je me lance ....

..................................chapître 1

L’île de Ré…

Pour une fois, je suis réveillé depuis longtemps lorsque la pâle lueur de ce dimanche naissant passe au travers du hublot. Je me lève sans bruit car Catherine, surement anxieuse de notre départ imminent, ne s’est endormie qu’au petit matin.
J’escalade l’échelle du quai afin d’observer l’horizon. Quelques nuages trainent encore dans l’est, résidus de la quatrième et dernière dépression à passer dans le ciel réthais en ce début d’automne.
Sous ces écharpes noires, je devine les tumulus de sel aux bords des marais tout proches. Dans le sud, à demi cachée par la façade du "Café du Commerce", la flèche blanche et noire du clocher se distingue plus nettement, jouant à la perfection son rôle d’amer. Pour l’heure, le bateau étant bien posé dans la vase profonde de l’avant-port, ce sont plutôt les lumières du bar qui m’attirent comme un phare.
Pierrot, le sympathique barman du lieu, m’accueille de sa question rituelle :
" Alors, que dit le "Bout Blanc" ? "
Bien sûr, il sait que je téléphone tous les soirs depuis près de trois semaines à la station météo de La Rochelle. Me sachant dans l’attente d’une fenêtre d’au moins trois jours de temps maniable, les techniciens m’informent très gentiment de l’évolution des dépressions.
" Ca y est, ils m’ont donné le feu vert hier soir ! Ils m’assurent même cinq jours de beau. Nous partons vers 14h, en début de jusant. "
Puis nous discutons de ce fichu temps qui me bloque ici depuis le 15 septembre, et qui le retarde, lui, dans la préparation du grand ketch rouge amarré juste devant le bar, "l’Etoile du jour", dont il est un des copropriétaires.
Mon café avalé, je retourne sur "Hachélème que j’aime". Du haut du quai, avec ces 7 m , il me parait bien plus petit qu’à terre lorsqu’il s’agissait de le poncer…

A couple, Lady-Bird, le joli fifty de Sylvie et Denis semble me faire un clin d’œil. En fait, c’est l’éclairage du carré qui filtre par intermittence entre les rideaux mal tirés.
Denis, qui a derrière lui un sillage éloquent, a passé une bonne nuit. Le départ, qu’il attendait comme moi, avec impatience, ne le trouble pas outre mesure.
Les deux bateaux sont prêts depuis longtemps et ce matin, à part quelques vivres fraiches et du pain, nous vaquerons à faire nos adieux aux amis....

.....................................à suivre

L'équipage
05 déc. 2007
05 déc. 2007

La suite

La suite !!! :pouce:

ben voila

on a un conteur de plus sur h et ho ,alors la suite?

05 déc. 2007

bravo

Maintenant on attend la suite avec impatience !

05 déc. 2007

whaou

vite la suite
bravo ;-)

05 déc. 2007

hum!!

t'as fais le plus dur, la première page

le reste va venir

t'endors pas ..

je sais qu'on en a pour l'hiver pour suivre ton parcours, ;-)

:litjournal: :pouce:

05 déc. 2007

bravo....

comment ne pas rever devant des images aussi

belles....bravo et merci

mav

05 déc. 2007

Bravo

Vincent , il manque que l'odeur ......... ;-)

05 déc. 2007

Ca y est, on le tiens !

le feuilleton de l'hiver !

:bravo: et :merci: ;-)

05 déc. 2007

Tu te lances...

et t'as bien raison !

Surtout, ne t'arrête pas, y a rien de plus frustrant qu'un récit interrompu...

05 déc. 2007

1 page / jour ;-)

petit historique .....

il y a très (trop!!!) longtemps, mon petit bateau à fait une petite virée :-)

plus tard, ayant un peu de temps libre (opération lourde et fauteuil roulant :-( ) j'ai entrepris d'en écrire quelques lignes...pour moi ;-)

Mais, ma femme étant enseignante, pour ne plus subir:heu: ses remarques acerbes sur mon orthographe, j'avais mis un mot de passe sur le fichier word :langue2:

la santé revenue, je reprenais le boulot....et oubliais ce satané mot de passe:mdr::mdr::mdr:

ce n'est qu'hier soir, en cherchant un logiciel libre faisant du "gantt", que je suis tombé sur un petit soft qui retrouve les mots de passes oubliés
:pouce::pouce::pouce:

aussitôt chargé, aussitôt essayé ...ça marche:bravo:

du coup, tout à ma joie, j'ai pensé à vous faire partagé ce récit retrouvé...
:-)

05 déc. 2007

Merci

encore une belle lecture.
:bravo:

06 déc. 2007

suite ;-)

Après un dernier repas chez mes parents, à St Clément des baleines, nous retournons tous ensembles à Ars. Sur le quai, il y a presque foule pour nous saluer et nous souhaiter bon vent : Les parents, les amis, les copains de l’équipe de basket.
L’émotion ne nous empêche pas, Catherine et moi, de nous dégager du quai et des aussières en tous sens des autres bateaux dans une manœuvre bien accomplie, car parfaitement rodée tant avec "hachélème que j’aime" cet été, qu’avec le corsaire de Jean-François, mon ami d’enfance.
Dans un concert de klaxons, nous nous engageons dans le chenal qui nous mène hors du port, le cœur partagé entre le plaisir de l'aventure et la peine de quitter nos parents et amis qui agitent encore leurs mains, là bas sur le quai qui s'éloigne.
Ça y est, nous sommes en route pour La Corogne avec un ris et foc n°1 dans ce noroit encore frais de fin de coup de vent.
"Hachélème que j’aime", lourdement chargé passe en puissance au bon plein dans le court clapot du Fier d’Ars, aidé par le début de courant descendant. A hauteur de la Patache, nous passons sous le vent de "Lady-Bird" partie avant nous, afin de lui montrer le passage ouest du banc du Bucheron ce qui évite de faire un long détour jusqu’à la bouée. Pour suivre l’alignement, je serre le vent au plus près en espérant que Denis pourra suivre ma route. Malgré la charge, mon fier navire se comporte assez bien dans la petite houle du pertuis. La barre est équilibrée et le tangage reste très doux. Je suis assez content de mon bateau.
Bien sûr, un vrai architecte aurait fait surement mieux, mais le fait d’avoir dessiné, calculé, construit ce bateau qui correspond au cahier des charges que je m’étais fixé me donne un petit sentiment de fierté.
"Hachélème que j’aime" est un sloop de 7m, à doubles bouchains, construit pour l’essentiel en CP de 15mm et 12mm sur lisses en lamellé d’acajou de 40x40 et quilles (au pluriel car le fond est plat) de même métal en 40x80. Le tout renforcé par de la fibre de verre et résine polyester. Construction un peu lourde, certes, mais d’une solidité à toute épreuve. J’aurai plusieurs fois l’occasion de m’en féliciter.

06 déc. 2007

yes !

:pouce:
:pouce: :pouce:
:pouce: :pouce: :pouce:

06 déc. 2007

tes lecteurs

seront fidèles, mais une page par jour, on en a jusqu'à la belle saison ? :-D

06 déc. 2007

Durée du voyage ?

Peut-être que Vincent va nous distiller ;-) les épisodes au rythme réel ; un par jour de voyage comme un livre de bord.:litjournal:

06 déc. 2007

Une page par jour..

Soyons donc à la fois fidèle et patient pour pouvoir :litjournal: la suite.
Merci Vincent !
;-)

07 déc. 2007

pour les impatients ;-)

Le premier jet de ce plan date de 1978. En effet, j’avais récupéré un mat de soling, cassé net à hauteur des barres de flèches mais facilement réparable avec un manchon intérieur et quelques rivets, ainsi qu’un jeu de voiles pratiquement neuf à un prix plus que raisonnable. Je décidais alors de dessiner le plus gros des petits bateaux, compatible, et avec ce gréement, et avec mes moyens plus que minimes.
Premier dessin, premiers calculs, longs… (Devis des poids, centre de gravité, moment de redressement, etc. etc. ...) Second dessin me permettant de mieux faire coller tous ces paramètres. Recherche du mouton à cinq pattes. Bateau court pour le budget, large et haut pour l’habitabilité, et d’un déplacement certes un peu déraisonnable, mais indispensable pour le confort tant en mer qu’au mouillage. Une flottaison assez étroite, des appendices bien étudiés et un gréement performant devraient compenser suffisamment le fardage et lui assurer un bon comportement au près.
Ma rencontre avec Catherine et l’idée d’un possible départ ensemble, envisagé au cours d’une petite croisière en corsaire, me poussent à reprendre les plans d’aménagement qui, prévus pour un solitaire, étaient on ne peut plus succincts.
Grâce à la gestion raisonnable de nos finances par Catherine, nous étions prêts à tenter l’aventure.

chapitre II

La naissance

La construction démarra donc, dans l’ile de RÉ, début aout 1982, au premier jour de mes congés annuels, dans le champ qui jouxte la menuiserie parentale.

Sur deux poutres, solidement ancrées au sol par quelques pieux en guise de chantier, nous alignons, mon père et moi, les cloisons du futur bateau, quille en l’air, et quelques couples provisoires en pin à l’aide d’un fil à plomb et d’un niveau à eau de notre fabrication : deux bouteilles plastiques dont on a coupé le fond, reliées par un simple tuyau d’arrosage, le tout remplis d’eau teintée. Un peu moins pratique qu’un théodolite mais tellement moins cher !
A cette structure transversale, nous ajoutons les lisses de quille, de bouchain et les serres, le tout aboutissant à la pièce d’étrave en acajou massif. L'ensemble est équerré au rabot électrique puis affiné à la main.
Déjà, la forme de la coque, bien qu’à l’envers, correspond à ce que j’avais imaginé et de la voir se matérialiser grandeur nature me rempli de joie. A n’en pas douter, mes rêves des mois à venir puiseraient dans cette ossature une consistance qu'ils ne trouvaient pas aussi bien dans les plans (sur calque et non pas sur la comète) de mon futur bateau.
Après cette première opération, tous les panneaux de bordé sont présentés, repérés, scarfés puis encollés et vissés sur la structure. Les vis inox et la résorcine laissent des traces ! … Ampoules dans les mains (personne n’avait encore inventé la visseuse à pile !) et ombres violine sous et autour des ongles (si la colle encore fraiche s’enlève à l’eau tiède, ce n’est plus la même histoire dès qu’elle a commencé à prendre…)
Bien entendu, ce qui est décrit si rapidement nous prit quand même un certain nombre de jours, d’autant que je pratiquais régulièrement la planche à voile afin que mes vacances en méritent le nom. De plus, nous avions décidé, Catherine et moi de ne jamais devenir esclave du projet bateau, la contrainte, quelle qu’elle soit, enlevant tout plaisir à l’ouvrage.
Quelques jours de pluie nous mettent un peu plus en retard et le bordé supérieur bâbord n’était pas posé quand je dû reprendre mon travail.
Je bâchais donc le chantier en attendant des jours meilleurs, qui tardèrent quelque peu à venir.
Un automne humide suivit d’un hiver pluvieux compromit la fin des travaux du bordé, car il me fallait au moins trois jours consécutifs secs et assez chauds pour mon collage. De plus il aurait fallut que cela tombe sur samedi, dimanche et lundi tant qu’à faire…
Chaque week-end que je passais dans l’île de Ré, je soulevais un coin de bâche pour vérifier si l’humidité n’avait pas causé de dommages irréversibles à l’ouvrage. Heureusement, seule la couche extérieure du contreplaqué avait bien grisée.

Dès les beaux jours de printemps revenus, je pus finir les travaux en cours et rapatrier la coque vide dans un hangar de la ville en bois, quartier des chantiers de construction et d’entretien des bateaux rochelais...

07 déc. 2007

pour l'instant

tout n'est pas écrit :-D :-D :-D :-D :-D

c'est juste pour avoir vos impressions et vos critiques (en MP si les critiques sont sévères ;-) )

savoir si je peux persévérer ou tout mettre à la poubelle (la corbeille de Windaube plutot :-D )

07 déc. 2007

fichtre

c'est que c'est plaisant à lire !
Encore encore !!!

:bravo:

07 déc. 2007

ps

tu as bien fini par reconnaitre qu'il pleut sur l'ile de ré, de l'automne et même l'hiver... :mdr:
;-)

07 déc. 2007

hé batelier

tu en as trop écrit ou pas assez,

et comme ce que tu as écrit est innéfaçable c'est dans les tuyaux de big brother,

il ne te reste qu'à continuer pour notre plus grand plaisir, ta modestie puisse en souffrir ce n'est pas grave

une histoire comme la tienne (votre avec catherine) nous ferra suivre le cheminement, et te connaissant ce sera sans fioriture.. et c'est important

continue,!!! :litjournal:

c'est plaisant a lire

continus!

07 déc. 2007

Hé Vincent !

Je ne sais pas où tu en es de ton livre, mais c'est excellent. J'aime beaucoup le style, le phraset et par dessus tout, j'aime beaucoup l'histoire qui s'annonce passionnante. Si le livre était en librairie, il serait ma prochaine lecture, crois moi !

Tu ferais mieux, de tout graver sur un CD pour éviter les problèmes informatiques, où tu risquerais de tout perdre :-D

:bravo:
:pouce:

07 déc. 2007

moi je dis que c'est bien !

d'autant plus qu'à la meme époque j'en etais au meme stade, pas construction complète mais coque nue , donc vas y continu c'est tout bon!!!

:bravo: :bravo: :pouce:

07 déc. 2007

ben voilà!

t'as gagné: on est accros!
que veux-tu, c'est bien écrit et si agréable à lire.......on attend la suite avec impatience

"LA SUITE...LA SUITE...LA SUITE.....

Bravo et merci Vincent :bravo: :bravo:

Jacky

08 déc. 2007

et alors ???

et alors ???
et aujourd'hui , rien ? nada ? quechique ??

:litjournal:

08 déc. 2007

tu ferais mieux

de mettre la sortie du pot de la 4L à hauteur du "roof", vu ce qui arrive demain, tu en auras bien besoin.

08 déc. 2007

on va reprendre ça ce soir

comme tu dis, petit problème technique (réglé)

et gros soucis familial ( en cours de règlement)

08 déc. 2007

Eh bien !

J'étais absent depuis un petit moment,et voilà qu'a mon retour,je tombe sur récit de mon ami Vincent!
Interressant,bien écrit(c'est pas parce-que c'est un pote ;-))j'en veux plus moi aussi!
Cordialement,jacquot

08 déc. 2007

Passionnant, batelier !

Histoire de bateau, de mer, histoire de marins, tu ne peux que nous faire plaisir !
Et comme c'est très bien écrit, je me régale.
Je repasserai lire la suite les jours prochains.
(Suis en panne intermittente d'internet et je ne viens que quelques minutes par jour)
Bravo Vincent et Amitiés à tous !

08 déc. 2007

Quand on se balade au gré des fils sur HEO...

on ne peut s’empêcher de poindre ci et là des interventions utiles ou agréables et puis parfois, sentir naître un respect ou une amitié vis-à-vis de certains intervenants.

Je ne sais pourquoi mais, j’ai toujours eu un sentiment de respect par rapport à la personnalité du narrateur de ce fil. C’est ainsi, je n’y peux rien.

Alors je n’ai qu’une chose à dire : pour cette lecture, merci Vincent !

09 déc. 200716 juin 2020

retour à la normale ;-)

Là, après un ponçage minutieux, afin d’enlever la couche très superficielle atteinte par l’humidité, j’entrepris de stratifier "béton" les bouchains et l’étrave, puis de poser un tissus léger sur la totalité du bordé. Cette opération suivit d’un enduit, ponçage, carrossage, se fit durant mes vacances suivantes. Le projet avançait doucement, mais surement sous les encouragements d’un nombreux public (il est vrai qu’il ne venait pas spécialement pour moi, mais la présence du musée du modèle réduit tout proche attirait beaucoup de touristes). Je n'eus jamais l’audace, bien que je trouvais l’idée de Catherine très bonne, de déposer un tronc à l’entrée du hangar, afin que ces visiteurs puissent m’apporter un soutien plus consistant que leur simple « bonjours, c'est beau ce que vous faites ! ».

Une fois l’extérieur du bateau prêt à peindre, je déménageais car tout le monde prédisait que le toit de mon abri n’allait pas manquer de s’écrouler sous peu. Il est vrai que les poutres soutenant la toiture en tôles ondulées étaient on ne peut plus gondolées et ne tenaient que par l’ajout de quelques étais de fortune. Je note pour tous ces oiseaux de mauvais augure que ce bâtiment qui, à leurs dires, devait s’effondrer dès le premier coup de vent fut détruit à coup de bulldozeur douze ans plus tard ! ! !

Le nouveau toit sous lequel j’entreposais mon ouvrage laissait passer autant le soleil que l’eau, mais avait l’avantage de ne pratiquement rien me couter. Sous le polyane tendu en guise de double toit, j’entrepris de structurer la coque tant en varangues solidement stratifiées qu’en élongis constituant l’ossature de mon aménagement. Combien de fois à ce moment de la construction avons nous discuté, Catherine et moi, de la taille de tel équipé, de l’emplacement exact de l’évier et autres détails d’importances lorsqu’on décide de vivre à bord d’un bateau. Les petits désagréments d’un aménagement mal conçu, s’ils se supportent le temps d’une croisière estivale (à la limite, cela peu même faire partie du plaisir ) doivent être, j’en suis presque certain, un peu usant à la longue. J’incluais sous le cockpit deux coffres à eau rigides en résine alimentaire d’une capacité totale de 350 litres.
Un petit radiateur de 500 W portait sans trop d’effort la température sous la bâche à 16, voire 18° (il est vrai que les hivers rochelais n’ont heureusement pas la rigueur continentale) ce qui me permettait de réaliser mes collages et mes stratifications dans d’assez bonnes conditions.

Je déménageais une nouvelle fois car Nicolas, un collègue et ami ayant terminé la construction de son mini-transat, me laissait sa place dans un bâtiment plus étanche et cela tombait bien, car je devais débâcher pour barroter et ponter, et sous les gouttières cela se présentait mal! …
Catherine ayant pris en main toutes les finitions intérieures, Les travaux allaient sur leur fin quand il fallut déplacer le bateau pour un nouveau, mais dernier, atelier. En effet, le chantier de réparation dans lequel j’étais installé était transféré dans un local plus vaste, de l’autre côté de la rue. Avant même d’être à flot, mon embarcation avait déjà beaucoup voyagé et je prenais cela pour un bon présage.

Les peintures juste sèches, François Lissardy, le patron du chantier en question, sortit mon beau bateau rutilant à l’aide de son tracteur sous un soleil de plomb en cette veille de Pâques.
La mise à l’eau se fit en douceur sous le travel-lift dont le peson affichait 1600 kg, beau bébé ma foi.
Quelle émotion au moment où la coque toucha l’eau ! Etait-elle dans ses lignes ? Y avait il des fuites aux sondes, aux boulons de quille ? … L’incertitude fut vite levée, bateau bien à plat et tout sec à l‘intérieur. Après un matage rapide, Denis se mit à couple avec sa "Lady-bird" pour guider "Hachélème que j’aime" dépourvue de moteur jusqu’au ponton n°1 du port des Minimes.
Enfin, j’avais un bateau…

09 déc. 2007

quand

l'enfant apparait le cercle de famille applaudit a grands cris

:pouce:

10 déc. 2007

encore une page ou deux

ensuite je retravaille le tout sur les conseils reçus en MP et j'essaie de vous livrer ça en pdf ;-)


Chapitre III

Premières émotions

En vue de cette première nuit en mer, il faudrait organiser des quarts, mais l'excitation, ou l'émotion (l’appréhension pour Catherine ?) nous tiennent éveillés, d'autant que le tangage un peu plus accentué depuis que nous avons quitté le pertuis et une forte odeur d'essence provenant d'un des bidons qui fuit légèrement commencent à nous incommoder. Après avoir déplacé le coupable sous le vent, et repris un peu de nos couleurs, nous nous restaurons d'une bonne soupe bien chaude car le ciel bien dégagé nous laisse présager une nuit assez fraiche.
C'est décidé, étant un couche-tard, je fais le premier quart jusqu'à minuit. Pour rassurer Catherine, j'ai attaché mon harnais.
Le bateau, tribord amure, est sous régulateur (de fabrication artisanale), j'assure la veille à l'extérieur en compagnie "des rois maudits" et vu l'importance de l'œuvre, cela me tiendra occupé quelques temps. La veille est indispensable puisque nous naviguons tous feux éteints, choix dicté par le peu d'énergie électrique disponible à bord. En effet, notre batterie doit alimenter en priorité les instruments de navigation, le petit néon de la cuisine, éventuellement le pilote électrique et, uniquement lorsque nous sommes en route de collision, le feu de mouillage, en tête de mat (avec son ampoule de 5 w, c'est le feu le moins gourmand...). Bien que non règlementaire, ce seul feu blanc a le mérite d'attirer l'œil, voire d'intriguer et, en plus d’un an, tous les bateaux que nous croiserons s'écarteront de notre route.
Puisque je parle de feux, j'éprouve ma première émotion forte à hauteur de "Rochebonne" car, si de loin, j'ai bien aperçu les lumières de quelques bateaux, au fur et à mesure que j'approche, je découvre deux files ininterrompues de chalutiers pêchant, l'une, en route vers le nord et l'autre, décalée dans l'ouest, faisant cap au sud, toute deux près de la limite du plateau continental je suppose.
Où vais-je pouvoir passer ? Avec la nuit, j'ai du mal à évaluer les distances et à situer les bateaux les uns par rapport aux autres. Le temps assez maniable maintenant m'encourage à aller voir de plus près s'il n'y a pas moyen de m'infiltrer en douceur, surtout que les chalutiers, ralentis par leurs lourds filets ne vont guère plus vite que moi. En fait, vu de près, chaque bateau d'une même file ne suit pas exactement celui qui le précède, et ces petits décalages m'offrent le passage espéré, ouf ! un soucis de moins.
La fin du quart se passe plutôt bien et peu avant minuit je réveille les "bâbordais", Catherine étant couchée sur la banquette sous le vent.
Après avoir bu un thé bien chaud, elle s'installe dans le cockpit, bien à l'abri du roof. Le reste de la nuit fut calme, le vent mollissant, le baro stabilisé sur un variable optimiste et les changements de quart propices à l'échange d'impressions sur l'allure du bateau, la splendeur du ciel dégagé de tout nuage ou tout simplement sur nos bouquins réciproques.
Les jours suivants furent tranquilles , peu de bateaux en pêche, pas d'oiseaux, quelques marsouins vus de loin en loin. Quel sérénité, quel bonheur !
Nous profitons de chaque instant. Les ingénieurs météo ne se sont pas trompé, et nous farnientons sous le soleil de l'été indien. Lecture, scrabble, pêche ou plutôt tentative de pêche, car malgré un matériel qui a fait ses preuves cet été, rien ne mord !
Tout est parfait hormis l'humidité des nuits. Un départ plus tôt en saison, outre qu'il apporterait des jours plus longs, réduirait sûrement ce petit désagrément qui nous oblige à porter le pantalon de ciré dès le couché du soleil tant la condensation est importante dans le cockpit.
......

09 déc. 2007

encore ?

il y a une suite, hein dit !?

encore ! encore !

10 déc. 2007

ah oui encore encore!!

et alors???

10 déc. 2007

Ah le souvenir de la première nuit en mer...

Aussi génial que les premiers émois avec la première copine...

Un écrivain est né, on attend la suite avec impatience.

10 déc. 2007

encore

et merci pour nous faire partager cette belle aventure.
;-)

11 déc. 2007

dernières pages....

le reste est encore sur les cahiers de brouillons, ;-)

Chapitre IV

Viva Espana

Une mauvaise interprétation météo m'ayant fait tiré un bord un peu sud, et ne navigant pour l'instant qu'avec la gonio, nous atterrissons en fin de nuit sur le phare du cap Ortéga, bien à l'est de la tour Hercule.
Le bateau mal appuyé sur la petite houle de noroît par un vent d'est moribond devient inconfortable et malgré l'envie de revoir "Lady-Bird" à La Corogne, nous décidons de faire escale dans la ria de Cedeira que notre guide décrit comme très sympa et jolie.
Après une entrée sans problème, malgré la présence d’une roche en plein milieu du passage, mais fort bien signalée, nous mouillons par 3 mètres d'eau juste après le quai réservé à la pêche. Sur ce lac, le bateau reste parfaitement immobile sous un soleil d'automne assez vif. Les collines environnantes couvertes d'eucalyptus majestueux aux senteurs enivrantes, nous invitent a une belle balade. Mais d'abord, nous faisons une grande toilette puis nous allons à terre acheter quelques vivres fraîches en cette fin de matinée. A la fin du repas, nous sacrifions d'autant plus facilement à la tradition locale de la sieste que la fatigue accumulée ces trois derniers jours se rappelle à nous. Nous baillons à qui mieux mieux et il ne nous faut pas longtemps pour nous endormir.
Une explosion tonitruante nous tire du sommeil vers 16h. Le temps d'émerger et une seconde déflagration résonne dans le bateau. Un petit nuage de fumée s'étiole dans le ciel bleu. Pas un seul signe d'orage plein de grêle à l'horizon qui justifierait ces tirs de fusées explosives. Trois ou quatre autres déflagrations feront encore vibrer l’air dans la ria encaissée de Ceidera et nous ne saurons jamais ni pour qui ni pour quoi ces fusées furent envoyées. Je n’ose croire que c’est pour marquer notre première traversée loin de terre !
Bien réveillés maintenant, nous décidons d’aller explorer le village et les collines fermant la baie où un petit bois nous semble bien accueillant.
Nous passerons deux jours pour profiter du lieu et récupérer de la fatigue accumulée ces derniers jours. Petit bateau, petits problèmes certes, mais aussi faible confort, du moins en mer !
C’est toujours sous un franc soleil que nous levons l’ancre pour une petite balade vers La Corogne. Le vent de NO d’à peine dix nœuds nous laisse faire route directe au près bon plein sans personne à la barre tant le bateau est stable et bien équilibré. Tout est trop beau ! Malheureusement, au passage du cap Prior nous entrons dans un monde de coton où le bon vent n’est plus qu’un souvenir. Nous démarrons le hors-bord qui nous déhale gentiment vers notre but, du moins l’espérons nous dans cette brume à couper au couteau.
Peu après, mon estime, recoupée par un point gonio, m'incite à franchement obliquer sur bâbord. de nombreux bruits de moteurs nous indique que le port de pêche de La Corogne ne doit plus être loin. Les yeux écarquillés à l’avant du bateau, je veille comme je peux, la corne de brume à la main. D’un coup, comme nous y étions entré, nous sortons de la brume, à moins de cent mètres de la bouée d’atterrissage du port, et sa longue jetée qui, même si elle nous masque encore ses pontons et bateaux, nous semble bien accueillante.
Enfin, nous avons fait "Le Golfe"…

De La Corogne, peu de souvenirs sinon un grand yacht-club où les douches chaudes au bout de couloirs déserts étaient appréciées à leur juste valeur car cet équipement n’existait pas à Ceidéra.
Egalement le souvenir d’un jeune Belge arrivant à la remorque d’un chalutier espagnol, son « Edel VI » à moitié coulé après un fort coup de vent local (non annoncé ! ). Ce même coup de vent qui nous avait fait rebrousser chemin, 25 milles à l’ouest de La Corogne.
Parti tranquilles en milieu de matinée, la météo locale n’annonçant que 20 nd de vent en fin de soirée, nous nous sommes heurté un très gros coup de vent juste après les iles Sisargas.
Nous sommes revenus à plus de 8 nœuds sous foc n°2 seul, dans une houle devenue très grosse et sous une pluie battante.
Presque arrivés à bon port, nous n’apercevions plus la tour Hercule quand nous étions dans les creux ! Sur un bateau de 7 m, la hauteur des vagues est difficile à estimer et nous paraissait d’autant plus impressionnante.
A une centaine de mètres de la digue, je démarrais le moteur et affalais le foc. Le vent, pile dans notre nez profitait du fardage important d’ »Hachélème que j’aime » pour nous renvoyer vers le large…impossible pour notre petit 4 cv de nous tenir sur notre cap. Après 15 ou 20 minutes d’abatées et d’embardées infructueuses, (que le temps parait long dans la difficulté) j’ai l’idée d’envoyer la GV au troisième ris, bordée bien à plat pour aider le moteur….miracle, le bateau redevient gouvernable et par une successions de petits bords très près du vent, nous arrivons enfin à nous approcher d’un coffre que nous prenons, certes avec rudesse- pauvre peinture…- mais aussi avec soulagement.

Nous repartons 3 jours plus tard, après avoir accueilli à notre bord le presque naufragé, le temps que son bateau retrouve un aspect plus sympathique et une atmosphère plus sèche. A son arrivée, l’eau atteignait les banquettes du carré. Les deux tubes supportant le fond de cockpit et servant de tuyaux d’évacuation étaient cisaillés à raz le fond de cockpit et chaque vague qui le remplissait se vidait en partie directement dans le bateau.
A quelques encablures des Sisargas, que nous passons de nuit, nous avons l’occasion d’assister à un phénomène que nous n’avons jamais observé depuis …des pans entiers de mer se couvraient de fluorescences mouvantes. Des zones importantes, sans contours définis, marbrées, et des « mouvements » sans logique apparente, pas de ces flèches crées par le passage rapide de prédateurs dans les eaux limpides chargées de plancton , mais plutôt les lueurs mouvantes que l’on voit quelque fois dans les nuages chargés d’orage.
Quelques milles plus loin, nous verrons nos premiers dauphins. Dans la nuit sans lune, nous les entendrons surtout, siffler, caqueter, « splatcher » dans leurs folles cabrioles que nous devinons à peine…

Au petit jour, le temps se dégrade à nouveau et nous décidons de rentrer dans la ria de Camarinas. L’accès en Z est bien balisé et les alignements bien visibles. Et c’est dans cette ria que je comprendrai que les IN sont écrites pour les gros navires, pas les petits voiliers de plaisance.
Je le comprendrai bien sûr à mes dépends….quelles nuits épouvantables avons nous passé à Camarinas….le vent de SSO prenait la ria en enfilade et profitait des 2 ou 3 milles disponibles pour lever un clapot énorme.
Et nous étions là parce que les IN déconseillaient formellement de mouiller devant Muxia, , les fonds étant très faibles…

Très faible, pour les cargos peut être, mais 3 mètres, pour Hachélème que j’aime, c’est plus qu’il n’en faut!!! Et la situation de Muxia, au vent de la ria lui assurait une mer …….un lac !

Dans cet abri remuant, nous passerons quelques heures de calme à bord d’un voilier improbable battant pavillon Batave.
« Inexplorado » était une copie à l’échelle ½ d’un brik goélette, avec foc, clin foc, voiles carrées et artimon aurique, de 15 mètres de long (sans le bout dehors) et de 25 tonnes.
Le fort clapot qui faisait danser la gigue à « Hachélème que j’aime » ne le faisait même pas bouger.

Au bout de 3 jours (et 3 nuits) la météo devenant plus clémente, nous repartons vers Baiona, de l’autre coté du cap Finistère, que nous passons sans difficulté.
Par ignorance (encore les IN !!!) nous ratons l’escale aux iles Cies…ce sera pour une autre fois. Pour l’heure, la citadelle de Baiona nous protège de tout…..sauf de nos maladresses.

11 déc. 2007

Bravo

j'suis fan.

a+

Pierr

11 déc. 2007

oui

et tu seras mis "à la canette sèche et à l'eau"

Merci pour le récit ! :-D

11 déc. 2007

bin batelier

merci encore

mais tu as mis le doigt dans l'engrenage et ton rythme d'une page par jour, va falloir le tenir pour cette hiver, et ton cahier de brouillon va passer par l'écriture informatique.

t'as pas le choix sinon tu vas te faire étriper , passer par la planche; mis au fer à fond de cale; enfin on trouvera bien un truc ;-)

:bravo:

:pouce:

11 déc. 2007

ouais...

t'as interet à t'y tenir à ta page journalière.
sinon plus de "preskovitch"...
au pain sec et à l'eau...
:-D :-D :-D :-D :-D

11 déc. 2007

Allez hop !

Au clavier !
et plus vite que ça !:acheval:

On attend, on attend...:litjournal:

11 déc. 2007

vivement la suite

ne perds pas les restes avec le b ouillon

11 déc. 2007

Super, Batelier!

J'espère que tu as fait au moins quelques tours du monde. Cela fera durer le plaisir!
:pouce:

11 déc. 2007

Extra !

Faut créer une rubrique "les trésors d'H&0" !

11 déc. 2007

Merci Vincent

C'est très plaisant à lire.

Bon courage pour la suite que nous attendons tous.

Admirativement, Alain

11 déc. 2007

super

Vincent, on attend la suite avec impatience. ;-):bravo::pouce:

12 déc. 2007

bon , je vais vous décevoir

:-(

mais si je vous livre le brouillon, dans 3 jours , on est à Dakar...

non non, il faut que je reprenne tout ça, que j'enlumine mon descriptif, que je transmette mes émotions , que je partage mes joies:langue2:....:heu:et accessoirement celles de ma douce et tendre:cheri:...

mais je tiendrais parole:topla:

bientot en format pdf ;-)

12 déc. 2007

sauf erreur de ma part

car il est vrai que je lis ce merveilleux recit en rentrant tôt le matin (donc dans un etat de fraicheur variable selon l'activité de ma nuit de travail), il y a un oubli tres important quand à la genése du bateau !
le pourquoi du comment de son nom !!!
bah oui quoi ça doit être particulierement vrai quand on s'appel "hachélème que j'aime" il doit y avoir une raison et une histoire derriere cela !

sinon encore encore !
je veux la suite de mon recit du moment ! ;-)

12 déc. 2007

3 jours à dakar ?

La VMG de HLM que j'aime, c'est de la folie !

:whaou:

Prends le temps qu'il faut, rien ne presse au final. Et puis Goud nous fera patienter cet hivers avec le récit de ses aventures en 4L....n'est ce pas ?

:langue2:

12 déc. 2007

et zut

j'ai pas de belle histoire à lire avec mon p'tit café.......

12 déc. 2007

cath

tout pareil...
attention batelier si tu tiens pas parole:
*à fond de cale au pain sec et à l'eau...
:-D :-D :-D

12 déc. 2007

argg batelier

pas bien ça :non:
mais bon , prends le temps qu'il faut, tu sais qu'on t'attends,

pour les autres, en mal de récits, je ne dénoncerai personne, mais en faisant un tour sur les fiches au grée des interventions de chacun, je regarde les fiches pour savoir si un matelot en dit un peu,

et j'ai découvert que certains écrivent, et partage leur récit, dès fois récits imaginaires, dès fois carnet de bord,

merci à eux, :litjournal:

12 déc. 2007

C'est scandaleux

Monsieur nous appâte, et derrière, ça ne suis pas.

Pour qui nous prend-t-on ?

Batelier nous fait le coup de l'élu politique ! Des promesses, puis du vent !

Si ça se trouve cette histoire n'a jamais existé !

Les seules lignes que Vincent a écrites, c'est sa croisière Ars-en-Ré, Rivedoux, Aix, Saint Denis d'Oléron, et retour par le port du Plomb... Déjà, c'était de l'inconscience!

Maintenant, il demande du temps pour enjoliver tout çà, et faire croire au grand voyage !

signé : Béné37

Bon, je déconne, bien sûr !

Prends le temps Vincent, mais ne nous oublies pas.
Nous sommes déjà accros.:bravo:

12 déc. 2007

le port du plomb

rien que son nom me fait sourire...
pourquoi le plomb d'aqilleurs ???

12 déc. 2007

Merci Batelier...

Pour ton récit.
Mais,veille à ce que le PDF,si tu le choisis,ne soit pas le seul format...
C'est très, très, très long à visualiser quand on passe Sans ADSL...
A te lire.

12 déc. 2007

moi j'ai compris que.....

..........c'est un texte codé :

"Dès les beaux jours de printemps revenus.....
"laissait passer autant le soleil......
"les hivers rochelais n’ont heureusement pas la "rigueur continentale......
"le ciel bien dégagé .......
"nous farnientons sous le soleil de l'été indien.....
"sous un soleil d'automne assez vif.....
"sous un franc soleil ........"

pour le moment il biffe tous les 'sous la pluie' par des 'soleils éblouissants'

12 déc. 2007

beau temps

c'est le micro climat de Ré...
sur Ré il fait beau 300 jours par an...au moins !!
:mdr:

13 déc. 2007

Bravo batelier barbu

Meme si je connais un peu l'histoire de ton voyage ( recits lors de longues soirees arrosees ...) , c'est vraiment vachement sympas a lire et reellement tres bien ecrit . C'est vrai que tu etais un peu poete dans ta jeunesse .... Moi aussi j'attends la suite avec impatience . Amicalement

12 déc. 2007

3 jours

à attendre, ça va être long ;-)
j'aimerais savoir narrer aussi bien.

14 déc. 2007

Franchement

c'est sympa de vous lire ;-)

il ne me reste plus qu'à appliquer les bons conseils reçu en MP :-)

et garder toutes les interventions de ce fils comme matière première pour un autre bouquin :-D :-D :-D

c'est pas tout ça, mais au boulot maintenant :-D

14 déc. 2007

Décathlonien d'exception!

Le style,c'est l'homme!
La forme c'est quand le fond remonte!
Merci,et tient nous en haleine longtemps!

18 déc. 2007

Et alors V incent !!!

Bon , t'en es ou feignasse . T'a quand meme eu tout le week end pour bosser ! On attend nous . Des promesses , des promesses ... Que la gueule les gars du Gillieux ??
Allez , bonne nuit Barbudo et envoie nous qqchose demain

18 déc. 2007

Allo Allo Ré ???

ici le continent...
nous n'avons pas de nouvelles de votre écrivain barbu...
ah ... il est dans son champ de patate !
et Il chante ....

bien bien, dites donc au barde que des qu'il a un moment il s'occupe de la lecture pour ses copains d'Héo qui attendent la suite du roman...
:-D
;-) ;-)

18 déc. 2007

pour l'instant

j'ai 5 bateaux en course et un cata de 15m à construire pour fin Mai

mais ça avance [size=4]doucement[/size] ;-)

18 déc. 2007

pour le deuxième?

;-) :-D :-D :-D

18 déc. 2007

15 m

rien que ça...
:lavache:
c'est les travaux d'hercule !!! :-D

18 déc. 2007

impressionant !!!

les effet du jus de la grenaille de Ré !!!

dis donc bat' t'es tombé dedans étant petit ????
c'est ça ton truc !!!

:-D :-D :-D :-D

:jelaferme:

19 déc. 2007

non

avec la grenaille de P de T on fait, devines quoi ???? DE LA VODKA !!!!! Entre nous, je la trouve meilleure que celle de grain.
Si tu vas faire un tour en Polonie, essaies la Luxussowa.

18 déc. 2007

oui ou bien

15/2 = 7.5 m

:langue2:

19 déc. 200716 juin 2020

rallonger ???

des tri ?

pourquoi pas :-D :-D :-D

-------------------------------&gt

18 déc. 2007

Ah !

Tu as reçu mon chèque alors !:topla:

18 déc. 2007

“Qui va piano, va sano e va lontano“

Un cata de 15 m :lavache: :lavache:

18 déc. 2007

tu vois ficelle

ce que ça donne le jus de patate rééteise !!!!!

18 déc. 2007

jus de Grenaille???

si c'est du grenache par chez toi, ici, c'est du cabernet franc, cabernet sauvignon, merlot et autres cepages "bordelais"

il y a 30 ans, ils avaient déplanté leurs beaux cépages pour des hybrides (entre autre le "54")pissant le jus de raisin par tonneaux, mais qui faisait un vin plus que douteux :-(

depuis, ils sont revenus à des pratiques plus qualitatives :-)

:alavotre:

18 déc. 2007

Si c'est un cata,

c'est 2 x 15 m = 30 m...

19 déc. 2007

mais non

c'est un 14m auquel il ajoute des jupes de 1m

14+1=15

pas plus compliqué

batelier c'est monsieur fingers de katburry :mdr:

19 déc. 200716 juin 2020

ou des

cata

:-D :-D :-D :-D :-D

-------------------------------&gt

18 déc. 2007

sont bien agressifs les limougeots

c'est les 50 cm de neige (habituels passé le 15 aout) qui les bloquent chez eux et qui déclenchent cette impatience? :-D :-D :-D :-D

ah! si j'étais retraité je ferais 2 livres par ans!
:blabla:

à part ça, comment va Walkabout ? bien supporté le coup de vent?
à te voir quand tu veux :topla:

18 déc. 2007

fort bien écrit

ne nous laisse pas sur notre faim et envoie la suite !
et un peu de pub aussi pour le logiciel libre , c'est quoi le lien ?
vive l'informatique libre et le logiciel libre.

20 déc. 2007

Limousin

Les limougeauds sont les habitants de la ville de Limoges , espece de barbare barbu . Moi je suis Limousin , de la province du meme nom , dont je porte fierement les couleurs dans mon greement !
Bosses a ton recit au lieu de medire du climat de mon coin , sinon toute la communauté va te tomber dessus ....
Bon courage

20 déc. 2007

T'as raison Alain

Te laisse pas emm.....er par un feignant comme ça !

D'ailleurs, s'il jouait un peu moins sur OV, il écrirait un peu plus :non:. Non mais !
:mdr:

20 déc. 2007

Hé oui !

Emporté par son élan ! [size=4]comme le Père Noël ?
J'espère qu'il n'oubliera pas nos petites docksides...[/size]

20 déc. 2007

hum !!!

il a dit "je me lance"

il a du se lancer trop loin et il n'arrive pas a revenir

amha

:mdr:

20 déc. 2007

faut dire

que c'est un rapide vincent,

qu'a voir la dernière ov

même les pompom girls sent souviennent :cheri:

il est le seul à avoir déposé son HB car il est plus efficace à la godille le batelier

d'ailleurs je me dis qu'il doit avoir un sacré coup de poignet,

mais d'où lui vient se coup de poignet ???

les nav solo ??? :oups:

;-)

20 déc. 200716 juin 2020

Les habitantes du Limousin

Sont des limousines ?

:mdr:

20 déc. 2007

c'est mieux que

ceux de castres :mdr:

20 déc. 2007

et

ceux de Limoges des limogé(e)s :-D

20 déc. 2007

ça part en vrille !!!

:-) :-)

bon il s'est lancé ... mais il à plus de carburant ???
on va se cotiser pour lui acheter une canette de vodka !!!!
:mdr:
:mdr:

21 déc. 2007

j'arrive pas à tout faire

si seulement je trouvait une petite secrétaire (même stagiaire) de préférence à forte poitrine ....:oups::jelaferme:

21 déc. 2007

ficelle

faut lui dire que le frenchcat c'est un fichu bon bateau, en general ça le relance pour une dizaine de postes :mdr:

bon allez, la suite !

22 déc. 2007

pour les médisants

non seulement je continue à noircir des pages mais en plus, à la demande générale, je mets du sentiment dans ce que j'ai déjà écrit....:langue2:

[color=red]quelques exemples...[/color]

"Hachélème que j’aime" est un sloop de 7m, à doubles bouchains, construit pour l’essentiel en CP de 15mm et 12mm sur lisses en lamellé d’acajou de 40x40 et quilles (au pluriel car le fond est plat) de même métal en 40x80. Le tout renforcé par de la fibre de verre et résine polyester. Construction un peu lourde, certes, mais d’une solidité à toute épreuve. J’aurai plusieurs fois l’occasion de m’en féliciter.

[color=blue]Ce bateau est né d’un concept simple : faire le bateau le plus habitable et le plus « marin » possible à mettre sous un gréement de « Soling » dont on m’avait fait cadeau, voiles comprises…

Le Grutelle et les revues « Bateaux » à coté de la table à dessin, j’accouchais d’un plan qui prit vite la forme d’une maquette au 1/10

L’étrave ne me plaisant qu’à moitié, je la redessinais à la volée, sans vérifier si les panneaux de bordé étaient toujours développables …je constaterai plus tard, qu’ils l’étaient moins que sur la première mouture…

Pendant cette période, je naviguais surtout avec Jean François, sur son corsaire et je pratiquais aussi la planche à voile…..j’étais le premier sur l’île de Ré à en faire, dès 1976.

C’est à peu près à cette période que je rencontrais Catherine. Elle ne connaissait rien au bateau, mais y pris très vite du plaisir, ne soufrant pas le moins du monde du mal de mer.
Elle adora notre virée à Yeu en corsaire, bien que les ports nous fussent interdit, bloqués qu’ils étaient par des pêcheurs en grève…
Elle adhéra bien sûr au projet de construction et c’est grâce à elle que le bateau vit le jour…à cette époque, j’avais une vie un peu dissolue et mes finances étaient au plus mal.
C’est aussi dans sa bibliothèque que je trouvais le nom de mon canot… « Hachélème que j’aime », une BD dessinée par Caza, avait un titre qui collait bien avec mon histoire…..

Dans le début des années 70, les HLM n’avaient pas la connotation péjorative qu’ils ont à présent. Ils offraient même une vraie solution à la crise du logement, et luxe suprême, par rapport aux campagnes, il y avait souvent une salle de bain, le gaz de ville et un vide ordure !
Donc tout naturellement, pour mes parents, le fonctionnaire et habitant un HLM représentait le modèle social dont ils rêvaient pour moi….
Vouloir vivre sur un bateau allant à l’encontre de cela, je trouvais le clin d’œil piquant…
D’autre part, c’est vrai que mon bateau est un peu haut de franc bord…..un peu comme ces battisses de banlieue ….et puis j’aimais bien Caza….alors ce fut décidé à l’unanimité, il s’appellerait « Hachélème que j’aime » [/color]

chapitre II

La naissance

La construction démarra donc, dans l’île de RÉ, début août 1982, au premier jour de mes congés annuels, dans le champ qui jouxte la menuiserie parentale....

[color=red]et là aussi...[/color]

La fin du quart se passe plutôt bien et peu avant minuit je réveille les "bâbordais", Catherine étant couchée sur la banquette sous le vent.
Après avoir bu un thé bien chaud, elle s'installe dans le cockpit, bien à l'abri du roof. Le reste de la nuit fut calme, le vent mollissant, le baro stabilisé sur un variable optimiste et les changements de quart propices à l'échange d'impressions sur l'allure du bateau, la splendeur du ciel dégagé de tout nuage ou tout simplement sur nos bouquins réciproques.
[color=blue]En fin de nuit, plus aucune lumière ne nous signalait la terre dans notre Est. L’aventure commençait là. Tout autour, rien que de l’inconnu et devant nous, des gens, des modes de vie, des paysages nouveaux……et la liberté[/color]
Les jours suivants furent tranquilles, peu de bateaux en pêche, un cargo en route pour Bordeaux, pas d'oiseaux, quelques marsouins vus de loin en loin. Quelle sérénité, quel bonheur !

Nous profitons de chaque instant. Les ingénieurs météo ne se sont pas trompé, et nous farnientons sous le soleil de l'été indien. Lecture, scrabble, pêche ou plutôt tentative de pêche, car malgré un matériel qui a fait ses preuves cet été, rien ne mord !.....

[color=red]et aussi des anecdotes ....[/color]

nous arrivons enfin à nous approcher d’un coffre que nous prenons, certes avec rudesse- pauvre peinture…- mais aussi avec soulagement.
[color=blue]Au petit jour, les pêcheurs larguant sur le coffre voisin du notre leur naufragé Wallon et son bateau, Nous l’accueillons à notre bord le temps que son bateau retrouve un aspect plus sympathique et une atmosphère plus sèche. A son arrivée, l’eau atteignait les banquettes du carré. Les deux tubes supportant le fond de cockpit et servant de tuyaux d’évacuation étaient cisaillés en haut et chaque vague qui envahissait la baignoire, qui hélas, en cette occasion portait bien son nom, coulait en partie, directement dans le bateau. Je n’osais imaginer ce qui serait arrivé si les tubes s’étaient cisaillés en bas !
Je l’aidais à vider l’eau et ranger le capharnaüm qui avait pris place dans son bateau. La tâche ne fut pas longue, vue la taille du bateau. D’être plus ou moins obligé d’agir au lieu de rester à se morfondre l’aida à retrouver un bon moral. Il se proposa même pour faire une campagne de pêche comme bénévole sur le chalutier qui l’avait repêché.
A la Corogne, un autre bateau reste aussi dans ma mémoire, une sorte de requin, mais 12m de long, ayant à son bord un couple d’anglais du 3ème age. 80 ans de moyenne. Le papy, perclus de rhumatismes m’expliqua sa méthode de navigation, un jour où je m’inquiétais de sa santé. Il quittait le port avec la voilure de gros temps, une sorte de petite trinquette bomée et une grand-voile, mis voile de cape, mi voile suédoise, à poste. En dessous de 15 nd de vent, il s’aidait au moteur, de 15 à 25 nd, le bateau marchait de mieux en mieux, mais n’étant pas pressé, cela allait bien, et au dessus, le bateau était enfin avec la bonne voilure. Ceci lui permettait de naviguer sans jamais aller manœuvrer sur le pont, sauf pour larguer ses amarres en début de traversée et amarrer le bateau à l’escale suivante.
Ces anciens faisaient partie de la cohorte britannique qui quittait les eaux territoriales dès la fin de l’été pour aller passer l’hiver au soleil de Malte ou des Canaries.[/color]
Nous quittons de nouveau La Corogne 4 jours après le coup de vent, espérant cette fois ci que la météo annoncée serait bien au rendez vous......

mais je n'ai pas encore réglé les changement de temps :heu:
:mdr:

22 déc. 2007

et une petite partie de la suite

pour éviter de ma faire lyncher avant les fêtes, ce qui serait bête, tout de même :heu:
Donc, nous arrivons à Baiona........

............................................
Le soleil radieux et l’absence de vent nous incitent à mettre nos matelas et duvets à sécher le temps d’une balade à terre. A peine débarqué de l’annexe, une petite risée prend tout le mouillage en enfilade et ce qui devait arriver arriva, un des matelas se retrouva à l’eau. Je piquais un sprint avec l’annexe avant que le vent et les courants ne le pousse hors de portée.
Nous le rinçons abondamment à l’eau douce, en l’essorant du mieux possible, mais malgré tous nos effort, il conservera du sel au cœur de ses cellules, peut être en quantités infimes, mais suffisamment pour le transformer en absorbeur d’humidité. Quel désagrément.

Hormis cette mésaventure, les quelques jours passés à Baiona furent agréables. La forteresse est intéressante, les quais animés et les marchés très vivant.

La météo étant très stable et le temps très ensoleillé, nous reprenons la mer le cœur léger. Un 1/2 mile plus loin, tout étant paré à bord et les voiles hautes, je mets la traîne à l’eau. Comme d’habitude, quelques mouettes et goélands viennent surveiller la manœuvre, mais pour la première fois, un immature est leurré par mon raglou, encore en surface et se prend à l’hameçon. Je le ramène à bord pour le décrocher, mais l’animal se débat tant et plus, donnant des coups de bec, de pattes et d’ailes à qui mieux mieux, que la seule solution que nous trouvons est de lui jeter dessus la grande serpillière qui nous sert à assécher l’humidité du cockpit en fin de nuit. Ne voyant plus rien, le jeune goéland se calme et je peux enfin le libérer de ma traîne.
Le petit vent d’Est qui nous a éloigné de la cote toute la journée s’essouffle peu à peu et laisse place à un brouillard nocturne.
La visibilité chute vraiment et, en entendant tout autour de nous les moteurs des bateaux de pêche, l’angoisse monte à la même vitesse, vases communicants ? Nous sommes complètement encalminé, les voiles pendantes et le bateau incontrôlable. Nous tendons l’oreille et tentons de percer la nuit à en avoir mal aux yeux. Parfois, nous entendons même des voix. Quelle nuit épouvantable.
Au petit matin, le soleil chasse la brume et les sardiniers, mais ne rapporte pas le vent dans ses bagages. Nous nous traînons toute la journée, juste déhalé par le courant nord sud. Pas un degré de gite, pas le moindre roulis pas le moindre tangage. A défaut de taud, nous sortons le parasol pour nous protéger des ardeurs du soleil. Farniente et jeu d’échec.
Dans l’après midi, une troupe de grands dauphins vient nous faire le spectacle. Nous sommes ébahi par leur vitesse, leurs sauts, leurs cabrioles, leurs pirouettes… C’est époustouflant, nous applaudissons comme des gamins et nous sommes un peu triste de les voir partir….il faut dire que notre bateau faisant pour ainsi dire, du surplace, nous devons guère les intéresser.
La journée se termine exactement comme la précédente, par l’apparition de la brume. Seconde nuit d’inquiétude en perspective. Heureusement, les journées très calmes nous permettent de bien récupérer. Pas le moindre clapot sur la longue houle de NNO en train de se former. 3ème jour de pétole et 3ème nuit éprouvante à guetter les sardiniers dans cette brume insondable.
72 heures pour faire 150milles, ça se traine…Nous avons raté Denis et Sylvie à la Corogne, puis à Baiona. Nous craignons maintenant de les rater aussi au Portugal. D’autant que Catherine, qu’une 4 ème nuit dans la brume n’enchante guère me pousse à rejoindre Figuera da Foz, à une vingtaine de milles dans notre Est.
Pour arriver avant la nuit, je démarre le 4cv. Plus nous approchons de la cote, plus la houle se raccourcie et se creuse. Pour économiser mes 10 litres d’essence, je n’ai pas poussé le moteur et le jour tombe avant que nous soyons arrivé. La houle est vraiment très creuse maintenant et le moteur peine quand la crête vient de nous dépasser et au contraire monte dans les tours quand la houle nous rattrape.
Il est très difficile de repérer les feux du port pendant les quelques seconde où le bateau est en haut de la vague, perdues qu’elles sont dans les lumières de la ville et les phares des voitures.
Nous trouvons enfin l’alignement que nous suivons au mieux car les phases des phares etant décalées par rapport à la houle, il arrive que nous ne les voyons plus quand notre chant de vision s’élargi. Trois vagues nous séparent de l’entrée du port quand Catherine me fait remarquer que cela déferle de chaque coté du goulet d’entrée. Selon les IN, cela ne devrait déferler qu’à gauche du port. La houle, toujours aussi grosse du fait de la remontée des fonds, casse sur tout le front de mer. Dans les lumières de la ville, les embruns forment un halo manifeste. Encore une vague et nous serons arrivé. Le bateau monte, monte et là, stupeur, ça « pète » aussi dans le chenal, juste devant nous. Dans un réflexe irréfléchi, je vire sur la crête prête à déferler, comme un surfer sortant de son run.
Nous repartons vers le large, soulagés d’avoir échappé à la machine à laver qu’il y avait sûrement de l’autre coté de la vague. Suivant la loi de Murphy, le moteur se met a avoir des hoquets et s’arrête définitivement, le réservoir à sec., je sors l’aviron et je godille une bonne heure pour finir de nous sortir de là. Un petit courant d’air d’Est s’établit enfin et je peux hisser les voiles. Nous filons plein sud. Après 3 jours de calmasse, aller à 3nd nous parait royal.
Nous atteignons Péniche avant le lever du jour et pour éviter toute mauvaise surprise, nous tirons des bords carrés entre les îles Berlingas et le rail montant des cargos. Heureusement, la nuit est un peu plus claire que les précédentes, sûrement grâce à la petite brise de NE. Au petit jour, nous entrons dans le port. Son entrée exposée plein Sud, conjugué avec la protection et des îles et de sa presqu’île est hors d’atteinte de la houle et nous aurions pu faire notre entrée bien plus tôt.

22 déc. 2007

à partir de tout à l'heure

(lever du jour ;-) ) plus d'ordi jusqu'à mardi soir ...

Passez de très bonnes fêtes

[color= green][size=20]JOYEUX NOEL[/size][/color]

22 déc. 2007

ahhh, aprés lecture de ce nouveau chapitre

c'est serein que je vais pouvoir partir en vacances aussi, loin de la mer... :-(

bonnes fêtes aussi !

22 déc. 2007

oups

oups

[size=20] [color=blue] joyeux noel !! [/SIZE] [/COLOR]

22 déc. 2007

hum

je ne vais pas dire que ça vaut la peine d'attendre car il va nous faire attendre

mais :pouce:

[color=blue] [size=2] JOYEUX NOEL !! [/size] [/color]

22 déc. 2007

Joyeux Noël

Bonnes fêtes Vincent !

Merci pour ce cadeau :-D

22 déc. 2007

j'en suistouzému !

salut vincent !bon on va attendre , alors
[size=200][color=green][b] JOYEUX NOEL ![/b][/color][/size]

22 déc. 2007

oups !

c'est pas un peu gros ?
[size=7]je maitrise pas encore ,mais j'y travaille[/7]

22 déc. 2007

mdr

[size=7] c'est mieux comme ça ?[/size]

22 mai 2008

Bon,

[size=36][b][color=#0000C3]Et la suite ?[/color][/b][/size]

23 mai 2008

mais j'y travaille

bon pas trop, car mon job me stresse un peu en ce moment :-(

mais un chapitre, comme ça, pour vous prouver mes bonnes intentions ;-)

..............................................

Chapitre V

Une nouvelle vie

C’est à Peniche que nous avons enfin pris conscience de faire partie d’une nouvelle caste, les circumnavigateurs et c’est là que notre voyage commença vraiment.
C’est ici que pour la première fois des autorités montèrent à bord et nos premiers tampons officiels tant sur les passeports que sur l’acte de francisation datent de cette escale.
C’est aussi dans ce port que nous fûmes pris en charge à notre arrivée par les bateaux de voyages déjà présents depuis quelques jours et connaissant les us et coutumes du lieu.
On nous indiqua le bon endroit pour mouiller, où changer l’argent et à quel taux, où faire des courses alimentaire pas chères, comment ravitailler en eau et en électricité sur le quai en travaux.
Et le soir, il n’était pas rare d’être invités à bord de bateaux plus grands que le notre pour des sardines parties. Péniche étant un des principaux ports portugais pour la pêche à la sardine, il suffisait de se lever tôt et d’aller en acheter directement aux bateaux qui déchargeaient.
Jean Marcel, skipper de « Gaspard », un Chatam mouillé juste à coté de nous, m’expliqua même, qu’il suffisait de se baisser pour ramasser les sardines tombées des caisses sous les soubresauts des engins de manutention. N’étant point riche, j’expérimentais la formule dès le matin suivant. Ou tout au plus j’essayais la chose, car lors ce que je voulu ramasser la première sardine tombée par terre, un énorme goéland, visiblement le chef de bande, me fonça dessus, me faisant comprendre à qui appartenait cette manne.
Je cédais le terrain et retournais m’approvisionner à une source moins dangereuse.
Quand ils ne nous en faisaient pas cadeau, les patrons pêcheurs nous vendaient les sardines à un prix ridiculement bas. Comme nous ne pouvions pas consommer toutes les sardines ainsi récoltées, chaque bateau expérimentait son mode de conservation : certains séchaient, mais avec Catherine, rebutés par l’odeur générée par cette technique, nous décidâmes de mettre au gros sel puisque j’en avais une provision importante, l’Ile de Ré étant renommé pour sa gemme.

Un train de dépressions passant par Gibraltar, de plus en plus de bateaux se retrouvaient coincés à Péniche et l’ambiance était très agréable, bien que plusieurs équipages s’inquiétaient du temps perdu.
Un après midi, Nicolas, un Italien qui construisait un Warram sur place, vint à bord avec toute sa liasse de plans. Il avait appris qu’un pro était de passage à Péniche et je du convenir que c’était moi ! Il butait sur un ou deux points de fabrication et, moitié en français, moitié en anglais, avec force croquis, nous avons à peu près fait le tour de ses problèmes.

Les journées assez ensoleillées se finissaient inexorablement par un coup de vent accompagné de pluie. Les prévisions étant encore pessimistes pour les 3 jours suivants, nous décidons de nous rendre à Lisbonne en Bus. Et nous profiterons de cette visite pour vérifier si Lady Bird y a trouvé refuge, comme radio ponton nous en a informé.

Le voyage fut intéressant, à travers des collines décorées de nombreux moulins à vents et des villages encore endormis. Arrivé à 7h45 à Lisbonne, la pente naturelle de la ville nous entraîne vers le fleuve, majestueux et large à cet endroit, que nous découvrons depuis la place du commerce.

Nous avions repéré que les bassins de plaisance se situaient à l’aval de cette place, et c’est dans ce sens que nous partons à la recherche de Sylvie et Denis.
Nous découvrons assez rapidement les premiers pontons, occupés par de petits caboteurs, et juste après, les cales et bassins de radoub d’un chantier naval.
Juste avant de passer sous l’immense pont qui relie la ville à la rive sud, deux darses remplies de voiliers retiennent toute notre attention. Point de Lady bird en vue ici.
Sur le plan, entre le pont et la Tour de Belem, il y a encore deux bassins à flot. Hélas, nous n’y trouverons pas plus la Lady.
Le retour vers la ville nous parut très long, bien plus long que l’aller, tout à notre espoir de retrouver nos amis. Nous passons l’après midi à flâner et faire des emplettes dans diverses boutiques bio, conseillées par Nicolas, adepte de soja et céréale en tout genre.

Dans la nuit tombante, la fin de notre équipée fut tranquille et le doux balancement soporifique du bus nous permis de récupérer un peu de notre fatigue.

Nous passons les jours suivant à parcourir la presqu’île et ravitailler le bateau en vue d’un départ imminent.
Le jeudi soir, déjà, la météo du lendemain est assez claire, mais je me suis presque fait mettre aux fers à fond de cale en annonçant mon départ aux autres bateaux…

Non non non !!! On ne part pas un vendredi….et je dû respecter cette superstition infondée…comme toutes les superstitions, d’ailleurs.

Nous partîmes donc de Péniche le samedi à l’aube, suivit par une vingtaine de bateaux….enfin, suivit un petit laps de temps, car étant le plus petit de la flotte, nous fumes vite dépassé par l’armada.

.............................à suivre

et ben

l'attente fut longue mais tout fini par arriver ;-)
merci !

23 mai 2008

houaip !

c'est toujours ça de pris ;-)

23 mai 2008

Ben j'avais pas vu cette belle oeuvre

Grâce à Vincent j'ai passé une bonne soirée. Je regrette juste de ne pas avoir la suite! Vin-cent, la suite... Vin-cent, la suite... Vin-cent, la suite...

23 mai 2008

oh oh

j'ai cru comprendre que j'étais en retraite ;-)

alors je vais avoir beaucoup trop d'occupation pour écrire :-D :-D :-D :-D

23 mai 2008

Merci Vincent

Mais, prépares toi, je n'attendrai pas à nouveau 5 mois pour avoir la suite.;-)

23 mai 2008

ouiap daniel

j'osais pas le dire, alors pas mieux,

23 mai 2008

merci

rendez vous dans 5 mois donc !!
:-D

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