achat bateau en Angleterre

Bonjour à toutes et tous,
Non sans vous avoir adressé mes meilleurs souhaits et un amical clin d'oeil maritime pour cette nouvelle année - et saison ! - je souhaiterais obtenir des renseignements sur l'intérêt que pourrait présenter l'achat d'un voilier d'occasion en Angleterre. Le parc y est immense, mais quid de la complexité des démarches administratives (douanes, changement port d'attache et drapeau, taxes etc...) et y aurait -il à votre connaissance des pièges particuliers à éviter dans ce genre de transaction ?
Bonnes navs à tous, et grand merci à ceux qui voudront bien m'éclairer.

L'équipage
02 jan. 2009
02 jan. 2009

Quelques pistes...

Cette question a fait récemment l'objet d'une série de posts sur H & O.

Sur le plan des démarches administratives, dont le changement de pavillon (pas de drapeaux à bord d'un bateau, quelle horreur!!!), la meilleure solution pour obtenir des informations fiables est d'aller au bureau des douanes le plus proche. On est toujours accueilli très aimablement et efficacement.

Compte tenu du cours de la livre, il peut être intéressant d'acheter de l'autre côté du Channel.

Mais il faut avoir une bonne aisance en anglais pour les négociations comme pour la visite.
Il faut aussi bien connaître la psychologie de nos voisins qui ne disent jamais les choses clairement. Il faut se garder d'une traduction fidèle de ce qui est dit et écrit et attention aux faux amis. Lorsque je travaillais de l'autre côté, je me souviens d'un collègue anglais qui reconnaissait que la difficulté était leur manière "oblique" de dire les choses.

Sur le plan du droit, il n'existe pas de code civil, commerciale etc... chez nos voisins. C'est la "common law" qui s'applique et tout, absolument tout doit être mentionné dans le contrat qui seul fait foi. parvexemple, la norion de "vice caché", au sens du code civil, n'existe pas. Dans ce domaine s'applique l'adage "caveat emptor", c'est à l'acheteur de s'entourer de toutes les précautions. Par contre, si le vendeur a fait une description inexacte (voir toutefois le paragraphe précédent!), on peut le poursuivre au titre de la loi "misdecription act".

En cas de litige nécessitant un recours aux tribunaux, cela peut devenir très compliqué!

03 jan. 2009

quelques pistes...

Merci Ecumeur pour les éclaicissements. Et pardon pour le "drapeau", je ne sais pas ce qui m'a pris, fatigue des fêtes passées sans doute...!

Ce que je comprends, c'est que si l'aspect financier "pourrait" se révéler pertinent, il convient effectivement de se préparer savamment aux caractéristiques du droit de nos voisins en la matière, et pour ce qui me concerne, me faire accompagner d'un copain maîtrisant le plus parfaitement possible l'anglais, capable de déceler les propos "obliques" (...!)de la discussion et voulant bien se rendre disponible pour l'ensemble de l'opération, ce qui n'est pas forcément gagné. Quant à l'aspect purement technique, je comprends que l'on n'a clairement pas le droit à l'erreur, sous peine d'être embarqué dans une galère sans nom.

Alors... je n'abandonne pas définitivement l'idée, mais je suis nettement plus tiède, et vais déjà interroger avant tout les douanes locales.

Encore merci, bonnes navs à vous et votre superbe Ecume de Mer.

Jack

03 jan. 2009

L'après guerre en France

a connu un boom très important quant au développement de la plaisance. C'est l'explication que je trouve.

Les sites anglais d'annonces gratuites, contiennent très peu d'offres de voiliers. Et les sites de brookers ne sont pas pour cela plus remplis d'annonces.

Si vous êtes intéressés par les Westerly, Colvic et autres voiliers plus traditionnels (vis à vis du parc français), il y a de quoi faire sont bonheur facilement et à petit prix, là-bas.

03 jan. 2009

Daniel,

je parlais du parc de l'occasion bien sûr. Je manque de clarté dans mes propos…

Mon expérience du marché de l'occasion s'est fait par une lecture assidue des sites internets anglais.

Et en effet les anglais sont sans doute plus fidèles que nous envers leur voilier…

Ou plutôt, ils naviguent plus que nous !

Par contre lorsque la Livre était forte, les voiliers français (tout comme les maisons) étaient plus attirants. je serais moins de ton avis quant au coté régulateur anglais.

03 jan. 2009

Une erreur à mon avis

le parc anglais n'est pas immense, en comparaison de celui, français.
je regarde régulièrement les annonces paru au Royaume-Uni et elles ne sont pas si nombreuses que cela.

03 jan. 2009

Peu de voiliers en Angleterre?

Lorenzo, je doute que tu te soit souvent rendu en Angleterre...

Les Anglais sont beaucoup moins "consommateurs" de leur voilier qui, pour la majorité, sont bien entretenus.

Moyennant quoi, il y en a beaucoup moins sur le marché de l'occasion détenu en grande majorité par les brokers.

C'est aussi grâce à eux que les prix sont plus raisonnables qu'en France. Ils ont un rôle de régulation du marché.

03 jan. 2009

Lorenzo

Je parlais aussi du marché de l'occasion.

Je voulais dire que les brokers ont un rôle de régulateur. En effet, si le vendeur veut un prix au dessu du marché, ils n'acceptent pas le bateau à la vente. Tout simplement. Au vendeur de se débrouiller.

03 jan. 2009

Je ne pense pas...

En effet, cela supposerait qu'il y ai entente. Or il sont tout de même suffisamment nombreux pour que la concurrence s'exerce entre eux.

03 jan. 2009

occasions en UK

Je viens de prendre connaissance des posts antérieurs ayant déjà traité du sujet qui m'intéresse ; j'aurais du le faire avant, simplement je ne maîtrise pas encore totalement tous les outils à disposition dans ce site et m'en excuse.

J'y ai en tous cas trouvé tous les éléments de réponse qui m'encouragent à rester...hésitant quant à mon projet.

Maintenant, à la lecture de ce site de broker, par exemple :

déjà mis en exergue dans un fil précédent, si les propositions n'y sont pas pléthore, je trouve qu'elles renferment quand même quelques sujets dignes d'intérêt, par leur excellent état apparent compte-tenu de l'âge (oui, oui, je sais...! ) comme par les tarifs qui me paraissent loin d'être exagérés comparés à qualité d'équipements égale aux délires nombreux de ce côté-ci sur continent.

Je ne suis ni spécialement informé ni naïf, mais il me paraît plausible qu'outre manche les brokers aient un impact régulateur sur le marché de l'occasion bateau.

Malheureusement pour nous acheteurs la démarche semble rester assez lourde d'inconnues... A voir.

Cape Point, South Africa

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