Ikone Espace-Vag. Le chantier naval en liquidation judiciaire

Le tribunal de commerce de Quimper a prononcé, ce vendredi matin, la liquidation judiciaire d’Ikone Espace-Vag, avec poursuite d’activité, quelques semaines, le temps d’honorer les contrats. Le chantier naval, implanté rue des Bolincheurs, spécialisé dans la construction de voiliers, était dirigé par Pierrick de Kervénoaël, depuis 2009, avant que James Simon ne lui succède en 2018. Le site employait alors sept salariés. D’emblée, le nouveau patron avait eu pour ambition de développer le chantier en doublant l’activité et en embauchant une dizaine de salariés supplémentaires sous trois ans. Et ce, grâce, notamment, à son emblématique Ikone.

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L'équipage
19 juil. 2019
20 juil. 2019

Dommage, j'aimais bien le concept, surtout le mât sans gréement façon catboat.
J'ai bien peur que cela signifie que les bateaux individuels de petite taille n'ont plus la cote.

20 juil. 2019

Je sais pas trop ce qu est un bateau « individuel » mais heureusement il existe sur le marché un tas de voilier de petite taille. C est d ailleurs en proposant un nouveau modèle dans cette taille que naissent de nbreux petits chantiers

12 déc. 2019

Philippe Goyat veut faire revivre les voiliers Ikone

En juillet dernier, le chantier naval concarnois Ikone Espace Vag était placé en liquidation judiciaire. Mais les Ikone, ces bateaux emblématiques, ont encore de l’avenir. Les moules viennent d’être rachetés par la société Francophil.

Philippe Goyat en est convaincu : « Les voiliers Ikone ont de l’avenir. Et ils sont très beaux, bien conçus pour des croisières familiales, et bien pensés pour des écoles de voile ou des clubs de loisirs »… Via sa société finistérienne Francophil, il vient de faire l’acquisition de quatre moules de coques entiers qui appartenaient encore récemment au chantier concarnois Ikone Espace Vag. Son but : en relancer la production…

Créé en 1989, le chantier Espace Vag s’était fait un nom notamment sur le marché des petits voiliers familiaux, avec ses Ikone. Une gamme de quatre voiliers (5.50, 6.00, 6.50 et 7.50), dont le plus grand avait reçu le titre de « Voilier de l’année » en 2016. Dirigé depuis janvier 2018 par James Simon, le chantier avait été placé en liquidation judiciaire en juillet, quelques mois seulement après le lancement du dernier-né de la gamme, l’Ikone 6.50.

« Maître Lannon, commissaire-priseur à Brest, chargé de la vente des biens du chantier, et navigateur lui-même, a fait jouer son tissu relationnel pour trouver un repreneur des moules », explique le Bénodetois Philippe Goyat. Objectif : « Que l’âme de ce chantier, créé il y a trente ans, puisse perdurer ».

L’acquisition s’est ainsi faite le 22 novembre. « Le but, évidemment, est de reprendre la production, assure Philippe Goyat. Mais la production n’est pas le métier de Francophil ». Et il l’assure : « A ce jour, plusieurs professionnels sont intéressés par la reprise des moules ». Le projet, original, serait le suivant : « Pour faire une série de quatre bateaux, rien n’oblige à ce qu’ils soient produits au même endroit. Nous avons déjà accompagné d’autres créations d’entreprises et ici, c’est également notre volonté ».

« L’idée est d’ouvrir trois ou quatre ateliers de production, avec un artisan associé dans chaque atelier, épaulé par des professionnels salariés de la construction nautique ». Francophil propose un apport en capital, ou une location-vente des moules, et de participer ainsi activement aux différentes entités, avec un accompagnement financier, comptable, juridique, commercial. « Il s’agirait donc de libérer l’artisan des contraintes de gestion », « en fédérant la main-d’œuvre et les achats de produits », afin qu’il concentre toute « son énergie à sa passion », précise Philippe Goyat, qui a longtemps travaillé dans le nautisme et la location de bateaux. « Le challenge de chaque producteur sera de maîtriser à fond son propre modèle », dit-il.

Une production qu’il souhaite voir en Bretagne. « Plusieurs contacts ont été lancés pour trouver des locaux, auprès des communautés de communes », note le porteur de projet, qui indique avoir aussi pris des contacts avec des skippers.

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2022