Cela me fait bizarre vos discussions sur l'electronique!!!

Je n'ai pas voulu pourrir le fil sur les tablettes mais quand on prend un peu de recul sur les messages, ça fait peur!!
Que de mots bizarres et loin de la navigation.
Un compas, un gps avec cartographie et basta...
Et surtout: lever les yeux et regarder les rochers, les vagues, la cote, les amer, etc...
Sentir le vent et la mer.
Sortir de ces écrans, les utiliser en aide mais pas en être dépendant!
Comme interfacer le pilote au GPS, je suis contre. Je préfère faire moi même le changement de cap.
Quand aux ordi et tablettes je n'en veux surtout pas pour naviguer.
Mais ce n'est que mon humble avis.
Voila le micro coup de gueule du soir.

L'équipage
09 juin 2014
09 juin 2014

Moi qui vient de la marine en bois d'il y a longtemps, je crois qu'il faut savoir discerner les vrais progrès et les gadgets superflus. Ainsi je crois qu'internet est un vrai progrès, le GPS aussi et encore l'AIS, la cartographie numérique, le téléphone satellitaire...Après chacun fait avec son argent et peut s'il en a beaucoup se perdre dans l'illusoire technique et consumériste.
Mais pour savoir "...lever les yeux et regarder les rochers, les vagues, la cote, les amer, etc...Sentir le vent et la mer." c'est un autre problème sans rapport avec la technique mais avec l'Etre, le niveau de conscience que l'on a atteint, la vie que l'on a vécue. On peut alors selon les cas s'affranchir quant on veut et largement de la technique et même...de l'argent.

09 juin 2014

Moi ce qui me fait bizarre c'est que quelqu'un pousse un coup de gueule sur l'utilisation de matériel utilisé par certains navigateurs, sans avoir renseigné son profil......donc apparemment sans bateau ! :bravo: :bravo:

10 juin 2014

C'est vrai que je n'ai pas renseigné mon compte. Ne désirant pas le faire et n'apportant pas assez de contribution constructive à ce forum, je préfère le quitter. Au revoir et bon vent!

10 juin 2014

Pourquoi cette intervention alors ?? pas envie de débattre de ta façon de voir les choses ??

09 juin 2014

un soir d'ete , un brouillard a couper au couteau qui tombe brusquement et qui noie tout ...et une simple ballade vers les glenans sans GPS devient une vraie difficulte .

j'avais leve la tete , humer la mer et meme écouter les goelands pour "sentir" la terre ( ou les rochers )....

le lendemain j'achetais mon premier GPS ....

Tu ne peux pas savoir la securite que me procure mon ipad , meme la nuit dans ces parages...

10 juin 2014

@meilh mor : J'ai vécu exactement la même chose en 1968 (tout le monde n'était pas sur les barricades...). Partis avec une escadre de 5 "Belons" d'école de voile (Rosbras) des Glénan ça s'est égayé dans tous les sens entre Bénodet et Trévignon. J'ai eu la chance de trouver au pif et au dernier moment la balise du Petit Taro au Cabellou. Un fantôme qui surgit de la brume juste avant qu'on se l'emplafonne...frisson. Vive le GPS !

12 juin 201412 juin 2014

en mars, brouillard à couper au couteau. Nav à l'estime seulement pour venir s'abriter dans un port, pour le jeu.
Et puis, première alerte, une petite erreur, je manque de taper une bouée rouge en rentrant sur Concarneau. Je reprends le cap, et par acquis de conscience, j'allume ma tablette. surprise : A deux minutes près, le bateau était dans les rochers... Ca se joue à rien d'erreur, une vitesse un peu différente, quelques mm d’approximation...
J'ai deux ordi, un ipad, un GPS, les smartphones... chacun avec la carto, et si je crois savoir m'en passer, je ne vois pas pourquoi, en dehors du jeu, je devrais vivre et naviguer comme en 1970.

13 juin 2014

Fritz pouquoi vouloir faire mal aux diopteres d'un ton si sentencieux ... :
La brume est un amas de fines gouttelettes ou de fins cristaux de glace qui se sont formés sur des particules hygroscopiques microscopique, lorsque l'air est devenu sursaturé par rapport à l’eau ou à la glace, et qui réduisent la visibilité en surface1. C'est une des formes de l'eau météoritique.

Par convention, les météorologistes parlent de brume lorsque la visibilité horizontale est de plus de un kilomètre et de brouillard si la visibilité est inférieure à un kilomètre1,2. Les marins utilisent souvent le terme de brume quelle que soit la visibilité horizontale et le nomment également fumée de mer quand il s'agit de brume d'évaporation

13 juin 2014

il n'y a jamais de brouillard en mer.
que de la brume .
alain

il faut prendre ce qui te fais plaisir et laisser le reste ,en tout cas moi qui suis un vieux marin du temps du chanvre goudronné je m'y suis bien fait a la cartographie electronique et au gps ,bien que j'ai le minimum a mon bord :-)

10 juin 2014

Un GPS avec cartographie intégrée comme le suggère le post initial est moins pratique, plus spécialisé et plus cher qu'une tablette avec gps qui en plus de la navigation pourra servir à internet et faire tourner d'autres applications non marines...

10 juin 2014

totalement d'accord avec Atlantica et CLK , l'electronique ça peut etre utile dans certain cas mais il ne developpe pas le "sens marin" bien au contraire et ainsi l'on croise en mer pas mal de "rotos"

10 juin 2014

A une époque pas très lointaine d'ailleurs, il fallait trouver du bois sec, des silex, les frotter, les cogner et, eureka on avait du feu, maintenant la plupart des gens ont des briquets, n'importe quoi vraiment, trop facile.....
:mdr: :mdr:

10 juin 2014

Ne pas oublier qu'il s'agit, avant tout, d'un loisir...
Si cela amuse certains d'avoir un cockpit d'avion de chasse, je ne vois pas où est le problème ; pas plus qu'il n'y a problème de vivre la même activité sous le mode métaphysique du "je communie avec la nature.."

10 juin 2014

pour une fois que je trouvais ququn qui partage mes idées
il s'en va ....
perso j'ai un petit pc avec gps et carto qui ne me sert
que pour les atterrissages en mer je navigue sur papier millimétré comme je ne vois pas la terre j'ai pas besoin de cartes , par contre je vérifie ma déviation de compas
je me sers du gps toutes les deux heures pour contrôler mon estime .
au cas ou je me retrouve sans énérgie pour une cause diverse par exemple le feu a bord ,maitrisé evidemment
je saurais vers ou je dois aller ..
alain

10 juin 2014

Ça permet de se faire rêver à terre. Ça reste un sport mécanique certain vont rêver d'un mouillage plus performant d'autres, d'une GV plus efficace et certain vont rêver d'une interface entre l'IPAD et le bateau...

Moi je rêvais d'une GOPRO pour filmer, au début j'ai fais pas mal de vidéo et finalement elle sort rarement du sac car on préfère profiter de la navigation plutôt que de passer sont temps à préparer la caméra...

10 juin 201416 juin 2020

1 - L'année dernière, je suis sorti en solitaire de l'Aber Wrac'h par le passage de la Malouine (celui presque nord sud sur la carte) Amers juste visibles dans un reste de brume. J'ai contrôlé avec la carto, en suivant à l'oeil l'alignement.
d° pour l'entrée de Loch Tarbert sur Jura en Ecosse
2 - Prenons le cas des astronomes et de leurs instruments sophistiqués. Pensez vous qu'ils ne soient pas fascinés par l'immensité de l'Univers, sa beauté et ses mystères ?
Le fait d'utiliser des instruments quelques (dizaines ? de) minutes par jour n'empêche en rien de voir, de sentir, de rêver devant le spectacle de la mer et du vent...

10 juin 2014

vive l électronique , la preuve la on est dessus ....

10 juin 201416 juin 2020

Jeter sa pioche pour déjeuner dans les îles Treshnish, c'est beau, mais l'approche sans alignements classiques est un peu 'complexe'. La carto est une aide supplémentaire à la navigation lente à vue...

10 juin 201410 juin 2014
10 juin 201410 juin 2014

Je sais, ça fait du bien quand je me tais...même à moi

10 juin 2014

Je passe beaucoup moins de temps à la table à carte depuis que le GPS est dehors. Donc, l'électronique, plutôt bon pour profiter du paysage et de la mer. Sauf quand ca tombe en panne, évidemment !

10 juin 2014

L’opposition entre le sens marin, la navigation comme au bon vieux temps et la modernité de l’électronique est un marronnier qui fait toujours recette. L’auteur du fil Atlantico a à la fois raison de rester anonyme, d’avouer qu’il est incapable d’apporter au forum une contribution constructive et de le quitter aussi vite qu’il y est entré.

10 juin 201410 juin 2014
10 juin 2014

la navigation dite à l'ancienne permet de garder une gymnastique de l'esprit qui permet au navigateur de sentir son bato et d'avoir le "pif" pour aller ou il veut .
avec l'électronique ce 6eme sens s'émousse ...ou ne se dévellope pas .
un petit exemple :
lors d'une transat un équipier était de quart et je dormais dans la couchette arriére , je me suis réveillé parce que le comportement du bato avait changé donc je suis sorti et j'ai controlé le compas : le cap était bon mais les voiles n'étaient pas réglée comme deux heures auparavant
sur la poignée de gaz il y avait son watman qui tournait avec une cassette ,je l'ai enlevé et on est revenus de 10°
nous avons réglé les voiles et je suis retourné me coucher .
je lui ai expliqué le lendemain pourquoi .
à l'époque c'est le satnav deux passages par jour et si on n'avait pas trois étoiles le point était aléatoire et plus ça coutait une fortune donc c'était 900 et dieumegard avec le sextant ,au moins je ne m'ennuyait pas sur les grands trajets .
maintenant je fais comme tout le monde GPS& open cpn
alain

10 juin 2014

Ho 249 , éphéméride , sextant , montre a la seconde près , finit quelle bonheur . j ai tj les éphémérides que je télécharge et un sextant plastique au cas ou mais plus envie

Pareil : j'ai toujours deux silex, une boulette de coton et quelques brindilles mais depuis la gazinière à allumage électronique, j'ai plus envie non plus.
:litjournal:

10 juin 2014

Ouais, mais si plus de courant, c'est pas idiot de savoir faire a la main, et je ne parle même pas de ceux qui ont viré les cartes papier...

10 juin 2014

"La navigation dite à l'ancienne permet de garder une gymnastique de l'esprit qui permet au navigateur de sentir son bato et d'avoir le "pif" pour aller où il veut. Avec l'électronique ce 6eme sens s'émousse ...ou ne se développe pas"
Ca, c'est une affirmation, et l'exemple ne prouve rien, car il ne fait pas appel à un instrument.
- Je crois l'inverse. Avec des instruments modernes, on peut s'aventurer sans prendre de gros risques dans des endroits difficiles, donc acquérir plus d'expérience que si on n'osait pas le faire.
- On voit immédiatement l'effet du courant, de la dérive au près, des bons ou mauvais réglages etc...
- Avec l'AIS, on apprend plus vite à estimer la distance entre un cargo et son bateau. On peut vérifier immédiatement qu'il y a route de collision lorsque le relèvement ne varie pas, ou peut-être un peu, ou pas dans une mer formée.
- Avec les cartes météo, on peut établir un lien entre ce qui arrive et ce que dit la carte: rotation du vent à l'arrivée d'une dépression, les nuages annonciateurs...
- Avec un anémomètre, on apprend vite à "sentir" la force du vent.
- Je me souviens avoir accoster en solitaire en Irlande contre un vent 'puissant' sur un petit bout de quai devant un gros yacht en gardant un oeil sur le speedo et l'autre sur la quai pour voir si je conservais assez de vitesse (mais pas trop !) pour rester manoeuvrant. Plus facile de d'essayer de lire dans mon sillage en me retournant...
- J'étalonne tous les ans mon sondeur (plomb de sonde des deux côtés à la hauteur du sondeur) pour pouvoir mouiller à une hauteur d'eau précise, et j'apprécie de lire sur écran la hauteur de la marée à mon heure d'arrivée sans faire des calculs de 12e dans la tête...

C'est d'ailleurs ce que font tous les pilotes à l'entrainement...

10 juin 2014

pour avoir fait qq transats et une transpacifique au sextant , je garde tj a l esprit le sens de la nav , mais c est un progrès extraodinaire le GPS avec lecteur de cartes
C est pour ça en autre d être admiratif du défi de L.Bourgnon sur son cata de faire la nav au sextant

15 juin 2014

@Pythéas54:

"La navigation dite à l'ancienne permet de garder une gymnastique de l'esprit qui permet au navigateur de sentir son bato et d'avoir le "pif" pour aller où il veut. Avec l'électronique ce 6eme sens s'émousse ...ou ne se développe pas"

Je sais que cette phrase n'est pas de toi mais d'Alain (fritz the Cat 60nora).
Si, les instrument modernes détériorent le sens marin. Le Gps et la cartographie.
Car il y a la gymnastique de base de toute navigation de pilotage (tu parle de prendre des passes que tu n'aurait pas faite manuellement) c'est la liaison paysage/carte (et jamais l'inverse). Pour faire du pilotage dans les cailloux, il te faut une carte précise (la bonne echelle), une ficelle et une bonne liaison paysage carte, c'est a dire pouvoir identifier toutes les roches et amers sur lesquels tu peut t'appuyer pour tracer (avec ta ficelle) des alignements ouverts ou fermés. Si la technique de la ficelle ne te convient pas, un compas de relèvement et des relèvements de sécurité font tout aussi bien.
Mais que ce soit des alignements ou des relèvements, il ne s'agit que de techniques différentes qui s'appuient sur l'essence même de la navigation: repèrer les éléments qui t'entourent et les replacer sur la carte. Dans cette simple (en apparence) action réside toute la base essentielle de la nav. Si une erreur se glisse a ce niveau, toute technique que tu appliquera (alignement, relèvement de sécurité, point par relèvement, sondeur, transport de lieu, arc capables...) se basera sur quelque chose de faux et au final toute la navigation sera fausse.
Tout l'ART de la navigation réside dans ces deux choses: la "liaison paysage/carte" et "le défilement du paysage" qui consite a visualiser la route FOND simplement en regardant comment défile le paysage tout autour du bateau. Je parle bien d'art car pour bien faire cela il faut faire appel à des sens internes et externes et l'expérience joue aussi un grand rôle.
Tout le reste (alignement, relèvement etc, voir la liste plus haut) ce ne sont que des techniques qui s'apprennent et s'appliquent. Il est même possible de faire sans aucune technique, mais impossible sans liaison/défilement du paysage.
.
Hors c'est bien là que l'arrivée de l'éléctronique appauvri les pratiques de navigation. Quand un petit triangle positionne tout seul le bateau sur la carte, il n'y a plus de liaison paysage carte d'effectuée. Tu va alors me dire: mais si, je vois bien que le rocher a droite du triangle corresponds a celui que j'ai a droite du bateau, là en réel. Mais non. C'est alors de la liaison carte/paysage, ce que fait (faisait) tout aspirant navigateur, pratique contre nature (terriénne par essence) et qu'il fallait combattre car source de toutes les erreur de navigation. Encore là une pratique biaisée par l'éléctronique.
De même le petit triangle sur ta carte te donne le cap et la route fond. Tu ne fais alors plus de lecture du défilement du paysage (j'en reviens à ta question dans le courant, tu te souviens?).
.
Alors si, et même si cela va a l'encontre du nombre d'étoiles récoltés soit par des nouveaux praticiens qui s'accrochent à l'air du temps sans pour autant mesurer le "comment faisait on avant", soit par des anciens convertis aux canons du modernisme (mais eux savent faire du manuel), je persiste à dire que si l'on veut pouvoir naviguer en sécurité, il faut savoir et s'entrainer régulièrement a faire sans éléctronique, car sinon on appauvrit sa pratique.

Pour finir, tu argumentes en disant:

Avec des instruments modernes, on peut s'aventurer sans prendre de gros risques dans des endroits difficiles, donc acquérir plus d'expérience que si on n'osait pas le faire.
et un peu au dessus:

L'année dernière, je suis sorti en solitaire de l'Aber Wrac'h par le passage de la Malouine (celui presque nord sud sur la carte) Amers juste visibles dans un reste de brume. J'ai contrôlé avec la carto, en suivant à l'oeil l'alignement.

Ok, tu l'as fait et grâce a la carto.
Maintenant le referait tu dans les mêmes conditions sans aucun instrument éléctronique (juste carte papier, compas de rlv, règle cras)?
Si tu me réponds non, alors l'éléctronique ne t'a rien appris, tu en est esclave.
Il faut se remémorer un temps pas lointain du tout ou tout ceci n'etait que de "l'aide à la navigation" et qu'elle ne s'y substituait pas du tout.
.
Je précise que je n'ai rien contre l'éléctronique, mais qu'elle ne doit s'utiliser que lorsque l'on sait s'en passer.

15 juin 201415 juin 2014

donc ton GPS carto est ton moniteur?
Ce que je veux dire, c'est que d'un coté, il y a du matériel (carte papier, crayon, compas ...) et que ce n'est pas lui qui fait la nav, mais bien ton cerveau. Et pour cela, il lui faut travailler des sens internes et externes (Spatialisation, hierarchisation de l'information et des priorités, vue, équilibre, logique, déduction etc...). Il lui faut également une démarche (savoir par quel bout prendre la nav, dérouler le fil de cette nav, s'adapter aux variations du millieu, choisir la technique la plus adaptée aux conditions...) et enfin des connaissances techniques (cela va de savoir se servir d'une règle Cras à faire un point par arc capable ou toute autre technique). Sans tout ce processus, pas de nav.
.
A l'opposé, tu as aussi du matériel, mais plus aucun processus cognitif de REALISATION de la nav. Le logiciel te place dans l'espace, te montre la route parcourue, la direction prise sur le fond et l'espace restant entre les dangers et toi.
J'en reconnais et mesure tout le confort que cela apporte, mais l'objet initial du fil traite des travers qu'apporte l'éléctronique dans la navigation. Puis les contributeur ont logiquement posé la question de l'appauvrissement intellectuel que cela amène via la perte de sens marin. Hors remplacer un processus cognitif par le travail d'un logiciel ne peut qu'apporter des pertes dans le savoir faire.
J'ai écris sur un autre fil que la navigation (manuelle), c'est la gestion de l'incertitude. Position, amers, route fond, courants, évolution météo, vitesse, ETA, visibilité, imprécision magnétique, estime, aterrages etc... durant des millénaire jusqu'a encore 15 ans la navigation en mer consistait a savoir gérer au mieux des dizaines de données comprenant toutes une part d'incertitude, dont l'ensemble formait ce que beaucoup appelaient un art, mais dont tous dépendaient étroitement pour rester en vie.
Avec l'avènement de l’électronique (le loch, puis le sondeur, puis le radar, puis les Decca/Satnav/Gps, puis les pilotes interfacés et enfin le logiciel qui regroupe tout cela et augmente les possibilités comme la superposition carte/radar, la 3D ...) le savoir faire se perds indéniablement. Beaucoup ici savent faire sans, mais combien de nouveaux arrivants? et quid des écoles de voile qui proposent des formations Maxsea ou autre? (il y a qu'a voir l'animation OpenCPN sur le stand HEO au salon)
Avant on dépendait un savoir faire cognitif pour s'aventurer en mer. On mesurait très vite ses limites, sa marge de progression necessaire. Maintenant tu dis toi même que l’électronique te permet de t'aventurer là ou tu n'aurais rien a y faire, rassuré par ce paliatif.
Perso, et cela n'ENGAGE QUE MOI, je trouve cela dangereux.
.
Sur un autre fil, tu parle de la capacité de précision d'un GPS dans sa mesure de vitesse pour pouvoir correctement au final régler tes voiles et approcher au plus près des polaires de vitesse qui t'ont été vendues avec tes voiles ??? Ce a quoi je te répondrait "oreille interne et kinestésie" sont les deux sens internes nécéssaires au trés bon réglages des voiles. Crois- tu qu'en Laser, 49nrs et autre support olympique les régatiers de très haut niveau ont un GPS pour régler leurs voiles? non. Ils ont développé leurs sens externes et internes.
Plus haut tu dis: pour accoster je suis content d'avoir ma vitesse GPS affichée sur la console, je ne me retourne pas pour regarder mon sillage. Et bien non, ni GPS, ni loch dont un petit courant local viendra fausser la mesure une fois le bateau arrêté, ni sillage, mais tourne la tête à 90° et regarde le défilement du paysage, ce dernier fusse t-il simplement le ponton. Imparable, hautement précis, gratuit, non éléctronique mais tout simplement cognitif. Révolutionnaire?
.
Regarde l'accident relaté sur HEO il y a peu en zone de Lorient/Groix d'un Zod percutant un rocher à vitesse suffisamment rapide pour éjecter ses deux occupants, le tout dans de la Brume. Il avait pourtant lecteur/traceur de cartes et GPS interfacé bien visible sur la console. Suffisament rassurant pour prendre de la vitesse, suffisamment rassurant pour lui faire une totale confiance. Résultat? deux morts.
.
PS: Quand on apprends la navigation dans l'Aviation de tourisme, on fait comme en école de croisière: on masque le GPS et on sort la carte papier, la règle Avionics, et on cherche des repères dans le paysage que l'on reporte sur la carte. Et on évalue l'impact de la dérive par les mêmes constructions vectorielles que le courant de marée. Ton exemple est extrêmement mal choisi, car en aviations ils sont plus rigoureux qu'en plaisance!

15 juin 2014

Dans une brume avec moins d'un mille de visi? même si tu connais le coin comme ta poche, je ne vois pas comment faire d'autre quand c'est ton seul équipement de nav. On ne saura effectivement jamais la visi locale au moment de l'impact sur la zone même de l'accident, mais le GPS/Traceur lui devait savoir ou il etait et la position de la roche percutée.

15 juin 201415 juin 2014

Il faut INTEGRER les informations visuelles et celles données par les instruments.

C'est cela l'aspect cognitif de la navigation.

Le problème c'est que ce n'est pas de la navigation, c'est une procédure de décollage qui n'a pas son équivalent en plaisance. Restons donc dans le domaine qui nous intéresse.

J'ai un peu de mal avec ta démarche de manoeuvre au moteur. Encore une fois, je me demande bien ou est l’intérêt dune prise d'info électronique. Tout comme de dire: "car je sais d'expérience que mon 11 m reste bien manoeuvrant à cette vitesse, ce qui est plus rapide que ma vitesse d'approche normale (que je juge bien à l'oeil, mais je jette toujours un dernier coup d'oeil au speedo (vitesse cible 1 N) avant de faire le 90° serré pour rentrer dans ma place.)"
Un bateau n'est pas manœuvrant seulement en fonction de sa vitesse, mais de celle-ci en fonction des éléments. 2nds pour 10nds de vent de façe, ok. Mais combien pour 35nds de vent traversier soufflant en rafales avec 40° de fluctuation d'angle? Dire que c'est 2 nds est complétement "idiot" (avec tout le respect que je te dois) mais là encore il s'agit de doser en fonction des informations de réponse de la barre, de la maitrise de la trajectoire, de la puissance disponible, de l'effet "coup de fouet" de l'eau projetée sur le safran, du pas d'hélice... que des informations visuelles de trajectoire, dérive, réponse... le traitement d'informations externes. Là encore il s'agit au marin de savoir/pouvoir s'adapter a toutes les conditions vent/courant et de maitriser vitesse et trajectoire.

Les voitures se garent toutes seules en créneau, pas encore les bateaux (et vu le nombre d'infos a traiter, c'est pas près d'arriver)!

Après tout, quand on sait ce qu'est un rélèvement de sécurité, quelle est la différence entre le tracer sur un écran et le faire à la ficelle sur une carte papier ?

Il y a de la mauvaise fois dans cette question. Bien entendu, OpenCPN, ScanNav, Maxsea et autres te laisse le loisir de tracer un relèvement ou un gisement. Mais qui l'utilise? Y a t-il une seule personne ici qui envisage de s'équiper d'une telle technologie, mais de ne surtout pas interfacer son GPS dessus? Car c'est bien là la véritable révolution technologique qui modifie les comportements.
Tout utilisateur ayant carte papier + GPS + sondeur +radar considère (et avec raison) comme faisant de la nav manuelle.
Reporter une Lat/Long. de son GPS pour valider une position et la coupler à un relèvement compas de sécurité tout en vérifiant le tout avec une ligne de sonde (plus ou moins de tant de m.) reste pour moi de la navigation manuelle. Elle s'appuie pour part sur de l'éléctronique mais elle résulte d'une démarche d'utilisation d'outils mécaniques, magnétiques, éléctroniques.
Pour autant, dès qu'il y a couplage carte éléctronique/GPS, c'est là qu'il y a entrée en matière de "l'intelligence numérique" qui dédouane de toute démarche de navigation. C'est le Plug and Play. C'est uniquement là que se situe le danger d'appauvrissement par des nouveaux venus à la pratique qui ne veulent pas se former/payer/perdre du temps a apprendre à faire sans.

Encore une fois, tant que l'on sait faire sans, rien n'empêche de faire comme cela. Pour autant on garde ainsi un oeil critique sur les indications, on sait ou son les pièges, on reste vigilant, mais ce n'est quand même plus une obligation vitale, porte ouverte à la dérive dans tous les sens du terme.

Le défi de ton métier n'est pas de continuer à faire comme si les instruments n'existaient pas, mais d'apprendre aux stagiaires à les intégrer, comme les autres outils: règle CRAS, ficelle... [...]

Non. Tu as parlé plus haut (gentiment) de dogme à mon égard. Je n'ai pas voulu relever, mais puisque tu me tends la perche...
(la sécurité est a part)
Si dogme il y a, le premier consiste à l'autonomie en mer. Si tu demande le strict minimum vital à embarquer en dehors de ta coque intègre, appareil a gouverner, gréement, voiles intègre et de lister les deux premiers en haut de la liste (question ouverte posée en monitorat habitable à l'époque, sujette à étayage par le candidat), la meilleure réponse est: le mouillage, le baromètre. Tout le reste doit être du confort, tu dois pouvoir t'en passer pour rejoindre un abri.
inutile de te dire que une carte interfacée au GPS est en bas de liste.
.
Concernant mon métier, je ne dois pas apprendre aux gens a multiplier les sources d'info en multipliant les outils, mais bien au contraire de garder un esprit critique les concernant (je suis tout l'opposé d'un commercial) et les limiter à ceux qui présentent le meilleur ratio fiabilité/utilité. Je dois aussi leur apprendre a compter avant tout sur eux-même, pas sur une machine (le devellopement des sens).
Par exemple, J'ESTIME (cela n'engage que moi) qu'un sondeur est l'élément éléctronique le plus important, devant le loch et le radar, mais à égalité avec le GPS (non interfacé) pour de la navigation cotière/pilotage en Manche /Atlantique. Il permet de se tirer de toutes les situations (pilotage/brume/jour, nuit) avec un niveau de fiabilité loin devant tous les autres. Le GPS (non interfacé) vient derrière pour sécurité en ce qui concerne le positionnement (cap et vitesse fond ne sont qu'un plus) mais présente une fiabilité aléatoire. Je ne parle pas du reseau satellite, ni de la panne de batterie, je laisse cela à ceux qui veulent faire peur, mais mes expériences en la matière sont: une antenne GPS cassée par qqun qui a perdu l'équilibre et s'est raccroché à elle, et la dernière fois un bateau de loch (à Hyères) n'ayant qu'un lecteur traceur comme engin de nav et dont le câble entre l'antenne et le lecteur etait cuite par le soleil -on a eu du mal a trouver la panne-. Heureusement j'avais acheté mes propres cartes et j'avais mon petit matériel.
Avec cà, tu fais le tour du monde.
Ensuite, un loch, oui pratique.
Un radar, oui, très pratique surtout pour les rails et la brume mais surtout valable au large,
etc...
L'AIS? pour moi, gadget.
Le logiciel de nav? inutile voir dangereux (j'ai expliqué pourquoi). Le seul interêt réside dans le portefeuille embarqué, mais tant que l'on aura pas des écrans souple format raisain ou aigle en 12v qui consommeront que dalle...
(remarque que je n'inclue pas les moyens de communication ASN, Balises, tel Sat qui touchent à la sécu pas à la navigation)
Voilà pour mon métier.
Et pour pousser le bouchon plus loin, je suis là pour develloper les sens marins des gens, de rester lucides et critiques sur les tentations consuméristes dans ce domaine, pas pour les former au presse-bouton.
Avec les seuls sens tu dois pouvoir conduire/régler ton bateau, naviguer jour/nuit/brume, lire le ciel, lire la mer. Et si la fatique brouille tes sens, c'est que soit tu maque d'assurance en toi, soit tu n'a pas intégré complétement ce que tu fais (manque de formation ou entrainement) car il n'y a rien de plus fiable.
Te souviens tu des ces personnes ayant dérivé plusieurs jours sans voile et sans moteur du coté de Sète qui n'arrivaient pas à donner/lire la position GPS au Cross pour cause de grosse fatigue/ stress etc...

Tu écris a ce sujet:

Il suffit d'un peu de fatigue, d'une inattention...

Mais si tu as les sens même diminués par la fatique, l'inattention est justement évitée quand une donnée qui devrait s'inscrire dans une logique ne s'imbrique pas "parfaitement", et justement tes sens se mettent en alarme: cela s'appelle "le doute". Et il est plus facile de ne pas mettre en cause un logiciel qui pense a ta place, mais ton cerveau même fatigué (surtout fatigué) n'aura rien pour allumer un petit signal de doute. Pas de remise en question quand le Logiciel pense pour toi, alors que la remise en question est un des pilliers fondamental de la navigation.
.
Il y a d'autres domaines ou le progrès a modifié les comportements: saurais tu faire ta manoeuvre de port a la voile? la généralisation des enrouleurs, les gens en sont revenus et ceux qui naviguent par tous temps envisagent souvent l'install d'un étai largable. Oui mais on râle alors qu'il faille aller endrailler la trinquette à l'avant...
Les ancres modernes qui ont une tenue (théorique pour certaines) équivalente à une ligne totale ancre/chaine. Maintenant tout le monde pense que ce n'est que l'ancre qui tiens, et quand on leur demande comment se fait-il qu'avant une CQR qui a une très faible résistance tenait un bateau dans une tempête ... pas de réponse... (mais je m'égare)

15 juin 2014

Vous avez enfin compris!!!
:-D :-D :-D :-D

15 juin 2014

OK, j'abandonne... Ce dialogue n'est pas/plus constructif...

???
Désolé si je t'ai froissé quelque part, ce n'en était pas mon intention.
N'en déplaise à Numawan qui jubile, au contraire j'ai trouvé notre échange très constructif. Nous avons d'ailleurs approfondis le sujet bien plus loin qu'aucun des contributeurs de ce fil.
Fil qui, mis à part la défection de son auteur, à quand même interressé pas mal de monde, preuve que le sujet est sensible...
Au delà de cela, je trouve que tu fais partie des meilleurs contributeurs de ce site car tu n'hésite pas a étayer et a expliquer tes positions, plutôt que de raconter sa simple expérience en une loghorée nombriliste.
Si nos points de vue divergent (et alors?), on se parle dans le respect des positions de l'autre et je pense que des lecteurs tiers interressés par le sujet en tireront leurs conclusions propres.
Dès le départ, il ne s'agissait pas de convertir l'autre à son propre avis, mais juste de les confronter. C'est un forum, pas une cour d'école (hein Numawan ;-))
Au plaisir d'aborder un autre sujet avec toi.

15 juin 2014

Ton enthousiasme et même ton côté un peu..."dogmatique" me font toujours sourire.
La liaison entre paysage / carte est un processus interactif, dans les deux sens. J'utilise quelques éléments du paysage pour définir ma position (paysage > carte), puis je VERIFIE en repartant de la carte vers d'autres élements du paysage, et ainsi de suite.
J'ai bien parlé de CONTROLER avec la carto, non ? C'est faire sans d'abord, puis vérifier sur la carto.
Je maintiens aussi que la carto est une aide à l'apprentissage: Quand on apprend à piloter un avion, on le fait avec un moniteur, ce qui permet de s'exercer sans risque. Quand j'apprends les maths, je le fais en faisant des exercices puis en consultant le corrigé, pour contrôler mon résultat, mais aussi si je bute sur une difficulté.

15 juin 2014

On ne saura jamais si le pilote a effectivement prêté attention aux informations de son traceur...
Tu utilises ton GPS pour aller à ton travail tout les jours? Pour accéder à tes ports habituels?

15 juin 2014

Il avait aussi un compas de route, non?
Et encore une fois, on en saura jamais si il prêtait attention à son traceur au moment de l'accident.
Même le traceur le plus perfectionné au monde, si tu ne le regarde pas au bon moment (ou si il est réglé sur une échelle trop petite qui ne permet pas de voir le petit rocher merdique que vous allez heurter dans 5mn), ne sert à rien...

15 juin 2014

Pour l'aviation, je ne parlais pas de navigation, mais d'atterrissage et de décollage: intégrer le paysage avec d'autres données. A l'atterrissage, il faut regarder le paysage pour jauger de son altitude, de l'assiette de l'avion, et le moniteur répète 'surveille ton badin' pour que le stagiaire intègre la vitesse.
Au décollage, le pilote surveille le paysage (suivre l'axe de la piste etc...) et le copilote lui annonce la vitesse atteinte: 50, 100 ... nautiques, vitesse trop rapide pour avorter le décollage etc...). C'est même une obligation: Pourquoi ?
Il faut INTEGRER les informations visuelles et celles données par les instruments.

C'est cela l'aspect cognitif de la navigation.

Pour accoster dans le cas que j'ai décrit, il y avait suffisamment de choses à faire à l'oeil: suivre le bon angle vers le quai en contrant la dérive due au vent, surveiller la distance à la proue du bateau déjà amarré, arrondir à bonne distance du quai tout en gardant assez de vitesse pour rester manoeuvrant. Et bien sûr je me suis aidé d'un coup d'oeil au speedo (qui est plus précis que mon estimation visuelle: après 45 ans de conduite en voiture, je ne sais toujours pas à l'oeil si je roule à 45 ou 55 km/h dans un village; je dois être nul). Je m'étais même fixé une vitesse minimale de 2 N, car je sais d'expérience que mon 11 m reste bien manoeuvrant à cette vitesse, ce qui est plus rapide que ma vitesse d'approche normale (que je juge bien à l'oeil, mais je jette toujours un dernier coup d'oeil au speedo (vitesse cible 1 N) avant de faire le 90° serré pour rentrer dans ma place.).

Nous différons sur un point. J'utilise TOUTES les infos disponibles (y compris celles que me donnent les instruments) donc je mets toutes les chances de mon côté. Je me méfie de mes sens, de mes impressions, de mes 30 ans d' expérience. Il suffit d'un peu de fatigue, d'une inattention...

Le défi de ton métier n'est pas de continuer à faire comme si les instruments n'existaient pas, mais d'apprendre aux stagiaires à les intégrer, comme les autres outils: règle CRAS, ficelle...

Après tout, quand on sait ce qu'est un rélèvement de sécurité, quelle est la différence entre le tracer sur un écran et le faire à la ficelle sur une carte papier ? L'important c'est le concept, pas le support. Mais il serait honnête de préciser que la précision du point GPS lui enlève de son importance. Ce sera une technique de secours dans le cas où le GPS / Carto est en panne.

Bien sûr l'électronique me "permet de (m') aventurer là où (je) n'aurais rien a y faire, rassuré par ce palliatif." Palliatif, pourquoi, de quoi ? J'ai des infos supplémentaires, donc cela m'ouvre des possibilités supplémentaires, sans prendre plus de risques. Même chose qu'une carte papier plus précise, ou qu'à l'époque, un sondeur électronique ou un compas de relèvement portable. C'est le rôle de l'électronique et son utilité. Quel pilote d'avion refuse le radar météo, le GPS, l'ILS, les VOR, et se prive d'atterrir la nuit ou par temps de brouillard, sous prétexte qu'il ne pourrait pas le faire avec ses seuls yeux, et avec sa règle CRAS et sa ficelle ?

15 juin 2014

OK, j'abandonne... Ce dialogue n'est pas/plus constructif... :goodbye:

10 juin 2014

Bonsoir,
le mieux, c'est du supprimer la mer, qui risque de faire des bosses, et de rester bien peinard chez soi devant ses écrans, au moins, on ne risque pas de casser le joli bateau, ça coûte moins cher et on ne s'emm... plus avec tous ces trucs qui font rien que nous perturber tels que déviation, variation, dérive, corrections diverses, pied de pilote, cardinales bizarres, règles de barre, courants de renverse et tutti quanti. Tout au mulot, le pied, je vous dis!!!

10 juin 2014

On lit souvent que des gens sont contre l électronique , on est des marins ou quoi , mais ils ont un tel GSM avec internet , internet a la maison qui distribue en wifi sur l imprimante pour supprimer les fils , une télé a écran plat ,une voiture avec la clim etc etc ....ah les soit disant puriste ....

15 juin 2014

non TDM tu ne lis jamais de la part des "anciens" ou autre que l'on est CONTRE l'electronique , tout le monde à de l'electronique à bord .

Seulement pour certains c'est une "AIDE" à la navigation pour d'autre c'est une "NECESSITE" pour sortir en mer . deux choses bien differente .

10 juin 2014

C'est vrai que l'effet pervers de l'électronique est de permettre a de plus en plus de navigateurs (dont je fais parti), d'occuper les mouillages qui étaient autrefois visités QUE par les locaux, habitués des lieux. Alors des fois ça peut agacer quand on est pas partageur....…

10 juin 2014

C'est drôle, mais ce type de discussion me semble passer à côté de ce qu'est la mer, enfin pour moi.
C'est dans le désordre
- s'emmitoufler dans son sac de couchage dans le cockpit à 5 h du matin après une nuit blanche en mer d'Irlande, car le vent venu d'Islande est vraiment trop froid.
- C'est hurler à tue-tête comme un pirate pour se donner le courage de prendre le 3ème ris en pleine nuit.
- C'est refixer de nuit l'ancre sur le davier qui tape contre la coque (bateau acheté 15 jours avant!) alors que l'étrave plonge régulièrement dans la plume glacée...
- C'est accoster en solitaire avec la GV bloquée à poste au quai de Hugh Town aux Scilly par 30 N de vent en arrivant plein vent arrière et en faisant un demi tour serré entre les barques au mouillage (le maître du port dira ensuite au maitre-voilier qui lui demande comment ça c'est passé: il s'en est bien sorti)
- C'est, sous génois tangonné, plier le tangon à 90° dans un grain un peu plus fort que prévu, et démêler le foutoir sous un torrent de pluie
- C'est prendre une bouée en arrière des premières à Port Navalo en oubliant de calculer la hauteur d'eau, et passer une partie de la nuit dans un bateau à l'horizontale
- C'est hurler de peur quand un gros pêcheur portugais oblique soudain vers vous à toute allure et passe à quelques dizaines de m
- C'est pleurer de joie quand les falaises de Santa Maria sortent soudain de la brume, après 7 jours de votre première traversée en solitaire...
Alors l'électronique, dont je suis un fervent partisan, dans tout cela...

10 juin 2014

@pytheas , si c est ça tes navs , je ne partira pas avec toi ....

10 juin 2014

Les marins de la marine à voile ont pensé la même chose de la vapeur , ceux de la vapeur du moteur à explosion , etc .

10 juin 2014

d'ailleurs la voile c'est ringard.. il y a des moteurs maintenant.. non?

10 juin 2014

:mdr: J'adoreeeeeeeeeeeeee les pilot-house genre passerelle de destroyer , avec plein d'écrans radar et manettes, de certains trawlers de ricains :langue2:

10 juin 2014

Ce fil nous montre le progrès en marche ...

On ne discute plus de GPS contre compas de relèvement ... on discute de tablette contre le GPS!

:mdr: :mdr: :mdr:

11 juin 2014

Moi qui suis pourtant "une jeunette", suis d'accord avec Atlantica.

J'habite les Landes et ici, y'a aucun danger : une côte toute droite en sable, aucune ile, aucun rocher, aucune roche à fleur d'eau, aucune "épave : RIEN ! Que de l'eau !!! :-p ...(Dans les autres cas, ok, le pgs peut éviter des problèmes. Mais pour aller tout droit à "eskota", à 20 milles du port (zone de peche au thon ;-) ) bcp branchent le GPS et pilote automatique et zou...en route !!! Le Pb c'est qu'ils sont incapables d'y aller avec juste la carte ! :tesur: :tesur:

...Et ça , à mon humble avis, c'est dommage !! :-(

J'ai lu Moitessier dans ma jeunesse (y'a 20 ans, à mes 20 ans) et j'ai été bluffée par sons sens marin : vivre en communion avec les éléments, se diriger uniquement grâce aux étoiles, au sens du vent et du courant : ça, c'était un MARIN ! :bravo: :pouce:

11 juin 2014

Traverse les Tuamotus comme je l ai fait en 83 au sextant , tu peux pas imaginer comme j ai aimé mon GPS lecteur de carte en 2012 pour refaire le même chemin ....

11 juin 2014

Moitessier se réjouissait aussi de l'arrivée des aussières en 'nylon', de la disponibilité des pilot charts américains et des tables HO249 pour faire le point...
Si j'osais, je dirais que Moitessier était ce qu'étaient les éleveurs de chèvres du Larzac par rapport aux paysans de la FNSEA.
Dans l'histoire, tous les grands marins ont été des 'savants' passionnés de techniques nouvelles (Cook, La Pérouse... par exemple)
Pour les marins bretons, il faut se souvenir des efforts de J. de Thiezac (les 'Abris du Marin' et l'Almanach du Marin Breton) pour diffuser les connaissances techniques (compas, cartes, météo par TSF..) afin de réduire l'hécatombe du métier.
Il n'y a aucune incompatibilité entre le sens marin, l'amour de la mer, et l'emploi des instruments les plus modernes...

11 juin 2014

nous sommes en train de vivre un changement de civilisation .
user sans comprendre ,puisque l'électronique le fait à notre place
le calcul mental ça n'existe plus .la population se fait complètment formater ,tous pareils dans le troupeau et attention s'il y en a un qui lève la tête ......
bientôt plus d'argent liquide ,on paie son pain avec son téléphone
,on ne tient plus ses comptes la banque en ligne le fait à votre place .
pour la navigation c'est pareil .
ou est l'aventure ,le plaisir de découvrir ,de rechercher son point d'attérrisage sur une carte ?.
ce sujet a été suffisament débatu .
pensez ce que vous voulez mais surtout prenez du plaisir à aller sur la mer quand il n'y a pas trop de vent ni de vagues ,une bonne visi et qu'elle est au moins à 25°
autrement sur la télé il y a des très beaux reportages sur des îles de rève pleines de moustiques et de dingue .avec des lagons avec des poissons pierre ,et des physalis ....
alain
:-p :-p

11 juin 2014

pour débattre il faut faire un effort intellectuel , comme le cerveau n'est plus habitué à improviser puisque tout est prédigéré par l'informatique .le débat devient un monologue qu'il convient d'approuver .il existe de centres spécialisés dans la désintoxication à l'informatique
alain

11 juin 2014

Euh, la déclinaison, c'est en latin, c'est bien ça?
:mdr: :heu:

11 juin 2014

ce qui est "dommage" c'est qu'en discutant avec de tres nombreux plaisanciers , quelques uns savent qu'ils y a des marées , les autres n'ont aucune idées de la declinaison, tres peut savent utilisé une regle Crass , tous ont un gps mais plus de la moitié sont incapble de repporter le point sur une carte ...

ils savent rentré les WP et resté pile poil sur la ligne et c'est tout ...

11 juin 201411 juin 2014

"nous sommes en train de vivre un changement de civilisation .
user sans comprendre ,puisque l'électronique le fait à notre place
le calcul mental ça n'existe plus .la population se fait complètment formater ,tous pareils dans le troupeau et attention s'il y en a un qui lève la tête ......
bientôt plus d'argent liquide ,on paie son pain avec son téléphone

,on ne tient plus ses comptes la banque en ligne le fait à votre place"

Oui, la "civilisation" change vite, et tant mieux. En France au moins, chacun a accès aux débats, aux opinions différentes, au plan économique, au plan social, au plan moral (Revenir au franc, autoriser la PMA, les portiques écotaxes ?) Malgré les imperfections de la presse, de la télé, d'Internet. Dans les villages, fini la domination du curé local... Chez les ouvriers, fini l'illusion de l'URSS comme paradis...Le totalitarisme (qui LUI formatait !) a moins d'adeptes aujourd'hui que dans les années 30 (Italie, Allemagne, Japon) Diversité des pratiques 'culturelles', du rap au 'tuning', en passant par le sport. Plus de tolérance (couleur de peau, homosexualité...) voyages, études plus longues,même à l'étranger, des millions d'associations. Alors le calcul mental, ou le carnet pour tenir ses comptes !
Certaines pratiques disparaissent, d'autres naissent.
Rien de parfait, de nouveaux et (potentiellement graves) écueils, mais c'est la vie...
On est bien plus nombreux à pouvoir pratiquer notre passion (plus de congés, de RTT, moins de vaches à traire tous les jours). Combien pouvaient se payer un 10 m en bois moulé en 1970 ?
Naviguer à la voile n'est peut-être plus une aventure réservée à des êtres d'exceptions, mais un moyen de découverte, de rencontre. Et alors, c'est honteux ?

15 juin 2014

ça c'est vrai que le calcul mental se perd et je m'aperçois qu'une simple règle de 3, c'est du chinois pour bcp : Dommage pour eux, ils se font avoir au supermarché quand une grosse étiquette leur annonce "PROMOTION" sur un lot de 2 articles, alors que c'est + cher que de prendre 2 articles dans le rayon où ils sont vendus à l'unité.... :lavache: :-(... Mais pour s'en apercevoir, faut savoir faire une addition de tête.... :oups: (avec les retenues : j'vous dis pas la diificulté !! :langue2: :langue2: )

Dans beaucoup de cas je m'aperçois que pouvoir vérifier mentalement par calcul nous permet de savoir si il y a erreur ou non .... savoir calculer un ordre de grandeur aussi ça rend service... :litjournal:...mais bien peu le savent et préfèrent s'en remettre aux calculettes ... tant pis pour eux !! :-p

12 juin 201412 juin 2014

@ Maelis 40
il a fait naufrage 3 fois !!!!! :pecheur: :oups:

:jelaferme: :acheval:

:heu: :goodbye:

13 juin 2014

C'est pas lui qui a plié trois bateaux ?

11 juin 2014

Oui, la communion avec la nature, c'est comme en 14; dans la fraîche rossée du matin clair, ils laissaient la moitié des types au tapis ... :heu:

11 juin 2014

hé oui il y en avait qui en prenaient une sacrée de rossée
alain

15 juin 201415 juin 2014

@ Quistinic:
Je rappelle, à toutes fins utiles, que nous parlons de plaisance [...]
Maintenant, si la question est l'utilité, pour le plaisancier, d'acquérir le "sens marin" au cours de sa formation, pourquoi pas. Mais c'est une autre question.

Mais, il faut être de bien mauvaise fois, pour ne pas admettre que les "modernités" sont un facteur de sécurité; tant pour des "experts" que pour des plus novices...

Non, je ne suis pas du tout d'accord avec ceci.
Si cela s'appelle de la "plaisance", il faut quand même rappeller que la plaisance consiste a aller de son plein gré dans un environement hostile à l'homme, grâce à un ensemble plus ou moins complexe d'élément pour le moins mécanique et pour certains éléctronique et que l'on prends des risques que l'on se doit d'évaluer et de maitriser à tout instant du jour, de la nuit et dans des conditions environementales hautement changeantes.
Donc oui, le sens marin est primordial à acquérir et a cultiver. Et il recouvre toutes sortes de comportements, d'apprendre a nager à mettre une brassière dans l'annexe même si l'on sait quand même nager.
Sinon, il ne faut alors pas s''étonner du nombre de point de condolèances que l'on va poster pour chaque disparu en mer (encore aujourd'hui un plaisancier dans son annexe).
C'est l'une des activités présentant le plus grand nombre de risques, il serait quand même bon de le rappeler. Et le seul palliatif est de se former, donc de develloper le "sens marin".

11 juin 2014

Reste calme, il n'y a pas de quoi faire un fromage...
Je rappelle, à toutes fins utiles, que nous parlons de plaisance. Etant donné: l'extrême diversité des pratiques: les sportifs, les TDM, les pêche promenade, que sais-je encore.. L’extrême diversité des bateaux, à voile ou au moteur, je ne vois pas comment on peut (ni d'ailleurs l'utilité) réduire cet ensemble à une seule approche ou conception philosophique.
Personnellement je ne vois aucun inconvénient au fait que des gens naviguent à l'estime ou à l'ancienne; si c'est comme cela qu'ils conçoivent leur loisir ; pas plus que j'en vois au type qui aime les motorboats avec 3 radars et 5 écrans sur sa passerelle, si cela l'amuse...
Maintenant, si la question est l'utilité, pour le plaisancier, d'acquérir le "sens marin" au cours de sa formation, pourquoi pas. Mais c'est une autre question.

Mais, il faut être de bien mauvaise fois, pour ne pas admettre que les "modernités" sont un facteur de sécurité; tant pour des "experts" que pour des plus novices...

15 juin 2014

Ouais encore une vue de l'esprit

11 juin 2014

Oui mais !
ils avaient une belle fleur rouge au revers !
:tesur:

11 juin 201411 juin 2014

He oui même l'octan à Vernier à eu son heure de gloire !........en 1770 avant de se faire détrôné par les avant-gardistes de la navigation aux sextant ! :-D

11 juin 2014

Mais on peut tj naviguer pour ceux qui veulent avec peu de chose a bord

11 juin 2014

Le fond du problème est qu'il faut rester capable de naviguer avec peu de choses a bord.
Après les mayday des voiliers en panne de moteur, j’attends (et c'est peut être déjà fait) les mayday des bateaux sans batteries.....

11 juin 2014

je ne pense pas qu'un neguechin soit équipé d'un tableau de bord d'airbus avec son moteur bernard à démarrage à la ficelle ...
ce genre de matos est plutôt utilisé par des navigateurs qui s'éloignent un peu des côtes .
dans tous les modes d'emploi il est bien écrit dans la préface que c'est une AIDE à la navigation ..
et je pense que ça doit le rester .....
quand on navigue en charge de famille ou d'équipiers on doit être capable d'assurer la sécurité du navire et donc celle des personnes embarquées qui elles vous font confiance sur votre belle allure ,il n'y a pas de contrôle de connaissances .et pourtant ....
alain :coucou: :litjournal:

11 juin 2014

Et pourtant, les constructeurs font des tables à carte de plus en plus petites...
Dieu que je regrette les tables format grand-aigle. D'accord, c'est encombrant, mais ça reste quand même le must!

12 juin 201412 juin 2014

Le malheureux (Atlantica), il a osé critiquer tout ces petits joujous qui font le bonheur de tant de topics !
J'en connais, qui seraient perdus, si on leur enlevait tout ce qui gèrent la navigation à leur place.

12 juin 201412 juin 2014

Un peu marre à la fin de ce type d'agression.
Ces fils portent sur la VHF, la cartographie, l'AIS, le GPS, éventuellement le radar...Ils sont populaires car il s'agit de choses nouvelles qui posent des questions.
CE SONT DES ELEMENTS de SECURITE, comme les gilets, le bib, le moteur etc...
Si tu connais des gens qui ne savent pas naviguer sans, adresse toi à eux directement, et ne généralise pas à ceux qui participent à ces fils sur ce forum. Tu ne les connais pas. Est-ce que dans ces fils on met en doute ta capacité à naviguer sans ?
ON PEUT NAVIGUER AVEC UNE CARTE PAPIER, UNE REGLE CRAS, UN COMPAS DE RELEVEMENT ET UN PLOMB DE SONDE.
QUI A DIT LE CONTRAIRE !!!
Est ce que dans les fils sur les moteurs, ceux qui s'intéressent à ces questions interviennent systématiquement pour répéter: sur un bateau à voile, on peut naviguer sans moteur, gna gna gna... !!!!
Alors, :jelaferme:

12 juin 2014

A y regarder de près tu es cent fois plus agressif que moi !
C'est toujours étonnant de voir certains tenants de la liberté d'expression montrer des signes de psycho-rigidité…
Je n'interviens jamais négativement dans les fils techniques dédiés électronique.
ici, je peux. c'est en taverne et mon intervention est tout sauf hors-sujet.

12 juin 2014

Oui, j'ai eu tort d'utiliser le terme "agression".
Ton intervention n'est pas agressive, mais elle n'est pas seulement négative, elle est méprisante
"... joujou..."
"J'en connais qui seraient perdus" ... "gèrent la navigation à leur place"

12 juin 2014

je partage la pensée de lorenzo .
et souvent je ne suis pas tendre .
l'électronique est une aide à la navigation
qui aide le cerveau de ceux qui en ont ............
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de l'électronique
alain :-p

12 juin 2014

Sans vouloir agresser je reste quand même perplexe par rapport a l’évolution de la division 240 qui supprime l'obligation des cartes papier au bénéfice de l’électronique, sans imposer de redondance ni sur la carto ni sur les circuits d'alim.
Si je pète mon alternateur en traversée va me falloir relire Moitessier, les vagues et les étoiles!!!!

12 juin 201412 juin 2014

Pourquoi noircir le tableau ?
Un GPS sur piles (quelques minutes par jour, on doit pouvoir voir venir) une carte générale du coin (un routier suffit), et un guide nautique papier pour les plans des ports...
Qui n'a pas ça déjà à bord ?

12 juin 2014

Bonjour,
Pour éviter la panne totale il existe l'éolienne, le panneau solaire, ce dont je me suis équipé.
:reflechi:

2 minutes 55 de réflexion et une pince multiprise devraient suffire pour effectuer un raccordement direct sur les bornes de l'inverseur.

Rester en panne pour un truc de ce genre, ça me laisse un peu rêveur...

Et quand ta mine de crayon casse, tu sais faire?

:mdr:

Et tu crois qu'ils seront en mesure de tracer une route et/ou de faire une estime, ces gens là?

C'est peut-être ça, le problème : naviguer est un acte technique.
Que ce soit sur cartes papier, électronique, astronomique ou pifométrique. :litjournal:

12 juin 2014

Et ben mon éolienne ou mon panneau continuerons quand même à charger mes batteries..... :bravo: :bravo:

Et tu préconises quoi pour éviter l'envol de carte, la lecture de carte de nuit sans électricité ou la perte de lunettes pour les vieux navigateurs? :litjournal:

Une carte papier n'a besoin de rien pour être une carte. Certes, mais elle a besoin d'yeux, de lumière, d'un crayon et de règles pour être utilisable.
Une carte électronique a besoin d'électricité pour être une carte mais elle n'a besoin de rien pour être utilisée.

C'est un débat sans fin. Le tout est de déterminer parmi les risques d'une formule ou d'une autre quels sont ceux que l'on juge acceptables ou non.

Le fait est que, dans la brafougne, suivre l'indication d'un traceur ne pose de souci à personne alors que noter sa route, calculer son cap, à l'intérieur d'un bateau à la gite en train de faire du rodéo n'est pas donné à tout le monde et, d'un autre côté, un simple GPS portable, autonome, fixé sur le way point de ta destination t'évite à coup sûr d'être perdu.

:litjournal:

C'est ton choix et il est excellent.
D'autres choix sont aussi possibles, tout aussi excellents que le tien.
L'important est que le choix adopté par chacun lui convienne. :litjournal:

Tiens, je vais te donner un avis : je n'aime pas la coupe de ton pantalon.
Le mien est bien mieux. :heu:

C'est sûr.
Personnellement, je ne mets pas de b..retelles, je préfère les ceintures. :alavotre: :mdr:

Oui, bien sûr mais on peut aussi faire varier le zoom d'une carte électronique alors qu'en papier : bernique. :litjournal:

12 juin 2014

Bien triste si c'est vrai...
Et dans mon sac perso, je mettrais en plus en VHF portable, au cas où...

12 juin 2014

je ne suis pas convaincu que les loueurs fournissent carte papier plan des ports et GPS portable si ce n'est pas obligatoire.Et pour avoir vécu une panne totale de batterie (inverseur fondu) sur un cata de loc, j'imagine juste la même situation ....

12 juin 201412 juin 2014

Traversée de nuit Guadeloupe Sainte Lucie avec un Bélise de loc, apparemment le fusible de guindeau était trop puissant c'est donc l’inverseur de batterie qui chauffait quand un quidam essaie de couler le bateau en triant sur l’ancre.(de l'aveu du loueur fait exprès pour éviter les problèmes de fusibles....)
A 2h du matin plus de pilote donc je bascule sur la 2eme batterie et l'inverseur me reste dans les mains avec plein de jolis ressorts et bouts de cuivre qui tombent sur le matelas, et plus de jus du tout....
Et la, (sauf si tu es un peu sioux )tu charges quoi, avec toutes les éoliennes du monde?
J’évoque simplement la clientèle qui loue de bonne fois sans trop s'y connaitre, celle la même qui lance des mayday pour une panne de moteur sur un voilier

12 juin 2014

je ne parle ni de toi ni de moi mais de ceux qui font venir un ouvrier pour poser une étagère ou monter un meuble ikéa, et il y en a beaucoup.....

12 juin 2014

Rien de spécial, une carte papier n'a besoin de rien pour être une carte, une carte électronique à besoin de beaucoup de choses pour exister.

12 juin 201412 juin 2014

Dans mon expérience personnelle, je n'ai jamais perdu ni carte papier, ni rapporteur breton ni compas, certes quelques lunettes mais j'ai une loupe dans la table à carte et je sais prendre la cape en attendant le jour qui, jusqu’à présent, est toujours revenu.
Par contre, j'ai déjà connu plusieurs pannes totale d’électricité ou des décharges partielles de batterie qui mettent l’électronique en sécurité, les piles rechargeables qui tiennent pas, le GPS volé et les faux contacts, et la panne tout court...
Donc je maintiens a bord mes cartes papiers et leurs accessoires, mon compas de relèvement et consorts, et j'utilise électronique a loisir mais je reporte ma position sur ma carte a chaque changement de quart.....

12 juin 2014

Tu as raison mais je ne peux pas porter le même que le tien, j'ai une trop grosse b ......!!! :oups: et la je crois que j'ai touché le fond du vrai problème, non? :-D :-D

12 juin 2014

Euh, tu es sûr sue tu n'as pas besoin de tes yeux pour utiliser ta carte électronique?...
:heu:

12 juin 2014

C'est vrai qu'ils écrivent de plus en plus petit sur les cartes. Sans lunettes, c'est mort maintenant. Encore une preuve que c'était mieux avant !

12 juin 201412 juin 2014

il suffit:
d avoir un alternateur en pièce de rechange!
des panneaux solaires avec MPPT
2 parcs de servitude complétement séparés avec gestionnaire de charge
1 cartographie sur tablette
1 cartographie sur open cpn avec gps usb
1 cartograhie sur centrale gps lecteur de carte et sondeur
1 sondeur autonome de la centrale
2 vhf asn , dont une récepteur AIS
1 émetteur récepteur AIS
2 antennes VHF
1 vhf portable ASN
2 pilotes auto
1 A to B sterling pour optimiser la charge alternateur
des sondes de température sur l alternateur et les parcs batteries
1 girouette a ultra son !

:tesur: :heu: :whaou: :mdr:

12 juin 2014

Les gusses qui partent maintenant avec un gps sans savoir faire le point, partaient avant sans gps et sans savoir faire le point. Les vocations étaient la avant l'invention du gps.

12 juin 2014

Beaucoup des "gusses" qui partent maintenant avec un gps sans savoir faire le point, ne seraient pas partis avant.
Because la navigation à l'estime fait intervenir une formation, l'expérience, le sens marin, des calculs, et une certaine prise de risque.
C'est un constat. Une évolution qu'il faut accepter.
D'ailleurs suffit d"écouter le canal 16 pour se rendre compte de l'évolution des mentalités sur l'eau.
Ma dernière nav, je l'ai fait à l'ancienne. j'y est pris un plaisir intense, principalement le plaisir des sens.
Sur mon ex-sangria, je n'avais pas de sondeur. À force de regarder les fonds, on finit par estimer les profondeurs de plus en plus précisément.

12 juin 2014

Ha Lorenzo ....du Sud ?
a moins que tu nous parles des fonds ...du bateau !

12 juin 2014

La navigation aux étoiles, c'est pas mal non plus. Quand sur sa nef Pantagruel "dressait la calamite" (cela vaut dire définir un cap avec une aiguille aimantée) beaucoup se moquait de lui. L’obscurantisme est de toutes les époques.

12 juin 201412 juin 2014

@Pytheas: ne vous énervez pas, laissez donc les passéistes à leur passéisme. C'est juste une petite minorité bruyante. Les chiens aboient, la caravane passe.

12 juin 201416 juin 2020

Merci, Number One, mais je ne suis pas tout à fait d'accord.
Puisqu'on est en taverne, je m'explique
Je respecte profondément ceux qui naviguent avec des méthodes simples et même minimalistes. Ce ne sont pas (obligatoirement, et c'est même rare) des passéistes, mais des partisans d'un art de vivre que je respecte. Ce faisant, ils prennent certains risques, mais dans cette société qui tente d'éliminer tout risque (le principe de précaution), c'est plutôt sympathique et cela montre leur esprit indépendant.
Mais une minorité, au lieu de venter cet art de vivre et d'attirer par leur enthousiasme d'autres plaisanciers vers cette pratique, la justifie par des mauvais prétextes (on se souvient des 'que ferez vous quand les Américains couperont le GPS' pour justifier l'emploi du sextant) ou dénigrent ceux qui utilisent des instruments électroniques en affirmant ou en impliquant, que ce sont de mauvais navigateurs, incompétents, paresseux etc...

J'ai vu en 30 ans des cas hallucinants de personnes incompétentes, mais tellement peu nombreux que je peux en faire la liste, et les compter sur les doigts de la main. J'ai rencontré tellement plus de navigateurs assez et même TRES compétents...

Le manque de formation: au lieu d'en faire une nécessité sous peine de désastres (qui ne se matérialisent presque jamais), il faut la promouvoir parce que c'est un plaisir, un enrichissement, une façon plus riche de goûter la mer, de rencontre avec ce que les anciens nous ont léguées.

PS Je pense la même chose des maths, du latin, de l'histoire etc...

Encore une réflexion: Il y a longtemps, seuls ceux qui savaient manier un sextant pouvait s'aventurer au large. Ils formaient la fraternité de "ceux qui savent", qui ont passé des heures à apprendre à balancer un sextant et à utiliser les tables sans erreur. Bref une élite. Puis sont arrivés ceux qui, utilisant un gps, n'avaient pas suivi cette rude école, et qui pourtant s'aventuraient au large. La connaissance du sextant devenait inutile en pratique, et cette élite n'était plus reconnue comme telle. D'où un sentiment de frustration, se traduisant quelquefois par du mépris pour ces nouveau navigateurs, et de sombres prédictions sur leur avenir... Histoire à la fois humaine et triste, qui se reproduit dans presque tous les métiers.
PS Dans mon cas, ça sert à quoi d'avoir été un spécialiste (admiré ?) de la programmation en langage machine dans les années 70, quand tout le monde utilise aujourd'hui C++, Java ou les CSS ?

15 juin 2014

@Pythéas et Numawan:
Passéiste?
Il ne s'agit pas de monter deux groupes: ceux qui savent faire qu'avec et ceux qui savent faire sans, mais bien de faire comprendre qu'il est dans l'intérêt de chacun (de tous) de savoir faire sans. Une nav de pilotage dans les cailloux (rentrer au port par des chenaux non balisés) sans éléctronique. Un atterrage de jour a l'estime, une navigation dans la brume sans GPS ni radar me parait un minimum en termes de savoir-faire pour qui part en cotière avec du monde à bord.
Après, du moment qu'il en a les compétances, qu'il utilise un radar, un GPS, une carto, une boule de cristal, une gonio, je m'en balance. Mais en termes de sécu, il sait faire, il en a l'équipement minimum même si il est rangé dans un coin, il a donc une attitude sécuritaire.
C'est bien cela qui compte non?

12 juin 2014

La conclusion reste la même: vous perdez votre temps à discuter avec les passéistes, vu que cette discussion ne mènera jamais nulle part.

12 juin 201412 juin 2014

[HS]@Pytheas54 : des,gamins qui s'en sorte avec des langages haut niveaux comme le python, le java, ou avec du CSS/xHTML, y'en a plein, ceux qui sont capables de passer au bas niveaux et faire de l'assembleur,, il me semble qu'ils sont déjà plus rares…

et c'est loin d'être tout le monde qui utilise le C++… quand on voit le nombre de gens qui pensent qu'internet c'est Or…… … et qui sont infoutus pour une "petit dépannage par tel" de dire quel navigateur est installé sur leur machine…[/HS]

[edit] : et pour ne pas être hors sujet, bien que n'ayant pas encore de bateau (j'en ai repéré un, mais hors europe, du coup, grosses discussions à la maison) , perso, je vois l'électronique type AIS comme "indispensable"… le GPS, ayant peu d'expérience, ben oui, en mettre un, mais pour apprendre à utiliser les cartes, le sextant et tout le reste, pour être capable de se débrouiller quand ça marche pas… (qui n'as pas eu un carte mère de PC qui lâche en pleine compilation ne peux pas comprendre que même un fan de l'électronique/informatique est assez méfiant avec ses bestioles…) [/edit]

13 juin 2014

J'ai peu d'électronique à bord , un sondeur , un pc portable avec open CPN et un GPS sans carto parce que le bateau est petit , mes navigations côtières simples et mes moyens financiers limités mais si cela n'était pas le cas je serai surement beaucoup plus équipé et bien que je prépare et trace mes nav sur une carte en papier , non pas par passéisme mais parce que j'aime ça , je peux difficilement me passer de mon GPS car il me rassure en confirmant mes estimations/relevés et en plus il flatte mon égo dans ces cas là .
Il y a quand même beaucoup de ces " gadgets " qui sont un plus pour la sécurité .

13 juin 2014

je navigue depuis 56ans ,j'ai tout éssayé , à bord j'ai l'électronique qui me parait nécessaire ,gps carto sur pc ,ais, radar pilote vhf .
je m'en sert avec plaisir mais j'aime bien naviguer aussi à l'ancienne quand il fait beau et transmettre mes connaissances à mes équipiers ,genre faire un relèvement sur un cargo ..c'est quelque fois utile de jour comme de nuit
les pécheurs de thons qui posent des madragues avec l'ais coupé dans des zones interdites les prendre au radar c'est quand même une sécurité .
la navigation traditionnelle doit rester vivante malgré l'électronqiue .
admettons qu'avec la guerre qui se prépare en irak les ricains coupent le gps ,qu'es-ce que vous allez faire du raze callioux pour ne pas vous perdre ???
ALAIN

13 juin 2014

Tu attends fin 2014 et la mise en service de Galileo... :-p
"La guerre qui se prépare en Irak"... Euh, au choix, 11 ans ou 23 ans de retard sur l'actualité.

14 juin 201414 juin 2014

Tu appelles ça une guerre toi?

14 juin 2014

J'attends...
Un p'tit café en attendant? :alavotre:

14 juin 2014

Lis le journal
alain :litjournal: :litjournal: :litjournal:

14 juin 2014

attends un peu si on touche aux puits de pétrole du kurdistan
il va y avoir un vol de mouettes chargées à bloc ...
ça ne va pas tarder
alain

15 juin 2014

je préfère un caputcino.....gino.
alain

13 juin 201413 juin 2014

Bonjour,
voilà une remarque qu'elle est bonne... Début 91, quand le père de l'ivrogne repenti qui a servi de président aux U.S.A avant Obama est allé bouter Saddam hors des champs de pétrole Koweiti, tous ceux qui avaient acheté les Sony Pyxis mignons comme tout qui venaient de sortir se sont arrachés les cheveux ou les ont perdus ( les cheveux ) de trouille. Les ricains avaient dénaturé les signaux GPS civils, je te dis pas les aberrations sur les positions affichées. A cette époque, nous, on était déjà modernes, on avait nos ferrites gonio, même le Consol, voire le Loran, alors le GPS bourré, on s'en tamponnait le coquillard... Même pas peur. J'aimerais bien voir ce qui se passerait s'il nous faisait la même chose un 2 Août... ben cette année, tiens, juste pour rigoler.
Et le pire, c'est que cela pourrait très bien arriver, vu l'actualité. Je vais déjà astiquer les miroirs du sextant et huiler les articulations des compas. On n'est jamais trop prudent.

13 juin 2014

Les américains ont fait des tests plus ou moins publics montrant leur capacité à dégrader le signal GPS sur une zone limitée donnée.

13 juin 2014

Bah oui, ils se sont paumé dans leur propre désert.
Enfin, non, ils n'ont même pas essayé de s'aventurer dans le désert, il sont resté sur les routes et pistes connues, ce qui a fortement diminué lors mobilité stratégique.
Enfin, suis-je le seul ici à lire les essais sur la guerre moderne? :heu: :mdr:

13 juin 2014

Ben à ce moment là, ils n'avaient pas fait dans le détail. Tout le monde dans la m... en pensant que les Bédouins allaient se paumer dans leur propre désert... les cons, ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît. ( M.A )

14 juin 2014

Ttt, le signal a été dégradé de manière permanente par le Département de la Défense du 25 mars 1990 jusqu'en 1995 pour l'Europe. Arrêt total du brouillage le 1er mai 2000 par Clinton.
Soit avant le début de la Guerre du Golfe et encore longtemps après, et le brouillage avait même été levé pendant la Guerre du Golfe pour des raisons de compatibilité matériel avec les autres pays de la coalition.
Aujourd'hui, seuls les récepteurs GPS autorisés peuvent obtenir une position correcte, la liste des systèmes autorisés pouvant être modifiée en temps réel et les récepteurs brouillés identifiés et localisés...
Tout ça mis bout à bout, aucune chance que les signaux GPS civils soient à nouveau brouillés en Europe.

13 juin 2014

A moins que les Russes s'y mettent il restera le réseau Glonas .

13 juin 201413 juin 2014

Ben moi j'm'en tape j'ai embarqué un gros sac de petits cailloux blancs que je lancerai dans mon sillage, comme ça ............heu :reflechi:

13 juin 2014

:heu:

13 juin 2014

Quand j'allais à la pêche, et que je trouvais un bon coin, je faisais une croix au fond du bateau... pour retrouver.

13 juin 2014

Ouais hoolof tout pareil :bravo:

13 juin 2014

Je ne pense pas être particulièrement passéiste. J’ai connu les bateaux en bois où il fallait pomper au près toutes les deux heures et je suis très content de naviguer maintenant sur un bateau en fibre de verre. J’ai connu les haubans en galva qu’il fallait changer tous les ans et je suis ravi de mes câbles en inox. J’ai même connu (même si pas longtemps) les voiles en coton qu’il fallait ramener à la maison tous les soirs pour les faire sécher et je ne changerais pas mes voiles en dacron pour rien au monde. J’étais fier d’être capable de changer un foc en moins de 40 secondes mais j’ai maintenant un enrouleur et une chaussette à spi.

Dans un fil intitulé « avez-vous eu peur en mer » j’ai expliqué que les seules fois où j’avais eu peur c’était quand je n’étais plus certain de ma position. J’ai donc eu dès 1983 un Decca (le GPS n'existait pas encore) qui donnait la position à 500m environ ce qui semblait miraculeux pour l’époque et je n’envisagerais pas d’appareiller sans GPS.

Cependant il est vrai que je suis souvent perplexe devant nombres de fils qui traitent de tout un tas de sujets pour moi un peu abscons et qui me semblent très compliqués. Quand je vois toutes les questions sur l’énergie, sur la meilleure manière de charger des ordi, sur les compatibilités informatiques etc, je me dis que certains aiment se compliquer la vie.

Un GPS à pile qui me donne la position en Fi et G que je peux reporter sur la carte avec une pointe sèche en moins de 15 secondes me satisfait entièrement. Une VHF portable pour les entrées de port et qui est éteinte le reste du temps correspond à mon besoin. Je n’ai plus de speedo, quand on a étalonné sa vitesse deux ou trois fois on arrive parfaitement à l’estimer au ¼ de nds. Pour plus de précisons on regarde les distances sur la carte entre deux ½ heures. Pour l’éclairage intérieur les lampes à pétrole font cosy et me suffisent le plus souvent. Je n’ai pas de girouette mais des pennons dans les haubans et j’en suis parfaitement satisfait. Pas d’anémo, je ne vois pas à quoi ça sert. C’est aux réactions du bateau que je sais s’il faut réduire, pas besoin d’un cadran pour me le dire. Je prépare mes nav avec une carte petite échelle, une règle Cras et une pointe sèche. Je le fais par plaisir, cela fait partie de la croisière et permet de rêver avant même d’être parti.

De même je n’ai pas de frigo, avec un peu d’astuces on peu garder des aliments frais deux ou trois jours et ensuite les conserves sont parfaites.

De cette manière je n’ai quasi aucun besoin d’énergie et le ¼ d’heure de moteur de sortie de port me suffit pour charger mes batteries pour 3j de consommation. Elle est pas belle la vie !

A oui pour la sécu j’ai une epirb mais elle est autonome et un bib et avec tout cela je n’ai vraiment pas l’impression de prendre des risques. Alors ceux qui veulent me traiter de dinosaure, libre à eux, mais moi je suis heureux comme ça.

13 juin 2014

Mais comme Pytheas l'a bien expliqué, les passéistes ce n'est pas ceux qui comme vous naviguent par plaisir avec peu d'électronique.

Les passéistes, ce sont ceux qui prétendent donner des leçons à ceux qui utilisent de l'électronique.

13 juin 2014

J'aime bien naviguer avec peu d'électronique, le plaisir de manipuler les cartes, et même pour voir les airs ahuris quand je dis, du haut de mes 20 ans, que je sais me servir d'un sextant.

14 juin 201414 juin 2014

au risque que me faire fustiger , il me paraît important et même sécuritaire que de bien maîtriser " l'ancienne méthode" en complément des nouvelles technologies car en cas de panne de ces dernières on peut toujours suivre sa route et savoir vraiment où l'on est et savoir comment rejoindre sa destination en toute sécurité .
Mais cela n'est que mon avis perso . :acheval: :jelaferme:

16 juin 2014

Ouais, tu vas renvoyer pas mal de gars de la marine marchande à l'école........

14 juin 2014

En meme temps , aujourd hui , l'ancienne methode ce doit etre gps et report sur carte .....

14 juin 2014

Il vaut mieux savoir où on est et pas savoir ou on va que de savoir où on va sans savoir ou on est.

15 juin 2014

Sans rire, j'enseigne en stage spécifique de navigation manuelle (en manche) qu'il ne sert à rien de savoir (avec exactitude) ou l'on est, mais qu'il faut être certain de savoir ou l'on est pas (les techniques de nav d'exclusion).
Les gens sont un peu surpris au départ... puis se rendent compte que c'est plus naturel !

15 juin 2014

Euh... Permets-moi de désapprouver ton point de vue, tout du moins dans sa forme qui laisse une grande liberté à l'interprétation...

15 juin 2014

:reflechi: :reflechi: :reflechi: :reflechi: :reflechi:

15 juin 201415 juin 2014

Lorsque tu sais faire quelque chose tu le fais, lorsque tu ne le sais pas, tu l'enseignes...

Le savoir, c'est savoir ce qu'on ne sait pas...

:litjournal:

16 juin 201416 juin 2014

Tu fais comme tu veux.

Tu verras, quand tu sauras quelque chose, l'importance que prendra alors le doute concernant ce que tu sais. :litjournal:

Juste un détail, cette relation au savoir a plus à tenir de Socrate que de moi.

14 juin 2014

Sur un bateau qui ne m'appartenait pas, j'ai même navigué aves des cartes Michelin dans des coins pas tristes. Dieu, que la petite mousse a été bonne à l'arrivêe.

CaptainRV

15 juin 2014

Entre autres, merci à Pythéas54 et à Olive44 pour leurs contributions. C'est un régal pour celui qui a commencé à naviguer début des années 60 avec des boules de papier en tant que loch! Avec un routier et une carte Michelin entre Arcachon et Socoa...
J'enregistre ce fil! Encore une petite gorgée de bière svp... :bravo:

15 juin 2014

Ben on discute, on est à la taverne.
Mais rien ne t'empêche de donner ton avis.
Moi aussi j'ai commencé en utilisant un flotteur jetté à l'étrave et chronométré jusqu'au tableau AR et en faisant le ratio temps/longueur de coque. Cela marchait pas trop mal. Puis la corde à noeuds dont il fallait au moins trois essai pour en tirer quqchose...
puis le compas de relèvement,
puis la Gonio,
le Decca,
le satnav,
le GPS
le radar (oui pour moi c'est venu après)
le plotteur,
le traceur,
Maxsea ...

15 juin 2014

j ai commencé par :
l angoisse ( gonio estime )
le stress ( sextant ho 249 )
l attente ( satnav )
le bonheur cool ( gps lecteur de carte )

15 juin 2014

Mmmh, radar, je suis pas trop fan...
Surtout quand je vois au final le peu d'unités équipées.
.
"plotteur", t'aurais pas fait la Royale par hasard?

16 juin 2014

dans la royale on ajoute un E
alain

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (156)

Québec, le cap Gaspé

2022