Baudouin

change de proprietaire(groupe chinois);dommage et esperons que cela n'annonce pas une future delocalisation(pas avant 15 ans,parait il!!!!).Jeff. :-( :-( :-(

L'équipage
24 jan. 2009
25 jan. 2009

tu vois kal.

peu de matelot connaissent "baudouin"..les mariniers et les vieux conducteurs d'engins , peut-être !!! c'était vraiment de la bonne mécanique..je me souviens de "colas" sur club med , avait un baudouin 12 cylindres , un vrai bijoux..:litjournal:

26 jan. 2009

Histoire classique

Baudoin avait son usine sur un terrain en banlieue marseillaise depuis des dizaines d'années.

Un jour, un élu décide qu'il est urgent de changer le PLU.

Le terrain de l'usine Baudoin, qui était inconstructible, devient constructible.

Les 6 ou 8 hectares valent alors, en 2006, en pleine folie immobilière, une fortune.

L'usine et ses terrains sont vendus, et Ils cherchent où aller. Le premier choix est l'usine UMICORE à la Ciotat, qui vient de délocaliser, mais cela ne se fait pas. Le deuxième choix est les locaux vides de DIEBOLD, fabriquant d'automate bancaire à Cassis, qui vient de vider les lieux pour délocaliser.

Et ben voila, après avoir vendu le terrain de l'usine historique, ils vendent le fond de commerce.

Rien à dire. Un travail propre. Félicitation au mec qui a signé le changement du PLU.

Jacques

26 jan. 2009

et beh!!!!

lamentable.

27 jan. 2009

Les vedettes de ravitaillement des phares...

...étaient équipées de DK6, la Velleda, à l'île de Sein de deux DK 4.
A Kéréon, nos groupes de brume étaient des DK2 sous licence Vialis
Et un nombre incalculable de bateaux de pêche...
Fleur de Lampaul: un DK6 refait à neuf lors de son grand chantier
Ah, le bruit du DK 6, une vraie musique...

27 jan. 2009

dit goud

c'est ou c'etait quoi deux billes???

27 jan. 200916 juin 2020

v'là

mais en plus moderne que l'époque des baudoin

26 jan. 2009

ben les peniches

etaient souvent equipées de baudouin non ;-)

27 jan. 2009

les baudouins

on ne les trouvait pas aussi sur les engins de travaux public ?? genre deux billes etc etc

27 jan. 2009

argh

désolé, en travaux publics, c'est le nom qu'on donne au petit rouleux conpresseur vibrant conduit à la main sur le coté et avec un moteur diésel se démrrant a la manivelle avec un décompressuer

il me semblant que c'étatit des baudouin dessus

27 jan. 2009

ahh okiii

merci ;-)

27 jan. 2009

C'est probablement un peu moins simple...

Il est plus probable que, dans le cadre du PLU, ce terrain était inclus dans une zone à urbaniser. Un nouveau PLU n'est pas établi sur la base d'une lubie d'un élu. C'est une action lancée par la municipalité, avec enquête publique et délibération du Conseil en finale. Encore faut-il qu'il soit également approuvé par le préfet.
La première question que l'on peut se poser est de savoir à qui appartenaient le terrain et les bâtiments occupés par Beaudoin.
La tendance actuelle générale est de repousser les industries à l'extérieur des agglomérations. Ce peut être l'occasion pour celles ci de disposer de locaux plus rationnels. Je crains que les locaux "historiques" de cette entreprise de plus d'un siècle d'existence n'aient plus guère été rationnels.

Beaudoin a déposé son bilan en octobre 2008. Un carnet de commandes plein ne signifie pas rentabilité et rien de sert de vendre des moteurs si on perd de l'argent sur chaque unité vendue. L'issue ne peut être que fatale.

Aujourd'hui, l'entreprise est mise en redressement judiciaire, faute de pouvoir trouver des fonds pour se recapitaliser. Le Tribunal de Commerce est bien obligé de faire avec les ou le repreneurs qui se présentent. En l'espèce, il semble (mais mon information est peut être incomplète) que le seul soit le groupe chinois Weichain qui s'engage à recapitaliser à heuteur de 5 millions d'euros et maintenir les 118 emplois à Cassis.

Le problème ne vient donc apparemment pas de cette question de PLU mais semble inhérent à l'entreprise elle même. Prix de revient trop élevés? Ce ne serait pas une surprise car elle est petite, avec le problème également de financer la recherche et développement pour sortir de nouveaux moteurs, lié également aux 35heures qui pénalisent les prix de revient, aux charges diverses qui ne pourront être réduites que par une réduction du coût de fonctionnement de l'état et autres administrations.
Egalement concurrence avec de gros constructeurs (cela ne met pas en cause la qualité du produit): Man, Volvo, Caterpillar, Iveco et quelques autres : il est difficile à une petite entreprise de gagner face à eux.

Alors maintenant? Le problème sera certainement de réduire les coûts. Je ne sais si le groupe repreneur fabrique également des moteurs marins auquel cas, la recherche et développement pourraient être assurés par le centre du groupe. Une autre piste est également de fabriquer des moteurs sous licence afin de se refaire une santé en n'ayant à supporter que des coûts de fabrication.
Peut-être d'autres pistes, mais je ne connais pas le dossier.
Espérons simplement que l'entreprise survivra.

Dragonera Nord

Phare du monde

  • 4.5 (160)

Dragonera Nord

2022