frère s'est éloigné du bateau, moi j'ai réussi à m'y accrocher et après 2 ou 3 minutes d’effort j'arrive à le remettre d’équerre. Sauf que le frangin a dérivé à 20 ou 30 mètres du bateau qui n'a plus de safran. J'attrape une bouée qui est dans le bateau et je saute pour le rejoindre pk je vois qu'il commence à flipper. On se retrouve agrippés à la bouée avec le bateau qui s'éloigne.
Prévoyant, j'avais emmené un téléphone dans une pochette étanche. J'appelle, 20 minutes plus tard on a un hélico qui arrive au dessus de nous, au même moment un zod de la SNSM arrive. On est hissés sur le zod est ramenés à la plage. C'est la que c'est la ridiculité !
Un attroupement sur la plage qui nous zieute, les gendarmes, les pompiers un journaliste de Ouest France.. Bref la totale ! En même temps c'était dimanche !

C'était une leçon à pas cher et après ça j'ai toujours attaché le safran au bateau.
Un merci spécial à la SNSM qui a ramené le bateau sur la plage pour pas un rond et qui l'ont même filé un coup de main pour le remonter jusqu'au parc à bateau

19 jan. 2014

Départ de Dielette pour Cherbourg, via le raz Blanchard. .forcement marée montante, vent de sud, forcément a un moment le vent apparent est nul , et ne pas être manœuvrant dans ces parages, c'est pas top. Donc moteur pour passer le raz. Moteur qui choisit ce moment pour tomber en panne. Tourbillons a tribord, bâbord, rocher pas loin. Bref, je me résous a appeller le cross, et nous voilà remorques par la vedette SNSM de Goury vers Cherbourg. On arrive lors d'une étape du Figaro, genre une foule monstrueuse nous matte. Ca encore, ça va. Mais le pire: arrives a quai, le patron du canot de la SNSM me demande de monter a bord pour signer les papiers du remorquage. Des taiseux les mecs. Je signe et puis a un moment l'équipage discute entre eux: " on rentre maintenant sur Goury, ou on attend ?" "On n n'a pas d'eau" répond son interlocuteur. Et moi, tout a mon envie de me rendre utile et de redresser un peu mon estime dans l'esprit de ces vrais marins, en substituant a mon incompétence une vraie générosité, je propose : "bah de l'eau, j'en ai moi, je vous en file si vous voulez" et la , le patron du canot me regarde tel l'extraterrestre moyen et me répond "mais non y'a pas d'eau dans le port de Goury, on peut pas rentrer ! " . Ce jour la j'ai expérimenté que le plus extrême ridicule ne tuait pas. Col relevé, lunettes noires, je suis allé me transformer en coussin de carré en espérant passer le plus inaperçu possible.

26 mar. 2019

il y a bien plus de 30 ans une nuit je ramene une minette a bord ,mon canot lelong d'un quai,je descend sur le pont en premier et puis j' l'aide a descendre,résultat elle me glisse des mains et fini a l'eau

26 mar. 2019

Dans le port de Palais, quelques jours de repos après une Armen Race musclée en 2012 dont nous avons fini bon dernier, mais finis... bref bassin à flot, on passe l’ecluse Avec ma compagne. Je veux m’amarer Au ponton côté t’y pendard, au vent. Je me foire, gueule sur ma copine qu’elle lance l’amarre a quai aux badots, elle y arrive ils tirent on se retrouve en travers de la saline face au vent. Elle descend pour que je lui lance l’aussiere arrière, je loupe mon coups...
Me rapprochant des voisins, moteur engagé avec le bout à l’eau. Moteur calé, engueulade en public et déhalage à la main. On lave notre linge, en privé cette fois, puis elle enfile sa combinaison de plongée et armée d’un couteau vas réparer ma connerie. En ressortant deux suisses la voyant plonger nous demandent de leurs dégager un bout dans l’avant port: elle l’a fait en 5 min: ils nous ont payé Roz-Avel a Sauzon pour la remercier + une bouteille de rouge :-)

26 mar. 2019

Quand j'était petit...à 40 ans , et débutant sur mon 4.45, le temps se gâte quand je décide de rentrer au centre de voile. A quelques mètres du bord une bourrasque m'arrache l'écoute des mains , et me voilà parti pour un rodéo mémorable qui me paraîtra une éternité . Les voiles sous tension, et avec la bôme qui se balade de tous les côtés au rythme du disco , aucun moyen de rattraper la situation . Ayant enfin pied et par désespoir, il m'a fallut sauter à l'eau pour maîtriser " la bête " grâce au bout fixé à l'avant du bateau . Tout ça sous les yeux ébahis ( hilares ?! ) de ces traitres d'amis du club qui attendaient l'issue de cette valse infernale . Avec mon bandana sur la tête et mon drapeau pirate hissé, je n'ais jamais eu aussi honte que ce jour-là . :mdr: :mdr: :mdr:

26 mar. 2019

S’il faut trouver le plus hilarant post de h et o , je pense que celui ci trouvera ses récompenses, BRAVO aux intervenants.
Désolé, pas de gag humoristique à signaler, que quelques galères....

27 mar. 2019

Arrivée au port de Pauillac. Je m'approche du ponton visiteurs, j'avise une place. Arrivée à l'Amirale pile poil le long du catway, je casse l'erre, ça touche pas devant, parfait. Je saute gracieusement sur le catway (si, si...), et j'attrape mon bateau par la filière pour finir de le positionner.
Tiens, ça résiste un peu. Heu... Ca résiste beaucoup... Mis il est en train de se barrer ce con-là !!!
Je remonte en catastrophe à bord, beaucoup moins gracieusement cette fois.
Fier que j'étais de ma manœuvre, j'avais un peu laissé la marche arrière en prise...
Mes voisins de ponton n'ont au début pas compris pourquoi je faisais à nouveau la manip, entraînement peut-être ?
Quand je leur ai raconté ma mésaventure, ils se sont bien gondolés.

27 mar. 2019

Je l'ai déjà raconté dans un autre fil, mais même si je crois que personne ne m'a vu, c'était bien la honte.

Je démarre le HB pour quitter ma place en marche arrière, je libère les amarres, puis met en prise en arrière. Bizarre, le bateau ne bouge pas. J'accélère un peu, rien. Je remet au neutre, me penche pour voir si l'hélice n'est pas cassée (pourquoi diable ?) ou prise dans un bout ou quoi ou qu'est-ce... RAS, l'hélice est libre. Je remet en prise, ça tourne bien, ça fait des remous, et l'avant part un peu sur le côté, mais toujours pas de vélléité de quitter la place. Merde, il doit y avoir quelque chose qui bloque en dessous, mais quoi ??? Je débarque pour aller regarder, et là j'aperçois la pointe arrière (très courte), bien frappée comme il faut à son taquet...

En l'enlevant, j'ai fait un tour d'horizon pour voir combien de personne se marraient, mais ouf, le temps était gris, il y avait peu de monde, personne ne m'a vu...

27 mar. 2019

Après une super belle manœuvre, un petit coup gaz sur un moteur HB, j'ai mis un coup de genou dans la barre, impossible d'atteindre l'inverseur, et nous sommes rentrés dans un mur, l'ancre a poste est resté coincé dans l'échelle, avec pleins de touristes qui nous regardaient....

27 mar. 2019

Le carénage est terminé, c'est l'heure de la remise à l'eau. Tout se passe bien, le lift m'a redescendu, les sangles sont enlevées, je démarre et je dis aux gars de me larguer. Mes mains cherchent la barre à roue...J'ai oublié de la remettre, et elle est dans le carré! Je gueule un coup, et heureusement les gars avaient juste détaché les amarres. Ils ont repris la tension, et ils m'ont regardé refixer la barre...
Le temps parait long alors...

28 mar. 2019

En plein mois de décembre, j arrive au bateau en fin d après midi, il est plein de saleté déposer par les mouette.
J installe le jet et passe un bon moment à tous nettoyer.
Je descend sur le quai pour ranger le tuyau et fermer le robinet.
Au moment de remonter dans le bateau je glisse et prend un baim.
L eau à geler sur la jupe à la nuit tomber.GRGr...

28 mar. 2019

En plein mois de décembre, j arrive au bateau en fin d après midi, il est plein de saleté déposer par les mouette.
J installe le jet et passe un bon moment à tous nettoyer.
Je descend sur le quai pour ranger le tuyau et fermer le robinet.
Au moment de remonter dans le bateau je glisse et prend un baim.
L eau à geler sur la jupe à la nuit tomber.GRGr...

28 mar. 2019

J'ai eu un Démontage, dériveur solitaire école dessiné par J.C Meyran pour l'UCPA.
Il est muni d'un double fond.
Lors d'une des premières sorties, je trouve le comportement bizarre.
Il y avait de l'eau au dessus du double fond mais je ne paniquait pas car elle pouvait s'évacuer normalement par le tableau arrière.

Mais quand l'eau embarquée a atteint le sommet du puit de dérive, je me suis dit que cela ne pourrait jamais s'évacuer.

C'est lourd et très long à vider par un petit trou de 20 mm de diamètre un double fond! :-(

28 mar. 2019

J'étais ado. Le bateau paternel était à St Mandrier et j'étais missionné pour deshiverner le bateau avant l'arrivée de la famille. De Paris, je prends le train de nuit, j'arrive à Toulon au petit matin et je travese la rade par la navette. Arrivé à bord, je pose mon sac dans le cockpit et je vais à l'avant vérifier la pendille.
En me penchant, la clé du bateau qui était dans ma poche de poitrine tombe à l'eau. Le bateau était encore fermé à clé, naturellement.
Petit moment de solitude !
Le chantier du Pin Rolland (qui à l'époque, n'avait rien à voir avec ce qu'il est maintenant) m'a prêté un aimant pour draguer le fond. J'ai fini par retrouver les clés, mais aussi quelques outils que j'avais perdu les saisons précédentes.

28 mar. 2019

Saint suliac, sur les bords de rance.
Cercle de voile de rennes, sur le parking duquel était stationné notre premier voilier, un kl15.
Mise a l'eau de l'engin en fin d'apres midi avec ma future dame.
En meme temps que tous les gamins de l'ecole de voile qui s'appretaient a partir également. Avec les parents, il y avait bien 100 personnes au moins sur la cale.
Précipitation du coup pour éviter de les gener. Cata à l'eau, on baisse les safrans, on commençe je grimpe sur le trampo, commençe a border, et...... merde, mais le bateau s'enfonce des fesses...."mais on coule"
Retour ridicule a la cale dont nous étions éloigné de ...10metres, repose du cata sur le chariot, pour m'apercevoir que j'avais oublie de remettre les bouchons de nable.

Quand je vous dis ridicule....

28 mar. 201928 mar. 2019

C’était au siècle dernier il y a …longtemps, j’étais débutant et il s’agissait de mes premières navs, lorsque qu‘il me vient l’idée de faire pour la première fois une nav de nuit. Je m’étais fixé un objectif de faire 100 milles au large et de revenir, haha on allait voir ce qu’on allait voir, mais bon… en fait je n’ai même pas fait la moitié…:-D
Me voilà donc parti de Lorient en fin d’après-midi cap au sud-ouest à bord de mon petit bateau de 6 mètres, la nuit tombe, un léger stress commence à se manifester (normal, c’est la première fois), lorsque soudain je vois apparaître un voilier sous spi venant vers moi, mais comme j’étais au près tribord amure je ne bouge pas en me disant qu’il allait se dérouter , mais non, ce con se dirige obstinément vers moi et là je commence à paniquer car c’était une situation inédite pour moi en tant que débutant:-(, je descend donc en catastrophe à l’intérieur pour attraper une lampe torche pour l’éclairer, mais manifestement ma lampe n’était pas assez puissante pour éclairer…la lune…:star2:
Bon comme j’étais tout seul je n’ai été ridicule qu’à mes yeux…
:lavache:

Ce n'est pas raisonnable de s'adonner ainsi à la boisson lorsqu'on est seul en mer :non:

Pour confondre la lune avec un spi il faut déjà en tenir une sévère, non? :lavache:

28 mar. 2019

Bof, même pas; mais tu sais, quand tu es débutant et que tu te retrouve tout tout seul dans un univers que tu commence à peine à découvrir, que tu perçois comme hostile, et ce, sans aucune formation préalable, le stress (la trouille...) te fait facilement prendre des vessies pour des lanternes. :oups:

28 mar. 2019

Adolescent, sortie en 470 depuis la plage de Socoa.
Deux équipières, ma sœur et une de ses amies.
Navigation sympathique.
Au retour à la plage, l'amie saute à l'eau pour tenir le bateau.
Mais son maillot de bain s'accroche au taquet de l'écoute de foc.
Le gilet de sauvetage glissé en ceinture a préservé sa pudeur pendant la remontée de la plage.

28 mar. 2019

Mai 2016
Un joli mouillage par la proue dans une belle île des Ioninennes

C'est comme au quai mais avec l'annexe. Donc, on mouille mais on se fixe à la terre à 20m avec une aussière; du gâteau.

A tribord il y aura un énooooooorme cata tout neuf avec équipage
A bâbord 2 voiliers de locs avec des Français qui jouent avec leur annexe

A 500m, je met l'annexe avec les nageuses au cul du bateau

Et, je répète la manœuvre avec ma moitié

La manœuvre est simple: on mouille, on recule, je descends dans l'annexe avec l'aussière, je vais à terre, je fixe l'aussière et je rentre à la maison pour l'apéro; 5 minutes et tout est plié

La terre est à 20m et je vois pas mal d'anneaux fixé aux rochers. Piece of cake

Bon, on y va
Ma moitié mouille l'ancre
Je recule doucement, ça croche tout est parfait
Ma moitié viens prendre la barre pendant que moi avec l'annexe je vais emmener une aussière aux rochers
Hop, un petit saut dans l'annexe

et là c'est la meeeeeeeeeeeeeerde

L'annexe n'est pas gonflée
Elle se plie en deux comme un sandwich et moi je fais le jambon
Les nageuses se barrent dans la baie
Je suis coincé dans la poche

Les Français se marrent et me tournent autour avec leur annexe. Merci la solidarité

Je réussi à sortir de ma poche, je tiens encore l'aussière en main espérant amener l'annexe dégonflée à la nage à la côte. Il reste 15m ça devrait aller

Mais, un malheur en appelant un autre, une mini mini rafale se pointe et le bateau se déhale sur tribord. Mmmmmmmmmmmmmm veeeeeeers le cata

Ma moitié remet la marche avant et me voilà tracté car je n'ai pas lâché l'aussière

Je remonte à bord, reprends la situation en main; mais mon annexe, elle pendant ce temps se barre dans la baie et les rames ne sont plus visibles

Je râle comme un bouc car ces cons de Français avec leur annexe de loc continuent de nous tourner autour et se marrant

Je fini par les eng et enfin ils vont porter l'amarre de poupe aux rochers

Le skipper du cata part avec son annexe rechercher la mienne et mes rames qui flottent

Tout est bien qui fini bien dans la honte et la rigolade

J'ai appris qqch

Ne pas prendre l'annexe.

Plonger avec l'amarre et les 20m seront rejoint en 4"

28 mar. 2019

Record du 250m nage libre.
Ilet gosier, mon fils, à plat ventre sur le trampoline, attrape la bouée du corps mort et accroche la patte d'oie.
Il est habitué le petit et réalise parfaitement la manœuvre car son père maitrise aussi parfaitement la prise de coffre à la voile.
Mince, il échappe la gaffe qui ce coup-ci ne s'accroche pas au filet. "Pas grave fils, elle flotte".
Je prends le temps d'affaler la grand voile, de poser la nourrice dessus pour la caler et je regarde où se trouve la gaffe. La bougresse a déjà bien dérivé.
Par prudence, je chausse les palmes et plonge pour rejoindre l'objet, je la crochète dans la ceinture du maillot et attaque le retour, le bateau est à peine à 250m, donc 5 longueurs de bassin, c'est que dalle. 4 mn, 5 mn, 6 mn ... Pourtant je ne suis pas mauvais nageur.
8 mn, je n'y arriverai jamais, dès que je relâche mon effort, j'ai l'impression de reculer.
J'ai failli renoncer à rejoindre le bateau et me diriger vers le Salako. Il m'a fallu 12 bonnes minutes pour faire ces 250m face au courant. Et encore mon fils m'a jeté un bout qui m'a aidé à faire les 30 derniers mètres.
Je me suis affalé sur le bateau avec l'impression d'avoir fait 10km, honteux d'avoir abandonné le bateau certes sécurisé, mais avec ma famille à bord.

Je vous parlerai peut-être un jour de ma remontée du chenal de PàP à la voile à l'approche d'un cyclone ou de mes exploits dans les cayes du récif du gros loup.
Heureusement que personne ne me connait sur ce site ... :mdr:

29 mar. 2019

Voilier transportable.
Première nav de la saison.
Donc transport jusqu'au bord du lac: 50 km...
A proximité du bord, attente d'une petite heure pour que mon espace de montage de mât préféré soit libre.
Enfin libre, donc mâtage et tout le tintouin: moteur etc... un bon 45 mn d'efforts.
Et enfin montage des voiles... les voiles ? 'tain les voiles !!!
Bon, ben démâtage, démontage, retour à la maison où attendaient gentiment les belles voiles, bien au sec sur la table de la cuisine...

Tranoy, Norvège

Phare du monde

  • 4.5 (140)

Tranoy, Norvège

2022