vitesse et angle du courant, électronique, instrument

Bonjour,

On voit sur certains afficheurs qu'ils affichent l'angle et la vitesse du courant. Exemple ici : img.nauticexpo.fr[...]297.jpg

(la flèche bleue indique l'angle du courant, le "0.8" c'est la vitesse du courant)

---> Est-ce cet angle/vitesse du courant est mesuré ou calculé ? Et si ils sont calculés, comment ?

L'équipage
02 mai 2017
02 mai 2017
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il y a le SOG (Speed On Ground, vitesse par rapport au sol mesurée selon le déplacement indiqué par le GPS), et le BSP (Boat Speed, mesuré par le loch).

Si le courant était pile parfaitement dans la même direction que COG (Course On Ground, direction réelle du bateau), alors cette histoire de courant serait un simple calcul SOG-BSP (ou SOG+BSP).

Or il y a de toutes évidence la direction du courant. Soit c'est un capteur très spécial (une sorte de loch qui tourne par rapport à l'axe vertical, mais j'en doute très fortement, soit... je n'ai pas d'idée).

On aurait pu penser à la dérive : différence entre HDG (Heading, cap à l'étrave) et COG. Mais ça ne colle pas car le bateau a forcément sa propre dérive (même avec un courant nul) dû à la force latérale du vent dans les voile et son plan anti-dérive (la construction de la carène, safrans, quille).

Le mystère pour moi reste entier :-)

02 mai 2017
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Le courant se détermine à partir de la route et vitesse fond et la route vitesse surface.

02 mai 2017
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La vitesse du courant, oui.
L'angle du courant... je ne vois pas comment.

02 mai 2017
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Voilà une réponse qui retient toute mon attention.
Pourriez-vous m'expliquer ? (avec un compas gyroscopique)

02 mai 2017
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Celles que j'ai apprise lors du stage au glenans "3 voiles spécialité navigation" (départ concarneau, direction raz de sein, fin novembre) où nous avons vu la navigation sur l'ordinateur uniquement les 15 première minutes du stage, les 6.5 jours restants ça a été sur cartes papier.

02 mai 2017
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Soit je n'ai pas été sérieuse à ce stage (et je n'ai pas entendu ce point évoqué), soit ce point n'a pas été évoqué.

Pour connaitre le courant on regardait dans le livre (date, heure, lieu, angle/vitesse du courant) et on en tenait compte dans le calcul de la route sur la carte.

Le point de départ pour l'angle/vitesse du courant était donc le livre, pas une mesure.

Encore une fois, si l'angle du courant est dans le même alignement que le Cours on Ground, c'est facile, c'est un simple BSP+SOG ou BSP-SOG.

J'ai du mal à comprendre comment un compas gyroscopique peut différencier la dérive du bateau (dû à ses voiles, sa carène, etc, et force du vent) de l'angle du courant.

02 mai 2017
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Je me suis probablement mal exprimée, je reformule dans l'autre sens :
COG m'indique +15°
HDG m'indique +5°
SOG m'indique 7 kts
BSP m'indique 7.5 kts
(et également les autres valeurs TWS, TWA, AWA, AWS...)

Je dessine la construction d'un joli triangle (assez facile à réaliser, moins évident à expliquer par écrit), et je vais obtenir une sorte de petite résultante (ce n'est peut-être pas le bon mot) qui est le petit côté du triangle au bout : un vecteur un peu latéral .

Ce petit vecteur latéral est facile à obtenir (son angle, sa longueur).

Le problème est l'interprétation de ce petit vecteur latéral: Rien ne me permet d'affirmer si ces deux valeurs correspondent uniquement à la dérive du bateau, ou uniquement au courant rencontré, ou un mix des deux.

Sauf si le calculateur "apprend" (via un immense historique interne) la dérive du bateau à toutes les allures et toutes force de vent rencontrées.

02 mai 2017
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1) Concernant les loch qui n'ont pas qu'un seul axe de mesure, PEUT-ETRE que c'est le cas pour ceux là :
www.nke-marine-electronics.fr[...]asonic/
www.nke-marine-electronics.fr[...]etique/

2) Concernant le manque de précision du GPS, il y a une phrase NMEA2000 qui traite justement de cela : HPE, pour Horizontal Position Error (non-envoyé par le satellite mais calculé directement par le récepteur GPS à partir du nombre de satellites qu'il voit etc etc)

02 mai 2017
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... Depuis, petites navigations régulières en méditerranée où nos navigations sont faites aux instruments électroniques avec report très régulier sur la carte et estime de route (mais bon les courants en Méditerranée c'est pas comparable à la bretagne)

02 mai 2017
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C'est une simple construction géométrique.
Le résultat sera d'autant plus précis que le cap vrai sera juste. Avec un compas magnétique, avec un vitesse loch faible, le résultat peut-être fantaisiste.
Avec un compas gyroscopique ou une centrale inertielle, le résultat est juste.

02 mai 2017
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Avant de poursuivre, quelles sont vos connaissances en navigation sur carte papier ?

02 mai 2017
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Donc vous savez faire une construction vectorielle avec courant et route surface, l'ordinateur aussi, mais en 1/1000 de seconde.

02 mai 2017
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Ou soit le cours n'est pas à la hauteur des bases d'un permis hauturier.
Faites une construction avec un vitesse de courant de 5 nds à 90° de votre route surface pour 5 nds loch.
Refaite la même avec un courant de 2.5 nds.
Ce que vous avez fait en 5mn est calculé instantanément par la centrale avec les entrée GPS, compas électronique et loch.
Un compas gyroscopique est un compas avec une variation très faible, mais ne donnera pas la dérive.

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Karine, tu as raison, en connaissant au départ le vecteur courant grâces au tables et atlas des courants, sans dérive tu peux connaitre ton EP (Estimated position).
Si avec le GPS tu constate que l'EP ne coïncide pas avec le Fix GPS, c'est l'effet dérive qui l'explique mais pas seulement...
Dixit le cours Yachtmaster (je suis à donf dedans en ce moment) :
Les écarts proviennent aussi du manque de précisions des vecteurs courants et aussi du GPS.
Quant à la dérive, seul une mesure de "relèvement" de sillage peut donner une idée avec une bonne pratique et une surface de mer qui va bien ..
Par contre il me semble bien avoir entendu que les speedometres récents pouvaient mesurer la vitesse sur 2 axes orthogonaux et donc peut-être calculer directement le vecteur bleu..

02 mai 2017
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Karine, t'es a fond dans les questions existentielles virtuelles des nouvelles technologie....

02 mai 2017
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Il y a des jours comme ça ...

02 mai 2017
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A moins que dans le capteur loch il y a plusieurs capteurs magnétiques qui "regardent" le positionnement latéral de la roue à aube (ça me parait très tiré par les cheveux).

02 mai 2017
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Ou alors les loch avec roue à aube ne permettent tout simplement pas de voir l'angle du courant. Et que ce sont des capteurs spéciaux. Exemple :
- www.nke-marine-electronics.fr[...]etique/
- www.nke-marine-electronics.fr[...]asonic/

02 mai 2017
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Ces capteurs ne "voient" pas le courant. Ils sont juste plus "performants".
Dans ce genre d'installation, les informations de dérive, affichées par les instruments du bord, proviennent d'un calcul réalisé par l'ordi du bord, qui fait tourner un logiciel axé "performance". Typiquement Adrena.
Ce logiciel, après avoir récupéré les infos cap, vitesse surface, GPS, [attitudes] fait ses calculs, suivant des tables renseignées à la main par des êtres humains. A partir de cela, il génère des trames NMEA qui seront comprises et affichées par les instruments.
Voir, toujours chez NKE, la doc du processeur Regata, et les docs des afficheurs pour les phrases qu'ils comprennent.
OpenCpn a cela aussi dans ses cartons, un plugin qui s'appelle "Tactics" :-)
opencpn.org[...]oku.php

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Ce ne peut être "l'angle du courant" mais seulement l'angle de dérive (de combien le bateau marche-t-il en crabe sur l'eau)
Mais je ne connais pas de loch capable de cela.

02 mai 2017
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la question mérite d'être posée..

02 mai 2017
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Nous avons affiché en permanence l'indication de la force et direction du courant sur notre centrale. C'est fiable si le bateau suit un cap constant régulier.

02 mai 2017
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Je me pose soudainement la question autrement :
Cette indication de "force et direction de courant" dont vous parlez, ne s'agirait-il pas en fait une erreur d'interprétation ?

Peut-être qu'il s'agit de la "force et direction du courant+dérive" , car en fait le skipper s'en fout de savoir si c'est le courant ou la dérive (ou un mix des deux) qui fait cette direction et force, ce qui lui importe c'est l'information de cette direction et force. Non ?

(dites moi si je ne suis pas clair dans mes explications)

02 mai 2017
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Dans notre région, la dérive est négligeable . Je ne m'en sers pas pour connaitre la direction ou la vitesse du courant mais seulement pour confirmer ce que je vois ou ce qu'indique les cartes.

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Negligeable si on la compare aux effets de courants de Bretagne Nord qui sont assez costauds, c'est bien ça que tu veux dire Viking ?

02 mai 2017
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Les documents nautiques sont indispensables pour préparer et faire sa route en mer à marée, mais passer près d'une bouée de casier et d'observer son sillage est la meilleure façon d'estimer le courant.

En Méditerranée j'ai été surpris de voir une bouée qui avait un beau sillage (environ 1.5 à 2 kts, portant à l'ouest) à un bon mille dans le sud de Port-Cros.

Le dernier post de Karine357 : le skipper s'en fout si c'est si c'est courant ou dérive ! non non, car sur le contre bord la dérive vent sera différente... alors que le courant ne changera pas pour la même zone...

Viking : dans notre région la dérive (vent) est négligeable !?! peut-être sur un Karibario bien réglé (pléonasme) mais sur ma caravelle j'ai bien l'habitude d'en tenir compte...

03 mai 2017
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Cela me rappelle il y a longtemps, au tour de France à la voile, le bateau "Cergy-Pontoise" mené par un équipage d'amateurs loin de la mer, au départ de Port Barcares en étudiant la nav de la journée qui allait se dérouler par vent faible s'était aperçu d'un courant vers le nord longeant la côte. Ils ont été les seuls à prendre cette option qui a payé ils ont été les meilleurs. Mais c'était la seule fois.
JJ

02 mai 2017
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On a l'exemple type ou l'electronique complexe de nos bateaux embrouille plus l'esprit avec une multitude de parametres qui si ils sont mal exploités ou mal interprétés apportent de la confusion.
Quand tout ce mélange dans la tete ce qui semble etre le cas il faut revenir aux fondamentaux: un cap donné par le compas, une vitesse surface donnée par le loch (si la roue à aube est pas bloquée par les berniques), l'atlas heure par heure des courants de la zone ou on navigue et on fait son estime. Evidemment on se recale avec le gps et on s'aide de la cartographie electronique. J'ai jamais dit qu'il fallait se passer des appareils modernes qui sont formidables

02 mai 201702 mai 2017
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+1
Merci pour ce beau résumé. Je suis en tous points d'accord.
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Effectivement, si on ne comprend pas précisément la signification du chiffre indiqué par l'électronique, ça embrouille + qu'autre chose, et ça apporte de la confusion au lieu d'apporter des éclaircissements.
.
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Cette flèche bleu au centre ( www.panbo.com[...]341.jpg , bluev.co.uk[...]7-p.jpg ) , avec le chiffre collé juste en dessous, c'est une indication de ''dérive'' dû au courant ET EGALEMENT au vent. Le skipper devra ouvrir bien grand les yeux pour voir par exemple une bouée/casier/autre , comme le décrit Duduche Braz, pour se faire son jugement du courant seul.
.
J'ai juste ?

03 mai 2017
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Je dirais plutôt qu'on a l'exemple type de la personne qui n'y connait pas grand chose en navigation et qui essaie de pallier ses carences grâce à l'électronique.

02 mai 2017
02 mai 2017
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Je dirais qu'il est impossible de connaitre la dérive liée à la force vélique sauf à faire des essais en bassin, sans courant, et avec ventilateurs géants à toutes les allures et forces de vent. Peut-être que cette donnée est approximée dans des tables incluses dans le logiciel mais si on entre pas au moins les caractéristiques de son bateau dans le logiciel je ne vois pas trop la pertinence...
Bref en supposant que la dérive vélique est négligée, l'angle du courant est celui entre l'azimut du bateau et la route/fond calculé sur une période de référence (10s, 30s, ...). Dans l'exemple 10° (alpha)
La vitesse du courant est alors donnée par la formule : Vcourant/bateau=Vlock * racine(1+tan²(alpha)) si on suppose que le loch n'est pas orientable et mesure la vitesse du courant dans l'axe du bateau. 8.94 N dans l'exemple.
On peut en déduire ensuite Vcourant/fond avec la formule vectorielle :Vcourant/fond=Vcourant/bateau + Vbateau/fond (avec des petites flèches sur le "V" sinon çà ne marche pas ;-))

02 mai 2017
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Comme l'écrit missingData, sans informations particulières au bateau, il n'est pas possible de départager ce qui est dû à la dérive du bateau, et ce qui est dû à l'influence du courant.
Toutefois, la valeur globale, au bout d'un temps certain d'observation par la même personne sur le même bateau, au fil des sorties / des saisons, lui apportera sans doute une indication utile.

02 mai 2017
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Merci Olivier, c'était justement ce que j'allais commencer à chercher dès ce soir.
Si vous souhaitez des idées pour mieux faire les graphiques des instruments dans Weather 4D 2.0 , je me porte volontaire ;-) . (sinon je vais très sérieusement commencer à songer à me faire ma propre app )

04 mai 2017
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J'avais regardé cette app Seamantec .... payante.
J'ai pas tout saisi la partie payante vs gratuite d'ailleurs.

Apparemment en gratuit ça affiche toutes les valeurs avec trop d'informations partout.
Je ne sais pas si la partie payante permet quelque chose de parfaitement clair parfaitement comme on souhaite.

Un de mes amis, qui a acheté Weather 4D 2.0 lui aussi, devrait vous envoyer prochainement une suggestion/souhait d'amélioration par rapport à ces histoires d'instruments graphiques pour W4D. (si vous pouvez, ce serait génial)

02 mai 2017
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À voir aussi :
itunes.apple.com[...]5716781
Sinon il suffit de me contacter ici : contact@weather4d.com

02 mai 2017
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Excellent ton lien Olivier !

02 mai 2017
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Ah, une petite question Olivier (légèrement hors sujet, sorry) :
Est-ce que sur le réseau NMEA2000 il y a (dans les afficheurs? dans les capteurs?) une sorte de mini historique stocké quelque part ?

Un exemple : Ceci www.yachtsandyachting.com[...]467.jpg
Sur un traceur qui en permanence alimenté et qui reçoit en permanence les données NMEA2000, le traceur va stocker et montrer de telles courbes (pour TRUE DIR, pour TWS, pour DPT,...), mais pour une application iPhone/iPad/Android si on coupe le WiFi de l'appareil (ou si on l'éteint) lorsqu'on rallume le graphique va être vide (le temps de XX minutes sans éteindre) ou est-ce que les XX dernières minutes des données TRUE DIR (ou TWS, ou DPT) sont stockés quelque part pour que l'application iOS/Android puisse les lire et en faire un graphique dès les premières secondes du lancement de l'application ?

.
(peu de personnes ont envie de laisser allumé en permanence leur smartphone/tablette (sans que ça se mette en veille) simplement pour pouvoir profiter de voir le graphique des variations TRUE DIR/TWS )

02 mai 201702 mai 2017
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Le réseau NMEA2000 est plutôt conçu pour transmettre des données au fil de l'eau. En théorie il serait possible d'interroger un enregistreur via des commandes par NMEA2000 mais à ma connaissance ce type de matériel n'existe pas. Par contre il existe des "box" qui ont ce genre de fonction, voir www.anemomind.com[...] par ex.

Sinon concernant W4D, la fonction d'enregistrement de la trace (qui fonctionne aussi lorsque l'appareil est en veille) utilise une base de donnée dans laquelle se trouve également toutes les données reçues et calculées. Une future maj permettra de "re-jouer" ces données.

02 mai 2017
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Bon. Les calculs mathématiques sont relativement simples avec deux formules (a/sinA=b/sinB=c/sinC, et a²=b²+c²-2bc.cosA). Mais elles ne permettent que de calculer le terme égal à la somme vectorielle du courant et de la dérive. Comme la dérive est la plupart du temps estimée de façon grossière, le courant est difficilement calculable. Je ne pense pas que les logiciels "tout-venant" intègrent la dérive du bateau, qui est fonction de tellement de paramètres (dont la salissure de la coque) qu'elle n'est pas modélisable de façon générale. Il faut donc se contenter de l'ensemble (dérive+courant).
Malheureusement ce ne sont pas des quantités de même type: la dérive est estimée par un angle, le courant par un vecteur. Ce que donnent les logiciels de navigation correspond à un vecteur. Mais bien malin sera celui qui pourra, simplement, en extraire les deux composants. J'ai quelques idées sur le sujet, mais elles ne sont pas applicables en routine (le courant est fixe sur un intervalle court, et la dérive dépend de l'angle du vent apparent... mais pas facile de décomposer tout ça).
Donc, en conclusion, faut faire avec ce qu'on a. Et prendre comme un pis-aller le "courant" composé du "vrai" courant et de la dérive. Mais, ici, en Méd, nos courants sont en plus aléatoires et erratiques. Alors...
Et puis, avoir le nez dans les écrans ne me semble pas le meilleur moyen d'estimer la dérive car, courant ou pas, l'angle du sillage avec le cap correspond à cette dérive.Il faut regarder autour de soi...

02 mai 2017
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Avec SOG COG SPD et HDT (qu'on récupère avec hdg+declinaison) on a la dérive totale exacte due à : courant + dérive due au vent.

Pour "sortir" le courant, il faut faire une hypothèse sur la dérive due au vent, soit simulée par une fonction dépendant de la vitesse et de l'angle du vent, soit saisir une table à la main en fonction de ce qu'on a observé sur son bateau.
Il y a une doc b&g et/ou nke qui explique bien ça mais j'ai paumé le lien ...

Pour l'utiliser sur mes afficheurs faits maison en arduino c'est pas de la tarte quand même. La difficulté n'est pas le calcul mais la modélisation de la dérive due au vent, et surtout, le plus important, l'amortissement et le lissage dans le temps.

Pour l'instant le moins mauvais résultat que j'obtiens est de ne plus séparer les 2 :
J'affiche COG-HDT et le calcul de la dérive totale, angle et vitesse, et mon cerveau fait le reste.
Exemple : au près si je vois 3° de dérive "seulement" c'est que le courant me monte, je devrais plutôt être dans les 8 10° (surtout qu'en se retournant comme dit salangane on en a une bonne idée), et le vecteur global me dit si ça pousse ou si ça contre, et c'est déjà beaucoup comme information pour passer une bouée ou un caillou.

Vu mon niveau ça me suffit et avec l'habitude je me trompe de moins en moins.

02 mai 2017
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Bepey : Tu veux peut-être parler de : nke-marine-electronics.fr[...]_37.pdf ? (la même existe pour le HR)
Tout à fait d'accord avec toi. Ne serait-ce que de comparer SOG et vitesse surface, ça donne une bonne indication.

02 mai 2017
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Pile poil !
Et il y a aussi un truc chez b&g de mémoire, enfin ce qu'il m'en reste ....

C'est vrai qu'avec SOG SPD et écart COG HDT, meme sans faire de calcul on a une bonne idée de ce qui se passe.

02 mai 201716 juin 2020
02 mai 2017
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Il existe le DX900+ qui permet de mesurer la dérive :

www.airmartechnology.com[...]sor.pdf

03 mai 2017
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Le capteur DX900+ avec option profondeur (tant qu'à faire) : 1078.80€
A cela se rajoute le petit boitier (qu'on voit sur le pdf) qui converti les données du D900+ en NMEA2000 : 334.80€

Total = 1413.60€

(si quelqu'un veut me l'offrir et sous réserve de ne pas avoir à changer mon passe-coque, pourquoi pas... Sinon non ;-) )

04 mai 2017
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Cette histoire de capteur-du-futur ( ;-) ) qui sait faire la distinction entre "la dérive due au courant" et "la dérive due au vent", ça me fait prendre conscience qu'au lieu d'avoir un TACK-HDG (c'est à dire cap à l'étrave au contre-bord) on pourrait avoir un TACK-COG (c'est à dire la direction par rapport à fond au prochain bord, incluant le calcul différent de ces 2 dérives différentes).

Pour les régatiers c'est une donnée non-négligeable.

02 mai 2017
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Encore une super info, Olivier.
Faut encore intégrer les données dans les instruments de navigation.

02 mai 201716 juin 2020
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Ah, voilà les fameux speedos du futur ! Si ça fonctionne, et il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne car les débitmètres électromagnétiques sont utilisés dans l'industrie chimique depuis au moins 40 ans..
Le graphe 2ème page est excellent :
Quand la speed augmente, le vent refuse et la composante vélique de dérive augmente, donc la gîte augmente à 20 °.. Mais comme la vitesse est plus forte , l'effet de dérive diminue en proportion ... Moi qui partait avec l'idée préconçue que gîte= surface projetée voilure diminuée = vitesse diminuée... (Cela doit être vrais avec plus de gîte...)

De plus on constate très bien que le boat est meilleur sur un bord que l'autre...

Vraiment intéressant ce capteur, combien coûte ce bijou ?

04 mai 2017
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Karine357 : C'est la raison des pilotes avec des calculateurs additionnels, ou des PC qui font le boulot (de là mon message à propos du plugin Tactics pour OpenCpn)

03 mai 2017
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pour que ça fonctionne il faudrait un capteur compas pour pouvoir comparer la route fond 'GPS 'et la route surface 'compas' à condition qu'il soit bien compensé pour ne pas raconter de con......
par contre si on navigue avec un waypoint ,l'instrument peut donner l'angle de dérive par rapport à la route idéale .
alain

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Pourquoi Alain ? Une information de flux en vitesse et angle suffit, l'angle est calculée car le capteur est monté pile dans l'axe du voilier. Les mesures sont des valeurs instantanées fluctuantes comme on peut les voir sur l'enregistrement.
Par contre cela ne donne aucune indication sur le courant, là il faudrait effectivement comparer avec la COG GPS.

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Pourquoi Alain ? Une information de flux en vitesse et angle suffit, l'angle est calculée car le capteur est monté pile dans l'axe du voilier. Les mesures sont des valeurs instantanées fluctuantes comme on peut les voir sur l'enregistrement.
Par contre cela ne donne aucune indication sur le courant, là il faudrait effectivement comparer avec la COG GPS.

03 mai 2017
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Pour moi l'info donnée cumul le courant et la dérive du bateau, il est plus qu'aléatoire de pouvoir en extrapoler la dérive "courant".
Le speedo DX 9000 serait fiable en étant sur que le capteur reste bien axé quand le bateau gite.
Je ne suis pas sur que dans une mer agitée, le flux d'eau soit stable sous le bateau...

03 mai 2017
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Comme les carenes sont de plus en plus dissymetriques, des qu'elles gitent le capteur n'est plus dans l'axe d'avancement, la quille non plus d'ailleurs et la derive augmente, d'ou les derives laterales et angulees.

03 mai 201716 juin 2020
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Instrument révolutionnaire permettant de calculer simultanément la vitesse sur l'eau ET l'angle de dérive:

03 mai 2017
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Il est wifi ?

05 mai 201705 mai 2017
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Salut,
De ce que je comprend du manuel (et d'un peu d'usage), il ne s'agit pas du courant mais du vecteur vitesse "surface", donc bien de la somme du courant et de la dérive comme tu le supposais.
Il n'est présent que si le système a une vitesse surface et un cap magnétique et n'est juste que si les deux sont bien calibrés et positionnés pour être justes quels que soient l'angle de gîte et les accélérations du bateau. Autrement dit c'est essentiellement indicatif dès qu'on s'écarte des conditions dans lesquelles on a effectué la calibration...

05 mai 2017
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Cette discussion est purement THEORIQUE et les instruments, aussi précis soient ils, ne remplaceront pas l'observation humaine.

Dans les régions à forts courants, vous serez surpris de constater que le courant n'est pas constant en force.

Il existe des veines de courants avec un noeud, voire plus, de différence. Et parfois, ces veines sont relativement étroites, au milieu de nulle part. Par petit temps, on les matérialise par la couleur de l'eau et surtout l'apparence en surface (mais ce n'est ni simple, ni une science exacte)

Sébastien Mainguet - Voile Magazine - Novembre 2013
En faisant ainsi la tournée des pontons, nous voulions répondre à une double question : quelles sont les meilleures sources disponibles ? Plutôt numérique ou plutôt papier ?

L’un des grands enseignements de cette petite enquête est qu’on peut certes, se procurer des données très précises, que ce soit sous forme imprimée ou numérique mais on n’entre jamais autant dans le détail qu’avec les petits casiers que les pêcheurs ont gentiment mouillés à notre attention tous les 50 mètres.

De même, chaque bouée, latérale ou cardinale, chaque tourelle, chaque bout de caillou qui dépasse est un indicateur idéal, même si, dans certains cas, on ne peut s’en approcher trop. "

karibario.blogspot.fr[...]13.html

05 mai 201705 mai 2017
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juste un petit point ...

maintenant on navigue avec les instruments ,c'est bien ,c'est m^me geniale mais on ne connaît plus son bateau .

au temps jadis on naviguait a l'estime ,donc carte papier ,atlas des courants ,loch et regle crass ...mais il fallait bien arrivé à destination !!! traversé la Manche par exemple et atterir sur la bonne bouée ...

Donc pour ma part et bien d'autres faisaient pareil ..au cours de chaque nav , on observait la derive dû au vent suivant la vitesse du bateau ,suivant l'état de la mer etc ...et je pouvais prevoir à 1-2 degré prêt cette derive . Aujourd'hui et bien je dois bien dire que sur mon dernier bateau et bien je n'en sais rien ..j'ai mon gps ..traceur de carte etc ..

et pour conclure je me demande si l'on n'avait pas bien plus d'info sur une nav estimé que maintenant avec tous ces instruments plus ou moins approximatif ,plus ou moins correctement étalonné ,plus ou moins précis

05 mai 2017
1

Je suis loin d'avoir l'expérience nécessaire pour "ressentir" la dérive de mon bateau (je commence à peine à sentir quand il marche correctement ou pas). Entre l'importance des variations de comportement sur une saison, suivant l'état de la carène, et le fait que les instruments (GPS mis à part) donnent une mesure sur une plage assez réduite et une tendance au delà, je pense qu'il va me falloir un paquet de milliers de miles pour y arriver en toutes circonstances...
On a quand même aujourd'hui à disposition l'enregistrement des traces avec les conditions mesurées qui permettent de se faire une idée assez précise du courant et de la dérive en regardant ce qui s'est passé notamment sur les louvoyages (enfin quand on a pas une main prise par une bière et l'autre par les cacahuètes une fois rentrés au port, ce qui est souvent mon cas :/)

05 mai 2017
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Nous avons effectivement eu des satisfactions que les moins de 50 ans ne peuvent plus connaitre...
Mais naviguer en course et en Manche est toujours un "emploi" à plein temps. L'observation, des nuages, du plan d'eau, des concurrents, le placement du bateau sur la ligne de départ, la surveillance des différentes indications de l'électronique ( une vingtaine en permanence), réfléchir aux différentes options possibles, indiquer les caps successifs et plier le spi sont mes seules occupations à bord.

LESBOS

Phare du monde

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LESBOS

2022