Lampe tempête

Mais j'en veux une vieille...

Mais je n'en veux pas une nouvelle. J'en veux une vieille, une qui a déjà roulé. Et sur les brocantes, dans mon coin, ce n'est pas évident...

lampe tempête

Dans toute bonne quincaillerie de gros bourg ou petite ville de campagne, dans les coopératives de pêcheurs: il y en a de laitonnées ( le laitonnage ne tient pas), de peintes, des en fer blanc,légèrement chromées, qui deviennent rapidement de vieilles lampes-tempête. Pour limiter le vieillissement, il suffit de les badigeonner au "Rustol" sur la rouille. Il y en a en pur laiton, je crois (sur le "catalogue de "l'homme moderne"), qui coûtent la peau des fesses et qu'il ne faut pas mettre dehors sous peine de les voir se recouvrir de vert-de-gris, donc à garder pour le salon sans les allumer, sinon le plafond de cette pièce deviendra celui d'un "pub" authentique avec une belle couche de noir de fumée.

Lors des escales au fond des rias, quand le vent ne souffle pas en rafales, c'est un plaisir de finir la journée avec l'équipage à la lumière douce de la lampe-tempête (celle au "Rustol") dans une atmosphère de dîner aux chandelles (à base de pâté "Hénaff").