Galileo : un futur naufrage ?

vu sur Le Monde :
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on peut conserver nos vieux gps encore quelques décennies (millénaires ? :-) ).
Encore un bel exemple de demie-mesures, de demi-choix de demi-ssion :-( .

L'équipage
21 mars 2007
21 mars 2007

le lien

ne fonctionne pas?

21 mars 2007

essaie avec ce lien ..

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OUI, grosses craintes :-(

Pourquoi ?

Un projet de ce type court DEUX grands dangers :
1/ d'avoir été sur-évalué au départ
2/ d'avoir été sous-évalué au départ

?

21 mars 2007

le lien marche pô

eh lapin toi aussi t'es abonné au monde ?

21 mars 2007

l'article complet

Jacques Barrot, le commissaire européen chargé des transports, dénonce le "syndrome Airbus". Le ministre allemand des transports, Wolfgang Tiefensee, s'en prend aux retards "inacceptables". Galileo, le système européen de radionavigation par satellite, traverse une crise sans précédent. Préoccupés par le sort du rival du GPS américain, les ministres des transports des Vingt-sept doivent tenter, jeudi 22 mars, d'unir leur voix afin d'obliger les entreprises retenues pour déployer, puis exploiter, les trente satellites de la future constellation à tenir leurs engagements.

FINANCEMENT

DÉVELOPPEMENT.
L'Agence spatiale européenne (17 Etats) et la Commission européenne ont investi 1,5 milliard d'euros dans le développement du programme, jusqu'à la "validation en orbite" des quatre premiers satellites de la flotte, en 2009. Un premier engin de démonstration, Giove-A, a été lancé le 28 décembre 2005. Le second, retardé, devrait l'être à la fin 2007.

EXPLOITATION.
Cette phase ainsi que celle du déploiement est estimée à ce stade à 2,4 milliards d'euros, dont 1 milliard d'euros tirés des fonds communautaires. Le Parlement européen, le Conseil et la Commission tardent à adopter le règlement financier susceptible de débloquer cette somme. Mais les partenaires industriels rechignent à financer les deux tiers restants, craignant que la facture ne s'alourdisse. Une incertitude demeure sur le niveau de la participation des pouvoirs publics après 2013, le budget européen n'étant détaillé que jusqu'à cette date, alors que la concession devrait durer vingt ans.
Le coup de semonce annoncé a suscité d'intenses tractations ces derniers jours. In extremis, les huit entreprises pressenties - EADS, les français Alcatel et Thales, l'italien Finmeccanica, les espagnols Hispasat, et Aena, le britannique Inmarsat, et l'allemand Deutsche Telekom - ont fait savoir, mardi 20 mars, qu'elles avaient trouvé un accord en vue de la création de la société commune chargée de la mise en place du projet.

M. Barrot avait exigé que le consortium qui regroupe les huit entreprises se dote d'un statut juridique et nomme un patron d'ici au 10 mai dans l'espoir de signer les grandes lignes du contrat de concession avant le 15 septembre. "Le calendrier reste ambitieux ; la bataille entre les groupes EADS et Alcatel pour s'assurer la suprématie du nouvel ensemble, et du secteur européen des satellites, rend les choses horriblement compliquées", indique un expert, qui regrette l'absence d'une locomotive au sein du consortium. Ces luttes intestines entre les huit partenaires industriels sélectionnés fin 2005 expliquent en partie l'impasse actuelle. Ces derniers mois, les espagnols ont entravé toute avancée, en réclamant en vain l'installation sur leur territoire d'un troisième centre de contrôle, après ceux attribués, sous de multiples pressions politiques, aux Allemands et aux Italiens.

Le temps presse. Il faut au minimum trente-six mois pour fabriquer un satellite, sans compter les aléas liés au lancement. L'objectif d'une entrée en service en 2010 apparaît d'ores et déjà hors de portée. La constellation ne devrait pas être opérationnelle avant 2012 ou 2014 pour les plus pessimistes.

DES RECETTES ALÉATOIRES

La crise va cependant bien au-delà du seul consortium. Comme dans l'affaire Airbus, chaque Etat membre tente de capter les éventuelles retombées industrielles et commerciales du projet. "C'est l'histoire d'un blocage entre des entreprises qui restent prisonnières des réflexes nationaux des capitales qui les soutiennent : ces dernières savent qu'elles ne peuvent agir seules, mais quand elles cherchent à travailler ensemble, elles le font non pas sur des bases économiques mais politiques", se plaint-on à Bruxelles. Ainsi, ce sont les Etats membres, Allemagne en tête, qui ont plaidé pour le regroupement au sein d'un unique consortium des deux offres concurrentes qui étaient en lice fin 2005.

Résultat : tandis que les industriels veulent limiter leur prise de risque et demandent aux pouvoirs publics de couvrir d'éventuelles pertes d'exploitation, les autorités européennes ne peuvent plus menacer de se retourner vers un autre candidat pour relancer les négociations du contrat de concession. De fait, elles ont confié Galileo à un monopole.

Les divergences entre les Etats membres aggravent la situation. Les membres du consortium ont beau jeu de faire valoir qu'un doute subsiste sur les applications liées au futur dispositif : en raison d'un conflit entre Londres et Paris, personne ne peut dire si les usages militaires de Galileo - dont les retombées financières seraient considérables - seront possibles. A ce stade, le projet reste "un programme civil sous contrôle civil". Enfin, le partage des rôles entre la commission et l'Agence spatiale européenne (ESA), qui copilotent la phase de développement et de test, elle aussi en retard, ne clarifie pas la situation. Comment sortir de l'impasse ? "On n'échappera pas à une remise à plat en profondeur", juge un proche du consortium.

Sans être aussi radicaux, certains, notamment à Berlin, caressent l'idée de prolonger la mission de l'ESA, au-delà de la phase expérimentale, prévue pour s'achever au mieux en 2009. Elle serait chargée, au moins pendant un temps, d'assurer le déploiement de la constellation avant d'en confier l'exploitation au consortium retenu. Cela reviendrait à réviser la philosophie de ce partenariat public-privé sans précédent dans le spatial européen, en augmentant la part de financement public, au moins avant la phase de commercialisation des services. "Aucune décision n'est prise sur la meilleure façon de mettre un terme à la crise", affirme M. Barrot, en rejetant l'idée d'accorder un rôle accru à l'ESA. En guise de menace adressée au consortium, le commissaire espère obtenir un mandat pour examiner "toutes les options possibles".

21 mars 2007

je passe par yahoo

les news de yahoo (j'ai selectionné le monde libé et l'afp pour avoir une vue d'ensemble). le lien devrait marcher puisqu'il va de yahoo au monde... un problème dans le formattage que fait HEO ?
Moi piti lapin pas savoir :-| .

21 mars 2007

informations complémentaires

reçues dans une brêve (AFP? il faut que je retrouve la source...)

le premier satellite était prévu pour un lancement en 2007 (repoussé à x)

un des gros points de désaccord venait de l'impossiblité de s'entendre sur la localisation du siège du groupe, tous les pays se tireraient la bourre

ca semble bien parti pour ne pas s'arrêter

21 mars 2007

question

quand creuse-t-on un tunnel sous la manche qui parte de france et non d'angleterre????? :-p

21 mars 2007

est-il exact

que les gens qui travaillent chez EADS ne paient pas d'impôt sur le revenu?
:tesur:

21 mars 2007

Quel est le rapport ?

Je ne saisi pas bien là ......

Pour Galileo, ne pas (encore ?) se faire de soucis, il est bien indiqué que c'est la pagaille mais qu'il reste encore plein d'option.

On a bien réussi à ce mettre d'accord avec les Japonais pour SITER, alors tout est possible ........ ;-)

22 mars 2007

bien sur...

et le soir une ravissante blonde vient leur raconter une histoire avnt de les border et de leur faire un gros poutou pour qu'ils s'endorment avec de beaux rêves en perpective! :-)

21 mars 2007

Eliminer les politiques de ces opérations...

Dès que les états mettent leur nez dans des entreprises quelles qu'elles soient, c'est le bazar. Exemples : Eurotunnel où les poliriques ont décidés de signer des accords en fonction de leurs échéances et alors que le projet n'était pas complètement défini. Position du genre : signons, nous verrons bien après.
Plus près de nous , Airbus où les politiques ont concocté une entreprise à deux têtes, avec une répartition "politique" des activités, le tout à l'origine des ennuis actuels.
Il vaudrait mieux laisser les industriels travailler et faire ce qu'ils savent faire!

21 mars 2007

Laisser les industriels travailller !

"les industriels veulent limiter leur prise de risque et demandent aux pouvoirs publics de couvrir d'éventuelles pertes d'exploitation" (extrait de l'article ci-dessus)

Mais, Ecumeur, ce sont eux, les industriels, qui demandent l'intervention des politiques ! Visiblement ils refusent de prendre tout risque financier...

Naguère les entreprises investissaient leurs propres deniers, prenaient beaucoup de risques, et en retour se payaient grassement quand l'exploitation était rentable.

Maintenant elles veulent toujours se payer grassement, mais investissent l'argent de subventions et demandent que les états les aident en cas de difficultés !

On risque pas d'avancer !

21 mars 2007

ben alors !

Bonsoir,

Ah mais si on ne peut plus placer les potes quid du renvoi d'ascenseur ?

Cordialement

JJB

22 mars 2007

Ce qui me rend très pessimiste

c'est que pas un ne veut se mouiller s'il ne ramasse pas le paquet. Et comme ceux qui se seraient légèrement humidifier veulent déjà rentrer dans leur pognon, avant même d'avoir obtenu le moindre résultat... je pense que le dynamisme de ce projet n'existe pas (plus).
Ce n'est pas en recherchant des fonds publics parmi des partenaires qui ne sont pas preneurs que les embellies ont la moindre chance de voir le jour.
Alors comme dab, plein de solutions possibles, ça veut bien dire aucune solution adaptée et/ou faisable et on fait trainer le mickey pour épuiser le budget existant.
C'est bien dommage pour nous parce que le système était compatible (en théorie du moins) et évolutif. Il permettait une certaine indépendance et une garantie de durée plus importante que ce qui existe aujourd'hui.
Maintenant tout n'est pas perdu d'avance... il suffirait de remettre un petit peu dans le nourrin... allez préparez vos porte-monnaies, c'est pour votre bien ;-) .

Pour ce qui est des liens du monde, je me demande si ce n'est pas parce qu'il y a un @ dans l'adresse.

22 mars 2007

plusieurs problemes mais optimiste

sans esprit de contradiction avec evenkeel, je suis optimiste car l'Europe sait qu'elle a un objectif strategique majeur de ne plus dependre des americains pour le positionnement, donc je crois que, malgre les peripeties, ca se fera.

reste a savoir quand mais ca va se faire, l'enjeu est trop important en terme d'independance.

Galilleo, Airbus, etc...font ressortir le malaise europeen a leur facon.

malaise car l'europe se fait sans se faire.

autant je suis contre linterventionisme des etats dans pas mal de choses, autant je regrette que l'europe ne soit pas plus puissante, ou plus existante sur certains domaines primordiaux et qui determineront notre independance et notre capacite a preserver nos modes de vies et nos cultures.

quels sont les dangers ? :

perte du poids et de la force economique

le reste suit naturellement :
perte des moyens, donc perte des capacites d'investissements dans les domaines des forces armees, donc des moyens de se faire entendre et se faire respecter, perte des capacites d'education, de police, etc...

pourquoi les USA sont ecoutes et respectes et font ce qu'ils veulent aujourd'hui ?

parce qu'ils peuvent vous envoyer 25 portes avions n'importe ou dans le monde pour faire comprendre que ce serait bien de se ranger a leur point de vue...et que si vous n'etes pas d'accord, vos liens avec le monde exterieur risquent d'etre un peu interrompu (la chine sait par exemple que ses liaisons maritimes sont exposees a ce type de pression).

la loi du plus fort est toujours la meilleure...helas c'est toujours vrai.

pour etre independant et se faire entendre il faut avoir d'enormes moyens aujourd'hui que chaque pays europeen individuellement ne peut plus se payer.

tout comme economiquement chaque pays europeen en negociation economique est un nain insignifiant vis a vis des USA ou de la Chine, sauf si c'est l'europe d'une seule voix qui parle...mais elle ne parle jamais d'une seule voix !

Tous les pays europeen reunis peuvent se payer autant de moyens que les USA, Airbus fut jusqu'a hier un excellent exemple de ce que la reunion de pays europeen peut donner, a savoir la branlee au contructeur americain predominant.

imaginez si nous arrivions a faire de meme en armement, en politique, en medical, en education...

non seulement on ne se ferait plus imposer une loi etrangere ou subir de monopole, mais en plus on pourrai intervenir et peut etre resoudre des conflits en lieu et place des habituels gendarmes du monde.

c'est une simple question de taille.

la france a le deuxieme domaine maritime mondial en superficie...mais n'a aucun moyen de les defendre ou de le proteger, resultats des ressources de peche sont pillees a l'autre bout du monde (clipperton)...entre autres.

le jour ou les USA vont apprendre qu'il y a telle ou telle ressource de premiere importance (nodules, petrole) sur notre domaine en polynesie, ils inventeront une excuse bidon pour recuperer le quartier (il y a 300 ans un navigateur americain a mis un drapeau avant vous....) et c'est pas avec nos 2,5 bateaux vieux de 30 ans qu'on ira defendre ca.

une marine europeenne aurait la taille suffisante pour sauvegarder les interets, non pas seulement de la france, mais de toute l'europe.

seulement pour ca, il faut que l'europe devienne reelement une puissance unique et unifiee avec une vraie gouvernance unifiee, un budget europeen unique, etc, etc...bref comme un vrai pays.

c'est une question de taille, simplement.

et tant que l'europe sera gouvernee a plusieurs mains et avec plusieurs tetes on aura des affaires Airbus, Gallileo ou EJF, vous savez cet avion developpe a plusieurs pays et qui coute en final 40% de plus que le rafale de chez dassault...

comme disait l'autre "quand les hommes de 100 kgs parlent ceux de 50 se taisent", "on ne peut pas etre a moitie enciente" et "jamais 2 rois dans la meme pirogue".

allez jacter a l'est.

22 mars 2007

H.E.O.

Hautes Etudes Oligarchiques ?
:lavache:

23 mars 2007

et moi qui avais exposé mon sextant...

...(un Freiberger s'il vous plait) dans le salon comme objet décoratif...

Vais-je devoir le dépoussiérer et acheter les éphémérides ?

M.... alors, que va devenir mon logiciel de nave et mes cartes électroniques ? :-D

26 août 2014

Je ne sais pas c'est un futur naufrage ( et je ne le souhaite pas ) mais les 2 derniers satellites lancés vendredi sont perdus sur une orbite beaucoup trop basse .
Je profite de ce post pour poser une question : le jour ou Galiléo sera en fonction , nos GPS actuels "accrocheront-ils" les satellites ou devrons nous en changer ?

26 août 2014

pas la même fréquence . il faudra un système Galileo qui sera plus précis , possible d envoyer des messages et pas tributaire des Américains , vive Galileo

26 août 201426 août 2014

Bonjour,

"possible d envoyer des messages" -> je ne savais pas, ce serait génialissime.

Galiléo plus précis ? oui, mais le service de "base" c'est à dire réception GPS simple sera à peine plus précis que le système américain ou russe.
Pour de la précision de l'ordre du mètre, cela sera payant et soumis à abonnement. Pas vraiment intéressant pour le plaisancier moyen.
Le seul avantage est que cela est et restera sous gestion civile (et non militaire comme pour les deux autres systèmes), donc pas de risque de dégradation du signal en cas de guerre.

26 août 2014

Ce qui semble certain ,c'est que ,celui que tu as aujourd'hui sera foutu d'ici là.... :jelaferme: :jelaferme:

26 août 2014

faudrait deja qu'ils arrivent à les caler leurs satellites :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

Ils pourraient peut être les caler en utilisant le système GPS :mdr:

26 août 2014

G P S


G Perdu Satellites...................

Phare du monde

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2022