60 milles à la godille!!

c'est courageux ! Avec mon Béluga en 1980 j'ai rejoint Groix à Sauzon à la godille car je n'avais pas de moteur et j'ai trouvé ça énorme, mais là ! 60 miles ! c'est géant. Bravo

Une bonne couche de saindoux dans la main et ca woule

Et pas si jeune le gars.

Relativison.... Les gens d'océanie ne sont pas comme nous, ni en constitution, si en résistance "à la corrosion marine". l'eau est leur éléments, (il ne savent pas se noyer) et leur ancêtres dans tout le pacifique sont parcouru des MILLIERS de miles à la pagaie. Je ne dis pas que ce n'est rien du tout mais si vous dites ça a un vrai mélanésien perdu dans une ile de polynésie, il vous répondra... Ouai.. Bof... Mais mais grand père aussi en 1923 il a fait..... et il vous raccontera un truc pas possible.....

tu as tort, plus le bateau est lourd mieux ça marche.

Cela me rappelle un fait authentique d'il y a une quarantaine d'années:
Un polynésien parti en pêche au large de Tahiti a perdu l'hélice de son moteur hors bord et il n'en avait bien évidemment pas une autre en rechange. Qu'a t-il fait?
Et bien il a taillé au couteau une nouvelle hélice dans le bois de l'un de ses avirons et est rentré quasi normalement chez lui. Aucune gloriole ! C'était une petit fait divers. :litjournal:

Ce sont des amis tahitiens qui m'avaient rapporté cette information à l'époque.

Son sens marin de la survie avait su adapter son bout de bois avec ou sans écrou et goupille, la preuve est qu'il a pu raconter sa mésaventure en arrivant à terre.

Je crois me souvenir qu'il avait perdu la première hélice et qu'il avait dû en refaire une autre plus adaptée.

Je me souviens aussi, mais c'est une autre histoire...

Le patron du Manuel Joël, (dernier chalutier en bois qui est désormais au musée maritime de La Rochelle, voir: www.histoiresmaritimesrochelaises.fr[...]el-joel
) avait eu une avarie d'inverseur au large dans le golfe de Gascogne.

Son patron (le fils du constructeur) est rentré à La Rochelle en marche arrière car il lui était impossible d'enclencher la marche avant.

Ce n'était pas spécifiquement un effort physique, mais on peut aisément imaginer le courage et la pugne des marins de cette époque pour s'en sortir et sauver leur bateau. Respect à ceux là !