Et crac l'AC45

www.courseaularge.com[...]le.html

Il ne reste plus grand chose mais pas de victime.

L'équipage
05 avr. 2017

Les conditions de mer avaient l'air difficiles.

Ils ont dû dépasser les limites, :litjournal:

05 avr. 2017

Oulala, oui, au moins 20 cm d'après la photo...vraiment extrême ...

05 avr. 2017

Heureusement ils portent leurs casques sinon avec des déferlantes pareilles ils étaient mal barrés...
:alavotre:

Des inconscients! :policier:

05 avr. 2017

Oulala, oui, au moins 20 cm d'après la photo...vraiment extrême ...

05 avr. 2017

Oups, je bégaye, désolé.

05 avr. 2017

ouff !! a force de 20 cm par 20 cm on en était rendu à des vagues de 1,40m :heu:

05 avr. 201716 juin 2020

A priori le mât est tombé lors d'un gybe. Je suis surpris vu les vitesses qu'il n'y ait pas plus d'accidents de ce type. Mine de rien c'est quand même assez fiable ces ailes volantes.

05 avr. 201705 avr. 2017

Ces engins de plage me laissent de marbre.
Les images de régates (quand on parvient à en voir un bout) sont certes impressionnantes de vitesse mais je préfère la F1 terrestre. Il y a plus de pilotes au départ.
@ squid: tu peux traduire gybe stp?

05 avr. 2017

pas gybe, mais jibe je pense.
empannage rapide en funboard

05 avr. 2017

je ne connaissais pas la deuxième, merci pour l'info :-)

07 avr. 2017

Merci pour l'explication du champ lexical de la «planche à voile». Par contre...
Rig = tenir, par ext.: gréement
Out = extérieur
Outrigger= porte le gréement vers l'extérieur. Sur un trimaran ce seront donc les flotteurs, sur un mono ce seront des «bout-dehors» placés de part et d'autre du bastingage.
Cela me semble plus correct. :alavotre:

07 avr. 201707 avr. 2017

Je suis un peu surpris de ton explication concernant la différence entre "gybe" et "jibe" qui n'est pas homogène avec les quelques explicures savantes que j'ai pu lire sur le net lors de ma recherche sémantique.

J'ai relevé, en effet, que "jibe" est l'empannage uhéssien alors que "gybe" est la même manœuvre pour les sujets de sa très gracieuse majesté.

Rien d'autre selon ces savants grimoire qu'une spécificité dialectale de ces peuplades primitives.

D'un autre côté, je n'ai aucune compétence en matière de pratique de ces idiomes et je ne fais ici que rapporter le fruit de mes recherches. :litjournal:

07 avr. 2017

Je pense pas que ce soit si récent que ça, c'est une terminologie qu'on utilisait déjà quand j'ai commencé à régater en 1996... Dans les différents manoeuvres à la bouée, on avait entre autre le gybe-set (empannage classique) par opposition au tack-set ou à l'italienne. J'ai toujours entendu parler aussi de gyber pour empanner dès mes débuts.

En tant qu'européen, tu ferais mieux d'emprunter un mot français (langue officielle de l'UNion) plutôt qu'un mot emprunté à un dialecte de tribus qui n'ont jamais fait réellement partie de l'Europe et qui, de surcroit, on fait le choix de s'en séparer. :litjournal:

09 avr. 2017

c'était en habitable sur (Surprises, JOD 35)

Bel exposé, cela ma rappelé l'histoire du barbecue, qui était un mot Français, être pris de la barbe au cul, les anglais l'ont emprunté avec l'accent que l'on connaît bien et un changement d’écriture, puis nous l'avons repris en version anglicisé en oubliant l'original.. Les mystères de la linguistique.. dans le cas des termes marins, c'est un peu compréhensible que les mots voyagent, soient empruntés, adoptés et adaptés, les marins ont toujours été autant diversifiés que voyageurs...

13 avr. 2017

:bravo:
Merci pour le détail technique et lexical.

Tu as la même connaissance du virement de bord "lof pour lof"?
:reflechi:

les 2 écritures sont valables .

06 avr. 201706 avr. 2017

Et juste pour ma culture personnelle, le "gybe" ou "jibe" c'est quoi en gaulois? :tesur:

Oups, trouvé : c'est juste un empannage c'est vrai qu'on a l'air moins con quand on se vautre en missing son gybe que quand on rate un empannage :mdr:

Donc il a empanné par un vent de tempête sur une mer démontée et ça a pêté le mât.

Maykoooooo.....

06 avr. 2017

À propos de gybe/jibe, je ne résiste pas à l'envie de faire le coupeur de cheveux en quatre, donc ne prenez pas ce qui suit comme une leçon de schtroumpf à lunettes, c'est juste que les questions de vocabulaire me passionnent. D'ailleurs en me relisant je vois que j'ai écrit une tartine, alors sautez allègrement si cela vous ennuie...

Gybe signifie tout bonnement empannage en anglais, et jibe en français (qu'on écrit plus volontiers avec un "j") fait partie de ces nombreux faux emprunts de l'anglais. Au départ, on l'utilise pour désigner une manoeuvre de funboard (windsurf) qui diffère de l'empannage par le principe physique qui fait abattre.

Dans un empannage, vous orientez la voile pour déplacer le centre de poussée. Cela a pour effet d'appuyer sur le pied de mât dans le sens qu'il faut pour faire pivoter la planche et abattre, jusqu'à être sur l'autre amure. C'est ce qu'on a de mieux en l'absence de safran, puisque l'aileron est immobile. La planche pivote tout en restant à plat.

Le jibe, c'est un changement d'amure comme un avion qui fait demi-tour en virant sur l'aile, ou des skis qui tournent sur la carre. Ceci n'est possible qu'au planning, régime dynamique dans lequel la voile ne sert plus qu'à la propulsion. On loffe et abat en appuyant avec le pied arrière pour incliner la planche et lui faire prendre la carre.

En anglais, sauf erreur de ma part, les windsurfers (planchistes en bon français) disent gybe pour les deux. En français on fait bien la différence. On leur a emprunté le terme, massacré (changé pour faire plus joli) l'orthographe et donné un sens plus précis alors qu'il était générique. Mais c'est bien le terme consacré en planche. Jibe et empannage ne sont pas synonymes.

Lorsqu'on parle de jibe en bateau, c'est un abus de langage : j'avais vu une vidéo de François Gabard sur son IMOCA parler de sa manoeuvre du "jibe". C'est une mode de language parce que ça fait sportif, comme confondre déjaugeage et planning. Tant que le bateau reste à plat et la manoeuvre est provoquée par un safran qui pivote, c'est un empannage.

Je vous laisse imaginer ce qu'il faudrait pour qu'un bateau puisse faire un jibe au sens ou on l'entend en planche, et non pas un empannage. Le jour où on le fera en bateau, je veux voir le spectacle ! Mais rechercher cela n'aurait aucun intérêt sportif même en régate, je crois.

Quand au terme planning, on en abuse aussi largement. En planche, il y a trois régimes dynamiques :

1) le régime "bateau", qui permet de mieux serrer le vent, mais à vitesse escargot, car vous êtes limités par une longueur à la flottaison ridicule. Cela n'a aucun intérêt, c'est juste quand le vent est tombé et vous êtes plus que sous-toilé.

2) Puis le vent monte un peu et vous sentez que ça déjauge. La vague d'étrave recule un peu mais reste encore en avant du mât. Vous sentez l'accélération, dépassez votre "vitesse de carène", mais en prenant la carre il ne se passe rien. Au près vous commencez déjà à faire un mauvais angle. Vous pompez (en vain probablement) pour essayer de décoller vraiment, partir au vrai planning.

3) Puis le vent monte encore d'un cran, et là vous passez la cinquième, vous êtes vraiment au planning. Vous reculez encore vos pieds (donc le centre de gravité) d'un cran sur l'arrière et vous changez d'univers, l'accélération est marquée, il ne reste plus que l'arrière de la planche au contact de l'eau. Vous faites un près catastrophique mais tant pis, car à cette vitesse vous enchaînez les bords rapidement. Et làààà vous pouvez envoyer votre jibe, pas votre empannage. Et qu'est-ce que ça fait du bien !! (quand on ne se rate pas)

Quand on nous montre des vidéos des IMOCAS (je ne parle pas des foilers, les autres) et des minis qui "planent" sous spi dans la brise, pour moi ils sont plutôt au régime numéro 2 ci-dessus, un déjaugeage très prononcé. Ce qui n'enlève rien à la beauté de la chose et au fait qu'un mini fait carrément deux fois sa vitesse de carène dans ce régime. Peut-être que sur le dos d'une grosse vague, ils arrivent juste un instant au régime numéro 3, et c'est là qu'ils disent que c'est dangereux, il faut trouver le frein, risque d'enfournement dans le creux etc... Mais sans compter l'effet surf des vagues, à fond au portant, ils déjaugent très bien mais ne planent pas comme une planche.

Dans la même série des emprunts un peu à côté de la plaque (comme jibe de gybe) : les outriggers sur les IMOCA, apparemment s'appellent "deck spreaders" en anglais, littéralement "barres de flèches au niveau du pont". En anglais, "outrigger" c'est un flotteur de trimaran (outrigger hull par opposition à main hull).

Hum... ouh là, bon, j'ai écrit une tartine mais tant pis, c'est la taverne...

07 avr. 2017

Tout à fait, si on décompose les unités du mot composé, ça veut dire littéralement "quelque chose gréé vers l'extérieur". Un concept assez vague qui aurait pu être pas mal de choses : un bout-dehors, ou même des barres de flèches normales, puisqu'elles partent du mât vers l'extérieur... Or personne ne l'utilise dans ces sens-là. Il se trouve que l'usage en anglais a retenu ce mot comme désignant des flotteurs de tri. Alors que le terme anglais qui correspond à l'usage que nous, nous faisons en français de "outrigger", c'est "deck spreader".

Sans être anglophone natif, je suis cela suite à une conversation avec une connaissance anglaise qui fait de la voile. Et dans une vidéo du VG Alex Thomson parlait de deck spreaders (spreaders tout court étant barres de flèches)

Un voileux anglophone natif (qui connaît vraiment le jargon de la voile en anglais pour avoir navigué avec des voileux anglophones) peut-il confirmer ou infirmer ?

Ce que je veux dire c'est que les parties d'un mot composé suffisent rarement à déduire le sens exact de l'ensemble. Ce qui détermine le sens d'un mot dans une langue, c'est l'usage que les natifs en font et là-dedans, il y a toujours une part d'arbitraire.

De même, quand on nous dit que faire du latin aide à comprendre les langues latines, je trouve que c'est une exagération : le latin permet de deviner l'étimologie d'un mot dans une langue latine, rien de plus. Or l'étimologie donne souvent une idée générale du sens, pour le sens précis il faut quand même aller chercher dans le dico. Pire encore, il y a des mots latins qui ont évolué dans des sens différents en français et en espagnol ou encore en portugais par exemple, ce qui dans les langues actuelles donne de superbes faux-amis pour une racine commune à l'origine.

07 avr. 201707 avr. 2017

C'est vrai pour l'orthographe en anglais, que les américains écrivent "jibe" et les britanniques "gybe", merci de le préciser. Donc je retire ma remarque selon laquelle nous autres francophones aurions changé son orthographe en empruntant le mot à l'anglais.

Mais cela ne change pas ce que j'ai expliqué sur le sens de ces termes en anglais et en français. En anglais, comme tu le dis à juste titre, c'est un empannage en bateau. En planche, c'est soit un empannage, soit ce que nous on appelle "le jibe". Seule la langue française fait la différence entre ces deux manières de virer lof pour lof. Les planchistes anglophones disent "empannage" pour les deux. On a donc bien emprunté le mot à l'anglais, en lui attribuant un sens plus précis que celui qu'en anglais.

C'est comme le roof d'un bateau. On en parle pas du roof d'une maison, ni du toit d'un bateau. Et pourtant en anglais, roof = toit. Sur un bateau c'est donc le dessus de la cabine, mais ce n'est pas un mot spécifique à la voile. Nous, on l'a récupéré pour en faire un mot de jargon.

Donc quand Gabard dit qu'il fait un jibe sur son IMOCA, on entend pas s'il le dit avec "j" ou "g", mais soit il emprunte le terme au vocabulaire de la planche en français (jibe), auquel cas il en change le sens par abus de langage, soit il emprunte le terme à l'anglais (jibe ou gybe) pour dire un empannage parce que ça fait cool.

C'est assez récent je crois cette mode de parler de jibe en bateau. Je voulais simplement préciser que le terme existait déjà depuis longtemps en français, mais dans un domaine précis et dans un sens précis.

Tant qu'on y est, j'ai écrit volontairement funboard parce qu'à une époque on faisait une distinction entre "la planche à voile" et "le funboard". On pouvait savoir "faire de la planche à voile" (première étape) puis "s'initier au funboard". Aujourd'hui cette distinction ne se fait plus vraiment, elle et est devenue moins pertinente suite à l'évolution du matériel et de la manière d'apprendre, mais je ne rentre pas dans les détails ce n'est pas le sujet...

07 avr. 2017

Je savais que j'étais un jeune vieux et pas régatier pour un sou... je suis dépassé par votre savoir. :reflechi:

PS: tant qu'à emprunter des mots anglophones, en tant qu'Européen, je favorise généralement l'écriture britannique. De même lorsque j'écris en Anglais. Par exemple: «organise» et non «organize».
PS2: et les Québécois, que disent-ils avant d'empanner?

07 avr. 2017

Si tu relis mes «posts» tu verras que c'est ce que je privilégie, sans être un extrémiste nationaliste. :heu:

07 avr. 2017

C est intéressant ça. Je pensais que les anglais quittaient l Union européenne, et non l Europe. La dérive du continent?

07 avr. 201707 avr. 2017

@ sailortoun

Ah, intéressant... C'était en voile légère ou aussi en régate d'habitables ?

08 avr. 2017

Pas tout à fait.
Nous l'avons emprunté aux anglais qui eux-mêmes l'avaient piqué aux haïtiens.

13 avr. 2017

Non, c'est une bonne question. Pourquoi appelle-t-on ça comme ça ? D'après Wikipedia, "lof" avait plusieurs sens dans la marine à voile ancienne, pas seulement l'action de lofer (fr.wikipedia.org[...]iki/Lof )
Peut-être est-ce lié à la manière dont un fait l'empannage sur les bateaux à phares carrés ? Peut-être un connaisseur des vieux gréements pourrait-il nous éclairer ?

05 avr. 2017

Vous n' êtes que des jaloux, et peu charitables en plus...
:-p

06 avr. 2017

aucun intérêt, pas de stratégie, bof

06 avr. 2017

Jaloux des engins, non, vraiment pas.
Je serai charitable le jour où l'argent qui coule à flot dans le milieu du sport spectacle coulera ne serait-ce qu'au centième dans mes propres poches. Et encore, je donne déjà à MSF... :heu:

06 avr. 2017

sans vouloir faire le"c'était mieux avant" mais quand meme un petit peu,
Les 12 JI avaient une autre allure que ces engins hybrides entre l'avion et le bateau qui font tout pour s'extraire du milieu naturel d'un bateau à savoir la mer.

06 avr. 2017

discours qui contrastent avec ce post...
www.hisse-et-oh.com[...]-foiler

06 avr. 2017

Le spectacle offert lors de la dernière Cup a San francisco était carrément fantastique .
Aux Bermudes en terme d'image on va atteindre des sommets .Perso je trouve ces bateaux de course au top du top ,un palier énorme a été franchi énorme et j'adoooore .

Oui c'était superbe et très bien retransmis par les chaines sportives avec visualisation des trajectoires et positions au vent.
Le petit "truc" qui est resté de cet évenement, c'est le dénouement final, qui a semblé quand même un peu bizarre, une avance énorme des NZ (9-0 je crois) qui fond comme neige au soleil et le defender US qui emporte la coupe... J'en ai discuté avec des skippers anglais confirmés, ils ont eu la même impression que c'est bien étrange..

13 avr. 2017

Pour moi, les néo-zélandais avait une conception particulièrement performante, que les américains ont réussie à copier (et peut-être améliorer) en un temps record, d'où le score final .

06 avr. 2017

Je trouve ça magnifique ces engins qui filent à toute allure sur la mer, ceux qui ne pensent qu'à la vitesse absolue feraient bien d'oublier Antoine et de lire Kersauzon. J'aime bien la balade tranquille, c'est pour ça que j'ai acheté le mien. Mais j'admire ces machines et leurs équipages super affutés.

La F1 terrestre franchement, entre la pollution sonore et olfactive j'ai du mal à voir le rapport avec le sujet qui nous intéresse ici...........

07 avr. 2017

Le rapport c'est le coût, la vitesse et la technologie.
Les odeurs d'huile, de gomme, et le son d'un V6 turbo... il faut aimer, tout comme le sel dans les dents et les grincements du carbone.
J'admets avoir des plaisirs opposés à mes idées écologistes. C'est comme ça les bobos. :heu:

07 avr. 2017

Les moteurs qui ont un nombre de cylindres multiple de 3 ont un son.
Les autres sont condamnés (et nous condamnent par la même occasion) au bruit.

07 avr. 2017

Fais monter ta C1 dans les tours et tu auras le son magnifique d'une 911 !

Mais bon ....
J'ai compris, tu es plutôt Mustang ou Camaro.
Difficile de discuter avec un americanophile inconditionnel !

07 avr. 2017

Tout cela ne vaudra jamais la musique de l'eau glissant sous la coque, même d'un vulgaire rafiot comme le mien.........

09 avr. 2017

J'en ai mouillé mon slip :heu:

Parce que cette affirmation, non? :mdr:

:alavotre:

13 avr. 2017

Et un V2, notamment américain, c'est du son, du bruit ou une mélodie? ;-)

07 avr. 2017

Tiens tu me fais penser à quelqu'un...moi!
Quoique le son d'un V6 turbo ne vaudra jamais celui d'un V12 Ferrari. Ah, cette symphonie en 12 cylindres, c'était quand même quèq'chose!Ah que cette pollution sonore était voluptueuse! :coucou:

Un V6 turbo a un "bruit", pas un "son".
Le "son" commence à partir du V8 :-p

07 avr. 201707 avr. 2017

Les moteurs qui ont un nombre de cylindres multiple de 4 ont un son.
Les autres sont condamnés (et nous condamnent par la même occasion) au bruit. :langue2:

Le fait d'être en ligne, en V ou à plat change aussi beaucoup de chose.

En ce qui me concerne, le V6 est ce qu'il y a de plus moche et le V8 le plus voluptueux.

L’égout et les douleurs... :-D

07 avr. 201707 avr. 2017

Effectivement, dans les tours c'est le son et les accélérations d'une 911 mais c'est exceptionnel.
Le 3 cylindre d'une 2008 est très nettement plus vide.

Sinon, tu as raison : le feulement du V8 est, pour moi, incomparable.
Tu me fais penser que je pourrais peut être essayer de greffer un 630 cubic inches dans la C1... (je l'avais déjà fait, jadis, dans une Willys), j'espère que la boite robotisée va tenir le coup :reflechi:

07 avr. 2017

Au contraire. SURTOUT d'un vulgaire rafiot comme le mien.
Et justement, les AC45 et consorts sont bien trop raides pour jouer la mélodie de l'étrave fendant l'écume, des vagues s'écoulant le long du bordé et du sillage scintillant dans l'immensité bleutée d'une mer lointaine. Tout cela gâché par le grincement du carbone et le zip d'un foil qui transperce l'abîme tel un sabre tranchant l'âme d'un ami fidèle... :-(
Amis de la poésie, bonsoir :alavotre:

07 avr. 2017

+1.
Le 6 cylindres est le moteur le plus équilibré...Le top!
Le reste, n'est que gesticulation technologique.... :mdr:

07 avr. 2017

Un peu de provoc....Ne peut nuire... :mdr:

C'est utilisé sur des voitures un vibromasseur comme ça?
Ce ne serait pas plutôt pour promener les donneurs d'organes? :tesur:

07 avr. 2017

Hé oui, un V6 est un bruit, j'admet que le V8 est un feulement qu'on peux qualifier de voluptueux, mais le V12 est une musique, une espèce de soprano mécanique!

Le Grand Prêtre du V12 Matra qui est capable de vous parler une heure de la course qu'a fait le piston qu'il vous montre religieusement, à la tirette et le roi de l'ajustage "gras dur mou légèrement collant" aux écouteurs. :-)

Une époque, des personnages :pouce:

07 avr. 2017

Le 6 cylindres en V Mercedès de la moisonneuse de mon copain....
160 CV...Une horloge..... :pouce:

Et encore, tu ne connais pas les oiseaux qui sont sur le film ni le V10 mort-né à l'autel de l'accord avec R'no qui avait développé le sien à lui, ni l'Espace bi-turbo, ni M25 ni...

Nostalgie...mais qu'est-ce qu'on se marrait. :pouce:

07 avr. 2017

Pour mettre tout le monde d'accord, je coupe le V10 en deux et vous propose le T5 Volvo :acheval: :langue2:

07 avr. 2017

C'est du lourd... le casque antibruit est de rigueur. :tesur:

07 avr. 2017

Allez tiens, pour le fun et les mélomanes!

Pour ceux qui n'aiment pas le bruit de crécelle des micro cylindrées façon mobylettes, un VRAI bruit de VRAI moteur avec de vrais chevaux dedans :


:langue2:

07 avr. 2017

Hé bêêê, ça vous fait pas du bien d'arrêter le moteur et de glisser silencieusement sous voile...
Moi, si !

Moi-z-itou mais ça n'empêche pas d'avoir des souvenirs :-p

07 avr. 2017

La voile à Francorchamps ça ne fonctionne pas bien. Trop de sapins pour avoir un vent régulier... :-p

07 avr. 2017

Ah souvenirs. Tous ça me rappelle le temps ou je hantais le circuit de
Montlhéry ou, pour assister aux courses je faisais le mur, je resquillais quoi, (oui je sais c'est pas bien)! :non: :-D

Et oui, le temps passe.
Jadis, tu étais un homme qui faisait le mur. Maintenant, tu es un homme mûr plus besoin de faire semblant. :langue2: :mdr:

12 avr. 2017

Je vous relance sur un nouveau terme:

Un des équipiers de Groupama Team France est tombé à l'eau au moment où le bateau effectuait un foiling tack

12 avr. 2017

:pouce:
super ton lien !!!

12 avr. 2017

Trop facile!

13 avr. 2017

Bon pilote sur le zod ;-)

12 avr. 2017

Courrir sur un trampo de gros multi est une spécialité , avec cette inertie il va falloir revoir le logiciel marin ,ou diminuer l'élasticité des filets pour éviter les surprises . Une chose bien intéressante est que l'on voit bien qu'on est au début d'une nouvelle ére . Et c'est tant mieux .
Les images du bateau en vol sont top tip top .

13 avr. 201713 avr. 2017

Il va falloir consulter nos fiches et revoir les paramètres qui gèrent le sens marin.
Et prévoir des longes élastiques.

Il n'a pas dû faire assez de simulateur !

13 avr. 2017

Oui longe élastique excellente idée . Aller retour a bord ni vu ni connu .

13 avr. 2017

Un foiling tack (tâche frustrante in french), c'est un virement sans reposer les flotteurs sur l'eau et donc sans perte de vitesse ?
www.catsailingnews.com[...]le.html

13 avr. 2017

virement sur l'aile... pardon sur foil !
:reflechi: :-p

13 avr. 2017

"foiling tack" est repris tel quel dans des articles français alors tack seul aurait été traduit par virement....Pas de terme français pour foil ?!?

13 avr. 2017

J'ai repris mon vieil Harrap's de 1996 !
Foil au sens premier, c'est une feuille.
C'est aussi un fleuret en escrime.
"hydrofoil", raccourci en "foil", c'est une aile profilée.
:-)

13 avr. 2017

Tack d'après google traduction c'est "changer de direction". Il faut choisir la bonne définition quand il y en a plusieurs sinon google choisi de manière assez aléatoire....

Le nom :
an act of changing course by turning a vessel's head into and through the wind, so as to bring the wind on the opposite side.
"Royal Caribbean has recognized that it is heading for this iceberg, and its captains have ordered a sharp tack ."

Le verbe :
change course by turning a boat's head into and through the wind.
"She was tacking to come around on Indefatigable's starboard side."

14 avr. 2017

OK.
J'avais pas fait gaffe.
Ca explique la seconde traduction de google trad.

13 avr. 2017

Google non plus pas comprendre. C'est un robot, et tant que les robots ne seront pas capables de se faire une représentation mentale d'un concept, donc doués de pensée, la traduction automatique restera une mauvaise approximation et ne pourra pas reproduire ce que fait le cerveau humain.

On exagère énormément les avancées en intelligence artificielle, et surtout, on appelle tout et n'importe quoi intelligence artificielle. Un traducteur automatique est un algorithme sophistiqué mais bête, comme une calculatrice. La calculatrice ne "comprend pas" le sens de l'opération qu'on lui demande de faire, elle fait simplement le calcul. Ainsi, on ne peut pas rentrer dans une calculatrice l'énoncé d'un problème de maths, et elle le résoud à notre place. C'est à l'humain de faire le raisonnement, pour savoir quel calcul demander à la machine.

Dans toute machine, même "intelligente", tout n'est qu'algorithmes. Même les algorithmes qui savent s'adapter eux-mêmes à un certain retour d'information (ceux dont on dit qu'ils savent "apprendre") ne sont jamais que des algorithmes. Et personne n'a encore réussi à modéliser le processus de traduction sous forme d'algorithme. Je parle de modéliser ce que fait un traducteur humain professionnel. Si la traduction était une question de mots uniquement, on aurait déjà réussi, mais ce n'est pas le cas.

13 avr. 2017

Google trad c'est bien parfois pour commencer à avoir une idée concernant une expression inusitée bien que dans ce cas précis ça ne m'ait servi à rien du tout ni en traduisant l'expression complète ni en le faisant mot par mot.

13 avr. 2017

Traduction à sémantique variable.
Hier google trad traduisait "foiling track" par tâche frustrante !
Et aujourd'hui, après avoir cogité toute la nuit me propose "voie de départ".
Moi, pas comprendre.

14 avr. 2017

To tack en voile, en terme de marine si tu préfères, ça veut dire tirer des bords, louvoyer.
@Yves
C'est tack, sans "r" !
:heu:

13 avr. 2017

Si on le prend pour ce que c'est, oui. ça permet de savoir dans quelle direction chercher et recouper après l'information avec autre chose. Moi j'utilise Google tout court en faisant la recherche entre guillemets, pour voir dans quels contextes une expression apparaît, ça donne des pistes. Mais à condition d'avoir une certaine compréhension de la langue en question, si c'est du japonais bien sûr ça ne m'aide pas. Quand le mot désigne un objet, Google image fait des miracles. Sinon il y a aussi le site linguee. C'est un algorithme qui cherche les équivalences d'un terme ou expression dans un énorme corpus de traductions faites manuellement, puisées essentiellement dans tous les documents publics des organisations internationales. ça marche bien pour certains sujets, moins pour d'autres (la voile je ne pense pas).

13 avr. 201713 avr. 2017

@ Yves

P.S. : j'adore l'animal aux longues oreilles, ça vient de faire tilt ! D'ailleurs joyeuses Pâques :-p

13 avr. 2017

Bref un pied pour soi, un pied pour le bateau...

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (170)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022