Électricien bateau

U = R * I, et ses variantes, c'est la base

A ta place je regarderais le prérequi minimum pour s'installer comme indépendant. L'accès à la profession est à priori règlementé comme partout. Par la suite l'idéal serait d'apprendre sur un chantier comme apprenti si ça se fait encore. Je suis certains qu'il y a du boulot, on est nombreux ici à tatonner entre nos batteries lifepo4, nos alternateurs, nos panneaux solaire. Je m'en passerais bien si du personnel competent était moins rare que des unicornes.

Je ne connais pas le milieu.
Mais j'aurais tendance à dire que l'électricité sur les bateaux de plaisance, c'est le royaume des cables non repérés ou mal repérés (a part du noir et du rouge, et encore) , passant dans des endroits impossibles genre dans un contremoule, et sans aucun plan ni schéma. Bref un truc à passer un temps fou à la moindre intervention, et donc avoir du mal à se faire payer le temps réellement passé.

Puisque la frontière entre électronique et électricité à bord est évoquée, j’ai découvert par hasard que l’application de certaines normes étaient obligatoire.
Et pour le domaine qui nous intéresse, en particulier sur ce fil de discussion: la NF EN 61162-3.

www.boutique.afnor.org[...]/279623

j'adore faire l'électricité ou électronique sur mon bateau.
Mais je n'en ferai pas mon métier car c'est un métier ou les heures de main d'œuvre sont bien plus élevées que dans le bâtiment !
et a mon avis, ca doit être difficile de faire passer la pilule au client .

je viens de passer au moins 15h a chercher la cause de la parte de 0.5v entre batterie et tableau électrique, et a solutionner le problème en tirant un 2ieme câble de 25 carré du +

et encore, sur mon bateau, les câbles sont bien repérés, et j'ai passé au moins 10h a traduire en Français et refaire les schéma le document Elan (en Slovene ! ) sur l'électricité.
j'ai eu de la chance que 20 ans après, ils aient encore la doc !

J’ai bossé sur un chantier au début pour aider le patron et ensuite normalement, ma formation un cap de mécanicien auto, un cap d’électricien auto, un brevet de diésélistes une spécialisation dans le pl et engin de chantier.
Maintenant je pense qu’il doit exister une filière spécialisée dans le nautisme.

Je ne sais pas s'il existe une telle formation.
J'ai suivi des formations marine nationale et marine marchande, aucune n'est assez complète pour se lancer dans la plaisance.
L'idéal est d'apprendre les bases en électricité, puis de se lancer en apprentissage. On ne peut pas tout apprendre par la théorie.
Peut-être passer par une formation auto ou énergie renouvelable.

Les seuls électriciens marine que je connais travaillent quasi exclusivement pour les bateaux professionnels et quand ils interviennent en plaisance c'est generalement sur des grosses unités, leur spécificité est de gérer l'interface moteur/réseau elec surtout en ce qui concerne la production, et bien sûr sur tout ce qui concerne le courant continu..
En plaisance ce sont surtout les mecano et les électroniciens qui gèrent les problèmes électriques.
C'est certainement aujourd'hui un métier de niche mais qui devrait se developper avec l'arrivée de la propulsion électrique et le marché des panneaux solaires.

Merci à tous pour vos réponses.
Je pense suivre la formation mécanique 250kw il y a un module elec, je ferai un complément de formation plus axé sur les moteurs électriques et panneaux solaires par la suite.

Le plsu efficace ? Le boucheà oreille des pontons.

Si t'es bon et raisonnable côté addition, les clients tombent du ciel à vie !

Vrai aussi pour la méca, la soudure etc.

J., d'après les quelques rares et précieux ds mon carnet d'adresse.

Électrotechnicien de métier dans la Royale, je n’ai jamais osé me lancer dans la plaisance (peut-être à tort) car je n’y crois pas vraiment.

Selon moi:
Beaucoup de propriétaires voient leur bateau comme l'accession à un rêve ou un fantasme, et l’entretien n’est pas toujours une priorité budgétaire.

Selon la taille du bateau (et donc souvent le niveau social du client), je crains aussi le manque de considération : par ex. “Votre bateau ne peut pas partir dans cet état.” → “Débrouillez-vous, je paie déjà assez cher…”

Pour les unités encore plus grosses, il me semble qu’il faut une infrastructure énorme et, d’après ce qu’on raconte, parfois “graisser la patte” au capitaine, ce qui ne me tente pas.

Du coup, je suis resté du côté des bateaux gris mais en tant que civil. Mais c’est mon expérience et mon ressenti : peut-être que toi tu y trouveras ta voie.

Pour fini, après avoir diriger mon entreprise (à l'écart la mer), il faut montrer au client que tu maîtrises ton sujet pour instaurer un climat de confiance.
Ta fiche HEO manque un peu de détails mais je trouve délicat de débuter le métier en ouvrant une entreprise 🤔.
Bonne continuation.
_/)

Les shipchandlers cherchent aussi des techniciens capables de monter le matériel qu'ils vendent, il existe un marché de sous traitance pour l'installation de l'électronique, pour un électricien ça se résume souvent à du cablage à passer dans les coffres et les vaigrage, un certain nombre de chantiers et revendeurs bateau recourent eux aussi à la sous traitance soit par manque de compétences dans l'équipe ou pour diminuer la charge salariale.

quand j'exerçais je me suis souvent déplacé pour résoudre des problèmes électriques ,j'ai le souvenir d'un voilier italien dans les 20M en panne totale d'énergie .et même le chef machine s'y est cassé les dents ,j'ai mis 4H pour trouver un morceau de câble dans les 100mm2 de 20CM de long ,gaine impeccable ,
cosses brillantes ,mais réduit en poudre à l'intérieur .tout passait par là
quand j'ai présenté ma facture ,le propriétaire m'a donné le double et m'a proposé un poste intéressant dans sont entreprise de travaux publics en Italie .
à l'époque le gsm n'existait pas encore .