Bonne baignade à tous

vu ce week end dans le midi libre
Tous les douze ans, après une année chaude et sèche, les méduses pullulent. Avec le réchauffement, l'équilibre de l'écosystème ne tiendra-t-il qu'à une tentacule ? Depuis 650 millions d'années, elles hantent de leur tango chaloupé les fonds marins. Alors, les méduses n'ont plus rien à apprendre des fluctuations en tous genres.

Elles ont traversé ce que même les dinosaures n'ont pas supporté... Ça force le respect ! Tous les douze ans, cycle jusqu'alors connu des frasques du climat, au gré de la température et de la salinité des eaux, la méduse prend ses aises et... pullule. Au début du XIX e siècle, des marins décrivaient déjà ces navigations dans de la « soupe de méduses » .

Mais voilà : avec le réchauffement climatique bien entamé, nul ne sait ce qui va se passer. « Depuis quelques années, la température de la Méditerranée ne descend pas en dessous de 14 °. Ce paramètre pourrait entraîner une prolifération permanente de la Pelagia noctulica , la plus répandue des mille espèces de méduses », explique Jacqueline Goy, chercheuse à l'institut océanographique de Paris.

La Pelagia, aux piqûres très urticantes, est un sensationnel marqueur des modifications de l'environnement. Son absence de carapace en fait un traceur idéal. Le réchauffement, c'est une chose. Mais il y aussi la surpêche et les rejets toxiques qui, indirectement, favorisent la multiplication des ombrelles mauves. Le thon rouge en est très friand. Les tortues aussi. Ces deux prédateurs sont aujourd'hui en voie de raréfaction. A l'instar de Jacqueline Goy, les scientifiques de l'observatoire océanographique de Villefranche-sur-Mer attendent le printemps avec un peu d'inquiétude.

La prolifération peut aller très vite et les méduses mangent tout. « Elles sont carnivores et insatiables. Avec un opportunisme certain. Les oeufs et les larves de poissons leur conviennent tout à fait. Manger pour se reproduire, c'est leur "credo" ! Une méduse pond pendant trois à quatre mois des millions d'oeufs », souligne Mme Goy. Les dégâts sont-ils déjà visibles ? « En mer Noire, les méduses ont déséquilibré le système en une dizaine d'années. Il n'y a plus d'anchois. Et, dans la Baltique, il n'y a plus de hareng. Des rejets d'eau chaude provenant de centrales nucléaires ont contribué à ce dérèglement », affirme la scientifique.

Pelagia noctulica mesure jusqu'à 17 centimètres de diamètre en Méditerranée. Rien à côté de l'une de ses cousines repérée dans le golfe de Californie : 2,50 mètres de diamètre et 6 mètres de haut ! Une prolifération de l'espèce ferait quand même un peu désordre !Avec le réchauffement climatique, le risque de tropicalisation constitue aussi une menace. Les méduses de la mer Rouge n'ont pas encore franchi le canal de Suez qui les conduira en Méditerranée.

Face à la menace de surpopulation de méduses, certaines communes de la côte ont déjà pris leurs dispositions. Au Lavandou, dans le Var, un filet a été installé l'été dernier afin que la manne touristique ne se fasse pas piéger dans les tentacules. Les autorités espagnoles tentent de réintroduire la tortue à proximité des sites touristiques. Sauve qui peut. Mais ce type d'action risque de devenir vite dérisoire.
:-(

L'équipage
18 fév. 2008
18 fév. 2008

mise à part

tous se que cela peut entrainer comme dégradation sur l'écosystème en méditerranée, qui elle est une mer fermée, on retrouve les mêmes petites bêtes en Manche, qui elle est bien plus froide.
Ceux-ci laisse à pensé qu'elles sont partout les sales bêtes,et il est vrais que lorsque l'on se baigne ça fait flipper surtout si on n'a pas de maillot :langue2:

18 fév. 2008

Vip en Manche

Dernière sortie de septembre cette année à St Malo (où on ne peut pas dire que l'été ait été follement chaud), j'ai croisé des bancs de méduses de plusieurs centaines d'individus.

L'Année des méduses, St Trop et les monokinis en moins !!
:-D

18 fév. 2008

Une idée de livre à découvrir

L'essaim de Frank Schätzing.

Un thriller écologique très passionnant car très proche du contexte actuel.

Je l'ai eu aux éditions France Loisirs.

Ceci n'est aucunement une publicité, juste une indication pour les passionnés d'écologie.

V.O.

18 fév. 2008

sur l'etang de Berre

il y en a eu pratiquement tout le temps et la semaine dernière il y en avait déjà un bon peu comme disent nos amis Belge, en revenant de Corse en septembre des bancs de petites mauves et de celles qui ont comme une voile sur plusieurs milles, de nuit c'est assez flippant elles reflètent les feux de routes

18 fév. 2008

Ben,

En Med sud, c'est pas tous les 12 ans l'année des méduses, c'est chaque année !

Ca commence à devenir une plaie !

J'ai un peu la flemme de rechercher la littérature que j'avais pu consulter là dessus, mais en fait il apparait qu'on aura pas besoin d'attendre un peu plus de réchauffement climatique pour être encore plus emm...dé avec ça, vu que la cause serait déjà une réalité: la disparition des prédateurs de méduses, thons et tortues. C'est sur qu'avec 80% de la population des prédateurs disparue, la méduse peut commencer à se sentir cool en vacances l'été.

Mais drame de drame, cynisme absolu du genre humain, un certain nombre de municipalités méditerranéennes auraient déjà intégré ce scénario de prolifération (lu il y a 2 ou 3 ans déjà), et cela ferait bien leurs affaires, car les filets anti méduses ne coutent pas bien cher pour protéger les baigneurs sur quelques plages, et ce serait un bon moyen de concentrer le touriste à certains endroits (sur des plages payantes bien sur) au plus grands profit de ceux qui vivent du tourisme, et de créer un tourisme "d'élite": le prolo ira se faire griller par les méduses sur des plages pas chères, tandis que ceux qui auront les moyens pourront barbotter tranquillement.

Quand quelque chose part en c...e, y'en aura toujours qui trouveront un bon moyen pour se remplir les poches !

19 fév. 2008

et bientôt sur le bord

des plages on verra des gas louer des combinaisons de plongée, on va finir par revenir au tenus de bain du début du vingtième siècle.

19 fév. 2008

heu............

ça se mange pas ces betes là??? :reflechi:

19 fév. 2008

Pour manger

ça !!!... faut avoir la dalle, remarque à la vitesse ou vont les choses si la terre répond toujours présent dans un siècle, c'est peut-être la seul chose vivante qui restera dans la mer :-( :-( :-(

19 fév. 2008

suite a un documentaire

sur le vietnam, ils mangent bien de tout petit poulpe vivant, agrementé d'une sauce, mais bon qui sait si un jour ont trouvera pas quelques chose a faire avec ses bestioles là ;-)

19 fév. 2008

Si, si ...

Cru en salade pour les blanches, hâché en lamelles, au choix à l'huile d'olive ou au citron , c'est très bon !
Les violettes, c'est bon aussi, mais la préparation est plus délicate, il faut séparer du corps tous les filaments urticants. Frits à la poëlle, juste un aller retour avec une pointe de curry,ou alors en bouillons.

19 fév. 2008

peut ossi ptet faire un baume visage

pour nanas , laisser l'urtiquant svp :mdr:

19 fév. 2008

çi le collagene

peut aider dans certain cas pour les retenues:mdr: un grand merci a ses petites betes là, pas pour les madames hein mais pour nous et le plaisir des yeux:mdr: mais barez vous si jamais ça retombe hein !!! :mdr: :mdr:

19 fév. 2008

tu confondrais pas

avec de la nourriture pour piaf à tête blanche et becque jaune des fois :-D :-D :-D
je plaisante dans la mer tous se mange et c'est bon donc bien assaisonné comme tu le présente ça doit le faire ;-)

19 fév. 2008

C'est déjà fait industriellement

:litjournal:Bien sûr, Tu n'est pas sans ignorer que les produits de beauté font largement appel au collagène !!!!:mdr::mdr::mdr::mdr::mdr:
Le problème de cette exploitation c'est que ça risque de mettre en péril l'existence même de l'espèce des méduses, je pense qu'il faut que le WWF la déclar "espèce menacée" et prenne des mesures de protection.

La recette sur www.freepatentsonline.com[...]32.html

On concasse 600 kg de méduses congelées, que l'on laisse reposer en chambre froide (4°C) jusqu'à décongélation complète.

Après lavage à l'eau, on procède à un broyage puis à une extraction en milieu acétique (acide acétique 0,5 M) dans un extracteur de 5 m 3 . L'extraction est réalisée pendant environ 12 heures, sous faible agitation au moyen d'un agitateur rotatif (50 trs/min) à une température comprise entre 12 et 15°C.

L'extrait est ensuite centrifugé en continu sur une centrifugeuse industrielle, et après séparation des particules en suspension, le centrifugat est précipité par addition de chlorure de sodium.

Les fibres de protéines collagéniques précipitées en milieu salin (force ionique 2) sont essorées pour obtenir environ 2 kg de fibres à 5% de protéines collagéniques.

Des solutions aqueuses dosées à 0,1%, 0,3% ou 0,6% de protéines collagéniques sont préparées à partir des fibres.

On obtient ainsi un extrait collagénique se présentant sous forme de liquide visqueux légèrement opalescent, miscible à l'eau, de pH voisin de 4,0.

La composition en acides aminés est la suivante, comparée à celle d'un extrait collagénique de type connu, obtenu à partir de peaux de poissons: Acide aminé Collagène de l'invention collagène de peaux de poissons

Acide aspartique 7,08 5,65

Thréonine 3,29 2,04

Sérine 3,89 2,38

Acide glutamique 11,63 8,51

Proline 11,12 11,91

Glycine 31,34 32,67

Alanine 4,45 12,59

Valine 2,63 2,79

Cystine 1,01 0,00

Méthionine 0,16 0,20

Isoleucine 2,17 1,29

Leucine 3,13 2,93

Tyrosine 0,49 0,00

Phénylalanine 1,31 1,70

Histidine 0,86 0,88

Lysine 3,28 3,40

Arginine 6,57 4,70

Hydroxyproline 3,03 5,92

Hydroxylysine 3,04 0,41

L'analyse de la composition en acides aminés a été effectuée par chromatographie sur colonne échangeuse d'ions de la protéine hydrolysée, suivant une technique classique.

Les résultats de l'analyse indiqués ci-dessus montrent que le collagène obtenu suivant la présente invention contient environ 1% de cystine tandis que le collagène de type connu n'en contient pas. De plus, sa teneur en alanine (4,45%) est nettement réduite par rapport à celle du collagène connu (12,59%).

La présence de cystine est particulièrement intéressante, conformément à l'invention, car elle améliore considérablement la qualité cosmétologique des compositions cosmétiques préparées avec le collagène de l'invention en raison de l'affinité de la cystine pour la kératine de la peau.

D'autre part, on constate que le taux d'hydroxylysine est supérieur à 3% (contre moins de 0,5% pour le collagène de peau de poisson), ce qui améliore sensiblement les propriétés rhéologiques des solutions obtenues à partir de ce collagène matriciel.

Passionant !
:star2:

19 fév. 2008

aux fait..........

les nanas equipées de collagene, pas besoin de gilet hein?? si non :reflechi: :mdr:

20 fév. 2008

Geo attention au délire

Ne serais tu pas en train de confondre collagène et silicone ????

Ceci dit c'est vrai que si nos charmantes compagnes voyaient avec quoi sont fait les produits de beauté ....... mais chut, elles le font pour nous plaire :-D :-D

20 fév. 2008

ben vi !!!

M'étonne pas qu'elles les aiment leurs produits,nos ptit copines, ptêt à cause que le cachalot en donne une bonne partie avec son ambre gris ... en anglais cachalot c'est "spermwhale" ...!!!
:star2:

20 fév. 2008

Et l'ambre en question

s'appelle, je crois, spermaceti.

20 fév. 2008

pour nous plaire, pour nous plaire...

vite dit ça ;-)hein !!!:mdr:

21 fév. 2008

non, non

elles le font pour SE plaire. Nuance...

21 fév. 2008

Est-ce qu'on...

...peut faire des croquettes avec des méduses ?

miaou...

21 fév. 2008

alors la j en ai appris

JE SUIS MEDUSE les dauphins ne bouffent pas les meduses??

21 fév. 2008

c'est visiblement pas

leur nourriture préférée,ils aiment mieux les petits poisse-caille ;-)

21 fév. 2008

Et encore, nous ça va ......

Y'a des coins c'est bien pire ......

mysterestotalbe.unblog.fr[...]videos/

21 fév. 2008

C'est les Balaines

qui leurs envoies :-) :-) :-)

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