Course au large...la fin?

Ben voilà, c'est la première fois que l'on décale un départ de course au large. Alors, on se demande, les skippers sont intimidés par le gros temps, les bateaux ne sont plus faits pour affronter la brafougne, ou alors les organisateurs ont peur d'être responsabilisés en cas de problème, peut-être que les sponsors n'ont pas envie que leurs belles vitrines soient cassées ou alors le lobby des assureurs n'est plus partant pour assumer? Bon, quand même, c'est une page qui se tourne, quand on voit les conditions dans lesquelles Adlar Coles et ses copains courraient sans rémunération avec des bateaux préhistoriques, on se demande... C'est vrai qu'une transat rien qu'avec du vent portant pas plus de 15 noeuds, on va pas mal s'emmer...r dans l'avenir, non?

L'équipage
01 nov. 2011
01 nov. 201101 nov. 2011

c'est bien une réflexion de navigateur du web !
As tu regardé les dernières courses pour dire ça ? pas possible ... la RDR il y a un an, c'était pipeau ? la mini d'avant hier, du bidon ? .. Pas de coeur, les coursiers d'aujourd'hui !!?? C'est dingue de raconter n'importe quoi. La fin d'une période sans routage, ou sans bulletin météo ?.. la fin de quoi ? Hé béééeee...
:doc:

02 nov. 201102 nov. 2011

Ce n'est pas la première fois et sans doute pas la dernière qu'un directeur de course prend la décision de retarder le départ à cause du mauvais temps et c'est bien comme ça

"Le Vendée Globe 2000-2001.Départ le 5 novembre 2000 après un report de 4 jours dû au mauvais temps.
24 bateaux au départ, 15 à l'arrivée.
Arrivée de Michel Desjoyeaux aux Sables-d'Olonne le 6 février 2001."

Rien que de sortir du port est dangereux.
Va faire une petite sortie d'une journée avec 30 noeuds sur un de ces bateaux et tu vas appeler ta mère :tesur:
et elle ne viendra pas :-D :-D

02 nov. 2011

Non, ce n'est pas la première fois qu'on retarde un départ de course au large... je suis un peu partagée entre vos deux réactions, hoolof et elpeyo.

Quand on donne un départ de Bretagne en automne, il faut s'attendre à une forte probabilité de mauvais temps pour traverser Gascogne... mais peut-être que ces bateaux prévus pour un parcours en majorité au portant dans l'alizé, ne sont plus assez sûrs pour affronter toutes les conditions ???

Je suis tout aussi choquée que toi hoolof, il me semble que c'est à chacun de décider s'il part ou pas, les organisateurs n'ont pas à prendre cette responsabilité.
Je ne serais pas étonnée d'ailleurs que les skippers eux-mêmes ne soient pas tous d'accord sur cette décision de report...

Elpeyo, chaque course est différente sur un même trajet... en fonction de la météo justement, non ? N'oublie pas que la mini part des Canaries, si je ne m'abuse, de France aux Canaries, ils sont en convoyage ?

:cheri:

02 nov. 201102 nov. 2011

Ben si, justement, des organisateurs responsables,on en redemande. Sinon cela ne sert à rien d'organiser. Il n'y a qu'à laisser partir les skippers quand bon leur semblent et faire cela au chrono en course ouverte. Et à chacun ses choix.
Mais si on organise une course, autant aller jusqu'au bout du principe et chercher à éviter des tragédies comme le Fastnet.
La responsabilité n'est pas de serrer les fesses en se disant que cela va passer, mais en prenant des décisions adaptées et à temps.

02 nov. 2011

Je suis plutôt d'accord avec toi Moustic, favorable à ce qu'un départ soit retardé si la décision est collégiale, moins d'accord si ce sont les intérêt qui ont dicté la conduite à tenir...
Je revendique la souveraineté du Chef de bord seul maitre après Dieu, et ne voudrait pas que des raisons autre que le bon sens marins président à la prise de décison !

02 nov. 2011

il y a un organisateur et un arbitre qui prennent les décisions...c'est LEUR problème !

02 nov. 201102 nov. 2011

Que les conditions changent, oui, bien sûr.
Mais de dire ( poser la question c'est vrai, c'est pas une affirmation) que c'est la fin, je trouve ça absurde et passéiste. Absurde en regard des coureurs actuels, de leurs bateaux (bolides cinq à dix fois plus rapides qu'il y a cinquante ans). Si certaines conditions (routage, météo, balise, secours) ont progressé, certaines se sont dégradées (trafic, OFNI, pression médiatique, coût des équipements).
Les difficultés ont changé, mais c'est certainement plus compliqué en 2011 qu'en 1960, non ? Et c'est bien de la course au large, non ?
Bon... Je m'emporte un peu Hoolof, s'cuze.. Tu dis qu'une page se tourne, j'acquiesce.
Mais pas la fin ; et penser que la prochaine aura lieu à 15 Kts au portant, pourquoi pas.
Mais j'espère ne jamais avoir à te lire après une course trop mouvementée, qu'ils auraient pas du y aller !
Rendez vous au printemps ... :litjournal:

02 nov. 2011

C'est "l’inconvénient" d'avoir de bonnes prévisions météo.
Et je trouve ça bien !

02 nov. 201102 nov. 2011

Bonjour,

déplorable ce type de conversations à base de " dans le temps c'était mieux!" et "a leur place je leur montrerais etc.."

Je crois que l'organisation a été claire, le report est du à une impossibilité de déployer des moyens de secours si 30 bateaux se mettaient sur le toit au même moment entre la France et l'Irlande.

Et s'ils étaient partis et qu'il y avait eu 3 morts..ceux-là même qui critiquent aujourd'hui auraient dit: "ah bah oui, mais quelle organisation irresponsable de faire partir des bateaux dans ces conditions.."

02 nov. 2011

Voir le message d'aroc sur le fil "dépression sur la course"... ;-)

02 nov. 201116 juin 2020

C'est le même discours que pour les courses automobiles.
Les gens veulent (implicitement)du spectacle, de la tôle pliée au mépris de la vie des pilotes et de leur famille. Les jeux de Rome ne sont pas si loin...

Le directeur de course a eu raison, et à justifier son choix rationnellement: l'impossibilité de déployer les secours en cas de pépins.

Si la vie n'est pas assez piquante, libre à chacun de rouler en sens inverse sur l'autoroute sans ceinture mais il n'est pas nécessaire de transférer cette envie de danser avec la faucheuse sur quelqu'un d'autre.

Hoolof navigues-tu sans armement, sans compas, sans GPS, sans carte, attaché au mât (comme Ulysse en un "autre temps", dont tu as tant de nostalgie)?

Je crois que non :non:; et la navigation sur internet (moins risquée au passage) rend bien bavard sur ce qu'on voudrait que les autres fassent. :jelaferme:
Même phénomène avec les sportifs télévisuels qui se permettent de critiquer, alors qu'ils ont le cul vissé sur le canapé.

Les gens devraient passer plus de temps à être vertueux, plutôt que de juger des affaires des autres.

Go VEGAN, and PEACE!!! :pouce:

02 nov. 2011

5 à 10 fois plus rapide qu'il y a 50 ans !!??
il y a 78 ans ,1933 le yacht Dorade (des freres Stephens)mit 21 jours pour traverser l'atlantique par la route nord (E/W), donc maintenant les voiliers , mettent 4 à 2 jours ?? :acheval: :acheval:

02 nov. 2011

Dorade: J'aimerais connaitre tes sources, car je suis surpris que Dorade ait mis 21 jours dans le sens Est/Ouest

02 nov. 2011

On trouve un peu de tout

Olin and Rod Stephens sailed her (Dorade) to victory in the 1931 Transatlantic Race in a time of 17 days, 1 hour, 14 minutes.
www.yachtingmagazine.com[...]ndorade

Sens ouest - est (Newport - Plymouth) 2850 miles

On July 4, 1931, Dorade sailed from Brenton's Reef at the start of the Transatlantic Race with a crew that included the Stephens brothers. Dorade swept the field of ten boats and arrived off Plymouth's Ram Island on July 21, 16 days, 55 minutes out—two days ahead of any other entrant; on corrected time her margin of victory was four days
landandseacollection.com[...]24.html

En 17 jours cela fait environ 167 M/jour, 7 noeuds de moyenne.

02 nov. 2011

matelot17675 : "de moyenne", c'est toi qui le rajoute. Dans mon post initial, je dis que les bateaux vont beaucoup plus vite maintenant, ce que tu ne peux pas nier. Cinq à dix fois est sans doute une galéjade, c'est entendu ! je fais amende honorable.
Mais les pointes de vitesses des bateaux actuels me semblent dépasser très nettement les anciens, avec ce que ça sous-entend de contraintes mécaniques, et de dextérité pour les mener.

02 nov. 201102 nov. 2011

les classiques tracent bien !!

02 nov. 201102 nov. 2011

Marin Marie livre Vent dessus Vent dedans page 62 lignes 23 à 25 :litjournal:
Derniere edition Gallimard de novembre 2005

02 nov. 2011

Tes chiffres sont ceux de la course qu'ils ont remportés dans le sens W/E(pour ma part j'avais le chiffre de 17 jours) le chiffre que j'ai relevés dans Vent dessus vent dedans c'est pour le trajet retour.
Quoiqu'il en soit c'était pas mal et on est loin de naviguer 5 à 10 fois plus vite (de moyenne !) actuellement 35 ou 70 nds , une transat en 40 h le reve de tout 'briseur' de records (ou de bateau cela depends :jelaferme:

02 nov. 201102 nov. 2011

Bon d'accord je te charrie un peu :heu: :heu:
Mais je viens de retomber sur une revue bateaux (enfin les restes d'une revue) ou l'on parle dans le même article du temps de Manureva (le meilleur à l'époque dans le sens E/W):'...20 jours sur une distance de 3200 MN ,soit une moyenne de 6 nds...' bon ils avaient oubliés les 0,6666nds ,mais cela montre que 21 jours dans le sens E/W en 1931 c'etait quand même pas mal .
Dans le même article consacré à une traversée réalisée ...au moteur aïe pas sur la tête !
Et signé par Alain Rondeau il parle d'Arielle en ces termes '...forme assez proche d'un voilier qui lui permettait de filer jusqu'a 13 nds par vent arriere avec des pointes encore plus élevées encore en surfing dans les vagues ...' sa meilleure moyenne sur 4 heures et 15 mn: 11,76 nds voiles et moteur ; pas mal pour 13 m ht:-D
en realité la coque d'Arielle etait à l'origine prevue pour etre celle d'un fifty.
Mais je suis d'accord avec toi pour dire que surfer à plus de vingt noeuds il faut une certaine dexterité ...et donc ce n'est pas pour moi dont les qualitées de barreur ....tiennent toutes dans le doigt qui appuie sur la touche 'AUTO'... :-(

02 nov. 2011

17 ou 21 jours en temps réel?

En effet, en observant la carte de la route effectuée par Dorade dans le sens ouest Est en 1931, on observe les points de 21 jours de course.

Ce qui est déjà bien pour un voilier de 52 pieds.

Effectivement, Marin Marie dans "Vent dessus, vent dedans" parle de 21 jours en 1933 mais dans le même paragraphe, il indique que Dorade faisait 18 m, ce qui est faux...

Pour info, Dorade ainsi que, cette année, Stormy Weather participent régulièrement aux Voiles de St Tropez.

02 nov. 2011

Quel pessimisme chez les français en ce moment.
Râleur sans être drôle.

02 nov. 2011

c'est certainement plus courageux et plus difficile de prendre une décision de report et d'en assumer les conséquences que laisser partir et de reporter les responsabilités sur les autres! le vrai marin sera toujours celui qui préfèrera la sécurité de son (ses) équipage(s) à la gloriole d'affronter la brafougne !

02 nov. 2011

"quand on voit les conditions dans lesquelles Adlar Coles et ses copains courraient sans rémunération avec des bateaux préhistorique..."
Il ne faut pas croire que dans les années 50/60, les coureurs naviguaient dans toutes les conditions. Le nombre d'abandon par gros temps était très important et le gros temps commençait à l'époque à force 6!

Il est vrai que les voiliers étaient plus petit mais mieux armé pour naviguer dans la brise que nos voiliers actuels.

02 nov. 201102 nov. 2011

"Il est vrai que les voiliers étaient plus petit mais mieux armé pour naviguer dans la brise que nos voiliers actuels."

Je ne comprends pas.
Quand on voit les conditions auxquelles sont confrontées les IMOCA au cours du VDG et le peu de dégâts relatif ....

.

02 nov. 2011

En 1960, un voilier de 14 m était un grand voilier. Dans la plupart des courses du RORC, les voiliers de la grande classe mesuraient 10 à à 11m.
On ne peut donc comparer un IMOCA a un Cornu de ou un Stephens de 11m!

Pour avoir connu quelques régatiers de l'ancienne génération, je sais seulement qu'il était normal de se dérouter sur Cherbourg lors d'un Cowes Dinard venté alors que leurs voiliers pouvaient encaisser 40 nds sans broncher. N'oublions pas non plus qu'ils naviguaient à l'estime.

02 nov. 2011

Le sens marin fait qu'une régate doit se courir non pas pour perdre des marins et faire de la casse mais pour la beauté du sport et en toute sécurité et la performance, les bateaux sont etudiés pour affronter ces conditions mais pas à donf en régate...
Je crois que certains des gars sur le clavier ont beaucoup de faciliter avec les touches mais auraient surement "moins de goule" si ils devaient affronter le temps prévu...
je pense; la sécurité avant tout des bonhommes, si c'est pour revivre la page des faits divers pour une course et ensuite dire 'ils sont fous d'etre partis vu les conditions' ca n'a aucun sens.
Moi je dis BRAVO aux organisateurs.
Pour repondre aux précurseur du post Personne n'a envie que les bateaux soient cassés, ni les sponsors ni les assureurs ni les organisateurs ni les courreurs ni les spectateurs ni nous les marins ni l'écologie sauf vous visiblement !!!!!!
Il existe des sports pour ca...

02 nov. 2011

Tu vas te faire des copaings, Fostermax !.. :litjournal:

je suis dans la meme ligne de pensée que foster max ,mais la on est loins du nautisme !

02 nov. 2011

Pas cool d'avoir virer le post de Fostermax.

02 nov. 2011

Oui Fostermax! :pouce:

02 nov. 2011

:pouce: Bravo l'équipe :policier:

02 nov. 2011

Il serait irresponsable de lancer une course alors que les conditions météo sont mauvaises. A toutes époques on aurait fait de même.
La voile n'est pas une roulette russe.
Il reste suffisamment de risques ainsi, sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter.
Re-Lisez "Navigation par gros temps d'Adlar Coles" et remettez vous en tête ces belles vagues... que l'on peut rencontrer en Atlantique Nord...vraiment pas la peine d'en rajouter.

02 nov. 2011

Taverne, taverne ... ne serait ce pas ce nom donné aux repères de bandits qui disent tout et n'importe quoi en buvant du rhum ?

Pour lire le politiquement incorrect, sous le post du haut apparaît la mention "certain(s) message(s) Hors Charte ont été masqué(s) - pour les afficher, cliquer ici"

Moi je file dans ma tanière pour un moment, lire Guerre épais :litjournal:

02 nov. 2011

Ne manque plus que le Rhum :alavotre: :acheval:

02 nov. 2011

Hoolof,
Non ce n'est pas "une page qui se tourne". La "Jacques Vabre" a ses règles, ses conditions de navigation, auxquelles les bateaux participants s'adaptent. Le directeur de course tient compte des caractéristiques de la course et des bateaux participants pour prendre une décision responsable. Si tu veux, dans ton fauteuil tranquille, suivre une course au large plus mouvementée, regarde les reportages sur Sydney-Hobart, tu auras le spectacle de concurrents affrontant du gros temps. Tu peux aussi aller naviguer au lieu de regarder la télé :mdr:

02 nov. 201102 nov. 2011

Autres temps, autres moeurs.

Il est vrai qu’il fut un temps (que les moins de 20 ans ne peuvent etc..) ou les départs étaient donnés quelque soient les conditions (présentes et à venir), à charge pour les concurrents de savoir s’ils devaient renoncer ou non. C’était LEURS responsabilité.
Aujourd’hui la responsabilité des organisateurs est engagée.

D’autre part, les enjeux financiers et marketing sont différents.

Mais il y a aussi autre chose, c’est qu’avant, le programme de « grandes course » n’étaient pas aussi étoffé, il y avait tous les quatre ans LA transat anglaise, et entre deux des courses « secondaires ».
Aujourd’hui pour les imoca par exemple le Vendée-globe est un objectif prioritaire, c’est un projet lourd, et on peut comprendre que certains coureurs n’aient pas envie de perdre leurs bateaux à un an d’une échéance aussi importante.

Par ailleurs dans les temps anciens (années 60 /70), les prévisions météo sur le moyen terme n’étaient aussi fiables, alors que maintenant on sait à peu près à quelle sauce seront mangés les concurrents à échéance de 10 jours, et si on sait qu’un gros baston est prévu à 2 ou 3 jours du départ, la tentation est forte de reporter celui-ci.
Le revers de la médaille, c’est que le jour ou on pourra avoir des prévisions fiables à longue échéance, ça risque d’avoir pour effet de donner naissance à des bateaux incapables d’affronter du mauvais temps.
En effet, la conception des bateaux est fortement influencée par les conditions dans lesquelles ils sont sensés courir, ce qui est normal. C’est frappant par exemple pour les minis, ou la prédominance du portant sur le parcours de la transat à donné naissance à des bateaux, fabuleux certes, mais souvent inaptes à faire du près dans le mauvais temps.

Perso je comprends assez bien cette décision de report.

02 nov. 201102 nov. 2011

Houlà, aurais-je laisser passer une bonne occasion de ma taire? Tu sais, Elpeyo, il m'arrive parfois de naviguer ailleurs que sur le web, et j'ai toujours appliqué le principe suivant: si je suis à terre avec du gros temps annoncé, je double mes amarres au comptoir du plus proche bistrot. Mais je ne suis qu'un plaisancier lambda, je ne vis pas sur mon bateau et celui-ci ne me fait pas vivre. En outre, quand je vais au cirque, ce n'est pas en espérant voir le dompteur se faire bouffer. Mais là, c'est quand même un petit coup de gueule. Parce que ces gens dont c'est le métier, qui viennent nous expliquer dans la télé que l'océan est leur terrain de jeux et que les bateaux à voile dont les plus rapides quelques années en arrière avançaient à vitesse du vélo rouillé sont devenus de fringants coursiers surchargés de pubs à la gloire de consommables divers et variés, sont ce qu'on fait de mieux en matière de concentré de technologie marine, mais qu'ils ne peuvent plus naviguer par n'importe quel temps, ce qui pourtant devrait être la première qualité d'un bateau, et aussi d'un navigateur, ben moi, ça ne me donne plus vraiment envie de m'interesser à leurs "exploits".
Alors ce que je voulais dire, c'est que quand on annonce depuis des mois à grands coups de pub sur les médias spécialisés (ou non) qu'on part le Dimanche 30 Novembre 2011, on pourrait avoir au moins à coeur, sinon la conscience professionnelle, de partir, même s'il faut prendre la cape quelques heures pour laisser passer les grosses buffades. Cela montrerait au moins qu'on respecte un peu le consommateur, sinon le public.
Mais peut-être que la cape ne fait plus partie de la formation du coureur très beau, après tout...
Tout ceci étant bien entendu un opinion purement personnelle et qui n'engage que ma responsabilité.
Et vu le temps qu'il fait, je vais derechef me diriger vers le plus proche bistrot afin de déguster un apéro bien mérité en disant du mal avec mes copains. Et toc!!!

02 nov. 2011

Je pense que malheureusement ton opinion n'est même pas "débatable" car il s'agit d'une COURSE et non d'une promenade, avec des enjeux importants au niveau humain et matériels, si c'est pour avoir plusieurs naufrages avec même des risques humains aucun intéret et c'est pas ce que les courses au large veulent véhiculer comme message.
Pour le débat du "dans le temps" Ok les gars mais moi aujourd'hui je roule pas avec une voiture des années 70, je me chauffe avec une chaudière a condensation, j'ai un ordi a la maison, une télé ecran plat,......... pour dire que je pense que chacun vit avec son époque et non pas dans la passé.....
Aujourd'hui je navigue au GPS et c'est super, mon père "A l'époque naviguait au sextan, ca en fait pas pour autant un meilleur marin que moi!"

02 nov. 2011

Proposition :

C'était une proposition de JM Finot sur le Vendée Globe : Un architecte dont un bateau a un problème (appelle les secours) est tenu de donner à tous les architectes dont des plans participent à la même course le plan complet et détaillé du bateau, avec tous les détails de calculs structure, stabilité, aéro et hydrodynamique. Le but était le partage d'expérience, pour éviter qu'un même évenement ne se reproduise.

Il faudrait juste rajouter quelques petites choses :

On peut envisager qu'en cas de refus, ses plans n'aient plus le droit de participer à aucune compétition.

Et si le plan est conforme, et qu'il s'avère que le chantier a mal réalisé, le chantier paye tout (ou doit être assuré de façon à) .

Que l'oganisateur annonce une force de vent et hauteur de vagues maxi sur l'avis de course. Si les prévisions méteo à l'instant du départ sont inférieures aux conditions de l'avis, le départ est donné obligatoirement, libre à chaque skipper de décider de partir. Mais si le départ est retardé, l'organisateur est pénalisé financièrement et doit dédommager les concurrents pour avoir mis des conditions trop faibles. Pour éviter qu'il ne mette trop souvent des conditions ne correspondant pas à la réalité.

Maintenant, faut décider de ce qu'on veut : du spectacle, ou des bateaux relativement sûrs.

02 nov. 2011

reflexion faite , a mon avis ça devrait etre au skipper et à lui seul de decider ou non compte tenu du temps annoncé de prendre la mer ou non .

Le depart est à telle heure ,tel jour et la ligne de depart reste ouverte Xj.

Ainsi la tactique ,le jugement marin serait aussi je part et je passe ou je casse et je perd ou bien j'attends ,je ne casse pas ,et je gagne .

mais bien d'autre parametres que le sens marin rentrent dans le jeu

Moi petit marin personne me dit ,tu restes au port ,c'est bien moi qui decide .

josé

02 nov. 2011

vous avez entirement raison, comme pour les matchs de foot lorsque le terrain est détrempé ou enneigé on demandera à chacun qui veut bien participer ou pas.
Suivant son physique actuel, ses crampons et son shirt wateproof ou non
Ca fera du genre 5 joueur pour equipe A 7 pour equipe B sans arbitre car il a trop froid et résultat 10-25
Rappeler vous que c'est une course, et que l'on doit respecter l'équité et non celui qui fera le plus de zèle, pour finalement lui dire vous partez à vos risques et périls sans aucune responsabilité ou secours de l'organisateur.....
Non non et non pensez raisonnablement (comme les autres sports, les course de voiture ou F1, l'escalade des montagnes, les descentes de ski..........)
Quand les conditions sont plus qu'extrèmes, c'est pas la peine d'envoyer des hommes ou des femmes au casse pipe...
Le but est la compétition, non le zèle ou non zèle de certains...

02 nov. 2011

deckers ça se discute : Chacun construit son bateau ,tu peux tres bien avoir des skippers qui ont choisi de faire un peu plus solide ,donc plus lourd en prevision justement d'un gros temps .Et ils se voient alors suite au report du depart penalisé dans leur options par rapport à une construction "legere" .

02 nov. 2011

oui pourquoi pas mais quand même 60kts annoncés avec 8-10m de creux costaud ou pas, c'est quand même hyper dangeureux au niveau humain ce qui n'a plus rien a voir avec le matos pour plus que la mer soit croisée et vive le bouillon...
Aujourd'hui j'ai un bateau en CP epoxy super bien construit, lorsque je me suis pris 55kts avec 3 ris dans GV et bateau couché avec une "mer clémente" près des cotes, tu te dis ouf heureusement que la mer est pas défoncée et quand tu redresses le bateau et que t'es entre 7-11 kts et benh le matos il est pas etudié à la base pour ça.
Avec leur bateau au mouvements très brusques l'accident est très vite arrivé malgré toutes les précautions plus la fatigue plus la nuit le cocktail est assez impitoyable.
Et surtout si c'est pour dire après coup, si on avait su ........
Je pense que c'est très sage mais visiblement impopulaire pour certains.
Pour finir, dans toutes les épreuves ou sports il y en aura qui seront avantagés pas des conditions plus extrèmes ou clémentes, mais ca fait parti du jeu, et il faut savoir prendre de telles decisions...
Et pourtant, crois moi je suis parmis ceux à qui n'hésite pas à sortir avec des BMS mais en toute sécurité.

02 nov. 2011

Il y a une dimension qu'il ne faut pas ignorer, celle du marketing et de la communication. Et elle est prioritaire sur l'épreuve sportive elle même. Le départ d'une course à la voile n'est rien en comparaison de ce qui est mis en oeuvre pour permettre à des " VIP " d'assister à ce départ. La location de bateaux motorisés implique le respect des règles de sécurité. Et la météo fait partie de ces règles. Hors de question d'embarquer des "touristes" et de leur faire courir un risque, si minime soit-il.
D'où les reports des départs. Or ceux qui affrètent ces "promènes c......" sont les mêmes qui sponsorisent les voiliers qui participent à la course. Ce sont eux qui décident et imposent. Qu'on soit d'accord ou pas ne change rien. C'est la loi du marché et des financiers qui priment. Et même si on le regrette, sans eux, aujourd'hui, rien ne se ferait.

02 nov. 2011

La météo locale n'était pas mauvaise dimanche et nous avons vu les bateaux sortir au Havre dans de bonnes conditions. Le problème était pour aujourd'hui dans l'Atlantique. J'ai entendu quelque part qu'était annoncé plus de 10B. Donc la question n'était donc pas de ne pas vouloir trop secouer les VIP venus assister au départ.
Compte tenu de la météo annoncée pour aujourd'hui, le risque de casse était important et il pouvait devenir très difficile d'assurer la sécurité en cas d'accidents nombreux.
Je crois que les organisateurs ont eu raison de différer le départ.Dans des cas similaires précédents, la décision a été prise collégialement avec les coureurs. La question n'est pas non plus que chacun prenne le départ quand il veut.

02 nov. 2011

C'est compréhensible. Il n'y a pas que les concurrents sur l'eau, la météo à venir et leur route aurait été risquée (trafic marchand, densité de navires, etc)
Si c'était si simple, le pavillon d'aperçu n'existerait pas.

02 nov. 2011

Ne pas oublier que les comités de course, organisateurs, etc sont responsables au pénal.

02 nov. 2011

"Ne pas oublier que les comités de course, organisateurs, etc sont responsables au pénal.".

Est ce le cas dans tous les pays ??? J'ai oui dire que dans le monde anglo-saxons la règle du jeu était différente, regardez les règles de course du Jester Trophy ... chacun est RESPONSABLE de son bateau et de lui même ...

02 nov. 2011

bmyer je ne sais mais participant chaque année a des rassemblements de bateaux avec regates on me fait signer une decharge vis à vis des organiseurs pour tout ce qui touches à la météo ,je suis seul responsable , à moi de juger si oui ou non je dois prendre la mer suivant le temps qu'il fait ou qu'il sera en fonction d emon équipage et de ce que mon bateau et moi pouvons encaissé

02 nov. 2011

n'oublions pas : on ne peut comparer des formules 1 avec nos pauvres autobus....à un petit ou milliard de cts de frs ou euros l'organisateur de course à ledroit et pour moi le devoir de décider la prudence au départ, apres au milieu ce n'est plus le meme probleme.

02 nov. 2011

@Calypso: Oui, tu signes une décharge. Mais la législation impose une responsabilité pénale aux organisateurs et à toute la structure d'encadrement. C'est assez cadré. Par exemple, on ne dit plus un bateau "sécu", mais un bateau de "surveillance". Car de dire "sécu" impose un engagement plus contraignant.
Oui, le comité de course te fait signer une décharge comme quoi la météo qu'il utilise ne sera peut être celle qui fera :D

02 nov. 201102 nov. 2011

Qui dis responsable au pénal, dis la possibilité d'obtenir de jolis bracelets en cas de soucis. : policier:

Dans tous sports, il y a des règles et un arbitre, directeur de course ou autre.
Ce dernier est tenu de faire respecter les règles, et de veiller au bon déroulement de l'épreuve.

C'est arbitraire peut-être, mais équitable (pour le café :mdr:) pour tous les concurrents.

Maintenant, imaginer un participant du Paris-Dakar :acheval: qui déciderait de quand il part, c'est totalement invraisemblable. Là c'est la même chose.

02 nov. 2011

non Fostermax sur un depart semblable tu peux tres bien partir 24 /48h apres le depart , on dit que la ligne de depart est ouverte Xtemps . C'est assez courant de voir un bateau pas pres pour une raison quelconque partir 24h apres les autres.

02 nov. 2011

d'après le programme, il n'y a pas que des formules 1, mais aussi qques bateaux de série
ça ne veut pas dire qu'il faut les protéger, mais ds leur for intérieur, comme tt le monde ils doivent préférer le bistrot que se faire casser le bateau dès la sortie du port
et qque soit le skipper, sponsorisé ou pas, ils aiment comme nous se mettre en forme avant de se faire casser la g... et même s'ils disent le contraire, je ne les crois pas
et l'organisateur, responsable sûrement n'en n'a rien à faire qu'ils aillent se faire démolir (enfin peut être pas tt à fait qd même :jelaferme: ), et outre le fait de les envoyer au casse pipe, il voit sa course être handicapée au départ, et peut être les cadors rentrant au port, la course n'a plus d'intérêt
parce qu'aujourd'hui, la cape on s'en fout, ce sont les heures voire les minutes gagnées sur le record qui compte pour la majorité des spectateurs
nos réflexions sont celles de connaisseurs des difficultés, mais ce n'est qu'un maigre échantillon des collés à la télé sur les reportages et les résultats
pour ma part, je ne m'y intéresse pas plus que ça et étonne ts les collègues de bureau de ne même pas savoir qui mène, ce qui m'intéresse c'est qu'ils rentrent ts au port avec leur bateau en état de repartir illico
l'important, c'est de participer jusqu'au bout
et qu'il retarde le départ, c'est pas plus mal, ça ne changera rien aux difficultés qui vont venir, depuis qque tps on a un défilé de dépression, pourquoi ça changerait ?
bonne mer
JL.C

02 nov. 2011

ils partent aujourd'hui à 15 heures .... combien d'accompagnateurs je parle de ce blog pour sortir de la manche
avec seulement 30, 35 kn de vent...? un peu de respect pour ces femmes et hommes

02 nov. 2011

Il semblerait que le report du départ soit dû à un phénomène météo sur l'Atlantique que les météorologues ont qualifiés de "bombe". Il s'est décalé au nord, et serait requalifié de "gros pétard".
Le report du départ est donc dû à une prévision induisant un risque trop élevé, et non aux conditions locales

02 nov. 2011

Une formule 1 peut rouler sous la pluie, sous une averse de grêle et aussi sous la neige !...et pourtant ils retardent des départs.
Heureusement car une formule 1 avec des pneus cloutés c'est pas terrible.
je trouve que c'est une bonne décision de reporter des départs par gros temps, et je sais de quoi je parle!....
certain skipper de renom en multicoques , ont même refusé de partir dans une grosse dépression car le risque étais trop grand.
pareil pour la montagne.

erlannic

07 nov. 2011

Les assureurs n'ont-ils pas leur part de responsabilités dans les "pressions" pour repporter les départs en cas de mauvais temps?

07 nov. 2011

je ne crois pas qu'il soient assurés ? ou me je me trompe ?

02 nov. 2011

j'ai vu à la TV un reportage au Havre où on demandait à des gens concernés par le départ de la course ce qu'ils pensaient de ce retard et bien ils étaient tous d'accord pour dire que c'était normal. Bon c'était les commerçants du Havre peut être qu'ils étaient pas tous marins :heu:

02 nov. 2011

Hé bien ils sont partis à 15h ce mercredi.
Les commerçant du Havre ont eu 3 jours de plus pour faire des affaires...

En 2000, quand la direction de course du Vendée Globe a commencé à envisager un report du départ, les concurrents n'étaient pas tous du même avis... Un certain Yves Parlier voulait notamment en découdre sans attendre. Il a fini bon dernier et quand on dit BON dernier...

Je pense qu'il était sage de reporter le départ de la Jacques Vabre, et qu'il vont quand même se faire brasser en démanchant. Bonne nav à eux.

02 nov. 2011

dorade.org[...]/
www.paneraiclassicyachtschallenge.com[...]ade/144
15t pour 15,85m pas mal il y a 80 ans
beaucoup de nos croiseurs actuels sont bien moins 'affutés'

02 nov. 2011

Marketing, Assurances, Communication, Tourisme, Financier, Sponsor, Vip :

BEURK

02 nov. 2011

Beurk, ok pourquoi pas, mais plus de Transat Jaques Vabre-vendee globe-Velux ocean- plus de trimaran- Open 60-plus de F1-plus de rallye-plus de ...............
Malheureusement ou heureusement c'est grace à eux que les records tombent et que la technologie est tirée vers le haut avec des pros de plus en plus performants.

02 nov. 2011

ils sont partis , changeons de sujet, cessons de polimiquer, qui a tort, qui a raison et si noous parlions de nos petits problemes de " globe flotters"?.....

02 nov. 201116 juin 2020

Santé et bonne humeur à tous , c'étais se weekend à Portcros ou nous avons vu un joli petit Pabouk love (je crois).
erlannic :alavotre: :alavotre: :alavotre:

et toi tu etais ou erlannic ,au bar ou sur un bateau ? ;-)

02 nov. 2011

j'étais avec mon petit écume de mer , faute de champignons ont c'est rabattu sur le bar.
sur la deuxième photo, le petit point blanc c'est pabouk!....

02 nov. 201116 juin 2020

Un voilier à reconnaître!.... peut-être? :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

07 nov. 201107 nov. 2011

oui il y a mon southerly devant le cata !et nous on etaient partis faire un tour en pabouk! ;-)

06 nov. 2011

enfin vu le resultat en terme de casse tant sur la JV que sur la Volvo, j espere que l auteur de ce fil est content et qu il a eu son quota de perte au feu !

je ne comprends meme pas qu on puisse ecrire des anneries pareilles .

07 nov. 2011

Dommage tous ces abandons.

-Les multi 50 pieds semblent condamner à mourir à très court terme.
-Dommange de voir des problèmes d'énergie avec les moyens actuels (hydro générateur, panneau solaires, éoliennes, groupe électro...etc..)

07 nov. 2011

C'est franchement ridicule tu veux dire... moi ça m'a fait hurler de rire !!! je parle du problème d'énergie !

07 nov. 2011

C'est pourtant un classe agréable à regarder comme les mono de 40' car ce sont des bateaux relativement "proches" de nos bateaux par la taille.

07 nov. 2011

Je pense que la preuve est faite que les skippers n'ont pas peur du mauvais temps. ils sont tous aller au contact, en prenant des risques pour avoir une chance de gagner.

Pour les multi 50, c'est dommage qu'il n'est pas donné un poids limite de 4T, on peut faire des bateaux marin, rapide et solide dans le temps comme les seatec par exemple. Les nouveaux tris sont très cher à la construction, et à l'utilisation, cette classe était prévu à la base pour les amateurs avertis et souvent fortunés. Maintenant ce sont des pros avec des gros budgets.
J'adore cette classe pour la diversité architecturale que l'on rencontre et l'ambiance que l'on y trouve, je croise les doigts pour qu'elle dure.

08 nov. 2011

personnellement je ne vois pas tellement l'interet de la classe multi 50. Les bateaux sont trop différents, les budgets aussi. Il y a peu de bateaux et la moitié de la flotte est décimée à chaque course. Dans des conditions standards, impossible pour les autres de batte Crêpes Wahou ou Actuel..

Je trouve beaucoup plus passionnants de suivre les class 40.

Pour les IMOCA, pourquoi ne pas définir un échantillonnage minimal dans la construction?
On doit pouvoir faire évoluer le règlement vers des voiliers plus solides sans foutre en l'air le côté "innovations".

Cependant, je m'étonne que les sponsors n'obligent pas leurs courreurs à construire plus solide...à croire que la médiatisation d'un hélitreuillage est plus importante que de finir la course..

08 nov. 2011

En classe 50,, il y a deux catégories officieuses.

Les nouveaux
Actual, la crêpe, prince de Bretagne, maitre jacques (pour info il a gagné le grand de Fécamp largement)

Les anciens
les autres

Par contre le soir et le matin, c'est tout le monde ensemble les amateurs, le pros, les skipper les équipiers ... bref une ambiance de marins et non de compétiteur. Si la classe ne doit existait que pour une raison, c'est celle la, l'ambiance.

Le soucis des échantillonnages est quoi faire des bateaux déjà construit 'trop léger' ?

08 nov. 2011

Et c'est du multi!

Tranoy, Norvège

Phare du monde

  • 4.5 (11)

Tranoy, Norvège

2022