Vincent L. :
anciennement Guillemot (mon Sauvignon), puis VL35. Me voilà avec un pseudo à la con, après la disparition mystérieuse de mon profil et l'impossibilité de le récupérer. Je suis acteur de ce forum depuis sa création. Une partie significative des histoires dans les fils successifs "Vos histoires de mer", est de moi. Un livre en est maintenant tiré.

j'ai possédé dans l'ordre :

• une bouée canard en PVC gonflable ;

• un Optimist en bois construit par papa ;

• un Laser standard qui a coulé le jour où le pied de mat est passé à travers la coque (quelle idée j'ai eue d'étarquer la GV, aussi !) ;

• un Hobie cat 16 "chewing-gum", vieux, mou et imbibé d'eau jusqu'à la moelle, avec lequel j'ai gagné quelques régates locales en trichant ;

• Une Corvette Herbulot GTE (0,90 m de tirant d'eau, ça comment à faire !) ne se maintenant à flot que par l'énergie du désespoir ;

• Un Mousquetaire classique CMN de 1969, qui s'est ouvert en deux dans le petit Russel un jour où j'ai osé faire du près par force 6 ;

• Un Start 7 Mallard. Start comme un nouveau départ raté du chantier Mallard après un premier redressement judiciaire. Un bateau attachant et bon marcheur, mais très mal construit, qui a perdu sa quille et son safran. J'ai osé aller en Irlande avec, faut pas déconner !

• Un Sauvignon Harlé-Aubin, dériveur de 8,60 en contreplaqué marine. Fini les bateaux pourris, ce fut la première de mes unités hauturières solides et fiables ;

• Un Ne Quid Nimis "custom", modifié et aménagé par le chantier Amel. Un dériveur lesté de voyage de 34 pieds, unique et formidablement bien construit. Je n'ai jamais retrouvé une telle qualité de construction et de souci du détail. Ce bateau m'a emmené dans l'océan Indien ;

• Un Maracuja 42 Garcia, offert en usufruit par son propriétaire pendant plusieurs années, après que j'en ai réalisé la rénovation complète (deux ans de travail) suite au naufrage de ce magnifique dériveur en aluminium lors d'un cyclone ;

• Un Westerly Konsort biquille. Unité anglaise de 29 pieds, confortable et bien plus efficace en tous points qu'elle ne le parait. J'ai aussi perdu une des deux quilles, mais c'était de ma faute. J'ai toujours ce bateau, acquis il y 14 ans à vil prix à Jersey. Je l'ai rénové et optimisé avec soin. Mes enfants, très attachés à ce biquille refusent que j'en change. Ca tombe bien, j'ai pas de sous ;

• Un trimaran "One off" de raid nautique, dessiné et construit par mes soins à Madagascar. Il s'appelle Trimaki, mesure 18 pieds de coque et 21 pieds hors tout. Il a été le support de raids fantastiques pendant 5 ans, presque tous relatés dans la revue voiles et voiliers. Les articles et films sont toujours en ligne.
  Ce bateau dort sur sa remorque dans le jardin. Il est à vendre, sans illusion. Ce trimaran est formidablement bien adapté au pays, mais il n'y a Aucun marché.