Assurance au long-cours: des mauvaises nouvelles

Elles concernent les efforts du site cousin pour négocier des contrats au delà de l'Europe.
Voir
stw.blogs.stw.fr[...]es.html

L'équipage
05 jan. 2013
05 jan. 2013

Pauvres assureurs !

Voir les pubs à la page 10 de Caribbean Compass ?

issuu.com[...]nuary13

:-)

05 jan. 2013

Pauvres nous, surtout...
En plus, mon bateau a plus de 25 ans...

05 jan. 201305 jan. 2013

ne restera que l'assurance au Tiers....

05 jan. 2013

et heureux ceux qui ne sont pas au loin et ont un peu de temps pour se retourner sans se trouver le bec dans l'eau.

05 jan. 201305 jan. 2013

Ce n'est pas moi qui vait pleurer sur les assurances.
Si ils se ramassent en ce moment c'est certainement plus à cause de mauvais placements que du fait des sinistres.
Mais il y a quand même quelques élements qui interrogent dans la déclaration de stw: Les démâtages qui diminuent quand le contrat inclut une clause de responsabilisation, augmentation des sinistres pour fautes de nav, incendie suite à négligence...il n'y a peut-être pas que la recherche éffrenée d'un bénef maxi dans les réticences des assureurs.

06 jan. 2013

Je le répète depuis longtemps, une bonne assurance pour un bateau au long cours c'est 10% de franchise sur la valeur assurée, sauf sur la perte totale...
Un budget doit se construire sur cette base, après on discute.
Maintenant, qu'un assureur accepte de prendre 2500 bateaux par STW ça me semble dangereux.
Je m'explique..
Tout le monde est honnête et sérieux dans une flotte de cette taille, n'est-ce pas?
Personne ne passe une voile déchirée pour une annexe cramée, certainement pas!
Jamais aucun Volvo n'a été payé par un talonnage, non...

Quand une flotte assurée est regroupée, sur des zones avec des pros disponibles dont les défauts sont connus, où les bruits de ponton agrémentent les enquêtes et où la loi n'est pas un jeu de l'oie, il est déjà difficile d'estimer le risque qu'on couvre (dont les "fuites d'entretien") alors dans le cas STW!!!
Rien que le défaut d'application des règles de vétusté que les actuaires calculent doit représenter un bon 10 % des sinistres indûment réglés.
Y a-t-il un assureur dans la salle?

En tout cas, un rapport "sinistre à prime" de 200% provient de la négligence du souscripteur qui n'a pas vu le risque et de la "pression commerciale" des assurés qui ne font pas leur police!

Un contrat d'assurance est un PARTAGE et non une CESSION du risque...

De plus, quand un cyclone passe et que le risque se réalise dans la proportion du cas décrit par les responsable de STW, il semble économiquement normal que TOUTES les primes de ce type de risque augmente, dans le cas STW, l'augmentation a été trop tardive...

Enfin, quel est le rôle de STW dans cette histoire?

Je ne les accuse pas personnellement mais, y avait-il un courtier?
Vraisemblablement non et c'est un vrai problème car un assureur ne sait pas estimer tous les risques. Il procède d'habitude par regroupement de petits risques connus, c'est à dire stables dans le temps.
Une flotte du type STW est trop hétéroclite ou trop restreinte pour être stable. Le rôle du courtier est alors primordial car c'est lui qui administre ses contrats, alertes les mauvais payeurs, connait ses tricheurs et place les risques les plus atypiques hors du contrat groupe, tout le monde y gagne.

bon, sur ce je vais dormir!

Salut Fred!

06 jan. 2013

A ma connaissance, STW travaille avec un courtier ANP, je crois ex armanien plaisance, qui fait de l'assurance maritime depuis très longtemps.
Ceci dit, je suis d'accord sur le fait qu'une assurance doit couvrir les gros sinistre, avec une franchise de 10%, c'est une bonne moyenne, et je dirais même en perte totale.
Un des problèmes actuels est la diminution rapide de la valeur vénale entre le moment où l'on souscrit et le sinistre éventuel : l'assuré a le sentiment d'être floué. il faut donc chaque année voir si cette valeur a varié sensiblement. Même en cas de valeur agréé, il peut y avoir des surprises : lire les clauses en petits caractères précisant un principe de base des assurances, on en peut pas "gagner" d'argent.

06 jan. 2013

désolé, je n'avais pas vu le courtier..

La seule explication est alors un manque vigilance face au "groupe" STW.
Il faut sans doute en savoir gré aux responsable de cette association, qui ont permis le maintien de primes trop basses dont tous ont profité... jusqu'à aujourd'hui.
Bon boulot!
Je pense qu'ils retrouveront une solution satisfaisante, les assureurs adooorent les historiques bien connus et savent recalculer leur risques en éliminant les brebis galeuses (voire l'histoire des mats...) et en recalant le niveau de prime au niveau de l'historique du risque.

je suis assez surpris du déficit de cette assurance.
Je me suis assuré chez eux pour aller aux Lofoten.
Leurs exigences sur le matériel et mon "pedeegre" étaient très fortes.
- changement du gréement (était déjà en commande)
- avertisseur de mise entoute de la pompe de cale (pas sot du tout, il m'était arrivé de prendre beaucoup d'eau par le mavabo resté ouvert et je n'avait pas entendu la pompe)
- expertise
- équipement météo
- balise de détresse conseillée (déjà à bord)

le courtier savait visiblement très bien ce qu'est un bateau.

Il considérait (comme mon ancien assureur April) que la zone Norvège était source de nombreux accidents ce qui m'a étonné, c'est une navigation à prendre sérieusement certes, mais qui ne m'a pas paru difficile.

j'ai quand même dû faire appel à eux pour l'assistance rapatriement suite à un décès dans la famille ... comme quoi ... on ne peut tout prévoir. (première fois de ma vie que je fais intervenir un assureur en remboursement pour le bateau)

Soit dit en passant la société Coris assistance qui assure ce service est parfaite mais le retour au bateau n'est pas pris en charge, mais ce n'est pas très grave car contrairement à l'aller on a le temps de trouver des tarifs raisonnables.

06 jan. 2013

mon avis qui n'engage que moi, comme dab' a contre-courant;
une bonne assurance est au tiers seulement, a moins d'avoir des sous a perdre.
quant au remboursement en cas de sinistre...un chef de bord responsable est toujours tres prudent. il evite de se mettre dans des situations critiques, sait eteindre un incendie ou aveugler une voie d'eau, il est attentif a la meteo et porte toujours la toile du temps.
il me semble grotesque de vouloir assurer un voilier contre la mer et le temps.
amha,

06 jan. 2013

Entièrement d'accord avec Seadog. Depuis 30 ans, je n'ai jamais souscrit que le strict minimum légal en matière d'assurances, pas de mutuelle santé ( j'adore le regard exorbité des gens quand je leur dis que je n'ai pas de mutuelle...), et bien les économies réalisées sont équivalentes au prix de mon bateau !
Une chose fondamentale à capter : les assureurs ne sont pas des philanthropes, et gagneront toujours de l'argent sur nos primes. Mathématiquement, nous en perdons.

Euh... Il n'y a pas confusion là :
- Assurance santé : SECU
- Complémentaire santé : Mutuelle
- Rapatriement : assurance spécifique

Pour ma part dans ma projet l'année prochaine, j'aurai la secu et le rapatriement, mais pas la mutuelle

10 jan. 2013

"....pas de mutuelle santé...."
et bien moi en tant que médecin régulateur pour un samu de France qui sous traitait pour une grosse assurance j'en ai entendu des gens pleurer parce qu’ils étaient au bout du monde sans assurance santé......et qu'il devaient payer de leur poche le rapatriement sanitaire....

06 jan. 2013

Les assureurs pleurent, je peux fournir les mouchoirs.....
Aujourd'hui, le formatage des gens montre bien que les gens sont teleguides ..... pour la meteo, seul TF1et M6 sont les references... bientôt il faudra couvrir les risque de pluie qui peut gacher l'apéro au ponton...

06 jan. 2013

Hello,
ça existe déjà,il me semble...une assurance contre le mauvais temps rencontré en vacances!!! :doc:
Et bien d'accord avec seadog,également...d'après quelques infos perso,pas mal de navigateurs au long-cours ne sont plus qu'au tiers.

06 jan. 2013

je suis même parti en grande croisière une fois sans assurance aucune : peu argenté, venant de mettre mon bateau à l'eau, les trois compagnies voulaient qu'un surveyor inspectent la coque, donc deux manutentions supplémentaires ! Trop cher pour ma bourse..
de la chance (sans doute) et beaucoup de précautions : il ne m'est rien arrivé.

06 jan. 2013

navigue t on moins prudemmment avec une "tous risques" que "au tiers" ?
perso non, pas envie de rentrer sans le bateau ou l'équipage....
par contre, la connerie humaine, ca existe....
et si une assurance me permet de continuer la route au lieu de perdre purement le bateau et le capital investit dedans , là je suis preneur... donc franchise sur les "merdes" à bord ok, mais bien surveiller en cas de naufrage/abordage....

06 jan. 2013

Au départ, le principe de l'assurance c'est :
- chacun cottise à la cagnote,
- si il y a peu de sinistres "l'assureur" gagne bien, voire très bien sa vie,
- si il y a beaucoup de sininistres, "l'assureur" gagne peu ou pas sa vie, voire pioche dans la réserve des bonnes années.
Le problème actuel, c'est que les assurances ont remplacé cette logique par une rémunération importante des actionnaires pour les attirer dans ce secteur plutôt qu'ailleur.
Il n'est donc pas question de rogner sur les marges bénéficiaires, qui ne paient pas uniquement les frais de fonctionnement.
Donc les "mauvaises"années, l'assureur augmente les primes pour garder ses marges. Si l'année suivante est meilleure, la marge est plus importante, et sert de base pour une future mauvaise année où les primes augmenteront, .........
Le secteur des assurances marchait tellement mal, que beaucoup des grosses boîtes ont ouvert un secteur bancaire. Je redis que, pour les assureurs qui se ramassent en ce moment, c'est plus certainement à cause de spéculation hazardeuses qu'à causes des sinistres.

08 jan. 2013

Le principe de base est juste, sauf que entre le moment où le prime est payée et le moment où le sinistre est réglè, il faut que la prime soit protégée donc elle est placée sur les marchzés financiers. C'est comme ça depuis que les assureurs existent, il est donc logique qu'il soient de gros opérateurs sur les marchés ; la loi les y contraint d'ailleurs!
Il ne faut pas confondre actionnaires et assureurs, les deux ont comme fonction la gestion des risques, les premier les partage, les seconds les couvre. La nuance est importante surtout qd on parle des actionnaires des assureurs...
A la lecture de certains contrats, on se demande si les commerciaux ne poussent au crime par envie de conquête...

06 jan. 2013

Dans le secteur IARD, beaucoup de compagnies perdent de l'argent ... et pas que sur une année. Pour elles, les assurances dommages ne permettent jamais que de fidéliser des clients pour d'autres produits bien plus rémunérateurs.

08 jan. 2013

Et surtout, il est beaucoup plus intéressant pour le client et la compagnie d'avoir toutes les assurances dans la même boite : réduction pour le client, avantage pour l'agent. Et en cas de sinistre, on s'occupe beaucoup mieux de l'assuré.

08 jan. 2013

Bonjour à tous,
Je suis étonné que le démâtage soit pris en charge par l'assurance. Je me demande si on ne peut pas comparer ça à une assurance contre la casse de son moteur de voiture. Il me semble que aussi le moteur du bateau soit assuré au cas où l'on prend un OFNI qui bouche la crépine ?
J'ai l'impression que ce sont des sinistres évitables. Je dois être trop angélique ... ?
Bon vent à tous.

chez ANP le mât n'est couvert (avec coefficient de vétusté) qu'à la condition d'avoir un gréement récent réglé par un professionnel.

Pour l'ofni dans la crépine (en général sac plastique) il peut malheureusement y avoir des dégâts avant que l'alarme ne réagisse.
également il arrive des dégâts au moteur où à l'inverseur suite à un bout dans l'hélice, difficile à éviter et les coupe orins ne sont pas souvent efficaces.

Mais je comprend bien ce que tu veux dire et suis d'accord : c'est au navigateur de prendre un max de précautions pour ne recourir à l'assurance qu'en cas de pépin plus ou moins imprévisible.
J'ai pour ma part la chance de n'avoir eu aucun recours à mon assureur pour la navigation et une fois pour quelques dégâts en hivernage au sec pour tentative de vol (300 euros remboursés en 40 ans : j'aurais mieux fait de ne pas m'assurer !)

Hubert, de Cherbourg

08 jan. 2013

l'assureur calcul une probabilité..;

09 jan. 2013

Et l'assureur est assuré, comme l'arroseur est arrosé...
Lui-même a son tour doit avoir, j'imagine, un contrôle de ses contrats.
Et l'assureur du réassureur, ça existe?
De plus ils ne se contentent pas de garder l'argent dans leur tiroirs. Ils investissent. Je ne vais pas pleurer sur leur sort, nous représentons pour eux un placement à risque...calculé. Lorsqu'ils disent qu'ils perdent de l'argent, il faut comprendre qu'ils gagnent moins, il y a une nuance...

09 jan. 2013

tu ne calcules jamais tes risques, toi?
Je peux vous garantir qu'un assureur peut perdre beaucoup d'argent et que ce que vous critiquez (la plus part d'entre vous) est la simple garantie du contrat que vous signez.....
On raconte n'importe quoi sans réfléchir mais... On s'assure quand même...

09 jan. 2013

Bonjour à tous,
Je reviens sur l'histoire du démâtage ... Quand j'ai assuré mon bateau je n'avais même pas idée que cet accident puisse être assuré. Qu'un remorquage suite à un démâtage qui mettrait l'équipage et le bateau en péril c'est concevable mais s'assurer contre une avarie c'est du "luxe". Alors bien sûr sur un vieux bateau comme le mien (23 ans) la vétuste fera chuter l'addition mais tout de même.
Enfin en visitant le salon nautique à la recherche d'un meilleur contrat, le mien venant d'augmenter (de 900€ à 1000€) je n'ai pas trouvé moins cher et tous les courtiers que j'ai vus on mis en avant l'assurance démâtage sous réserve d'une inspection annuelle du gréement par un professionnel. J'en conclue que c'est un risque bien connu ?
Bon vent à tous.
Bernard.

09 jan. 2013

Autre explication: les démâtages étant très rares, convaincre les inquiets que c'est un risque important, et empocher la (sur)prime sans débourser d'argent...

09 jan. 2013

OK, mais j'avais l'impression que tux3132 parlait plus de côtière, en citant les tarifs...

09 jan. 2013

C'était ce que je pensais, mais apparemment l'expérience stw prouve le contraire. Je cite :
"- Une augmentation du nombre de sinistres ayant pour origine un défaut de maintenance : les démâtages pour cause de gréements trop anciens ont été une galère en 2010 et 2011. Depuis la mise en place d’une clause de responsabilisation en Décembre 2011, nous n’en avons eu que 2 en 2012."
Source :
stw.blogs.stw.fr[...]es.html

09 jan. 2013

Effectivement je ne parlais pas du cas très particulier de STW qui de plus est majoritairement en zone Antilles mais du commun des mortels.
Si je prend l'exemple vu de mes yeux d'un bateau de location, un Bavaria 44 ou 45 (je ne sais plus très bien) qui a démâté quelques dizaines de miles à l'Est du Cap Corse, équipage (sauf le skipper) évacué en hélico et retour du bateau en remorque par la SNSM à Macinaggio qui paye quoi ?
Le locataire peut invoquer le défaut d'entretien et le fait que le démâtage soit assuré pour tenter de récupérer sa caution mais ce n'est pas gagné ... Est-ce que l'assurance prendra en charge le remorquage sachant que le génois en grande partie déroulé était dans l'eau et qu'un retour au moteur face à une mer formée était particulièrement hasardeux ???
Je crois que là on touche toute l’ambiguïté de nos contrats.

Bon vent à tous.

Bernard.

10 jan. 2013

Quand un assureur dit perdre de l'argent, il doit comme toute société mettre la clef sous la porte...
Cela est rarement le cas...
Dans le monde de l'assurance, il y a la re-assurance de l'assurance, en fait il ne risque pas grand chose, tous les risques sont a priori répertories, ceinture et bretelles de leur cote...

Tout contrat d'assureur marche comme cela:
cabinet avec qui l'on signe et que l'on contacte en cas de problème, mais en fait c'est le pantin des groupes d'assurance.

Lui meme contacte sa maison en tant que courtier. La maison donne le cadre juridique et le courtier n'a que peu ou prou de marge de manoeuvre.

Aperiteur = compagnie en charge du dossier en cas de multiples assureurs sur un meme projet. Qui eux memes sont re-assures... Rachat entre-eux en cas de problèmes, ce qui démontre que la poire est bonne.

Par contre Manhasset a raison, nous avons l'assurance d'être assurer pour ce que l'on signe..... Lisez et relisez bien vos contrats ..... et ne pas pleurer apres...

Tiens je vais me coucher pour les plaindre....

11 jan. 201311 jan. 2013

Désolé Regisson, mais ce que tu racontes est faux!
Tu confonds agents et courtiers, tu utilises des termes et des descriptions biaisées voire pire :
"Rachat entre-eux en cas de problèmes, ce qui démontre que la poire est bonne."
C'est de l'incompétence!!!

ARRETEZ DE PRENDRE LES PRO QUELS QU'ILS SOIENT POUR DES ARNAQUEURS!!!

10 jan. 2013

La ré-assurance n'intervient que dans certains cas précis et, en principe, sur des sinistres ou événements exceptionnels. l'exemple type sont les catastrophes naturelles ou environnementales.
La ré-assurance n'intervient pas pour combler les pertes d'une assurance suite à une politique commerciale trop large ou à des carences de gestion.

10 jan. 2013

Qui cotise à ces fonds de Garantie ?
L’adhésion au FGAP (fonds de garantie des assurés en cas de défaillance d’une société d’assurances de personnes) est obligatoire pour toutes les sociétés d’assureurs agréés en France.

Comment sont provisionnés les fonds de garantie par les assureurs?
Les réserves du fonds de Garantie des assurés représentent 0.05% des provisions mathématiques versées par les sociétés d’assurance par an.

Que se passe-t-il pour les avoirs supérieurs à 70 000 euros ?
Le fond de garantie ne couvre que les avoirs à hauteur de 70 000 euros. Au-delà de cette somme, l’assuré sera inscrit comme créancier de l’établissement pour le solde de ses avoirs, avec un risque de constater une perte. Le risque réel est donc au-delà d’une somme de 70 000 euros

moralité = ils sont bien reassure entre eux

10 jan. 201310 jan. 2013

Le cas des contrats STW est très spécifique :

  • habituellement une assureur a en portefeuille un mix de contrats et l'assurance est mutualisée sur un grand nombre de bateaux dont la majeure partie ne sortent des ports que par beau temps, environ 8 jours par an : très peu de chance d'avoir un sinistre.

  • la flotte de STW est majoritairement composées de tourdumondistes qui naviguent 365 j/an, au surplus dans des contrées pas toujours hospitalières, ni sur le plan hydrographie, ni sur le plan météo : le risque et l'éventualité d'un sinistre, malgré le sérieux et l'expérience des navigateurs, est statistiquement tout autre et on peut comprendre que les actuaires des compagnies se soient plantés sur cette population particulière. (1)

  • la charge d'un sinistre en tour du monde : si vous subissez un sinistre pour une "touchette", c'est réparable à peu près partout, à un tarif quasi normal. Par contre si vous démâtez, il faut approvisionner un mât dans une île perdue à l'autre bout du monde : dans ce cas, le sinistre coûte 2 à 3 fois ce qu'il aurait coûté en métropole, car les chantiers s'alignent sur les prix européens, et en plus "chargent la barque" car ils sont souvent seuls sur place.

Alors, au vu de ces facteurs, dire qu'une population spécifique assurée n'est pas rentable (en comparaison des plaisanciers "normaux") n'a rien de surprenant. La seule solution semble en effet être une franchise élevée, de l'ordre de 10 % du prix du bateau neuf, sauf en cas de perte totale. En sus, assurer la surchauffe d'un moteur, est-ce bien raisonnable ? est-ce que votre moteur d'auto est assuré contre la surchauffe ?

(1) je ne suis pas tourdumondiste, mais je navigue environ 6 mois/an, dans des zones mal pavées, et donc, statistiquement, je dois avoir plus de chances qu'un lambda de subir un sinistre : ça a bien été le cas, en 7 ans, trois sinistres, 2 mineurs et une perte totale ! CQFD

11 jan. 2013

Voilà une discussion étayée, merci!

11 jan. 2013

Manhasset
on sent que tu es assureur ou alors, chacun a le droit d'avoir son petit morceau de crise, mais malheureusement ce sont encore les petits qui vont trinquer...

les capitaux croises entre des sieges a jeton ne vont pas s'arrêter car c'est la crise ( AXA entre autre) voici une idee que tu pourrais proposer par descendre les couts..

Rappel
la difference entre courtier et un agent = l'un est un commercant, pas l'autre.... en autre

ce qui est vrai, c'est qu'il y assez longtemps, les courtiers se groupaient pour créer une assurance, maintenant c'est l'effet inverse, les groupes rachètent les courtiers qui des lors deviennent des agents généraux, le nombre des courtiers diminuent énormément pour laisser la place a des monstres. Apres ils rachètent les porte feuilles entre eux....

je ne pense pas qu'ils rachetent par plaisir......

PS = je ne casse pas du bois sur les commerçants et pro, car j'ai aussi cette casquette .

Je crie seulement sur les intermédiaires qui ont un telephone et un mail qui aident aussi a creuser le trou de la crise...

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (49)

Québec, le cap Gaspé

2022