Zéro hydrographique

Equipé de Navionics sur mon Ipad, je suis assez surpris de voir les différences de sondes entre ce logiciel et les cartes papier du Shom.
Quel est le coefficient retenu pour le zéro hydrographique de Navionics ?
Jérôme

L'équipage
24 juin 2014
24 juin 201424 juin 2014
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Il n'y a aucune différence... Es-tu sûr que tes sondes sur Navionics ne sont pas en pieds (ft), au lieu d'être en mètres ? As-tu modifié le réglage du zéro des sondes ?
Navionics ne fait pas de cartes. Il recopie les cartes des services hydrographiques officiels.

24 juin 2014
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J'ai bien mis en mètre et je n'ai pas modifié le zéro. Donc navionics utilise le coefficient 120 pour son zéro ? A la vue des différences, je me demandais s'il n'utilisait pas 95 comme coefficient de référence.
Mes cartes papiers du Shom sont anciennes mais très fiables à mon sens.

24 juin 2014
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Une sonde est une sonde. Navionics ne fait que recopier cette valeur.
Veux-tu parler de marées ?
Donne-nous un exemple précis qu'on puisse tester...

24 juin 2014
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Oui par exemple, le rocher "avocat" à Serk est indiqué à 2 mètres souligné sur navionics alors que sur la carte papier du shom, il est indiqué à 3,7 souligné. Il y a donc une différence de hauteur d'1,70 m. C'est énorme

25 juin 2014
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Tous ces échanges ne font qu'accroître ma méfiance à l'égard de la cartographie électronique et ma confiance dans les cartes papier. Ce n'est pas demain que je changerai!

25 juin 2014
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Heureusement en radeau tant on a un petit tirant d'eau !

25 juin 201425 juin 2014
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Je peux aussi radoter...
[radotage ON]
* Je suis content de savoir que tu disposes des milliers d'euros nécessaires pour les longues navigations (1 carte papier entre 20 et 25 € selon les pays, entre 40 et 50 cartes = 1000 euros).
Comme je n'ai pas ces sommes, j'utilise la carto électronique.
* Je n'ai pas le courage de maintenir à jour un stock de centaines de cartes papier de plusieurs pays (je ne sais même pas si je peux par exemple accéder par internet aux corrections pour les cartes portugaises etc...)
* De plus, je trouve pratique d'avoir ma position GPS automatiquement sur la carte, de nuit, dans la brume etc...
* Je trouve sécurisant d'avoir les cibles AIS sur mon écran, etc...
* J'utilise aussi des cartes papier, celles des guides de navigation pour les entrées de port par exemple

Il existe de bonnes cartes électroniques comme de moins bonnes: jeter le bébé avec l'eau du bain ne me paraît pas une bonne pratique...
[radotage OFF]

Bonnes navs à toi

24 juin 201416 juin 2020
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Exact
Les cartes anglaises les plus récentes portent bien un 3,7 souligné. (image1)

Les Navionics portent des (pseudo-)lignes de sondes dont la plus haute est un 2 souligné. (image 2) Même chose sur le Web (image 3)
www.navionics.com[...]/webapp

Les Cmap pour la zone montrent un 3 souligné (sans décimale, c'est la technique pour ne pas surcharger la carte), mais une interrogation sur ce point donne 3,7 souligné. (image 4 et 5)

Perso, je n'aime pas les Navionics, et sa manière récente de tracer des pseudo-lignes de sondes au lieu de donner les valeurs portées sur la carte...
Voilà le résultat...Je l'ai déjà dénoncé, mais ce cas est frappant...

Solution: abandonner Navionics...

24 juin 201416 juin 2020
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Bon, si on interroge les petits rochers juste au dessus, on obtient
un 3 souligné...

Navionics: des apprentis sorciers ....
Tout spécialiste sait qu'on ne peut PAS tracer de nouvelles courbes de niveau (= lignes de sonde) fiables avec des données aussi peu nombreuses...Les instituts hydrographiques en ont tracé certaines avec des données détaillées brutes bien plus nombreuses...

24 juin 2014
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Une sonde est une sonde ? Non !

Les sondes du SHOM étaient données par rapport aux basses eaux ( coeff 100 de mémoire ), alors que les cartes anglaises étaient données pour le niveau moyen.
C'est pas pareil ...

24 juin 201416 juin 2020
3

Les sondes du SHOM sont calculées pour un zéro hydrographique qui est légèrement INFERIEUR au niveau des plus grandes marées astronomiques (coeff 120).
Une sonde de 0 est donc toujours quelques centimètres (décimètres dans certaines zones) sous le niveau des plus basses mers possibles. (noter le terme 'voisin' dans la définition !)
Il reste donc toujours un peu d'eau au dessus du niveau 0.

La même chose pour les cartes anglaises depuis des dizaines d'années. Auparavant, le zéro était le niveau des plus basses mers de vives eaux (équivalent du coeff 95), jamais le niveau moyen.

PS Le zéro hydrographique de Brest a été changé en 1996, parce que l'ancien avait été choisi trop bas par Beautemps-Beaupré au début du XIXe siècle. Il restait 50 cm d'eau au dessus du niveau zéro des cartes aux plus grandes marées théoriques. La différence est donc aujourd'hui bien moindre.

Si je me souviens bien le zéro en Bretagne Sud / pays de Loire a été aussi ajusté, mais d'une valeur moindre...

24 juin 2014
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Globalement et après des vérifications, Navionics reste très imprécis sur certaines sondes et surtout celles dangereuses pour la navigation. J'ai essayé de faire des liens en fonction des coefficients cartes anglaises/françaises: aucun rapport.
De plus, ces différences n'existent plus maintenant, cela a été harmonisé.
Conclusion:rien ne vaut la précision d'une carte papier du SHOM et Navionics est irresponsable de commercialiser des cartes avec des erreurs grossières sur les sondes.
Merci Pytheas54 pour tes éclairages. Je viens d'acheter Navionics, je ne vais pas l'abandonner tout de suite, je vais l'essayer en navigation le mois prochain...

24 juin 2014
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Carte papier ou vérification avec une cartographie électronique plus respectueuse des cartes officielles, comme CMAP...

24 juin 2014
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Bon. Et ya quoi pour remplacer Navionics alors ?

25 juin 201416 juin 2020
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La solution est peut être d'avoir deux applis de nav, la seconde étant Plan2Nav (Cmap) ou plutôt Isailor (cartes Transas, que je trouve très agréables à l'oeil, et proches des cartes du SHOM, image 1). Inavx (Navionics) est cependant le plus complet pour le moment en terme de fonctionnalités.

et IMHO
Maxsea est en panne depuis longtemps, avec des cartes raster chères et TRES lourdes. Rien à voir avec la version pour PC.

Garmin plante !!! souvent avec des cartes hideuses.

Imray Charts proposent les cartes du SHOM, mais pas pour la Manche (Atlantique et Med). En Manche, ce sont les cartes raster propres d'Imray: cartes pas en mosaïques, et pénibles à utiliser, peu de fonctionnalités.

SeaIQ si vous avez une collection de cartes .kap (en mosaïque) et/ou les fameuses CM93 V2 d'Opencpn (dont on sait qu'elles n'ont pas les sondes soulignées) (image 2)

25 juin 2014
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"… Maxsea est en panne depuis longtemps …"

Bonjour,
j'imagine qu'il s'agit de la version iPad ! … pourquoi cette affirmation ? Le passage à iOS 7 n'a-t-il pas été accompagné de modifications ?
Pour les "vieux", il est bien sympa de retrouver, sur tablette, les cartes qui ont accompagné notre vie maritime ! ;-)

25 juin 2014
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Je voulais dire: pas de mises à jour et d'améliorations depuis longtemps (août 2013), sauf le passage à iOS7...Signe d'un manque d'intérêt pour ce produit ?

25 juin 201425 juin 2014
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Bonjour a tous

En cas de doutes il n'y a pas de doutes ... d'où l'intérêt de

confirmer les "doutes " avec la carte papier et encore ...

la lecture de carte ça s'apprend ... c'est tellement simple de faire dire ce qu'on veut a une carte ... et tellement rassurant qu'on peut se planter ...

valable dans l'aviation ( mon métier ) , sur mer et aussi sur terre ... les conséquences sont toutefois bien différentes ...

les dangers du gps : toujours confirmer ... et dire que l'on veut se débarrasser du papier ...

je me demande ce que cela donnera avec les futures générations ...

d'ici la ils auront inventé la machine a remonter le temps !!!

25 juin 201425 juin 2014
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Est-ce qu'on ne confond pas trop souvent cartes officielles et cartes papier ? Une carte électronique peut être une carte officielle... Le Shom diffuse bien des cartes électroniques en format S63, mais aussi des images en tiff géolocalisées (géotiff), dont la position des 'coins' a été déterminée avec une grande précision (Maxsea / Imray et d'autres) Les anglais de même, et demain tous les pays du monde. Aux USA, les cartes papier ne sont imprimées qu'à la demande (d° désormais pour notre marine nationale).
Donc il n'y a pas d'égalité à faire entre cartes papier et cartes officielles.
Savoir lire une carte: c'est le même problème quel que soit le support...
Douter / vérifier: où est la différence ?
Le 'danger' du GPS ? si on compare avec les dangers d'une voiture, il est bien minime... ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas... mais de là à en faire un épouvantail... Est-il plus dangereux que deux ou trois visées avec un compas de rélèvement reportées manuellement sur une carte ? Restons sérieux...
Très bientôt la cartographie électronique avertira le navigateur s'il se dirige vers un danger, une zone de haut-fonds etc...
Déjà aujourd'hui, on peut différencier par la couleur sur les cartes les zones de sécurité, lignes de sonde choisies par le navigateur en fonction de son bateau...
Parmi les diffuseurs commerciaux de cartes électroniques, il existe des entreprises sérieuses...Navionics de mon point de vue a pris un risque en modifiant l'affichage des lignes de sondes, mais ce n'est PAS le cas des autres diffuseurs.
Je réitère ma conclusion: Dans les situations critiques (faibles profondeurs, présences d'obstacles etc...) utilisation de cartes électroniques venant de deux sources différentes (et pourquoi pas, pour ceux qui souhaitent une sécurité maximale, l'une des deux provenant d'une source officielle)

25 juin 2014
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Douter et vérifier ... où est la différence ? tu as surement raison . il n'y en a pas ...

Le danger du gps : tu as raison il n'y en a pas

en fait j'aurais pas dû intervenir ...

25 juin 2014
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Douter et vérifier ... où est la différence ? tu as surement raison . il n'y en a pas ...

Le danger du gps : tu as raison il n'y en a pas

en fait j'aurais pas dû intervenir ...

25 juin 2014
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Le doute doit être une attitude systématique. Ensuite, on vérifie ou pas, ce sont deux choses différentes.
Le GPS n'est pas dangereux en soi. Il fournit une position tout à fait précise.
Le problème potentiel est ailleurs : une carte inexacte, ce qui est plus probable avec la carto électronique ou mauvais report de la position lue.
Si on utilise les cartes papier, ce mauvais report résulte d'une erreur de l'opérateur. Dans la cas de la carto électronique, ce peut être une erreur dans un programme ou tout simplement un bug informatique.

25 juin 2014
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J'ai travaillé pour un constructeur informatique, mais je ne suis pas technicien pour autant.
Le fait qu'un système ait été testé, vérifié sous tous les angles ne fazit que réduire la probabilité d'un bug.
J'ai vécu comme manager une situation où nous avons du faire appel à un des concepteurs de l'ordinateur incriminé (c'étaient de grosses machines de gestion) et simuler la configuration du client dans un centre au delà des mers pour finalement découvrir un bug unique sur cette machine en faisant tourner les deux configurations en parallèle avec les mêmes données.
Bien sûr la probabilité d'un bug est faible, mais le risque existe.
Au travers de cet échange, on constate qu'il existe parfois des défaillances importantes chez certains fournisseurs, mais l'utilisateur final qui ne fréquente pas nécessairement H&O fera peut être une confiance exagérée envers un système qui n'est pas fiable.
Je me souviens de tests de cartographie électronique par V&V il y a deux ou trois ans, je crois. Lors de la superposition de calques de je ne sais plus quel système, certaines obstructions dangereuses disparaissaient.
Il reste que si je dois aligner la tour rouge par le cône blanc pour être sur une route sure, je n'ai pas besoin de regarder un écran ni de consulter mon GPS.
De plus, nous savons tous que l’électronique n'aime pas l'humidité et qu'elle a besoin d'électricité pour fonctionner. Alors pour moi, le minimum est le plus sur : un GPS de base et les cartes du SHOM et mes quelques neurones survivants qui tentent d'utiliser au mieux l'expérience accumulée au fil des années!
Ce que je redoute le plus, c'est surtout que les "nouveaux navigateurs" ignorent tout de ce milieu passionnant mais tout de même dangereux car on leur aura fait croire (voir les argumentations au salon nautique) qu'il suffisait de suivre une petite flèche sur un écran!
Mais finalement, chacun navigue comme il veut et c'est bien cela notre liberté.

25 juin 201425 juin 2014
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@ Ecumeur
OK, et qu'est-ce qui est le plus probable: un bug/une erreur informatique restant avec des milliers d'utilisateurs et quelques années de mise au point, ou une erreur du navigateur ?
J'ai mon idée, mais on peut ne pas être d'accord
PS je ne parle pas du choix de Navionics pour les sondes

25 juin 201425 juin 2014
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d'accord !! donc je n 'ai rien compris ... vais me recycler de ce pas !!!

25 juin 2014
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Calme !!!, je ne fais que plaider un point de vue, pour faire réfléchir...On peut être d'accord ou pas...

25 juin 2014
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Le problème que soulève Jerome me fait un peu flipper car imaginons que je choisisse un programme de navigation avec les cartes qui vont avec , il faudrait donc à vous lire , que je compare avec soit un autre programme et ses cartes ( différentes des premières ) soit avec une carte papier du SHOM pour être sûr et me pas " toucher " ?
Je ne trouve pas cela ni économique , ni pratique et à la limite ni sécurisant car qui croire ?
Attention je trouve génial qu'en un coup d’œil sur un écran on puisse voir sa position , sa direction etc .. mais dans l'exemple du rocher " avocat " une telle différence peut conduire à un accident mais il est vrai que navigant sur un DI j'ai surement pris la mauvaise habitude de naviguer dans peu d'eau et que de tels écarts me fassent froid dans le dos .

25 juin 2014
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Oui, dans le cas des cartes Navionics, il faut vérifier.
Pour être clair, ce problème ne touche que ceux (et ils sont nombreux) qui naviguent avec des cartes Navionics dans des endroits où il y a TRES PEU d'eau. (De toute façon, il faudra tenir compte de la marée, s'il y en a).
Ce n'est pas un défaut de toutes les applis de navigation, juste de celles qui font appel à cette nouvelle présentation des cartes Navionics.
Perso, avant d'aller dans des coins mal pavés, j'essaie toujours de comparer deux sources d'info quand je prépare ma nav.
C'est dommage parce que INavX est un programme de nav assez complet.

25 juin 2014
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Je te rassure, dans le pays, avec des marnages de 7 à 10m, on ne s'amuse pas à passer au dessus de cailloux découvrant de plusieurs mètres, à moins de vouloir avoir son bateau encadré dans les pubs du coin.

25 juin 2014
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En fait, la carto éléctronique couplée au GPS, c'est "d'enfer" au large (on a plus rien a faire), c'est pas mal en cotière tant que l'on reste loin des dangers, bien qu'il faille vérifier quand même (a ce sujet je ne comprends pas ces cartes ou il n'y a aucune information terrestres), mais dés que l'on arrive en pilotage, dans les cailloux, les passes, là il vaut mieux sortir une carte papier en faire sa nav avec sa tête, voir reporter manuellement du GPS...

25 juin 201416 juin 2020
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Il vaut mieux utiliser une carte officielle, qu'elle soit papier ou électronique. Je ne suis pas sûr que faire sa nav uniquement avec sa tête, son compas de relèvement et une carte papier soit plus sûr.
Soyons concret. Je veux vérifier quelle est ma position donnée par la carto électronique. Rien de m'empêche de mesurer le relèvement de (minimum) deux amers sur la carto électronique et d'utiliser mon compas de relèvement pour vérifier. Ou faire l'inverse pour ne pas être influencé. La coïncidence des deux devrait me rassurer, non ?
Par exemple, quand je rentre à Perros de nuit en suivant le secteur blanc entre le vert et le rouge, je vérifie que la carto me place bien sur ce parcours.

25 juin 201416 juin 2020
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Pourquoi vérifier ce qui est le plus fiable (un feux, un alignement) qui plus est avec un moyen pas vraiment fiable?
J'ai retrouvé le temoignage d'un HEOnaute (Opus106) qui a bien fait de ne pas suivre sa carto/gps, mais bien l'alignement sinon, il se serait retrouvé au sec.
Je ne comprends pas vraiment ce qui te motive à un tel prosélytisme concernant la carto éléctronique couplé au GPS.
Avec la fonction recherche d'HEO, on trouve les témoignages de beaucoup qui l'on prise en defaut, tant du coté des données et de leur retranscription (comme sur ce post), tant sur l'interface GPS/carto qui te place quelques fois dans le décors (ou juste a coté de ta route cela suffit quelques fois, comme sur la photo jointe).
Sans compter la jungle tant en ce qui concerne les produits cartes, les logiciels, le hardware adapté, les "officialités", la guerre commerciale, les nouveautés etc... une carte papier, c'est finalement ce qui a de plus "facile", un comble quand tu vois que la carto éléctro etait sensé "faciliter" tout cela...
Sans compter le plus important à mes yeux: les changements de comportements du fait de ces chgts pour des actions qui n'auraient pas été faites avec une nav "traditionelle".
Un jour peut-être tout ceci sera fiable. Aujourdhui, sauf a ne faire que du large, ce n'est pas vraiment le cas.

25 juin 201416 juin 2020
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1 - "Pourquoi vérifier ce qui est le plus fiable (un feux, un alignement) qui plus est avec un moyen pas vraiment fiable? "
Un point GPS est au moins aussi fiable que le suivi d'un alignement. Avec des millions d'utilisateurs dans le monde depuis une plus d'une décennie, dont tous les avions et les navires, si les GPS n'étaient pas fiables, ça se saurait ! Pas obligatoirement au mètre près comme certains le croient, mais à 10 m certainement...
Or 10 m à 1 M, c'est moins de 0,3°. Qui peut naviguer à l'oeil en suivant un alignement avec cette précision. Qui peut se positionner à 10 m d'un point géographique (sans le voir) ? Avec un compas de relèvement et une carte au 20 000e, peu de chance.

2 - Un exemple de mauvais positionnement sans savoir
- si la carte est en cause (peu de chance, c'est une Cmap, dont voici le recouvrement avec Google Earth, parfait, voir image)
- si c'est le logiciel, un version antique de Cmap qui a disparu il y a au moins 10 ans, ou
- plus vraisemblablement un positionnement aberrant de l'antenne GPS dans le bateau, ou un mauvais choix de référentiel (WGS84 contre E50 ?)
C'est le plus souvent l'homme le problème, pas le matériel.
Quant au bateaux qui traversent les jetées ou même les îles, j'ai donné si souvent l'explication que je suis fatigué...

3 - Je ne suis pas prosélyte, je discute simplement des affirmations péremptoires et souvent non fondées, au bénéfice de ceux qui veulent s'interroger et qui pourrait être impressionné a priori par ton expérience indéniable dans d'autres domaines...Car de toute façon, comme pour le sextant, la navigation électronique va s'imposer, pour sa facilité et sa simplicité... L'intérêt pour ces questions sur ce forum le montre...

4 - Je reconnais un problème concernant un certain type de cartes (un fournisseur !) j'explique ce qui ne va pas (à mon avis !), et comment le contourner...

5 - Et je ne mets pas en cause la navigation traditionnelle et les utilisateurs. Simplement je rectifie quand certains affirment que c'est plus dangereux ou moins fiable.

5 - Pour le reste ce sont des généralités sans grand intérêts (facilité etc...), SAUF ce que tu dis sur les changements de mentalité.
Oui, il y a changement de mentalité et OUI, il faut une formation à l'usage des moyens modernes. La vérification par les moyens traditionnels est quelque chose qu'il FAUT savoir faire. Le pousse-bouton ne suffit pas. Personne ne le conteste, en tout cas pas moi. Mais fonder ceci sur l'affirmation du danger ou de l'imprécision de la navigation par des moyens modernes n'est pas exact. Oui, tout matériel peut tomber en panne, mais comme toute personne peut faire des erreurs dues à la fatigue, à la distraction etc...

25 juin 2014
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Parce que tout ce que tu raconte dans les points au dessus ne reposent que sur un postulat: se situer sur la carte.
Mais la navigation, dans son art même, dans sa forme manuelle, ce n'est pas se situer sur la carte. Tu est dans le travers de tout navigateur en herbe: je fais de la nav, cela consiste a me situer avec précision. C'est un travers terrien dont il faut apprendre a se défaire. L'homo sapiens erectus à une aversion particulière a se sentir perdu: on est perdu en foret, en montagne, dans le désert etc... on arrive même à être perdu au milieu de nos congénères en pleine ville !
C'est là un des nombreux traits "contre nature" que doit apprendre l'homo sapiens navigus: accepter de ne pas savoir ou il se situe exactement. Pour autant, il doit privilègier les techniques qui lui donne la certitude de ne pas être sur tel danger, dans telle zone, trop près de tel cailloux etc...
Et quand on a besoin de précision à 10m prés, si un alignement suivis avec précision est ce qu'il y a de mieux. Un relèvement sur un seul amer bien positionné suffit. Pourquoi faire plus compliqué?
.
La cartographie éléctronique d'aujourd'hui me fait penser aux dires de mon voisin agriculteur, défenseur de la FNSEA (en relation avec les manifestations d'aujourd'hui) qui me disait tout a l'heure:
"oui on met des pesticides, c'est dangereux pour vous comme pour nous, mais que voulez vous, faut bien que l'on produise des fruits sans tâches!"
.
Il en est un peu de même. Quel est le vrai plus de tels appareils? pourquoi remplacer un savoir faire? Le seul avantage que j'y vois est la place que prends un portefeuille de cartes, mais cela ne concerne que ceux qui partent très loin (TDM)...

25 juin 201425 juin 2014
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"Mais la navigation, dans son art même, dans sa forme manuelle, ce n'est pas se situer sur la carte. "
Tout à fait d'accord. Comme avec les techniques traditionnelle, on a du mal à se situer avec précision, il a fallu pallier cette difficulté. Je passe sur l'homo erectus, le terrien... et les centaines de savants qui ont travaillé dur pour permettre à l'homme de se situer avec précision (chronomètre pour la longitude, sextant et tables astronomiques (GHA du Soleil...), radioguidage par Loran etc...)
Donc, le plaisancier devait bien pratiquer la navigation défensive...
Aujourd'hui, c'est une technique de secours. Un bon exercice à pratiquer, pour le plaisir ou le cas où.
On ne peut la mettre au centre que si l'on dit: je ne sais pas exactement où je suis et les instruments sont faux et souvent en panne. Mais est-ce le cas ? Faut-il des mois de règle à calcul, une année de table de multiplication ou de table de logarithmes avant d'autoriser la calculette ?
Je ne vois guère de rapport avec les pesticides, sauf à penser que la carto électronique est aussi dangereux, ce qui me sidère un peu.
Combien de temps faut-il pour apprendre à suivre un alignement ou à faire un relèvement ? Bon, le point par arcs capables, ou le tracé d'une poursuite optimale en tenant compte du courant, oui, c'est un peu plus long.
Oui, il s'agit d'un savoir faire, comme celui de la résolution des équations avec des abaques, ou de bien éparpiller le charbon dans la chaudière d'une loco à vapeur. Peut-on en faire l'essentiel de la formation des ingénieurs ou des conducteurs SNCF aujourd'hui ?
Et si l'art de naviguer au XXIe siècle, c'était autre chose ?
Dans le désordre et au hasard, prendre (et comprendre un peu) la météo, le rôle du câblot dans le mouillage, l'ASN, la bonne utilisation d'une batterie...

25 juin 201425 juin 2014
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Je ne peux pas adhérer a ta vision:
Il y a trois familles de navigation: le pilotage, le côtier, le large. Les dangers de navigation étant la terre, on les a dans l'ordre de difficulté.
la navigation tout court (quelle soit manuelle ou éléctronique) consiste a se positionner avec le plus de précision possible, de manière inversement proportionnelle aux dangers. Pour faire simple:
- Au large la difficulté est de se positionner, pour autant il n'y a pas de dangers (de terre).
- Dans les cailloux, la difficulté est de rester hors des dangers, mais pas de se positionner précisément (il ne sert à rien de dire"on est là"), et plus encore avec les dificultés inhérentes à la proximité du fond: courants impossible a déterminer, marées etc...
.
Avec une navigation manuelle, on adapte des techniques a chaque situation propre: chaque problème a sa solution adéquate. Avec le positionnement électronique: aucune adaptation: la navigation au large comme celle dans les cailloux est exactement la même, le même modèle, la même technique et pire: la même démarche (car c'est bien la démarche qui change en manuelle en fonction des éléments environnementaux). Ainsi, quand tu dis que la navigation manuelle et la solution secondaire de l’électronique, je dis non. sauf a s'adapter, c'est bien l’électronique qui est une sécurité offerte a la navigation manuelle. Et d'ailleurs, elle l'a été durant des décennies sous l'appellation "aide à la navigation". Moi même, j'apprécie énormément la sécurité que représente le report d'une position GPS sur une carte, tant qu'elle vient renforcer une démarche de navigation, pas la remplacer.
Aujourd'hui, le positionnement GPS sur une carte éléctronique est en passe de remplacer une démarche de navigation, et en plus elle le fait mal (cartes imprécises, report aléatoires, matériel sensible) pour l'instant.
.
On ne peut la mettre au centre que si l'on dit: je ne sais pas exactement où je suis et les instruments sont faux et souvent en panne. Mais est-ce le cas ?
Oui, il y a qu'a voir le nombre de gens sur HEO qui trouvent des cailloux mal coté, positionné, des lignes de sondes fausses ou des GPS qui vous placent pas là ou vous êtes, fusse cela temporaire... Et pour les cas rapportés, combien ne sont pas vus, pas rapportés ?
.
Je comprends que mon coté "poil a gratter" puisse (te) fatiguer, car nous affrontons toujours nos deux points de vue, en toute intelligence, sans hausser le ton, et au final ils ne se rejoignent jamais. Mais laisse moi dénoncer la perte de sens de la navigation et l'appauvrissement intellectuel qui en découlera pour les générations à venir de navigateurs. Je te remet d'ailleurs l'article de Francis Fustier (je ne vais pas t'apprendre qui c'est, on te retrouve pas mal sur son site) qu'il serait bien de remettre au centre de ce qu'est vraiment la navigation.
blog.francis-fustier.fr[...]extant/
Hors c'est a nous de rappeler les priorités, et que céder à la facilité (de navigation) ne fait pas avancer "le plaisancier" dans la voie consistant a devenir un "marin".
Comme d'hab, on a dévié du sujet. désolé "Jerôme s".

25 juin 2014
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"Mais laisse moi dénoncer la perte de sens de la navigation et l'appauvrissement intellectuel qui en découlera pour les générations à venir de navigateurs."
On est au moins d'accord là-dessus...et j'ajouterais même la perte du savoir-faire des capitaines des grands voiliers pour les pros (voir les grands navires écoles dans certains pays)...
A une autre fois ? :-p

25 juin 2014
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Bonjour à tous

Je viens de lire avec grand intérêt le débat
Juste une remarque oui il y a souvent des remarques sur les erreurs des carto électronique
Curieusement nous parlons peu de nos erreurs (humaines)de report de positon sur nos cartes papiers et là aussi nous pouvons les payer très cher.
Perso dans mes début j' ai souvenir d 'une erreur heureusement pour moi très flagrante (1km dans les terres)
mais j' imagine le scénario avec une erreur moins perceptible
une carto électronique serait un bon moyen de validation
aussi pour un débutant.

beau sujet.

Le Moko

26 juin 201426 juin 2014
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Personnellement je considère un point comme fiable s'il est fourni par 3 méthodes différentes. Par exemple : un relèvement, l'estime et le GPS.
L'estime est certainement la moins précise, mais je la considère comme la moins susceptible d'erreur grossière. Le GPS peut déconner de temps en temps et, pour le relèvement, on peut se tromper d'amer ou faire une erreur de report.

Phare d'otrante - IT - 16 juillet 2023

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