amarres d'un autre; toucher ou pas?

Je suis passé sur le môle de 'toull an hery' à Plestin les grêves aujourd'hui et j'ai vu ce que je crois être 'un écume de mer', je n'ai pas retenu le nom bretonnant du bateau...
Il est sur le bord du môle et est retenu par ses amarres sur les anneaux.
Mais les amarres sont mortes, ayant totalement raguées contre la pierre, il reste moins d'un toron sur certaines...
Mon premier mouvement était de défaire une à une pour utiliser la partie saine à bord -après le taquet- et ainsi éviter que ça lâche d'un jour à l'autre.

Mais je ne l'ai pas fait:
Il y a un bout de temps j'ai fait ça sur un bateau inconnu sur un ponton et le gars de la capitainerie était venu me dire qu'il ne fallait absolument pas toucher:
Si le gars est procédurier et que deux mois plus tard son amarre lâche quand même, et bien je suis le dernier a y avoir touché... Donc ça devient de ma faute!
Pire certains laissent délibérément les amarres mourir puisque l'assurance paye mieux que la vente d'un bateau dont ils ne veulent plus, et là vous devenez un pigeon rêvé...
bref, laissez faire les gens qui sont chargés de gérer: prévenir la capitainerie.
Oui, mais à Plestin les grêves, elle est où la capitainerie? là c'est un môle, de la vase autour pas de bureaux...
et à la mairie la dame au téléphone dit qu'ils ne s'en occupent pas c'est Locquirec qui gère les bateaux et à Locquirec, ben c'est sur la commune de Plestin, non?
Bref.
Je ne repasserai pas avant un bout de temps, mais je fais quoi? je viens avec des amarres neuves à moi sans rien toucher à celles en place?
Et pour quoi faire? parce que dans 6 mois elles seront mortes de la même façon...
et puis si il y a un taquet qui pète, c'est ma faute?
voilà... Si vous avez des idées? ou si vous connaissez quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait le proprio...
C'est à pleurer parce que je me sens pas le laisser partir à la vase comme ça, mais je ne veux vraiment pas non plus me retrouver avec des problèmes parce que l'on vit dans un monde assez surréaliste parfois...

(hé on a plus les smileys dans cette version! je fais comment moi avec mon vocabulaire réduit pour m'exprimer? ;) )

L'équipage
05 avr. 2011
06 avr. 2011

Bonjour,
Une solution, peut-être : intervenir pour la sauvegarde du bateau, comme si c'était le tien et faire des photos "avant-après" avec la date imprimée ? Mais il faudra le surveiller ensuite...
Laisser pourrir les amarres pour un jour toucher l'assurance ne me parait pas crédible, trop long. J'en connais un qui n'a pas hésité à faire brûler le sien au large pour aller plus vite...

06 avr. 2011

N'exagérons pas. Sur le plan théorique, Soudosophe a surement raison mais le risque d'être incriminé est faible et, pour en avoir été le témoin, cela fait mal au coeur de voir un voilier se fracasser sur des rochers quelques jours après avoir constaté qu'il était mal amarré.

Depuis de nombreuses années, il m'est arrivé des dizaines de fois de reprendre des amarres.

Toutefois, il y a maintenant tellement de voiliers mal amarrés que je me contente de revoir ceux qui ont un risque imminent.

06 avr. 2011

Tu as raison, Soudosophe, on voit que tu te poses toujours beaucoup de questions. Mais souvent, nous autres, on est un peu bêtes, on ne pense pas avec la tête mais avec le cœur et on fonce tête baissée, c'est plus fort que soi. Dans mon port sujet à marée, un bateau à la dérive, soit il monte et passe sous un pont qui est à 1 m au dessus de l'eau à marée haute, donc il coule, soit il part vers la mer. Pour en sauver un qui dérivait, j'ai piqué une annexe, qui n'avait pas d'aviron. J'ai ramé à la main pour aller piquer un aviron sur un autre bateau. Puis j'ai tracté sur 30 m pendant 1 heure le bateau que j'ai arraisonné. J'ai piqué un corps mort qui passait part là pour l'amarrer. J'aurais pu me mettre à dos 4 personnes.

06 avr. 2011

"Laisser pourrir les amarres pour un jour toucher l'assurance ne me parait pas crédible, trop long."
Ben disons que c'est pas volontaire de leur part, mais si ça arrive ça les arrange?
Apparemment ça arrive pas mal quand même!

"le risque d'être incriminé est faible" de moins en moins faible malheureusement, tout est assuré et contrôlé et il faut des responsables pour tout désormais...

"Mais souvent, nous autres, on est un peu bêtes, on ne pense pas avec la tête mais avec le cœur et on fonce tête baissée, c'est plus fort que soi."
Oui, de toute façon je vais retourner cet après-midi pour passer mes amarres quand même! Sans toucher à celles en place et en prenant des photos...
Et puis je passerai voir des gars que je connais à la snsm de Locquirec pour leur signaler le truc et voir si ils peuvent se débrouiller avec quand ils auront le temps...
Parce que oui ça m'est impossible de laisser un bateau mourir bêtement!

06 avr. 2011

Un bateau dont les amarres lâchent, qui part en mer, que l'on retrouve avec personne à bord... des moyens de secours engagés, des vies de sauveteurs engagées.
/Versus/
Il ne faut pas toucher au amarres pour des pseudo responsabilités (à démontrer).

Aucune hésitation. Je le fait chaque fois que je le pense nécessaire.

06 avr. 2011

"Aucune hésitation"
Si justement, car en voulant aider tu t'en prends souvent pleins les dents!
Du coup, oui je vais aller mettre mes amarres. Mais la question reste ouverte et si un juriste pouvait définir une fois pour toute un modus operandi pour ce genre de truc, ça rendrait service à pas mal de monde, non?
Déjà, une liste simple avec un numéro de téléphone d'urgence accolé au nom du bateau disponible à la capitainerie... (enfin quand y en a une...)

06 avr. 2011

On sait que l’âge moyen des plaisanciers n’est pas jeune. Donc bateaux ventouses, bateaux qui ne reçoivent plus de visite pour diverses causes, maladie pour les plus pauvres, jouet d’un moment abandonné loin de sa résidence pour les plus riches. Dans les ports « riches », on ne voit pas vraiment, car ça ferait trop tache, mais dans ceux de régions moins courues, c’en est plein.

Donc des amarres cuites, des béquilles qui frottent et petit à petit creusent le bordé, ça existe. Un bateau couché à marée basse car une béquille a lâché, des centaines de voitures passent devant matin et soir pour aller au travail. Que se disent les rares qui le remarquent ? Il va se relever, et on passe à plus urgent. Et parmi les rares qui l’ont remarqué, combien vont vérifier le lendemain s’il s’est vraiment relevé ? Et parmi les rares qui ont eu la curiosité de vérifier s’il s’est relevé le lendemain, combien seront assez observateurs pour se rendre compte que depuis la veille, il s’est un peu plus enfoncé sur l’eau, et qu’il y a un problème ? Et combien prendrons le temps de mettre des bottes et d’y retourner à marée basse pour voir pourquoi le bateau s’enfonce un peu plus ? Du vécu.

Notre société devient un mélange d'égoïsme, un peu, mais surtout une société de légumes abêtis par diverses causes et pour diverses raisons. Une société d’individus qui se déplacent d’un point à un autre dans un but précis et qui ne voient rien d’autre entre ces deux points, juste bons à ingurgiter des connaissances, produire, consommer, et voter de temps en temps. Les gens « observateurs », qui se posent des questions à chaque seconde sur ce qu’ils entendent, voient, sont très rares. C’était pourtant une faculté indispensable à la survie il y a pas mal de siècles.

Au dessus de cette masse que je pense on maintient volontairement dans une certaine dépendance, une prétendue élite, hommes politiques qui-font-ce-pourquoi-ils-ont-été-élus, armée de métier chargée de la noble tâche de défendre le pays au lieu d’une armée de conscription (c’est dangereux un peuple qui sait se battre). La boucle est bouclée. L’élite d’un côté, les veaux de l’autre.

J’arrête, j’en aurais trop à dire.

06 avr. 2011

Si vous voyez quelqu'un qui s'apprête à faire quelque chose de dangereux, la plus simple humanité commande d'avertir la personne du danger. Une fois, dans un meeting aérien, un homme avec sa petite fille sur les épaules s'amusait à faire tourner à la main l'hélice d'un avion qui venait de larguer des parachutistes, avec son bon gros moteur en étoile encore cliquetant de chaleur. Quand je l'ai prévenu du danger qu'il y avait que de la vapeur d'essence fasse partir l'hélice un bon coup, je n'ai pas eu droit à "Je ne savais pas, merci de me prévenir" mais à "occupe toi de ton c.l!"

Pas de danger que j'insiste...

De nos jours dans notre société de consommation hystérique et gangrénée de procéduriers, si vous voyez un objet (et un bateau en est un, et même pour certains un simple objet de consommation) qui court un risque est-il bien sage se s'en mêler? Bien que par penchant naturel, je dirais oui, parfois, je me demande...

06 avr. 2011

Mais en te faisant traiter de con, tu as ajouté l'heroisme et l'abnégation à ta générosité et à ton altruisme... Bon, ok, sur le moment ça te fait une magnifique guibole. Mais tu as quand même évité que cette hélice ne soit souillée par le sang et les bouts d'os d'un abruti !

06 avr. 2011

Oui, mais Darwin dirait qu'à cause de toutes ces valeurs que l'on peut à juste titre attribuer à Chtit Luma, et bien il a quand même œuvré à mettre notre espèce en danger, alors que la nature allait d'elle-même nettoyer notre futur du génome de ce quidam...
vous connaissez les "darwin awards?":
www.darwinawards.com[...]darwin/

06 avr. 2011

"Non assistance à (bateau) personne en danger" pouvant provoquer des dégats à autrui? donc vérifier les amarres pour que le bateau en question n'aille pas abimer votre propre bateau me parait un argument recevable?

06 avr. 2011

De toutes façons la charge de la preuve d'une intervention inadéquate incombe à celui qui en fait le reproche. Si tu sais faire une demi-clef et un tour mort *(deux pour faire bonne mesure), le risque n'est pas bien élevé.

*ou l'inverse

06 avr. 2011

oui, mais par exemple je vais aller avec les amarres que j'ai à la maison, elles ne sont pas neuves et je n'ai pas envie non plus d'aller en acheter des neuves pour que dans 6 mois elles soient elles aussi mortes à rien si personne ne s'en occupe...
Hors moi je ne suis pas souvent là et je ne suis pas le gardien officiel de ce mouillage, je ne fais que passer à la base!
Donc je vais fourrer mes amarres, et prévenir les gars de la snsm pour qu'il regardent de temps en temps et surtout qu'ils retrouvent le proprio au plus vite.
Mais sur le fond, oui mes amarres seront mieux que ce qui est actuellement en place c'est certain. Pourtant on pourra me reprocher que celles-ci sont soit trop/ soit pas assez grosses, pas neuves... etc.
Parce que à la base ce n'est pas mon bateau et que je ne sais pas comment il réagit à la marée, que pour bien faire il faudrait rester quand la mer monte pour voir la tension.
Que je ne peux pas toucher à ce qui est en place et donc certains chaumards ou taquets me sont inutilisables.
Que visiblement le proprio et moi n'avons pas la même conception d'un amarrage pertinent...
Par exemple, il y a une amarre qui tient le mât je crois...
Bref c'est pas simple de définir "inadéquate".

06 avr. 2011

On pourra te reprocher d'avoir voulu te substituer au véritable responsable, quel que soit ton but. Pas d'avoir mis fin à un risque certain et imminent.

Bon, là je me substitue un peu au juge, mais dans la plupart des cas les juges appliquent la loi et le bon sens.

07 avr. 2011

s'il ne faut pas toucher aux amarres des autres, comment faire pour manoeuvrer les bateaux voisins lorsqu'on est à couple ?
on attend que le mec se pointe pour déhoter ?
s'il revient dans 6 mois...

07 avr. 2011

Rassurez vous. Quand il y aura 10.000.000 de bateaux en France, tout cela sera réglementé avec précision : taille des amarres, place des amarres, couleur des amarres, comment les enlever, que faire en cas d'urgence, comment sortir de derrière un bateau à couple.

si si. C'est l'évolution naturelle de tout ce qui devient accessible à la populace.

07 avr. 2011

"comment les enlever, que faire en cas d'urgence, comment sortir de derrière un bateau à couple."

C'est tout simple, il y aura d'inscrit sur le manuel " Veuillez contacter votre revendeur/technicien/dépanneur/etc......"

07 avr. 2011

"tout ce qui devient accessible à la populace"...

t'as pas honte ?

t'as raison, les places de port ne devraient être allouées qu'aux notables d'un certain niveau de revenu

putains de pauvres !

07 avr. 2011

Quand il n'y avait qu'une classe de privilégiés qui avait une voiture, il n'y avait pas besoin de permis pour conduire. On ne fait de loi que lorsqu'une chose cesse d'être un privilège.

07 avr. 2011

Loi du plus fort
ça s'appelle, c'était avant la civilisation, du temps des barbares..
:-(

08 avr. 2011

Bon alors j'ai été poser mon amarre avant hier... les deux pieds dans la vase pour essayer d'atteindre le taquet arrière, pas facile!
Pas de regrets parce que le dernier toron avait lâché et l'amarre pendait le long du bateau...
J'ai fourrée la mienne pour la protéger du raguage, mais pas sur que ça serve à grand chose: personne ne viendra s'en occuper.
Un gars est venu me voir quand il a vu que je tournais autour du bateau -lui n'avait pas vu que les amarres étaient cuites...?- pour me dire que le proprio était mort sans descendants. Le bateau est donc à l'Etat et personne ne viendra s'en occuper.
Moi: "Mais il va partir si personne ne surveille les amarres!"
lui:" ben oui, ça va finir par arriver..."
Voilà voilà, j'ai fait un courrier à la mairie, parce qu'au téléphone ils me disent "je sais pas, écrivez au maire?"
Bon si vous habitez plestin, préparez-vous à une augmentation des impôts locaux hein quand faudra payer la snsm pour aller chercher le bateau!
...

Quand je passe dans le coin j'irai voir de temps en temps s'il faut faire quelque chose, j'espère juste que ce sera suffisant le temps qu'ils trouvent une solution...

"si si. C'est l'évolution naturelle de tout ce qui devient accessible à la populace. "
Je suis assez d'accord, quitte à faire hurler! mais en fait le problème c'est que l'on est dans l'entre-deux là: On est trop nombreux pour pouvoir juste fonctionner entre gentlemen de bon sens et pas assez pour que rien ne soit définit pour contenir les goujats.
du coup on est à l'usage dans un comportement de gentlemen et on se retrouve face à des goujats qui vont essayer de trouver une loi qui leur convient pour prendre l'ascendant.
J'aime bien quand c'est soit l'un soit l'autre. soit pas de règles du tout et on agit avec convenance entendue; soit des règles précises et tout le monde joue pareil!
Mais le "agissez avec le bon sens qui convient entre gentlemen" et "vous pourrez cependant être jugé selon les lois de la plèbe"... j'aime pas!
C'est pas vraiment une question de classe ou de pauvres, c'est une question de nombre:
à trois ou quatre on peut se traiter en égaux et discuter.
à 100 il faut des règles ou c'est la jungle et chacun marche sur la gueule de l'autre!
Bref c'est quantitatif contre qualitatif, il n'y a pas de jugement de valeur là dessus. C'est incomparable de toute façon!

10 avr. 2011

Si c'est un bateau qui n'a plus de proprio, donc il peut être considéré comme abandonné.
Dans ce cas n'importe qui peut en devenir le propriétaire en théorie (je ne connais pas bien la règlementation sur le sujet) ?
Ce serait plus utile qu'un passionné puisse le récupérer, le retaper et s'en servir plutôt que de le laisser croupir.

17 avr. 2011

En fait, le propriétaire étant mort sans héritiers, le bateau devient d'office propriété de l'état!
Du coup la charge en incombe à l'état et c'est logiquement la mairie de Plestin qui doit servir d'interface...
Cependant, personne là-bas ne veut en entendre parler, on me dit d'écrire directement au maire parce que eux "y savent pas"...
Et le maire, deux courriers: silence complet...
C'est pas prêt de trouver une issue saine!
Ha l'état français... Tout ramasser comme des communistes et ne s’occuper de rien comme des libéraux!
:-)

08 avr. 2011

Moi le l'aurai fait aussi !
Pis, si quelqu'un vient demander ce que je fais, je prends mon air le plus débile, je louche, je parle de travers comme un gogole et je fais l'abrutis complet. Outre que ça me va à merveille, ça fait fuir tout le monde... et donc pas de questions insidieuses ou de remarque culpabilisante.
si si ! ça marche ! je l'ai déjà fait mais en voiture!!!!; Génial !

08 avr. 2011

Dans ce genre de cas je ne pose pas de question, je reprend l'amarrage défaillant.
L'entretien de tout bateau est suffisamment couteux.
Mais on peut aussi se dire que tout bateau détruit libère une place pour un autre!!!

16 avr. 2011

Fais comme ton coeur te le dis, car le coeur a ses raisons que la raison ne connais pas...

17 avr. 2011

Bonjour,

Pour ma part, avant hier je suis allé retendre l'amarre de la chaine mère d'un bateau voisin car il tapait violemment sur le quai avec le vent qui se levait. C'est un pointu en bois qui sort de 7mois de restauration.J'ai moi même un pointu et je suis particulièrement attaché à ce type d'embarcation. Tout ce à quoi j'ai eu droit c'est presque des insultes quand hier j'ai vu le proprio et que je lui ai dit.
moralité, la prochaine fois je regarde mes amarres et pour celles des autres... je suis pas prêt de les retoucher, même si le bateau se fracasse.
Pour info, dans un port voisin (Théoule) un bateau qui était au mouillage depuis des lustres à décroché, la capitainerie est allé le récupérer et il a été rentré dans le port.
Il a coulé quelques mois plus tard par une prise d'eau à la mer pourrie, le proprio a porté plainte contre la mairie qui gère le port en disant que si personne n'avait touché il ne serait rien arrivé...(alors que son bateau aurait terminé dans les rochers.)
Je pense qu'il faut s'occuper de son bateau, celui de ses amis, ou seulement si on nous le demande.
Malheureusement être sympa peut vous apporter une galère...

19 avr. 2011

Alors le mieux, c'est d'être sympa et de surtout pas le dire... L'égo en prend un coup, mais si c'est le prix pour être en règle avec sa conscience et surtout avec la connerie des autres...

19 avr. 2011

Monde de dingue, oui.

Je me rappelle des débuts d'Erendil, alors stationné à la Favière, le port de Bormes les Mimosas. J'habitais Bormes, la capitainerie savait où me trouver (on bossait sur le port) mais l'adresse des papiers du bateau était à Grenoble.

Et c'est à Grenoble donc que l'on a reçu une lettre nous disant qu'un parre battage avait glissé et qu'Erendil frottait sur le quai. C'était vrai.

Ce qui m'a rendu dingue, c'est que cela à pris 10 fois plus de temps d'écrire la lettre que de repousser le parre bat du bout du pied pour le remettre en place. Ou que simplement de me passer un coup de fil.

Jacques

19 avr. 2011

Bateau, personne qui s'en occupe, proprio mort...

Il y a peu être moyen de faire un heureux ;)

enfin moi je dis ça je dit rien

19 avr. 2011

Heureusement il y a aussi des gens biens et intelligents, comme cet inconnu, venu en pleine nuit de tempête hivernale (puisque j'étais venu le soir tard pour le constater le lendemain matin) rabouter deux de mes haussières qui avaient cassées net.
Jamais pu le remercier, il a au a mieux sauver mon bateau, au moins m'a t'il très probablement épargné de couteux travaux.

moi un part-battage qui se fait la malle ou une haussière mal attaché d'un voisin de ponton, je rattache.
Si un jour j'ai affaire à un procédurier à la c.., je nierais tout en bloque, au moins dormirais-je bien avec le sentiment d'avoir bien fait.

Eglise de Talmont  en Charente France

Phare du monde

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