Appel aux tatoués-musclés : la "garde à la mer" sur un multi, kesako ?

Impossible d'en trouver la définition précise même s'il semblerait qu'il s'agisse de la hauteur des bras de liaison (par rapport à l'eau?) sur un multi.
Autres précisions ?

L'équipage
25 oct. 2015
25 oct. 201525 oct. 2015

c'est la hauteur de coque , soit la distance du liston à la surface de l'eau .
pour les flotteur , la hauteur de ceux-ci .

25 oct. 2015

il s'agit de la hauteur entre la mer et le dessous des bras de liaison pour les tri ou la hauteur sous la coque centrale pour les cata

25 oct. 2015

Je suppose une coquille et il faut inverser les mots cata et tri?

25 oct. 2015

Ah, j'aime bien, 2 réponses et déjà 2 avis tranchés et ... différents !

Baston, baston ! :whaou: :whaou: :topla:

25 oct. 2015

Bonsoir. Moi qui pensais que c'était la garde des mères pour que les enfants puissent faire ce qu'ils veulent

:acheval: :acheval:

25 oct. 201525 oct. 2015

Ni tatoué ni musclé, je me risque cependant

C'est la hauteur entre la mer et la partie horizontale de la coque qui n'est pas en contact avec celle ci.

26 oct. 2015

voilà ...c'est une autre façon de le dire

26 oct. 201526 oct. 2015

Bon, ce que je crois avoir compris.
"Je crois" car le net n'est pas généreux sur le concept.
Même si on retrouve cette notion en matière d'architecture navale tous types de flotteurs confondus, ce qui m'a surpris c'est que, dans le cadre de la Transat JV, on ne trouve cette précision que pour la classe "Ultime".

Par définition, cette classe est ouverte et ne peut donc pas répondre précisément à une "jauge" qui définit les règles strictes de construction (dimensions, volumes, ballasts, gréements courant et dormant, quille ...) communes aux monotypes qui y participent : Classe 40, Imoca ... ou, moins contraignantes, des grandes caractéristiques qui permettent l'innovation technique (on parle de "jauge ouverte") : les dimensions de la coque sont strictes, le reste est ouvert (classe Orma).

La classe Ultime est tellement ouverte que même la longueur de coque est dans le flou en se contentant d'être comprise entre 70 et 105 pieds, ce qui laisse une belle marge pour les délires constructeurs. Tout le reste est libre.

Et les règles liées à la sécurité ?
Elles sont aussi très précises dans les règles de jauge qu'elles soient de monotypie ou très ouvertes comme la classe Ultime : caissons étanches, cockpits, portes de cloison, issues de secours, panneau de descente, etc ...

Concernant la "garde à la mer", elle fait justement partie des règles de sécurité.
Pour les jauges de monotypie et, peut-être celle de la classe Orma, elle est induite par les règles de construction liées aux dimensions et n'a donc (peut-être ?) pas lieu d'être précisée.
En revanche, les dimensions étant libres pour la classe Ultime, elle doit l'être pour éviter l'effet croche-pied dans le passage à la vague. Plus la garde à la mer est élevée sur un multi, plus son passage est confortable mais le centre de gravité est plus élevé et donc perte de stabilité et de performance.
D'un point de vue historique, la classe Ultime précise que la garde à la mer doit être de 1,40 minimum pour les multi construits avant 1er janvier 2015 et 1,70m pour ceux construits après ce qui laisserait penser que les bateaux modernes peuvent élever cette garde à la mer sans perdre en stabilité et en performance.

Comme j'y connais rien, merci de rectifier les inepties.

Trouvé, malgré tout (pour les curieux), les règles de jauge Imoca, les seules semblant accessibles sur le net :
www.imoca.org[...]ile.asp

26 oct. 2015

En marge, je trouve cette phrase de Vincent Lauriot-Prévost, architecte de Geronimo puis de Sodebo Ultim’ :

"La démarche de Thomas Coville est différente et découle de ses précédentes navigations en solitaire : plus focalisée sur la navigation sous foils que sur la coque centrale, réduire la taille du mat et la surface de voiles, et adapter trois safrans pour pouvoir naviguer sur un flotteur tout en conservant la garde à la mer des bras de liaisons de la version précédente.".

J'ai compris que plus on réduit la taille du mât (et donc la surface de voile), plus on peut élever cette "garde à la mer".
C'est bien ça ?
Mais quel rapport avec les safrans ?

(Ca y est, j'ai mal à la tête !)

26 oct. 201526 oct. 2015

Je pense que les safrans n'ont aucun rapport avec la garde à la mer et que c'est la phrase qui est mal tournée.

On comprendrait mieux s'il avait écrit :

"La démarche de Thomas Coville est différente et découle de ses précédentes navigations en solitaire, plus focalisée sur la navigation sous foils que sur la coque centrale :
- adapter trois safrans pour pouvoir naviguer sur un flotteur,
- réduire la taille du mat et la surface de voiles tout en conservant la garde à la mer des bras de liaisons de la version précédente.".

Ce qui confirmerait l'incidence de la garde à la mer des bras de liaison sur le centre de gravité.

Phare du monde

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2022