10 nds de vent réel, 19 nds surface

quelqu'un pourrait-il m'expliquer ? Et moi qui croyais avoir 2 ou 3 notions solides en matière de physique des fluides et tout ça !!!

A moins que le fait que le bateau de mon copain rushe sur Internet entre Le H... et Copacabana ait à voir là dedans ? (avec les cales pleines d'un excitant à base de caféine).

L'équipage
09 nov. 2007
09 nov. 2007

et un char à voile sur glâce

qui atteind 90 knts ..

un engin a voile rapide ne navigue jamais "poussé" par le vent.
il navigue toujours en "finesse", écoulement le moins turbulent possible dans la ou les voiles.
il n'y a pas vraiment de limite ... le bateau accélerant créera son "propre vent" .. le vent apparent.

09 nov. 2007

Allez, on se rappelle quelques bons souvenirs...

On pose donc le principe rappelé par Zeph : L'energie du vent est transformée en aspiration par la dépression crée par l'accroissement de la vitesse des filets d'air sur l'extrados de la voile (la bosse) par rapport à l'intrados (le creux).

C'est cette aspiration qui fait avancer le bateau. Dans le même esprit, un planneur n'est pas posé sur l'air, mais aspiré vers le haut.

Donc, effectivement, la vitesse du vent n'est pas la limite de la vitesse du bateau. La limite devient la capacité à remonter au vent, puisque la vitesse génére un vent vitesse qui augmente alors que le vent atmosphérique reste constant. Donc l'angle du vent apparent diminue, et à la limite de l'accélération se trouve au moment où le voilier est au près serré.

Et c'est là que l'on peut rigoler un peu :

  • La classique : Est que je peux, en vent arrière, aller plus vite que le vent ?

  • La fameuse : Zéro vent atmosphérique, une rivière, 6 nd de courant. Je dois remonter la rivière. Puis-je me servir de ma voile ?

Jacques

09 nov. 2007

Une nuance...

J'ai compliqué la fameuse.

Il ne s'agit plus de descendre la rivière, mais de la remonter...

Jacques

09 nov. 2007

alors là

ça me rappel quelque chose cette histoire,

notre président semaine B , lebrisac, avait étayé ces explications et beaucoup d'autre avec lui en me disant que la bible dans le domaine est le livre de MANFRED CURRY

JF à bien voulu me prêter ce livre et j'ai commencé à le lire,

mais voilà dans ce livre référence, manfred curry explique que une aile d'oiseau , une aile de planeur et par extrapolation un voile de bateau se pose sur l'aire et vole en s'appuaynt dessus :tesur:

alors je suis un peu perdu...

avant de savoir si l'aile est posée sur l'air et non aspiré ou l'inverse, j'ai laissé en suspend le livre,

alors que faire et que comprendre ???

09 nov. 2007

Tu t'écartes du sujet...

Bien que j'adore l'idée d'une voile de bateau qui se pose sur l'air et vole...

Jacques

09 nov. 2007

Jacques

Si tu relis bien les fils en question, il a aussi été question de remonter le courant avec un vent nul.

Je maintiens que c'est en théorie faisable, et probablement possible en pratique avec un multi bien affuté (genre Décision 35, ou extrème 40).

Mais bon, j'ai trop de boulot en ce moment... ;-)

09 nov. 2007

Laminaire ?

Mais bien sûr !
Sinon pourquoi donc les multicoques et mono pointus tirent ils des bords de grand largue au lieu du vent arrière ?

09 nov. 2007

Euh...ah bon?

Si le vent est nul et que le bateau n'est entrainé exclusivement que par le courant, le vent apparent créé par le courant sera initialement dans l'axe de la rivière et en sens inverse du courant.

Donc....le navire remontera le courant au portant.

Et au portant, point de flux laminaire.

Donc pour remonter le courant : bernique.

Amha oeuf corse.

09 nov. 2007

Bords en gd largue...

... oui, bien sûr, parce que, grâce à l'appui sur le plan de dérive, ça permet d'augmenter la vitesse du bateau suffisamment pour que, lorsqu'elle est identique à la vitesse du vent la composante apparente soit un vent de largue ou de débridé susceptible, lui, d'être laminaire.

Que le résultat sur le VMG soit supérieur à celui du vent arrière, certainement avec ce type de gréement (qui n'est pas terrible en vent arrière...).

Que le résultat sur le VMG soit meilleur que la vitesse du vent, ça me semble incohérent, d'autant que pour obtenir ce résultat il faudrait accélérer le bateau, ce qui ferait remonter la composante apparente vers le près qui est une allure de moins bon rendement avec un effondrement des performances.

En ce qui me concerne pour remonter la rivière, un seul équipage : Sam et Pat.

09 nov. 2007

J'ai lu un jour

une explication, ou plutôt une démonstration simple de "aller plus vite que le vent" :

Posez un "coin" de glace sur une table.

Poussez le doigt dessus.

Le coin va se déplacer avec une vitesse plus grande que celle de votre doigt puisque pendant le temps que votre doigt se déplacera à la verticale de la surface du coin jusqu'à la table, le coin se déplacera d'une distance plus grande (à l'horizontale).

Le doigt, c'est le vent
La table, c'est la surface anti-dérive
Le coin, c'est l'angle entre la voile et l'axe du bateau.

09 nov. 200716 juin 2020

Oups...

:

09 nov. 2007

Kif kif tout pareil Goupside

En matière d'effort (de forces si tu veux) ce qui compte c'est le point d'application du vecteur représentant la force "dont auquel on cause".

Que ce soit du poussant (comme le doigt sur le glaçon) ou du tirant (comme l'air sur l'extrados d'une aile ou d'une voile)le vecteur de cette force est le même, représenté de la même façon avec surtout le même point d'application.

Pour illustrer : que tu te tapes la tête sur la table ou la table sur ta tête, ça fait mal pareil.

09 nov. 2007

donc

on parle de pression et non de dépression

car en aéronautique on parle toujours de dépression, pour sustenter une aile, ici aussi, on me dit qu'en lisant le bouquin de manfred curry je comprendrai tout

mais dès les premières pages il parle de pression sous l'aile pour faire voler un oiseau ou une aile de planeur ou d'avion,

alors que faut il croire pour comprendre ...???

09 nov. 2007

Soyons pratiques, les enfants...

Donc, nous comprenons vite que les deux questions formulent le même problème. Dans tout les cas, c'est pouvons nous aller vent arrière plus vite que le vent ? C'est à dire, en pratique, le dépasser pour se retrouver au près sur le vent vitesse.

Effectivement, il est facile d'imaginer, dans un premier temps, que notre bateau dans sa rivière pourra annuler la vitesse de dérive dans le courant en se plaçant vent arrière avec un gros spi. En théorie, il se trouve donc avec une vitesse nulle sur le fond, alors qu'il fonce à 6 nds en vitesse surface et qu'il ne peut pas aller plus vite, puisque le vent apparent est nul(Pas de vent atmosphérique, et pas de vent vitesse, puisque la vitesse fond est nulle).

Donc ca c'est facile.

Bien sûr, j'oublie quelques détails. Par exemple que mon spi ne portera pas, puisque le vent apparent et nul. Et puis que je n'ai pas caréné depuis longtemps et qu'il doit y avoir donc un peu de trainée. Mais bon.

Effectivement, maintenant j'imagine un bateau hyper rapide au portant (prenons Erendil, par exemple).

Au lieu de partir vent arrière, je pars en travers de la rivière. Je dérive dans le courant, je reçois donc un vent latéral de 6nd. Facile dans ces conditions de débouler à 8-9 nd. Ce qui va générer un vent vitesse intéressant, d'autant qu'il ne sera pas annulé, comme dans le cas du vent arrière, par la vitesse surface.

Je profite de l'accélération du bateau (et donc de la fermeture de l'angle du vent apparent) pour abattre. Je tire donc des bords de grand largue à 12 nd, code "0" bordé plat, étant au près serré et je remonte la rivière avec une vitesse fond "dans l'axe" (autrement dit un VMG) de 3/4 nd. Tout ca alors qu'il n'y a toujours pas un souffle de vent atmosphérique.

Gros effet sur les vaches qui paissent au bord de la rivière.

En pratique, je me rappelle que, dans le Cour des Glénans version des années 80, il y avait un exemple dans ce genre dans la partie navigation. L'idée, c'était de savoir quels bords tirer pour remonter au vent dans une situation de courant traversier à la route.

Evidement, puisqu'il s'agissait de Mousquetaires avec 12 stagiaires à bord (plus le chef de bord), il n'était pas alors question d'aller plus vite que le vent...

Jacques

09 nov. 2007

Et les jours de pétole...

tu prends combien de ris... :-)

09 nov. 2007

Tu peux aussi

mettre des ventilateurs à l'arrière du bateau, dirigés vers les voiles...
:heu:

09 nov. 2007

avec

un hydro générateur pour alimenter le ventilateur :heu:

[size=5] là daniel va encore faire les gros yeux mdr [/size]

09 nov. 2007

Ah ! Lebrisac

Tu as tout à fait raison, mais je n'ai malheureusement pas réussi à convaincre Lamirauté de me faire un chèque pour un Action 30E :-(

09 nov. 2007

non

je ne veux pas d'open

et elle en veut pas en dessous de 12m ....

:-(

09 nov. 200716 juin 2020

va savoir

je ne sais même pas où elle a vu des 12m qui lui plaisent

pfftt

je vois bien un 14 qui lui a plu beaucoup a moin que se soit le cap :cheri:

09 nov. 2007

je ne sais pas

ce qui me couterai le moins cher :heu:

09 nov. 2007

je crois

que je perdrais beaucoup :cheri:

09 nov. 2007

bof

en plein courant d'air
dans les embruns de mer
au mois de novembre

[size=45]CA
VA
PAS
NON !!! [/size]

09 nov. 2007

Non,non, Goud

une roue à aube !... :mdr:

09 nov. 2007

Mâtin !

Et pour le soit tu propulse à la craie...

à la craie puscule, bien sûr.

09 nov. 2007

Voila,

C'est toujours pareil.

Dès que l'on aborde un sujet technique un peu sérieux, c'est tout de suite le bordel.

Et en plus, Michel qui n'est plus là...

Jacques

09 nov. 2007

Vitesse infinie

En théorie, s'il n'y avait aucun frottement, un voilier pourrait atteindre une vitesse infinie.

Mais, compte tenu des frottements de l'eau sur la coque, il atteint une vitesse limite (frottements proportionnels au carré de la vitesse).
Donc il n'y a aucune raison physique pour qu'un bateau n'avance pas + vite que le vent.

C'est d'ailleurs le cas des engins lancés dans l'espace vers des planètes lointaines qui profitent des photons produisant une force relativement faible. Comme il n'y a aucun frottement, l'engin va sans cesse en accélérant pour atteindre des vitesses fabuleuses.

RV

09 nov. 2007

Manfred Curry

Rassemblant les souvenirs que j'ai du bouquin de Manfred Curry, celui-ci disposait dans les années 20 de moyens très rudimentaires. Il mettait des planchettes dans un courant d'eau, et il mesurait la force exercée sur les dites planchettes avec des dynamomètres.
En faisant varier l'angle d'incidence du courant, il mesurait les différentes forces et a ainsi établi que :

  • la force résultante était tjs perpendiculaire à ses planchettes quelque soit l'angle d'incidence du courant
  • elle était maximum autour de 22 degrés.

Il a donc mis en évidence les phénomènes de poussée et de finesse tjs valables aujourd'hui.

Avec les moyens techniques de l'époque, c'était un visionnaire. Il en a en outre conclu que c'était la pression sur la planchette qui créait la force.

A ma connaissance, ce n'est qu'après la 2ème guerre mondiale que les physiciens spécialisés en aéronautique ont établi que c'était la dépression derrière la fameuse planchette qui créait la force et non la poussée de l'eau, théorie ensuite appliquée à la voile, en particulier pour maximiser le tunnel de vent créé entre le foc et la GV.

RV

10 nov. 2007

Les brins de laine devraient suivre cette force

J'ai cherché réponse à ta question d'abord dans ma tête ensuite dans des livres. N'ayant rien trouvé, j'ai continué à refléchir.

A mon avis, si le penon prend la direction de l'écoulement et non de la force d'aspiration-sustentation, c'est que :

  • la force de l'écoulement est supérieure à la force d'aspiration-sustentation dans le cas du penon.

OU

  • Dans le referentiel du penon, la force d'aspiration-sustentation ne s'applique pas.

Je dis ça, mais c'est je ne suis pas physicien.

10 nov. 2007

si

ça ne rentre pas dans trop de considération scientifico-technique on peut m'expliquer

l'écoulement et la force sont perpendiculaire ???

hum ....

10 nov. 2007

Simple,

relis ton cours des Glénans..

RV

10 nov. 2007

Va boire un coup

Goud, pourquoi tu t'énerves?
Remarque, c'est avec des gens comme toi que la science a parfois fait des progrès en remettant en cause des paradigmes.

Revenons à nos moutons.

Tu mélanges 2 pbs:

  • celui de la force exercée par un fluide sur un plan.

Tu admets la pomme de Newton, non? Donc la gravité terrestre.

C'est de même nature. Mets ta main par la vitre de ta voiture en roulant et tourne ta main dans le vent, tu verras.

Ceci n'est pas un postulat ni un théorème, mais un phénomène physique.

D'ailleurs, si la force exercée sur ta voile n'était pas perpendiculaire à ton plan de voilure, tu ne pourrais avancer qu'en allure portante. Comment expliques-tu que tu peux remonter contre le vent?

Maintenant, pression versus dépression. C''est un autre pb. C'est le résultat d'expérimentations et de mesures, il n'y a aucun a priori là-dessus.

Maintenant, je te propose d'aller boire un coup, je préfererais t'avoir au café du coin que comme élève...

Amicalement

RV

10 nov. 2007

Tentative didactique :

Commençons par le commencement :

1°) La pression

Définissons un gaz comme étant un ensemble de molécules en mouvement.
Dans un volume donné, plus il y a de molécules, plus la pression est élevée.

C’est très exactement la situation d’une rame de métro :
Plus il y a de monde, plus on est serré et plus il y a de pression sur les parois, moins il y a de monde, moins il y a de pression. A la limite, s’il n’y a personne, c’est vide.

D’autres phénomènes influent sur la pression comme en particulier le degré d’agitation des molécules.
Cette agitation étant proportionnelle à la température, dans un volume donné, la pression augmente lorsque la température augmente.
Cette démonstration ayant pour objectif d’apporter un éclairage sur le fonctionnement d’une voile et la température étant très sensiblement constante en tous points de l’environnement d’un gréement, je vais partir du principe que toute la démonstration se déroule sous une température constante.

2°) Les effets de la pression.

Soit deux volumes dans lesquels règne une pression différente.

Ces deux volumes sont séparés par une paroi étanche mais infiniment souple.
La paroi va se déformer vers l’intérieur du volume dans lequel règne la pression la plus basse jusqu’à ce que la pression dans les deux volumes s’équilibre.

On peut visualiser ce phénomène en considérant que, si on introduit des molécules supplémentaires dans un volume donné, il va falloir plus de place pour les loger.

Sous l’effet de cette surpopulation, la membrane infiniment souple va se déformer pour tasser un petit peu les molécules du second volume afin que les deux coefficients d’occupation soient les mêmes.

Revenons à notre métro :
Si beaucoup de gens rentrent par une porte du wagon et si l’autre extrémité du wagon n’est que peu occupée, il y aura un mouvement de foule spontané de la région sur occupée vers la région déserte jusqu’à ce qu’une homogénéité d’équilibre soit trouvée.

3°) Les effets de la vitesse
Confectionnons deux dispositifs expérimentaux (de fourrure, pour l’hiver) constitué de « machins » réunis par des élastiques.
Le nombre de « machins » est identique sur les deux dispositifs et la longueur des élastiques itou.

Les deux dispositifs sont accrochés ensemble à chacune de leurs extrémités.

On se retrouve donc avec deux chapelets parallèles dans lesquels chacun des « machin » est équidistant de celui qui le suit ou de celui qui le précède, sur un chapelet comme sur l’autre.

Si on rallonge artificiellement la longueur d’un seul des chapelets en lui faisant contourner un obstacle, on peut constater que l’écartement entre chacun des « machins » qui le constituent augmente.

Donc par unité de longueur il y a moins de « machin ».

4°) La synthèse de tout ça :

Une voilure d’avion de bateau etc… présente un mouvement relatif par rapport à un gaz.

En tous points, avant, après, autour, au-dessus, au-dessous de cette voilure, la concentration de molécule de gaz est constante.

Rien n’empêche de considérer que ce volume de gaz est constitué d’un empilement de couches parallèles entre elles et parallèles au plan de la voilure.

Si la voilure est plate, les couches directement en contact avec chaque face de la voilure parcourront très exactement la même distance entre le début et la fin de la voilure.

En revanche, si par un artifice quelconque on rallonge le trajet d’une des deux couches, en bombant sa surface par exemple, la quantité de molécule par unité de distance va diminuer comme celle de « machins dans l’expérience du §3.

La quantité de molécule étant inférieure, le §1 nous indique que la pression diminue au niveau de cette couche par rapport à celle parcourant le trajet direct.

Pour finir le §2 nous confirme que, sous l’effet de la différence de pression entre la couche directe et la couche déviée, la membrane de séparation constituée par la voilure aura tendance à chercher à rétablir l’équilibre.
La membrane constituée par la voilure n’étant pas souple elle ne pourra pas se déformer sous l’effet de la dépression créée (ou de la pression générale) qui sera donc appliquée en tous points de la voilure.

Bon, Goupside, c’est-y mieux ?

L’ai-je bien descendu (poil au nez…) ?

10 nov. 2007

merci

ton explication est clair et mérite les manuels de physique,

et j'y vois une démonstration de la puissance de la pression, comme le dis manfred curry et non de la dépression comme évoquée depuis ce temps

alors on me dira (je l'ai déjà entendu) c'est une question de référence, de point de vue etc etc

et je reconnais l'équation: V fois V sur T égale constante,

au nombre de molle près je te l'accorde

;-)

10 nov. 2007

Non...

un parachutiste en chute créé bien un vent apparent qui entraine une force de sustentation sur sa voile, mais cette force n'est pas suffisante pour le faire remonter, car le parachutiste est trés lourd et la gravité l'entraine vers le sol,cette force étant largement suffisante pour l'empêcher de s'écraser au sol, au mieux, il peut retarder le moment de l'atterrissage en s'appuyant sur des vents ascendant, s'il en trouve.

10 nov. 2007

l'hydroptère

c'est à dire le minimum de surface mais gouvernable quand même ???

j'avoue que le début de lecture est déroutant,

ce qui est génial et marrant (de façon ironique) c'est que lorsque l'on m'a appris les rudiment d'aviations, les instructeurs pour expliquer le fonctionnement d'une aile d'avion ils prenaient pour similitude une voile de bateau :tesur:

et maintenant pour m'expliquer une voile de bateau on prend pour exemple une aile d'avion, :reflechi:

pour expliquer la sustentation , l'air aspirant le coté opposé au vent, des brins de laine furent posés sur le dessus de l'aile, ceux ci restent bien à plat en suivant le profil, il se décollent et prennent une direction perpendiculaire à la surface du profil lorsque l'aile décroche, autrement dit ne vole plus, autrement dit quand ça ne marche plus

pareil pour une voile et ses penons, elle est bien réglé lorsque les penons suivent le profil ,

mais si la force d'aspiration (sustentation) est perpendiculaire au profil les brin de laine devrait suivre cette force, donc une perpendiculaire au profil (dans le cas théorique)

alors j'ai admis tout ça comme un postulat, mais je n'en ai jamais eu la démonstration, tous les essais fait en soufflerie permettant d'optimiser les profils ne génère pas de force sustentatrice proportionnelle à la maquette d'essais et donc les mesures de pressions dépressions ne sont pas représentative des forces nécessaires au vol ou l'avancement d'un bateau

d'ailleurs j'ai souvent (toujours) posé la question du ski nautique, où le skieur évolue en limite de deux fluides différents

je ne demande qu'a comprendre, mais je n'ai pas eu la démonstration, j'ai souvent eu (toujours) comme conclusion "c'est comme ça" de la part de scientifique de la chose aussi, les explications devenant plus confuses, :-)

d'ailleurs manfred curry, parle de postulat de départ qui devra être à démontré, ;-)

mais le voilier avance , c'est là l'essentiel

10 nov. 2007

Penon et force

Le penon prend la direction du courant d'air ou d'eau, la force exercée sur le plan est, elle, tjs perpendiculaire à celui-ci, comme l'a démontré notre ami Manfred.

RV

10 nov. 2007

Oh, Goud...

C'est le principe de base d'un voilier, aussi bien pour les voiles que pour le plan antidérive.

On pourrait énoncer ce principe de physique de la façon suivante :
quelque soit l'angle d'incidence d'un écoulement de fluide sur un plan, il exerce sur celui-ci une force perpendiculaire à ce plan.

Les penons, eux, donnent la direction de l'écoulement.

Je te propose de mettre une planchette dans une rivière et de la faire tourner par rapport au courant. Tu pourras le constater toi-même.

RV

10 nov. 2007

en clair

comment marche un voilier ???

le vent vient sur la voile en créer une dépression sur elle qui fait avancer le bateau, cette dépression est plus importante que la pression de la face antérieur

comme une aile d'avion, 75% de dépression pour 25 % de pression

mais je demande demande pourquoi les penons, la force etc etc

on me repond bin c'est parceque c'est comme ça que ça marche et que c'est écrit dans un bouquin,

la planchette dans l'eau ou la main dans le vent de la portière de voiture n'a jamais démontré que la dépression est plus importante que la pression

d'ailleurs ta planchette dans l'eau si tu veux pas qu'elle se barre dans le courant, t'a intérêt à ce que les filet d'eau soit parallèles à la planchette si les filets d'eau ne sont pas parallèles la planchette reçoit une pression énorme ,

ça fait depuis que je suis tout petit que je lis les bouquins d'aérodynamique et plus récemment sur le nautisme,

on revient à c'est comme ça....

les brins de laine d'une aile, ou le penon de la voile , c'est comme ça,

alors ça marche c'est bien, mais je n'ai toujours pas la démonstration du postulat de départ,

je vais être pas gentil, c'est que tout est basé la dessus et toutes les équations s'équilibrent à partir de ce postulat, comme la relativité restreinte d'estein, qui a reconnue lui même qu'il avait introduit une constante K pour juste équilibrer son équation, aujourd'hui beaucoup son pennaux et essaye encore de justifier cette constante,

je pense sincèrement, que dans l'hydrodynamique, l'aérodynamique, on se contente de ce qui a été mis en équation il y a 100 ans environ, mais que temps qu'on en restera là on avancera pas vers d'autres solution, car pour moi il y a encore trop de chose inconnue dans ce domaine,

mais comme ça marche et ça suffis à la communauté scientifique, bin ça va pas changer tout de suite

sinon un parachutiste qui descend sous son parachute créer un vent apparent qui créer une dépression au dessus de sa coupole qui créer une force qui devrait le faire remonter :tesur:

alors combien de ris dans la pétole ....

et ce n'est pas parce que c'est dans le cours des glénans que c'est vrais, puisque reprenant le postulat de départ et n'étant qu'une mise en page d'hypothèse émmisent par d'autre,

escusez moi, mais j'aime pas que la réponse soit, "parceque c'est comme ça" ;-)

10 nov. 2007

héhéhé

j'avoue m'être emporté un peu désolé

tu n'as pas du être le seul a n'avoir pas aimé m'avoir comme élève, sauf qu'a l'époque je n'osais pas mettre en doute les postulats,

d'ailleurs pour ça que j'ai pas réussis à l'école, fallait gobé tout cuit,

pour l'avancement du voilier, ce n'est possible que par le "décalage" entre le centre de voilure, en et le centre d'antidérive, et je crois volontiers à l'effet de fronde de l'un par rapport à l'autre,

si seul la dépression sur une voile suffisait il 'y aurait pas besoin de plan anti dérive,

on va éviter le sujet de la théorie de newton, juste une anecdote, lors d'une discution à bâton rompus post conférence astronomique , où il y a avait quelque cador du domaine, j'ai évoqué mon trouble entre la ressemble du fonctionnement planétaire et des atomes ainsi que pour mettre sur terre une bestiole en 0 gravité en statique on devait passer par un électro aimant, la réponse à été direct, un partie de la communautés scientifique d'astrophysique veulent remettre en cause la théorie de newton pour la rapproché des lois physique de l'électricité.... j'ai été surpris qu'on mon point de vue ne soit pas si stupide, mais il a avoué qu'il n'est pas possible d'en parler car remettant en cause trop de théorie basées dessus,

alors je cherche toujours la démonstration de cette dépression et de cette force perpendiculaire, autrement que "les equations le disent"

mais je ne veux faire de peine à personne,

un petit post srciptum , pour ceux qui ont pris la peine de me lire, aujourd'hui une comète qui passe tous les 5 ans environ , ne se comporte pas comme c'était prévu ni comme avant, et pour la météo , la météo à les ordinateurs les plus puissant que n'importe quel autre domaine, et pourtant toutes les équations n'arrivent pas encore à faire de prévisions fiable ;-)

mais je ne demande qu'a être convaincue, je ne prétend pas réinventer la science, ni la mettre en cause, mais qu'on me démontre... :-(

10 nov. 2007

cher président semaine B

merci pour ta non démonstration

j'ai le regret de dire que je n'ai pas , à ma plus grande tristesse, autant de feeling en bateau que j'ai pu en avoir en aviation m'ayant permis de sauver ma peau plus d'une fois,

malgré que je comprenne pas toute cette théorie et que je la remette en cause, puisque non démontrée, je n'en prends pas moins de plaisir à titiller l'écoute mais prend encore plus de plaisir à titiller le maquereau (qui reste toute aussi mystérieuse), ou simplement à naviguer

n'est ce d'ailleurs pas sur mon batolent que vous avez été initié à la pêche miraculeuse

mais j'ai la prétention que mon batolent serait moins lent si je pouvais effleurer un semblant de toutes ses théories qui semblent la clef de la régate réussit

veuillez agréer cher président semaine B toute ma sympathie ;-)

10 nov. 2007

Une comète (étoile) pour Patrick

Pour son explication du principe de continuité, de l'effet venturi, et de la loi de Bernouilli et du reste !

10 nov. 2007

Tout ça n'est que très relatif.

l'état "standard" est la pression. Elle s'exerce en tous points. La dépression, elle est créée et c'est cette création qui engendre tout le bazar.

Oui, tu as raison, c'est la pression ambiante qui se "déverse" pour pousser vers le vide, mais intellectuellement, c'est la création de cette dépression relative qui en est à l'origine.

Très franchement, ce distinguo tient plus de la sodomie de diptère que d'autre chose, cependant il a un avantage, c'est de permettre de séparer la compréhension des effets de notre action volontaire sur la dépression de l'extrados de ceux, tout aussi volontaires que nous sommes en mesure de mettre en œuvre sur l'intrados, augmentant ainsi le différentiel de pression.

10 nov. 2007

Même là j'suis pas d'accord

Tu auras toujours le problème...

Quand tu vas dépasser les photons...

Au lieu d'être limité à la vitesse du vent, tu seras limité à la vitesse de la lumière :-D :-D :-D

10 nov. 2007

Exactement...

c'est bien pour cela que les engins qui ont le moins de surface mouillée (hydroptére, planche à voile) battent les records de vitesse sur l'eau.

10 nov. 2007

bonjour les poètes et revenons à nos penons:

mon petit bateau avance bien quand il a le vent dans le cul, et pas bien quand il a le vent dans le pif;
c'est grave,docteurs?

10 nov. 2007

Une tentative d'explication purement livresque :

selon les tables un vent dans le cul peut soulever la risée alentour.

10 nov. 2007

Ton bateau sera sans doute plus puissant sur un lac...

car comme tout le monde le sait, l'étrave au Der cule.

Pardon.

10 nov. 2007

pour un fil

sur lequel je reste sérieux et que je cherche à comprendre pourquoi on remonte le vent

et bien ça dérive... pffttt

personne va croire que j'étais sérieux ???

10 nov. 2007

ah non !!!

pas de provoc sur ce qoup là, un sujet récurent pour moi, certe

mais pas de provoc ,

en tout cas faut ne pas le prendre pour tel

il y a 30 ans je découvrais toutes ces choses, il y a 20 ans je pensais comprendre j'arrivais même à l'expliquer aux autres j'ai continuer à me documenter, j'ai élargis mes sources, et de plus en plus je doutes...

avec une femme scientifique et cartésienne, les conversations sont rigolote par moment,

10 nov. 2007

pour stp

c'est un acier son bateau ??? c'est peut être normal ???

11 nov. 2007

bon !!!

pour le lièvre et la tortue je vais y refléchir, faut que je trouve le rapport avec le sujet, ;-) il doit être tard pour moi et ce ne m'a pas sauté à l'esprit

pour stp, bin comment ça ce fait si il est en plastoc ???

pour les filet d'eau, encore avec un peu de jaune

mais l'eau salée
, beurk

déjà dans les bottes c'est dégueulasse alors dans l'estomac

et gaffe car l'eau bu éclate

:doc:

10 nov. 2007

Un peu de

provoc, peut-être...

RV

10 nov. 2007

Le lièvre et la tortue

Goud, philosophe sans le savoir. Tu connais cette histoire des philosophes grecs.

Une tortue part en avance. Un lièvre court derrière beaucoup + vite. Il est 1 m derrière. Mais quand il parcourt ce mètre, la tortue a avancé de qques cm. Qd il parcourt ces qques cm, la tortue a avancé.
Moralité, il ne peut jamais la rattraper quelle que soit sa vitesse, car, chaque fois qu'il comble le gap, la tortue a continué d'avancer.

Essaie donc de démonter, en suivant ce raisonnement, comment le lièvre peut rattraper et dépasser la tortue.

Pour tes longues soirées d'hiver...

RV

10 nov. 2007

goud, mon bateau n'est pas

en toles ou en planches,mais en plastoc,
tac!

10 nov. 2007

Ah, ben tiens...la dérive, parlons-en

C'est tout pareil avec les filets d'eau et tout et tout...

Mais, p'tèt que l'eau c'est plus trop ton problème quand elle est nature ?

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

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