Vie à bord : mauvaise entente en navigation

Bonjour,

Vous est-il arrivé d'avoir envie d'en venir aux mains contre un équipier ou un passager parce que vous ne vous entendiez pas avec lui ? Comment avez-vous (ré)agi ? Comment avez-vous surmonté ce problème ?

J'ai bien conscience que vous n'avez pas les mœurs des marins chasseurs de cachalots du milieu du XIXème, mais ce passage dans le Moby Dick de Melville m'a interpellé et vous aidera peut-être à faire remonter vos souvenirs. C'est le passage où Stubb discute d'un membre de l'équipage qui lui paraît douteux :
"... je le prendrai tout simplement au collet et lui dirai : Écoutez-moi bien, Belzébuth, pas de ça, compris ? Et s'il fait des façons, par Dieu, je mettrai ma main dans sa poche, j'empoignerai sa queue et je la virerai au guindeau jusqu'à ce que, à force de l'enrouler et de la tirer, elle lâche à son emplanture, voyez-vous."
:lavache:

L'équipage
13 juin 2013
13 juin 2013

Jamais arrivé, je choisis mon equipage ...

15 juin 2013

Je comprends que cela veut dire qu'il n'y a pas de problème lorsque l'on choisi son équipage. Je dis Bravo!

13 juin 2013

Oh ! oui, Maîtresse, fait moi mal !
A part cela, je m'embrouille assez avec ces incapables qui ont l'affront de virer la bouée devant moi, que je ne peut pas me permettre une mutinerie à bord.
Donc équipage choisi.
Et en plus, j'aime beaucoup le solo, mais qu'est ce que je m'engueule !
Dès foi, j'ai même envie de descendre du bateau, lui filer des grands coups de pompe dans la poupe, pour qu'il aille plus vite.
Mais c'est parce que je l'aime que je le châtie bien !

13 juin 2013

Étonnamment jamais avec des inconnus mais parfois quelques frictions avec des connaissances

13 juin 2013

Souvent je me trouve très con moi-même ...

13 juin 2013

C'est plutôt bon signe

13 juin 2013

aux mains non
mais j'ai connu une nav avec un ami propriétaire de bateau qui a débarqué un couple de ses amis à Guernesey et qui on ensuite repris la navette.

la mer, c'est très révélateur des amitiés vraies

je ne me risquerai pas à inviter mon chef ou certains collègues de boulot au delà d'une promenade de qq heures
bien que j'ai de très bonnes relations avec eux au demeurant dans le cadre professionnel

13 juin 2013

j'ai eu des frictions avec des equipiers occasionnels , non pas pour leurs competences en mer ( ca on s'en fout) mais parce qu'ils etaient bpordelique et/ou cradot.
tout laisser trainer, cabine degueu et puante, linge et draps pas lavés ( que j'ai du laver moi meme)...
Un probleme, selon les pays on ne peut pas virer un passager comme on veut

13 juin 201313 juin 2013

Une petite virée de 3/5 jours avant une grosse traversée est souvent révélatrice des qualités et des travers des uns et des autres... J'ai vu un gars très sympa se décourager et demander à être débarqué après 3 jours.
Après, les risques sont bien moindres si on a bien analysé comment s'est passé le trip.
En plus, si le chef de bord prend bien ses responsabilités, il se doit d'animer son équipage et de faire respecter par tous la sécurité. Le reste coulera de source...

13 juin 2013

C'est bien ça le problème : que le chef de bord prenne ses responsabilités.
Ca m'est arrivé deux fois, avec des équipiers différents (l'un d'eux, qui avait continué plus loin que moi, a d'ailleurs été débarqué) ; la deuxième fois, j'ai quitté le bord, en estimant que vu l'origine du problème (= le chef de bord) j'en avais assez vu. Qu'est-ce que j'ai pris quand je lui ai dit ! C'est là que j'ai décidé que j'aurais mon propre bateau, et que je naviguerais au maximum en solo.

13 juin 2013

Haha. J'ai engueulé 2 équipiers (fils et femme) une fois car ils étaient sur la proue pour essayer de prendre une bouée. Il y avait 20nds de vent et des rochers pas loin au fond du port de Port Cros.

Je les ai engueulés parce que je ne voyais pas ce qu'il trafiquaient et ils ne communiquaient pas avec moi. Ils avait de la peine à monter la bouée. Pour finir on a abandonnée cette bouée et on en a pris une autre.

Sinon, non, jamais.

14 juin 2013

alors ca ca mérite d’être pris par le col et mis dans le guindeau !!!! :-p :-p

15 juin 2013

Pour ce genre de manoeuvre , j'ai résolu le problème définitivement :
- un équipier à la barre, un deuxième en relai au milieu du bateau si besoin, et moi à l'avant au poste de guignol (ou à l'arrière si on le prend par la poupe) et on ne communique que par signes
- un bon briefing avant histoire que tout le monde se comprenne et surtout on se fixe une manœuvre et on s'y tient, la cata vient souvent des initiatives malheureuses de dernière minute !

Et au final ça marche, sauf quand je loupe la bouée en ayant donné des mauvaises indications, là je passe pour un con et je m'engueule intérieurement et on recommence à zéro toujours dans le plus grand calme !!! :mdr:

15 juin 2013

oui, mais toi tu t es entrainé longtemps sur de plus grosses barques!
:topla: :alavotre:

13 juin 201313 juin 2013

J'ai eu l'occasion de donner le choix à un ami. "Soit tu changes de comportement soit tu quittes le bateau". Il a préféré quitter le bord avec son amie. J'ai embarqué une inconnue un jour plus tard et avons passé de superbes vacances. Nous avons perdu un "ami" mais nous nous en sommes faite une nouvelle.
En mer, rien ne coule de source ! Sans doute parce qu'elles sont trop loin :)

13 juin 2013

La réconciliation sur l'oreiller, vous ne connaissez pas ?
D'autant plus que maintenant, les possibilités sont multipliées par 2.

Alors vous n'avez plus d'excuses. :cheri:

15 juin 2013

surtout si c'est ton collègue :-p

13 juin 2013

Ça ne m'est jamais arrivé personellement.
Par contre j'ai vu lors d'une europacup de 505 l'équipier sauter à l'eau et rentrer à la nage en pleine régate.
Il avait préférer déserter plutôt que d'en mettre une au barreur.

13 juin 2013

Quand on ne connait pas la réaction de gens sur un bateau,ne pas prévoir plus de 9 jours de nav,c'est la limite ou on supporte.

13 juin 201313 juin 2013

Bonjour,
C'est vrai que ça peut devenir assez vite intenable, surtout sur un petit bateau.
Expérience vécue: un voisin de ponton, pratiquement un ami, soirées communes, navigations de concert, rigolades aux escales, et même, l'hiver, on s'invitait les uns chez les autres. Muté à l'étranger, il vend son bateau et file avec sa famille retrouver sa nouvelle affectation. Nous restons bien entendu en contact par Internet. Après deux ans, il décide de venir passer les vacances en France, et, nostalgique, serait bien partant pour uns virée en Costa Brava en bateau pour retrouver un peu les sensations. No problem, on le prévoit.
RdV à Cadaquès, ils ( monsieur et madame ) avaient atterri à Gérone et loué une auto. La bateau au mouillage, je gonfle l'annexe et je vais les récupérer devant l'Amistat. Déjà, surprise, il y a monsieur, madame, et un chien. Et deux valoches, je te dis pas. Je commence à faire un peu la gueule, les chiens à mon bord, ce n'est pas ma tasse de thé, rien n'est prévu pour, et puis les valises, va falloir les mettre dans l'annexe et nous, nager à côté. Après négociations serrées, on trie l'indispensable, et on laisse le reste dans l'auto. Mais pas le chien. Arrivée au bateau, mon épouse aperçoit le clebs, et le sourire de bienvenue se crispe un peu. Mais bon, on va se dé...brouiller. Première soirée, ça se passe bien, apéro sur le bateau, virée à terre, le chien en profite pour faire ses affaires avant de rentrer, dijo, dodo. Le matin, petite brise de Sud, ça bouge pas mal et le chien a chié sur le capot de la baille à mouillage. Bon, ça, c'est fait. La maîtresse nettoie pendant qu'on prépare le départ. Moteur, l'animal se met à trembler de tous ses membres, dégringole l'échelle de descente et se planque dessous en gémissant. Direction l'Estartit pour se faire une petite plongée aux Medas. Je te dis pas la houle. On voit l'annexe en remorque par en-dessous, c'est joli. Pas assez de vent, on dévente dans les creux et la voile faseille grave tant qu'on est pas sur la crête. Encore, ça ne déferle pas. Madame commence à dégobiller. Faut faire demi-tour. Ben voyons, c'est juste le truc à faire. Non, on continue. Madame continue aussi, et nous fait une crise pour qu'on aille s'abriter Cala Jonculls. Ben pas mieux, virer là dedans et naviguer mer travers, ça va pas, non? Monsieur n'est pas frais non plus, mais au moins, garde un minimum de dignité.
Passé Norfeu, la mer s'allonge, on touche un peu de vent, madame fait la gueule entre deux gerbes et... merde, ça sent quoi, là? Ben c'est le chien. Il s'est vidé. Mais totalement vidé!!! On se demande même comment il peut y avoir autant de truc pâteux et nauséabond dans un Bichon. Bien entendu, à la seule idée de descendre dans le bateau pour régler le problème, madame défaille, monsieur commence à dégueuler aussi. Et qui c'est qui s'y colle? En plus, le pilote, dans ces conditions, il fait ce qu'il peut, et les embardées n'arrangent rien.
La vache, si je n'ai pas été malade ce jour là, il ne peut plus rien m'arriver.
On arrive quand même au port, les deux zèbres avec le chien sous le bras filent aux toilettes, et nous, ben on se tape le restt du nettoyage, le rangement, deux petites heures de rigolade avec le cœur au bord des lèvres.
Mais le bouquet, ça a été au resto. Voilà t'y pas qu'en étant allé bosser dans les ( anciennes ) colonies, ils avaient viré racistes limite fachos? Et ivrognes, avec ça. L'alcool aidant, et voilà que je te fais des théories à haute voix, bon on est en Catalogne, ils causent pas pareil, mais quand même, je commençais à me sentir mal à l'aise.
Et le toutou qui passe des genoux de sa maîtresse sur la table et qui commence à lécher les assiettes sous l'oeil attendri de sa patronne, je te dis pas la tronche du serveur. En plus, black, le serveur. Là, j'ai craqué. Mon épouse m'a dit après que j'avais carrément pété un câble, mes souvenirs sont un peu flous. Toujours est il qu'après m'être soulagé en envoyant tout ce que j'avais sur la patate, j'ai demandé au serveur d'appeler un taxi, et on les a plantés là. J'ai viré leurs affaires sur le quai en vrac, et j'ai fermé la descente.
Ouah, le calme, tout d'un coup... on ne s'est plus jamais revus.

13 juin 2013

:whaou: :mdr:

14 juin 2013

:pouce:

15 juin 2013

et le toutou tu l'as gardé :mdr:

16 juin 2013

Ulysse : " pov " clebs ?.....

26 jan. 2015

Dans l'histoire on peut se demander qui est le plus intolerant....

13 juin 201313 juin 2013

D'après les premiers éléments pour éviter cette situation de conflit à bord on peut :
- naviguer toujours en solo
- choisir son équipage
- prévoir des navs courtes (quelques heures à quelques jours) avec un équipage que l'on connait mal ou pas
.
Mais, sauf la fuite volontaire à la nage, ou débarquer dès que possible, comment gérez-vous la période AVANT le "débarquage" (si je dis "débarquement", ça connote guerre, de suite :mdr:) ?

13 juin 2013

Ben, je me retirais au maximum sous ma tente... paraît que c'est pas bien.

13 juin 2013

je crois qu'il faut bien distribuer les rôles au départ ,
et partir du principe que c'est la démocratie sur le quai et la monarchie à bord en navigation .
quand on a compris ça on a fait un grand pas en avant à condition de n'être pas au bord du précipice .
alain :scie:

13 fév. 2015

la realite pour que tout se passe bien
c est que le capitaine prenne son role et qu il decide tout et que tout le monde le suivent
comme a l arme
autrement cst le bordel

13 juin 2013

Pour éviter de me battre sur un bateau je n'y monte pas si il y a un seul membre de ma famille.

13 juin 2013

pour pas avoir de probleme en fait , depuis 15 ans j'emmene personne sauf mon fils et ma compagne , qui n'ont ni l'un ni l'autre aucune tendance belliqueuse...
les equipiers ca sert a rien a la manoeuvre, il sont pas foutu de faire le quart de facon autonome, ils sont malades, savent rien reparer, ne sont meme pas de bonne compagnie et souvent ne veulent pas participer correctement aux frais
.
je prefere mon chat

13 juin 201313 juin 2013

Ne généraliserais tu pas un peu?
Je t'assure qu'il existe aussi de sacrés connards de skippers qui ne se prennent pas pour des m....
Parfois d'ailleurs la corrélation entre ces deux qualités est remarquable.

16 juin 2013

Ulysse faut un moral de " winner " Motu , tu as fait des grandes choses Daniel

14 juin 2013

j'ai eu aussi quelques ennuis grave avec des equipiers, donc je generalise mais en rapport avec mes experiences..
Faut dire qu'en general , j'ai pas de bol

Philippe

13 juin 2013

Bonjour, je viens tout juste d'entendre parler d'un bouquin qui traite du sujet. Le titre est " Zizanie ", et il est écrit par un Psy me semble t'il. Bonne lecture !

13 juin 2013

Première fois que j'entends dire qu'Uderzo et Goscinny étaient psy !
(Nulle, je vous dis ; mais je m'instruis)
;-)

14 juin 2013

Pas possible ???? MDR !
Qu'est-ce qu'on s'instruit, ici !!!

Me diras-tu, ô toi qui en sais tant, le rapport entre le riz sauvage et l'état de dissension totale ? (zut, le mot dissension... pas de dico sous la main, pardon s'il y a faute !)

:mdr:

14 juin 2013

Mais non, mais non...
Rien à voir avec Goscinny :
La zizanie (Zizania L.) est un genre de graminées (Poaceae), auquel sont rattachées les quatre espèces connues de riz sauvage. Ce sont des plantes aquatiques qui croissent dans les eaux peu profondes et calmes des lacs, des étangs et des cours d'eau tranquilles. Le plus souvent, seuls les épis de riz sauvage émergent de l'eau.

:litjournal:

14 juin 2013

:pouce:

15 juin 2013

Il doit s'agir de "zizanies à bord" sous titré : Comment prévenir les conflits sur un bateau de plaisance, chez Glénat.
Je présume.

13 juin 2013

Le seul avec qui je m'engueule : mon fils ! Il ne peut pas y avoir deux coqs dans la même basse cour !

14 juin 2013

je crois que 60nora a raison: en mer ce doit etre une societe monarchique comme a l'armée, sinon au moindre ennui, on discute et on se plante

14 juin 2013

Qui déjà a dit que : " la démocratie s’arrête à la coupée d'un navire "
ou quelque chose d'approchant ?
Je pense à Churchill, mais j'ai un doute

14 juin 2013

j'ai connu un peu tous les genres de gouvernance à bord de différents voiliers. Militaire britannique, avec skipper, chef de quart, navigateur, anciens officiers de la Roayl Navy, un bosco, rsponsable des manoeuvres, faisant fonction "d'officier marinier" à bord, bref très très hiérarchisé. Chacun son poste, chacun son travail. Un vrai bonheur, pas de prise de bec, un respect de chacun par tous. Une anacectode : en pleine course au large, changement de quart. Je monte sur le pont avec mon chef de quart et l'autre équipier. Le vent a bien mollit, on se traine, je suggère que l'on pourrait renvoyer de la toile. Mon chef de quart me répond t'attendre. Les minutes passent, passent... Dix minutes plus tard, ordre est donné de renvoyer le génois et la ris dans la GV. Enfin ! On se précipite. A l'arrivée je questionne mon chef de quart pourquoi a-t-on attendu aussi longtemps pour renvoyer de la toile. Réponse : "Renvoyer tout de suite au changment de quart, aurait été désobligeant pour le quard précedent" ?!!
Incompréhensible pour nous Français. Mais l'équipage tournait comme comme horloge, les manoeuvres étaient parfaitement coodonnées, et les résulats étaient bien aussi bons et même meilleurs que beaucoup de nos concurents.
A l'autre extrème, toujours en course, un bord sans hiérarchie expicite, style démocratique, mais avec à chacun sa spécialité. Barreurs, navigateur, règleur...Les décisions tactiques, le choix des voiles, les règlages étaient pris après avis de chacun. En cas d'urgence ou de nécessité, initiative du mieux placé et improvisation. Un vrai régal aussi. Tout cela fonctionnait très bien. Une condition, les compétences de chacun étaient largement au dessus de la moyenne.
Ma conclusion : tous les types de gouvernance sont bons, seules les compétences sociale et nautique, et un but partagé par tous sont une nécessité.

14 juin 2013

D'accord avec Islay !
On m'a appris, quand j'étais jeune équipier, qu'il était de la dernière des impolitesses de se précipiter sur les Winchs, drisses et écoutes diverses au changement de quart.
C'est tout simplement un manque de respect pour le quart descendant.
:topla:

14 juin 2013

Islay & GG
Courtoisie, tact, expérience : le secret de la bonne entente à bord ?
Vous avez sans doute raison.

14 juin 2013

J'ai déposé il y a longtemps trois équipier à un arrêt de bus. Tout le monde était d'accord, eux compris. Nous étions partis du Frioul, on faisait un grand bord de près direction les Embiez. On a préféré abattre pour les laisser à Cassis.

Pas vraiment de conflit, plutôt qu'une partie de l'équipage se régalait et que eux n'étaient pas rassurés.

Cela dit, ça m'est arrivé une fois, alors que je navigue trés souvent avec du monde à bord, sans aucun souci.

Comme le dit alain, une fois parti, je fais ce que je crois bon de faire. Ca discute de plein de chose, mais pas de la décision prise.

Jacques

14 juin 2013

L'expérience ça rassure beaucoup l'entourage.
Ça induit une certaine souveraineté qui s'impose naturellement, peut-être.

14 juin 2013

Une fois avec une équipière, une amie de longue date, nous avons réagi à temps, elle a débarqué, et 10 ans plus tard nous sommes toujours amies.

La question ne porte que sur les équipiers ou passagers, mais je ne peux m'empècher de rappeler que quand on navigue en couple, le principe de la démocratie au ponton et de la monarchie en mer, ça ne marche pas. C'est plus compliqué.

14 juin 201314 juin 2013

Intéressant.
Mais est-ce vraiment gênant pour l'un de répondre aux consignes de l'autre ? Je ne le crois pas si on ne perd pas de vue qu'on reste un couple qui s'aime, même sur un bateau.

:cheri:

15 juin 2013

Cher Arthur, avec tout mon respect, je pense qu'il s'agit justement là d'une simplification illusoire de la question.
Il me semble qu'il ne s'agit pas pour un couple "simplement" de répondre l'un aux consignes de l'autre, même quand le niveau marin est très différent et qu'il semble évident que l'un des deux est skipper et pas l'autre, ce qui n'est pas toujours le cas, d'ailleurs.

L'assemblage amour / obéïssance, nécessite beaucoup de finesse si l'on veut qu'il soit à la satisfaction réelle des deux parties....
(et pas seulement sur le pont, d'ailleurs :cheri:)

14 juin 201314 juin 2013

J'ai eu peur, une fois, d'un skipper devenu hargneux à cause du manque de sommeil après plusieurs jours dans des conditions musclées.
J'ai senti passer une bouffée de hargne et je me suis dit que la prochaine serait pire. J'ai pris les devants en lui disant que je prenais sur son quart pour qu'il aille dormir et qu'on reprendrais le tableau de quart après... ça a marché.

Comme pour le mal de mer, se méfier des F, j'ajouterai la Folie, fût elle passagère, à la liste !

En règle générale les conflits se digèrent mieux à l'état de jeunes pousses... il vaut mieux ne pas les laisser grandir.

14 juin 2013

Intéressant, la notion de folie en navigation. Encore un paramètre à prendre en compte, même si ça doit être exceptionnel.

Sur la folie, on m'a reporté une anecdote d'une équipière qui était dépressive et sous traitement. Or en venant en bateau elle est tellement contente et joyeuse qu'elle décide de ne plus prendre ses medocs...
Bah après 2 jours la nenette a complètement disjonctée, elle avait peur que la mer prenne feu etc...
Moralité, demander aussi à ceux qui sont sous traitement de bien consulter leur médecin avant d'embarquer pour avoir assez de cachetons, voire une ordonnance de secours et demander au toubib s'ils peuvent arrêter le traitement en croisière... Moi cette histoire ça m'a foutu les jetons...

14 juin 2013

Finalement votre lecture est reconfortante, car il semble que vous ayez eu pas mal de problèmes :oups:
Pour les équipiers , nous n'avons eu qu'une fois un équipier ,sympa, compétent, bien élevé , mais malheureusement beaucoup trop accro à l'alcool dés qu'il mettait le pied à terre , obligé d'aller faire les bars pour le retrouver dans un etat lamentable.... donc remis dans un train :alavotre: :alavotre: :alavotre:

Pour les passagers il y a de tout des gens sympas et des kons, mais bon comme nous ne les avions que pour une quinzaine de jours maxi , on arrive à gérer même avec mon sale caractére :lavache: :lavache: :jelaferme: :jelaferme:

14 juin 2013

Pour moi sur une courte nav', disons à la journée ou pour un week-end, j'embarque un peu n'importe qui.
Mais dès que c'est sur du plus long terme, je suis très restrictif sur les équipiers que j'embarque, uniquement des gens que je connais bien et avec lesquels j'ai déja navigué plusieurs fois à la journée dans différentes conditions météo.
Mais il est vrai que j'ai navigué quelquefois comme équipier sur des bords où l'ambiance était un peu lourde.
J'ai connu un skipper qui tyrannisait les équipiers ayant peu d'expérience et respectait les équipiers expérimentés dont je faisais partie, ce n'était pas du tout agréable à vivre.

14 juin 2013

Qui se rappelle d'une histoire assez incroyable, racontée par Gérard Pesty, skipper du trimaran Architeuthis ?

Quelqu'un se rappelle-t-il des détails de l' histoire, racontée dans un des bouquins de G Pesty ?

Au moteur en pleine mer, en plein atlantique lors d'un retour vers la France, ils ont ramassé un jeune gars qui nageait vers eux.

Celui ci venait de quitter le bateau sur lequel il était équipier en plongeant du bord. Tension insupportable entre skipper et équipiers de diverses provenances.

Lorsqu'il est monté sur le trimaran, l'autre bateau était déjà loin...

14 juin 2013

Il faut aimer l'eau, pour faire ça. Et aimer nager aussi. :blabla:

14 juin 201314 juin 2013

CA me fait rire, c'est toujours la même chose j'ai l'impression que tout le monde pense que partir en bateau et faire du bateau c'est facile et que l'on n'a pas besoin d'apprendre. On est skipper, marin chef de bord appelée çà comme vous voudrez mais on est pas formateur ou alors on précise les chose avant.
.
- Qui partirai faire une Rando à ski sans jamais avoir fait de ski ?
.
- Qui emmènerai en ami n'ayant jamais faire de la plongé dans une épave à 35 mètres?
.
- Combien parierai sur un divorce dans les 6 mois pour deux personnes qui se mariant le lendemain de leur rencontre?
.
alors pourquoi on s’étonne quand c'est en bateau.

15 juin 2013

Mouais... que dire du gars qui, possédant un bateau, voulant faire des voyages, demande des "équipiers"... en fait, cherche des gens même n'ayant aucune expérience, pour partager les frais.
Une fois à bord sur son bateau, il organise les quarts, donne les consignes (vaisselle à l'eau de mer et toilette de même, par exemple) ; pour le reste, démerdez-vous.
Quand il y a un petit chef qui se manifeste parmi les "équipiers", il n'intervient pas. C'est pas son problème. Son problème à lui, c'est de naviguer et d'entretenir son bateau.
Ben, l'ambiance, des fois... pas terrible...

15 juin 2013

Comment diable as-tu bien pu deviner ?
:scie:

23 juin 2013

Dans le grand nord non plus ! Ce que je voulais dire, c'est qu'en dehors de ces considérations concernant la gestion des provisions du voyage, et la surveillance en mer, le skipper ne se mêlait de rien concernant son lot de... "équipiers". Qui étaient tout de même sa responsabilité...

15 juin 2013

Hélène, ça sent le vécu. :heu: :reflechi:

22 juin 2013

M'enfin! LN!
Faut pas choisir le grand nord aussi!
La vaisselle et la toilette à l'eau de mer sous les tropiques ne posent aucun problème !!!

14 juin 2013

Mais alors, l'amour des autres, l'amour des peuples, l'amour des autres races, des autres religions, c'est du pipeau ? C'est une façade, si l'Homme ne supporte même pas ses propres amis 1 semaine dans un espace confiné. :reflechi:

14 juin 2013

capucin!
c est ça la vie en équipage ! :heu:

:langue2:

14 juin 2013

oui c'est du Pipo tout ça, guerre de religions , guerre d’ethnies, vol de petit pain au chocolat;

malheureusement le monde est globalement moche et pourris, ce qui n’empêche pas d'aider son prochain et son ami en justement le prévenant que si il vient il risque de pas pouvoir bronzer des heures sur la plage avant, que si il fait tomber la manivelle à l'eau ça va être super chiant, que si il met pas ses chaussures il va vite se casser un orteil, que si le vent monte il va falloir renter plutôt même si on est pas arrivé à l'endroit dont il rêvait d'aller depuis un an.

14 juin 2013

Oui, mais aide t-on si on prévient que ça va pas être forcément drôle ? Si on avertit les invités de tous les risques à l'avance, je crains plus de générer du stress plutôt que d'assoir une certaine autorité bienveillante.
Hormis des consignes de sécurité de base, dès le départ, et surtout avec les gamins, je préfèrerai donner des consignes ou des infos au fur et à mesure des situations.

Faire lire ou relire cette maxime dans la charte aux équipiers
" Qu' un voilier est le moyen le plus lent, le plus inconfortable,le plus humide pour se rendre dans un endroit ou l'on a rien a faire .

15 juin 2013

Qu' un voilier est le moyen le plus lent, le plus inconfortable,le plus humide( et le plus onéreux) pour se rendre dans un endroit ou l'on a rien a faire. Signé E. Tabarly si je n'mabuse ?

15 juin 201315 juin 2013

Et ben après avoir lu tout ça, je me demande s’il y a bien des
équipier(e)s, qui tombent à l'eau involontairement ;-) :jelaferme: :acheval: :doc:

15 juin 201315 juin 2013

Sur Troll, on a fait un petit opuscule, une sorte de "mode d'emploi" de la vie à bord que l'on envoie préalablement aux "postulants-invités". (on ne fait ni dans l'équipier, ni dans le passager payant)

On s'enquiert ensuite, mais bien avant son arrivée, auprès de "l'invité" de la certitude de la lecture et de l'acquiescement à ce qu'il a lu.

Cela permet au moins qu'il ne puisse ignorer ce qui l'attend en matière d'organisation, de sécurité et prise de décision.

On remet à jour l'opuscule de temps à autre, quand on s'aperçoit que l'on a oublié tel ou tel détail. On y a mis de l'humour aussi...car c'est rarement bidonnant une brochure...

Pour le reste, ma foi, il en va de la micro-société restreinte d'un bateau, comme de toute société : se parler, s'écouter, s'entendre, tenter de se comprendre..Si ça va trop mal, se tolérer, se reparler, décider de stopper là.

Sans oublier que chacun, y compris soi, largement, porte sa part de responsabilité dans le malaise général !

Pour l'instant, nous n'avons débarqué personne et personne n'a débarqué. Mais on a eu parfois comme du soulagement à arriver au bout de la croisière...Rien que du très normal, quoi.

PS : Anecdote: Dans l'opuscule, il est bien précisé : "pas de valise-coques, camarades" des sacs souples, c'est OBLIGATOIRE "!
Il y a quelques années, nous avons retrouvé aux pieds du ferry, un ami invité et son épouse, qui avaient lu l'opuscule, donc, à coté de sa gigantesque valise coque !
je m'en suis arrêté de marcher sur le quai tant je fus interloqué ! j'ai bredouillé, en montrant le machin : " mais mais...on n'avait dit pas de..." L'autre m'a répondu : " ouais, je sais, j'ai lu ! Mais j'allais pas me faire chier à acheter un sac spécialement pour venir alors que j'avais une valise-coque! "...

Et ben oui, qu'est ce que vous voulez ....on peut pas gagner à tous les coups ! :mdr:

15 juin 2013

Arthur Gordon avec un avatar pareil, ça m'étonne que tu n'en pas déjà bouffé un :-)

15 juin 2013

Thierry il est en vente ou ton opuscule ?

Pour ma part jamais de soucis, viré une fois une équipière indélicate qui pensant que les équipiers et le cdb devaient se relayer dans sa cabine n'avait pas apprécier de se voir opposer un refus collectif. Je l'ai abandonné à Gruissan. Jamais entendu parlé depuis, ça se trouve elle sèche encore sur le ponton :0

15 juin 2013

:heu: :heu: Tu es sur ou c'est simplement par ce que ta femme est en train de lire par dessus ton épaule ? :oups: :lavache: :jelaferme: :acheval:

25 juin 2013

euhhh... christian... tu l'as abandonné sur quel ponton, cette équipière ??? :lavache: :lavache: :lavache:
on sait jamais ; avec un peu d'bol, elle y est encore ?!? :jelaferme: :jelaferme:

16 juin 2013

C'était bien avant que je ne devienne sa moitié.

25 juin 201325 juin 2013

Elle créait des « tension palpables » ?
qui duraient « 48 heures » ?
sur des « clients » ?
avec « mise au fers dans la cabine » ?

15 juin 201315 juin 2013

L'es pas en vente ! faut être invité sur Troll pour l'avoir ! :mdr:

(si tu le veux, je te l'envoie, bien sur. mail en MP ;-) )

17 jan. 2016

Bonjour Thierry !
je souhaite pour ma future croisière aux Antilles en Mars 2016 instaurer une charte entre moi-même chef de bord et l'équipage pour contractualiser le règles de vie commune à bord d'un cata de 44 pieds. Nous serons 5 couples à bord pour 15 jours. Pourrais-tu m'envoyer ton opuscule pour m'aider à rédiger cette charte ?
Merci
Bien cordialement,
Phil

17 jan. 2016

Bonjour Thierry !
je souhaite pour ma future croisière aux Antilles en Mars 2016 instaurer une charte entre moi-même chef de bord et l'équipage pour contractualiser le règles de vie commune à bord d'un cata de 44 pieds. Nous serons 5 couples à bord pour 15 jours. Pourrais-tu m'envoyer ton opuscule pour m'aider à rédiger cette charte ?
Merci
Bien cordialement,
Phil

15 juin 2013

"En venir aux mains contre un équipier" c'est biaisé comme formulation. Pourquoi pas "en venir aux mains contre le chef de bord" ?
S'il suffisait de s'acheter un bateau pour être intelligent, courtois et compétent, ça se saurait ! Je trouve que souvent, ce sont les équipiers qui doivent endurer la bêtise et la prétention de certains propriétaires invivables.

Cela dit, je navigue solo, je m'entends assez bien avec moi et quand je fais une erreur, je sais ou est mon miroir pour m'engueuler un coup.

15 juin 2013

J'ai eu une ou deux expériences un peu rock n'roll avec des gens avec qui je m'entends très bien à terre.
En fait je crois que certains ne supportent pas la promiscuité, incontournable sur un bateau ( surtout qu'en l'occurrence il s'agissait d'un 6,50 m ) et surtout qu'ils ne savent pas ménager l'intimité de chacun.
Autre problème, le mal de mer, ou l'angoisse de se trouver hors de vue des terres, qui en amènent d'autres ( ou les mêmes ) à devenir grognons, voire carrément désagréables.
Je me souviens, entre autres, d'une cousine qui ne comprenait pas pourquoi, arrivés en vue de Jersey, nous nous éloignions de notre but au lieu de nous en rapprocher. Le louvoyage n'est pas forcément compris par les terriens, et elle trouvait que, vraiment, je ne tenais aucun compte de son mal de mer puisque je m'amusais à prendre mon temps et à aller une fois à droite, une fois à gauche, au lieu de filer directement sur Jersey.

15 juin 2013

Depuis peu nous recherchons des équipiers , nous en avions trouvé 3 .
(Un couple de jeunes Russes et une jeunes Francaise) qui n'etaient pas rebutés par un bateau à moteur et qui semblaient interresés.
Nous avons cru bon de leur faire un portrait (trop ? ) réaliste de la vie à bord : moins de confort qu'a terre, eventuellement mal de mer (je sais de quoi je parle :heu: :oups:), obligation de gerer l'eau et l'energie (quoique pour nous tant que les alternateurs tournent ...), promiscuité (quoique 4/5 personnes sur 19 m on ne se marche pas encore dessus ) , proposé de faire un mini embarquement pour voir si nos caractères etaient compatibles etc, etc ....depuis plus de nouvelles !?

Sans doute une description trop terre à terre (c'est un comble :jelaferme:)

Mais bon il vaut mieux qu'ils débarquent avant même d'avoir embarqués et non pas loin de tout comme celui retrouvé en mer par Fougeron

24 juin 2013

Ben finalement mon tableau bien noirci, mon cv et les caractéristiques de notre fier coursier ne semble pas avoir rebuté les équipiers Russes, bien au contraire . Ils acceptent même un embarquement/essai comme nous leur proposions pour voir si nos caractères et nos modes de vie étaient compatible dans un espace réduit.
Nous vous tiendrons au courant, car pour nous ce sera une première nous avons eu des clients ou des amis à bord (sans problèmes notable, hormis un client qui dés le premier jour m'avait dit :" je vous ordonne ..." :lavache: pas choisi le bon capitaine pour "ordonner" :heu: :non: finalement s'est calmé et est resté 15 jours à bord ...sans que je le mette au fers :langue2:, et un cinquantenaire qui voulait briller devant sa jeune maitresse, du genre à rappeler sans cesse qu'il avait" fait les Glénans", lorsque je décidais de rester au Frioul plutôt que d'aller dans les calanques alors que soufflait un SE f8 : "pourquoi vous avez peur , moi j'ai fait les Glénans" incapable d'intégrer le fait qu'un bateau sous voile dérive et que le cap sur lequel il s'obstine à vouloir pointer notre étrave ne pourras pas être arrondi même après que j'ai passé un long moment à lui expliquer pourquoi il voit l'arrière plan glisser et disparaitre derrière le dit cap .
Mais il s'est calmé le jour ou, lors d'un virement de bord, il se retourne furieux vers moi et me lance :"putain elles sont trop longues vos écoutes aux Glénans ..." l'apparition de la fin de l'écoute tressautant hors du filoir l'a fait taire, ma question : qui a fait ce nœud de chaise ? la fait piquer du nez :heu: et la remarque d'un autre passager : "aux Glénans on ne vous apprends pas à faire un nœud de chaise ?" l'a calmé pour le reste de son séjour... :mdr: :mdr:
Pour une dizaine d'années avec des passagers ce n'est pas terrible comme bilan....
Mais les équipiers cela va être une première :reflechi: :reflechi:

15 juin 2013

je l'ai vecu deux ou trois fois.
la plus marquante était en transat.
je prend un bord aux canaries suite à la maladie du skipper precedent.
à bord deux copains d'enfance qui y sont depuis le départ de france (environ 5 semaines depuis toulon)
à l'arrivée en martinique 4 semaines plus tard ils ont debarqué chacun de son coté sans donner un coup de main pour le rangement du bord. j'irai meme jusqu'a dire qu'ils ont fuit, non pas le bateau et son équipage mais "l'autre".
ils n'avaient pas supporte de se voir aussi longtemps et d'aussi près.
sinon deux debarquements pour incompatibilité d'humeur, mais il faut dire que de mauvaises conditions meteo y avaient contribué.
pour le reste, de la tolerance, du dialogue et parfois quelques coups de gueule non rancuniers (c'est la rancune le pire à bord) et ça flotte.
jpierre

24 juin 2013

Très pertinente la remarque sur la rancune...

15 juin 2013

Je crois que c'est Bardiaux qui raconte dans un de ses bouquins qu'il avait pris à bord un équipier pour une transat. Pas de coup de gueule, rien mais aucune bonne entente non plus. Chacun fait sa part du boulot. Un jour alors qu'il relève le loch (ceux avec un poisson du temps que nous étions jeunes), il pense qu'il en a marre de son équipier et qu'il le balancerait bien à l'eau. A ce moment, il se retourne et l'équipier avait déjà le pied en l'air ! Ils se sont détourner vers les Açores où l’équipier a débarqué sans un mot..

15 juin 2013

Pour me faire une opinion d'un collègue de travail, Perso je l'invite à dîner à la maison.... Montre moi comment tu manges, et je saurai qui tu es vraiment
Sinon question nav, aucun souci puisque tout se discute autour d'un bon repas préparé ensemble.

15 juin 2013

En croisière de plus de 10 jours, la qualité principale d'un équipier (et d'un skipper) n' est pas sa compétence, son expérience, etc etc, mais sa capacité à ne pas s'eng...avec les autres...ce qui est parfois fort difficile. Désormais, on fixe avec l'équipage dès le départ quelques conditions intangibles : ON NE S'ENGUEULE PAS ! Et quelques sujets de discussion sont interdits : la politique (surtout en période électorale !), les sujets économiques (riches pauvres patrons ouvriers etc), l'immigration, etc.
En 30 ans, 2 expériences malheureuses:
La 1ère, en 2002,on part de Bordeaux pour un convoyage pour une participation à une course-croisière à Bourgenay . Une équipière habituelle, pas très douée. L'autre, 'vieille' compagne de régate particulièrement expérimentée nous rejoindra avec son nouveau compagnon non expérimenté au départ de la course à Bourgenay, parce qu'il veut rendre visite à sa grand-mère habitant Les Sables d'Olonne 1 ou 2 jours avant. Je lui précise qu'il doit impérativement avoir une licence tamponnée par un médecin. Surprise, au départ du convoyage de Bordeaux, le couple arrive au ponton pour nous demander de lui transporter ses énormes bagages dans notre petit 6.60 mètres. Bon....
Le convoyage se déroule bien en duo avec l'autre équipière, mais le jour du départ, à 1/2 heure du signal d'avertissement, toujours personne. Ils arrivent dans les dernières 20 mn, Monsieur( le nouveau compagnon) sans licence, ni bien sûr tampon. Obligé de courir de part et d'autre pour acheter une licence temporaire et de trouver sur un autre bateau un équipier médecin pour lui délivrer un certificat. Bon...
Les 3 jours de course-croisière ne se déroulent pas trop mal, il ne sait rien faire, fait semblant mais bon...
A la fin de la course à Noirmoutier, l'ambiance change : Môssieur veut rentrer au plus vite, la balade ne l'intéresse pas. Pourtant le programme était bien prévu comme ça. En cours de voyage au départ de Yeu, il veut tailler la route, que nous sautions l'étape des Sables pour aller direct sur St Denis d'Oléron. Hors de question, on continue par petit temps et on pêche. Monsieur râle insidieusement, d'autant plus que le 4ème maquereau prévu pour le repas du soir (puisque nous sommes 4) se fait attendre. Sans que je ne m'en rende compte, l'ambiance se tend sournoisement.
Pour augmenter encore la tension, je reçois des nouvelles de ma famille en panne de voiture sur la route de leur retour de week-end sans que je ne puisse rien faire. C'est vrai, ça ne met pas de bonne humeur. Ha Murphy, Murphy...
L'explosion a lieu au retour au bateau après la douche. Décision des équipiers : fais cuire et mange tes maquereaux si tu veux, nous on va au resto ! J'ai pas aimé.....
Avant-dernière étape St-Denis. Non seulement l'ambiance se dégrade, mais aussi la météo. Conscient de l'impatience de rentrer à Bordeaux, j'organise un petit briefing, essayant d'expliquer que je ne mettrais jamais en danger ni le bateau, ni son équipage et que je souhaite que nous retrouvions la sérénité.
Le Lendemain matin, force 5-6 d'ouest, la mer sous le vent d'Oléron est déjà agitée, qu'est-ce que ce doit être dans la passe de la Gironde. Je cède à faire un galop d'évaluation jusqu'à Antioche, trop risqué, retour à St-Denis.
A peine la dernière amarre posée, l 'équipage s'éclipse sans explication pendant 1 heure (conspiration ?). A son retour ils font tous les 3 leurs bagages et me plaquent, pour rentrer en autocar après des propos plus aigres que doux.
Je n'ai ramené mon petit First que 3 jours plus tard avec l'aide de ma fille (pas de pilote auto).
Je n'ai retrouvé mon excellente petite équipière que lundi dernier, 11 ans plus tard, elle est revenue me soutenir pour des obsèques.
2ème pénible (bien pire que la 1ère) expérience en 2005 au cours de laquelle des idées de meurtre (oui oui) ont effleuré les esprits, mais j'en ai déjà parlé sur Hisse et Ho. J'en ai gardé une rancoeur indicible pendant des années.
Pour ceux que ça intéresse, voir mon vieux blog 'coyindien.blog4ever.com'.
La principale morale que j'en ai tirée est bien entendu de faire un galop d'essai de 8 ou 10 jours (si possible.....) au préalable avant de s'engager, sinon....

En appliquant ces précautions, l'été dernier 2 mois et demi de croisière à 3 hommes sans grosses anicroches avec quelques lissages indispensables malgré tout.

15 juin 2013

Une petite expérience d'incompatibilité avec un propiétaire d'un voilier neuf de 15m:
Proposition de faire le convoyage de Royan à Monaco bien évidement en passant par Gibraltar.
Equipage; le propriétaire me disant connaitre la mer avec un ami proche et moi même.
Départ de Royan sortie par les passes Nord de la Gironde puis descente sur Vigo?
Meteo de mémoire correcte pour ce type de traversée.
1° nuit RAS le propiétaire et son ami font un quart et moi l'autre quart, seul...
Dans la journée le vent monte et en début de nuit force 6 à 7, le propriétaire me demande d'aller dormir et fait le quart de nouveau avec son ami me disant je gére....
Au bout d'une heure dans ma couchette j'ai comme l'impression que le bateau souffre ...je sorts et constate avec stupeur que mes deux coéquipiers étaient entrain de lancer le "GENOIS" explication c'est pour stabiliser le bateau, nous étions au prés serré...Vent force 7 forçant, vague, de 9m déferlante
Je leur demande d'envoyer le tourmentin afin de nous appuyer et d'éviter que le bateau souffre (la GV était réduite)Ouf...Voyant le refus de ne pas m'écouter ils ont continué à envoyé le génois, La mer devenait de plus en plus dangereuse et la cote approchait, N'étant pas taillé en manche de sucette j'ai organisé une mutinerie (seul) avec mon couteau de plongée comme allier, en menaçant de déchirer le génois en expliquant que cela évitera de faire descendre le mat sur notre téte.
J'ai pris donc le commandement du bateau les creux êtaient de 10m, courant dans le Golfe de Gascogne.
Je vous laisse imaginer l'ambiance à bord ...ne lachant pas mon couteau.
Nous sommes arrivés à Vigo deux jours aprés.
Durant cette tempéte il y a eu trois morts en mer nous aurions pu être plus nombreux....
A Vigo je les ai laissé dans le port j'ignore si ils sont bien arrivés à Monaco ou si ils se sont arrétés dans une école de voile avant de reprendre la route.
Derniére anecdoque ils ignoraient que le soleil se levait à l'Est ce qui nous a valut de retourner sur la France en longeant la cote Nord de l'Espagne.

Cette mauvaise entente c'est passé il y a plus de 30 ans nous n'avions pas grand chose en électronique.
Conclusion; Il ne faut jamais partir à la vavite mais tester l'équipage avant ainsi que le bateau.

15 juin 2013

Je n'ai été skipper qu'une fois, sur plusieurs jours, et ayant surtout l'habitude du solo, je n'ai pas eu le bon comportement avec un jeune plaisancier qui m'avait été confié.

Le 29 juin 1979, je pars avec mon épouse pour la Grèce et la Turquie. Il est convenu qu'elle quittera le bord vers le 15 août pour retrouver notre pitchoun laissé aux grands parents.

Une amie me demande de prendre son fils 18 ans pour la remplacer au départ d'Athènes pour le retour. J'accepte. Il a de la pratique car ses parents croisent régulièrement.
Départ d'Athènes le 15 août.

Je me retrouve avec un garçon que je connais, aimable, gentil, bien élevé. Toujours plongé dans ses bouquins.
Il me propose de m'aider pour les tâches banales.
Mais quand on me demande si on peut m'aider, je réponds toujours : non, ça va, tout va bien...
On embouque le canal de Corinthe, je lui laisse la barre. Il barre d'un oeil distrait tout en continuant à lire! Passer ce canal sans en marquer un intérêt quelconque!...
Stops à Lépante, Levkas, Corfou.
Sans être malade, j'ai l'impression qu'il a le mal de mer.
Le 22 août nous quittons Sta Maria de Leuca (le talon) pour Regio. Un NW force 7 se déclare et je reste près de 10 heures rivé à la barre, le pilote étant inopérant au largue pour ce vent.
Mon passager est enfermé. Je stoppe à Crotone à 18 H après 69 nautiques de "solitariat".
Depuis Athènes, je n'ai rien demandé, j'ai pratiquement tout fait, cuisine et vaisselle comprises.
Il n'y a pas eu un mot désagréable émis, aucune tension.
Je le convie au restaurant et là, je le mets à l'aise: "si tu t'ennuies avec moi, je comprendrais fort bien que tu veuilles quitter le bord. Je t'offre le voyage retour et tu pourras même passer une journée à Rome."
Il accepte et je lui sens un grand soulagement.
On téléphone à ses parents et le lendemain matin, je le mets au train.
J'ai continué seul vers Marseille et ce fût un grand plaisir avec une traite Ponza-Cannes de 320 nautiques où j'ai tout eu, calmes et bastons.

J'ai voulu savoir, en interrogeant la maman, ce qu'il en avait pensé.
"On ne vit pas sur la même planète" a t'il dit simplement en parlant du skipper.
Il m'a été expliqué qu'il était peut-être légèrement dépressif suite à une déception.(merci la Maman!).

Je pense n'avoir pas été à la hauteur. J'eus dû le faire participer à toute la vie du bord. Dans mon inconscient, cet équipier m'avait été un peu "imposé" (j'exagère) et j'ai voulu sans doute lui montrer que je n'avais pas besoin de lui(je me dis cela rétrospectivement). J'étais content de mon périple (3300 nautiques en deux mois et beaucoup de sites visités), mais cet épisode m'a laissé amer et je n'en étais pas fier.
Mes relations avec la famille de mon équipier sont depuis toujours restées très amicales.

15 juin 2013

Lors d'une mini-transat, il y a 15 ou 20 ans, ça s'est terminé par un coup de couteau!!!!
Je vous dit pas l'ambiance, sur un petit voilier, en plein Atlantique......

15 juin 2013

L'idée de l'opuscule est pas mal je trouve .... Car j'ai un ami qui est venu passer qques jours à bord et avait été désagréablement surpris par le travail à faire sur un bateau .... Rangement, préparation ..... Donc il vaut mieux prévenir que guérir .....

15 juin 2013

Question "opuscule" Joan de Kat sur la miséricorde croyait avoir trouvé la panacée avec son règlement peaufiné au départ entre tout les participants/copropriétaires , et l'équipage s'est engueulé ,fait la gueule et se délite aux fils des escales il ne fini pas son tour du monde , quasiment seul (de mémoire un seul autre ayant résisté jusqu'au Cap )

15 juin 2013

Aujourd'hui, la navigation est devenu facile dès lors que l'on a vaincu sa trouille et acquis un peu d'expérience. Les problèmes de navigations sont des problèmes humains mal résolus.

15 juin 2013

Juste pour compléter le message de matelot 18669 pour lequel je suis complétement d'accord:
L'outil informatique semble rassurer certain et leur donner des ailes...
Mais en l'absence de l'outil informatique cela devient ingérable pour certain faute de maitrise du crayon et de la régle Craff, du compas et du compas de relévement , en l'absence d'électronique.
Je ne voudrais pas passer pour un vieux Shnok mais hélas j'ai pu constater des retours difficiles au port par manque de maitrise des outils de navigation même pas informatique ; retour entre la pointe de l'Espiguette et La Grande Motte dans le brouillard, visi 5m; retour au port avec 8 bateaux au cul.

15 juin 2013

Règle Cras, du nom de son inventeur, le contre-amiral Jean Cras.
(je répète la leçon qu'on m'a faite à l'occasion d'une erreur sur ce nom...)
;-)

15 juin 2013

... et après lecture de la suite je vois que j'aurais pu m'abstenir !

15 juin 2013

Je comprends que, si les navigateurs en question sont munis d' une règle Craff ils soient obligés de faire confiance à l'informatique.
C'est quand même beaucoup plus facile avec une règle Cras

15 juin 201315 juin 2013

j'en ai aussi connu équipés d'une bêtise Crasse ... :-D :acheval:

15 juin 2013

Ben oui, Craff (Robert) était constructeur à Bénodet (entre autre de Corsaires), Cras (Jean) était Amiral :goodbye:

16 juin 2013

Bonjour,

Tiens, vous avez connu Robert Craff à Bénodet ?
Son chantier avait construit le bateau de mon cousin il y a environ 50 ans (déjà !).
Ce R Craff nous le surnommions entre nous "capitaine Haddock" car il en avait un peu l'allure.

Souvenirs, souvenirs ...

Bonne journée

Bernard

15 juin 2013

la mer met l'homme face à lui même,
le bateau le met face aux autres,
le mélange...
... est infect !

15 juin 2013

Merci pour la mémoire du contre-amiral Jean Cras (1879-1932), inventeur de cette règle en 1917, par ailleurs brillant pianiste et compositeur.

15 juin 2013

Merci pour le rectificatif de nos amis Enide et l'humour de ClaudeChorus. Dans la précipitation nous pouvons faire des Lapsus Orthographique. NON!!!!
Nautiquement votre
Un Shnock qui commence à yoyoter

15 juin 2013

Absolument, on a tout à fait le droit de faire des lapsus orthographiques, comme on a le droit d'en sourire gentiment, c'est ça qu'est chouette.

15 juin 2013

Moi ju'ai régl;é le problème... Je laisse ma belle-mère sur le ponton. :heu:

16 juin 2013

un dicton marin : "si tu veux te fâcher avec ton meilleur ami, emmène-le en bateau..."

Naviguant pratiquement toujours en solo, aucuns problèmes, je suis mon meilleur pote. Jamais un mot plus haut que l'autre ! :-p

16 juin 201316 juin 2020

J'ai aussi une liste toute prête, si ça peut vous être utile. :policier:


16 juin 2013

Aïe, J'me suis gouré de liste :doc:

16 juin 2013

Capucin est un spécialiste de la navigation, BDSM????

16 juin 2013

BDSM ? Je ne connais pas cette immatriculation.

Pour moi, c'est juste SM ( Saint Malo )

16 juin 2013

C'est hors immatriculation maritime.......

23 juin 2013

immatriculation underground....

18 juin 2013

Accueillir des gens sur mon bateau ? non mais vous êtes fous ? pourquoi pas dans mon lit tant que vous y êtes ?

Comme disait Desproges : Je préfère me faire ch*er seul que d'être heureux avec les autres :)

Bon ceci étant dit, si vraiment vous devez accueillir du monde, Thierry de Troll a bien voulu partager son "opuscule", je l'ai lu, c'est sympa et assez complet.
Evidemment chacun doit le personnaliser (pour ma part je n'ai pas de "toilettes à dépression", mes toilettes vont chez le Psy 2 x / mois), mais le partager avec de futurs passagers est une excellente idée.

Arnaud.

18 juin 2013

L'an passé lors d'un convoyage de catamaran La Rochelle > Antilles, 4 des huit personnes à bord ont débarquées de leur propre initiative aux Canaries. Le skipper un peu parano ne communiquait pas, ne savait pas commander, ne tenait aucun compte des équipiers et prenaient en gros les équipiers (payants) pour des sacs de sables !
Le problème quand deux personnes ne peuvent se supporter c'est que le responsable n'est pas toujours celui que l'on croit et encore moins celui qui parle le plus fort. Certains skippers se comportent parfois de manière inacceptable même si sur un bateau ce n'est pas la démocratie, encore faut-il respecter les gens.

18 juin 2013

la démocratie ?
c'est quoi encore c't'invention ?
regarde Poutine au G8, il fait la gueule, fait chier tout le monde, et tout le monde s'écrase .... :litjournal:

18 juin 201316 juin 2020

Jusqu'où doit-on obéir à son capitaine ?

:blabla:

20 juin 2013

La bourse des équipiers vogavecmoi prend au sérieux le risque de mésentente à bord des bateaux lors de la constitution des équipages. On y trouve des conseils très judicieux et des dossiers d'information sur les projets de croisière, les skippers et les équipiers très complets.

20 juin 2013

On vie avec une personne pendant 20 ans a terre pour ne plus s'entendre .
15 jours a bord ; On sait tout !
Cdlt !

21 juin 2013

et 35 ans à bord ensemble si on reste 15 jours à terre quels risques ?! :mdr: :mdr:

21 juin 2013

Une petite question :
est-ce qu'un équipier maladroit dans son vocabulaire (corde, couler ou autre grand-zoreilles ...) peut générer des tensions ?

21 juin 2013

Lors d'un de mes premiers embarquement , il nous était servi au menu du "cousin du lièvre" et jeune marin j'ai eu le tords d'appeler ca L .... dans la nuit nous avons eu une avarie sur le réducteur ....et tout le bords m'a reproché d'avoir appeler le "cousin du lièvre" par son nom ...
Une autre fois en remontant sur Hambourg , encore ce fameux cousin au repas , et lors de la manœuvre d'accostage une bosse casse et ...fracture ouverte du tibia pour un matelot ( malgré ses bottes de travail) ....reproche envers bibi .
Depuis plus ce nom à bord, même plus de pâté ,terrine, civet etc (bon de toute façons je trouve qu'il y a rien à ronger sur cette animal et que les seuls endroits ou il y a un peu de viande ...elle est sèche ( ouf j'ai une excuse ! :heu:) :-p

21 juin 201316 juin 2020

Ce n'est pas grand zoreille mais "lapin" :topla:

22 juin 2013

Excellent, margotte, tu as trouvé ça où??

23 juin 2013

Je ne vais pas citer mes sources, mais c'est édité par un grand journal de l'Ouest (bien de chez nous) :jelaferme:

21 juin 2013

Si en plus de tout ce qui peut poser problème il faut en plus s'emm.. Avec de vieilles superstitions... 'fin chacun fait comme il veut mais un invit-passag-quipier néophyte s'il comprend le pourquoi de la sécu (ne pas emmerder le capitaine pendant la sieste), donne la main pour les corvées (tirer sur les cordes), agrémenter de quelques musiques de son cru (un matin un lapin a vu...)... Ça sera pas mal :)

21 juin 2013

pour le lapin, euh le grandes oreilles, je m en fiche, je ne voyage jamais sur des boats en bois...

sinon, un jour soucis avec un couple d amis, j ai debarqué tout le monde......

par contre, j ai souvent navigué avec des inconnus, et ce furent des moments inoubliables de joie, ca aussi ca arrive, heureusement

22 juin 2013

Il y a trois bonnes raisons pour ne pas s’entendre sur un bateau
1- Le huis clos plus il dure, plus les personnalités sont différentes et plus les tensions s’accumulent
2- Le stress (Une manœuvre un peu chaude, un péchou qui tourne autour dans la nuit etc..) les mots sont lâchés. On croit les avoir oublié le calme revenu, en réalité ils entretiennent la rumination.
3- La soumission à l’autorité du chef de bord (certains en abusent). Dès qu’on a un peu d’expérience c’est difficile de ne pas se mettre dans une position critique et de ne pas « challenger » son skipper Quand ça part comme ça la croisière est foutue.

22 juin 2013

Ce qui m'attriste, c'est que je n'ai jamais compris les causes des mésententes à bord. Ni su réagir correctement. Et aucune de vos réponses ne m'éclaire.
Qu'est-ce qui est inacceptable de la part d'un équipier ? Vous le savez, vous ?

23 juin 2013

« Qu'est-ce qui est inacceptable de la part d'un équipier ? Vous le savez, vous ? »
Il n’y a pas de bonne réponse à cette question car cela dépend de soi..
Les bons et les mauvais équipiers n’existent pas, pas plus que les bons et les mauvais skippers. Par contre il y a de bons et de mauvais assemblages skipper/équipier.
La question est de savoir comment réaliser cet assemblage et la réponse est : on ne peut trouver un bon équipier qu’en se testant. Un WE peut suffire.
Mais une fois qu’on l’a trouvé il y a un savoir vivre à bord. Cela s’apprend comme on apprend les techniques de navigations. Voir sur ce sujet le bouquin qui a été cité plus haut dans ce fil.

22 juin 2013

Mais que doit-on faire quand le skipper ne sait pas prendre un ris, ne sait pas de quel côté laisser une cardinale, ne sait pas ce que signifie 'rouge sur rouge' etc ? On ne dit rien, on ne fait rien pour que la croisière ne soit pas foutue (mais le bateau, si, peut-être) ?

23 juin 2013

asap ???? ne comprends pas

23 juin 2013

Ben voyons !

Là vous m'en bouchez un coin :lavache: :-(

23 juin 2013

Cela dépends :
- si la navigation comprendra potentiellement des passages dangereux pour les équipiers, tu quittes le bord asap pour ta propre sécurité.
- si le skipper est aussi incompétent qu'autoritaire, mais qu'il n'y a aucun risque, admire la mer, fait bronsette, un peu d'exercice de temps en temps, et hop :) (et le bateau peut bien couler, ce n'est pas le tien). Si il te rends la vie invivable, alors on quitte le bord asap.
- au contraire, le skipper peut aussi rester humble et amical, et on peut lui faire des suggestions humbles et polies ("N'est-ce pas une cardinale nord à prendre au nord ce triangle là ?" / "J'ai l'impression que les hauts fonds sont proches, non ?")
Dans tous les cas, la meilleure solution de collaboration harmonieuse consiste à pouvoir se faire confiance aveuglément. Donc, ne faites jamais rien dans le dos de votre skipper, ne perdez jamais sa confiance.

23 juin 2013

ASAP. Acronyme anglo-saxon : "As soon as possible" (dès que possible).

23 juin 2013

Dans ce cas, on débarque le plus vite possible. Mais c'est une chose dont il est facile de se rendre compte avant d'embarquer pour peu que l'échange ait été un peu approfondi.
Cette phase de prise de contact approfondie est généralement négligée avant l'embarquement.

22 juin 201316 juin 2020

Des fois, ça peut être mieux si on ne s'entend pas :heu: :oups:

23 juin 2013

Ca, c'est tout à fait vrai !!!

23 juin 2013

Comment parvient-elle à sentir sa propre odeur corporelle sous les paquets de mer ? Ou alors c'est flagrance de chez flagrance, ... du genre 10 jours et nuits sous une goutte de savon sous les bras.

23 juin 201323 juin 2013

Comment peut-il y avoir un besoin « d'entente » pour pratiquer une activité dite de plaisance ? On s'entend pour faire des affaires, pour faire la guerre.

Mais pour faire quelque chose de plaisant, on n'exige pas grand chose de participants. Tout le monde est partant. Ou il y a quelque chose d'autre en jeu qui m'échappe.

23 juin 2013

Intéressant vos remarques, avis et expériences d'équipiers à bord.
Pour ma part, depuis plus de dix ans j'ai embarqué 34 équipiers pour des voyages d'une durée de 4 à 12 mois et encore présentement en voyage depuis janvier 2013 avec deux équipiers et c'est toujours une entente parfaite et un équipage soudé.
QUI DIT MIEUX
Les récits de ces voyage sur :

23 juin 2013

Je crois que c'est une exception qui confirme la règle.
Toutes mes félicitations car dans l'entente d'un équipage, c'est le skipper qui donne le ton.

23 juin 2013

salut, la bonne idée c'est le p'tit weekend test .... la collectivité ça s’apprend pas ... la promiscuité ça s'éduque ... le plaisir du bateau ça ce partage ... alors faut partager et éduquer ... ...

23 juin 2013

Est ce le skipper qui doit s'adapter a l'équipage ou l'équipage qui doit se soumettre au skipper ..... les deux mon capitaine !
Pas facile les relations humaines !!!

nb: faire les stages moniteur au Glénans ne peut pas faire de mal...

Ne pas oublier l'essentiel: le plaisirs !
pour certain le meilleur équiper c'est le pilote Auto !

23 juin 2013

AMHA

Tel père, tel fils,
Tel chef, telle équipe,
Tel skipper, tel équipage

23 juin 2013

"tel skipper, tel équipage" ? Ce serait vraiment trop simple ! Je ne me sens pas capable de transformer un "casse-tout" ou un "risque-tout" en équipier prudent ou respectueux du matériel en quelques jours par exemple... La patience et les efforts de persuasion n'ont aucune prise sur certains caractères et absolument aucun effet sur le manque d'intelligence. Des instituteurs vous diront d'ailleurs que les adultes qu'ils ont connus à l'école maternelle ont en général conservé les mêmes traits de caractère.

Quand je constate par exemple qu'un équipier est incapable de déceler un risque de collision alors qu'il se croit capable de skipper un bateau je mets le pilote et l'alarme du radar en route avant d'aller me reposer et je patiente avec le sourire jusqu'à la date prévue pour son débarquement.

Mais si j'estime qu'un skipper est dangereux je débarque sans hésiter.

24 juin 2013

En fait, la responsabilité du skipper est surtout de savoir composer un équipage en fonction des compétences et des aspirations de chacun.
Quand les rôles sont bien distribués, il ne reste plus qu'à demander à chacun d'assumer...
J'ai connu des skippers qui ne touchaient jamais à rien sur le bateau mais dont l'autorité était incontestable...

23 juin 2013

L'instit qui te dit ça est un sacré farceur, si on ne le lui dit pas qui c'est il serait incapable de reconnaitre la personne en question donc l'association de traits de caractères qui auraient perdurés ou non est une vue de l'esprit.
C'est d'ailleurs la même chose avec le manager et son équipe. J'ai vu des managers foirer avec certaines équipes et être excellent avec d'autres. D'ailleurs il y a des études de psycho et de socio là dessus il me semble (ma mémoire me trahi). Quant à l'association père fils, c'est du grand n'importe quoi dans une même famille tous les enfants sont différents et c'est heureux. Les parents induisent des "choses" mais pas tout !
Quant aux CdB il n'y a qu'à demander à ceux qui le font régulièrement dans les clubs ou autres Glénans. Ils te le diront eux mêmes : ça fonctionne bien avec certains équipages et c'est la galère avec d'autres. Des CdB qui fonctionnent bien tout le temps quelques soient les équipiers ça n'existe pas. Des CdB débutants qui ont du mal avec tous les équipages ça existe, mais ça ne dure pas ils finissent par comprendre ;-)

23 juin 2013

Les instits dont je parle n'ont pas quitté leur village et ont donc vu grandir leurs anciens élèves.

Pour ce qui est de l'importance relative de l'inné et de l'acquis on ne peut pas résumer en quelques lignes...

24 juin 2013

...pour voir

24 juin 2013

STOP, il y a malentendu.
Je n’ai pas écrit Tel Skipper, Tel équipier mais « Tel Skipper, Tel Equipage ».
Dire que le skipper a une influence déterminante sur l’ambiance du bord c’est enfoncer des portes ouvertes. On peut gloser à perte de vue sur des équipiers qui ne pigent rien mais il y aurait des bouquins à écrire sur les skippers qui par leur comportement font tout pour gâcher le plaisir d’être en mer.

24 juin 2013

Et des équipiers qui n'ont rien à faire là. C'est aussi une porte ouverte.

24 juin 2013

Ne nous débarque pas en même temps :oups:

24 juin 2013

matelot18669, chrysm, ne vous disputez pas ! Ou je vous débarque !

:langue2:

25 juin 2013

Mais le skipper a aussi le droit de débarquer un équipier qui pourrit l'atmosphère. Evidemment, dans ce cas, j'imagine qu'il doit lui rembourser sa participation, et là ça peut coincer.

24 juin 2013

Bonjour,

Pour ma part, lors de "tensions palpables", par 3 fois sur 3 bateaux différents, n'étant qu'équipier et/ou client, je me suis mis au fer dans ma cabine pour 48h afin de laisser du temps au temps ... Et celà à fonctionné les 3 fois.

25 juin 2013

Eh ben, moi, ça a raté les deux fois où je l'ai fait. C'est pas positif, m'a-t-on dit.

Peut être parce que ce n'était pas toi la cause... :heu: :-p :-D

24 juin 2013

Certains Cdb ont de véritables psychoses et anticipent des probèmes qui n'existent pas.
Lors d'un traversée le cdb nous a fait un coup de calcaire parce que ma femme ne voulait pas prendre de quarts de nuit dans le Golfe de Gascogne. Elle avait peur. Cela ne posait aucun problème car les autres équipiers s'étaient organisés en conséquence mais le cdb qui visiblement manquait de confiance en lui s'est cru obligé de faire son méchant.
Un cdb doit nons seulement être compétent techniquement mais il doit aussi avoir un minimum de psychologie sans quoi l'ambiance se dégrade vite.

24 juin 2013

Jtrouve ça plutôt sain qu'un équipier annonce la couleur et indique qu'il a peur. Vaut mieux ça que de le retrouve enfermé dans sa cabine au milieu de son quart. Enfin jdis ça jdis rien jsuis un tyran cdb moi même :)

25 juin 2013

En tant que cdb je préfère savoir avant de partir si un équipier est fatigué et ne se sent pas capable d'assurer son quart, on réorganise les quarts et voila tout, à condition que cela ne soit pas à chaque fois le même qui se sent fatigué au moment de prendre son quart.

28 juin 201316 juin 2020

Je me souviens d'un anecdote qui m'était arrivée au large de la Tanzanie, un équipier avait explosé mon dernier pack de bières en voulant ranger l'ancre (ouaip je range mes bières dans la baille à mouillage, faut bien qu'elle serve à quelque chose d'utile). J'ai donc décidé de mettre le goujat in compétant aux fers. Mais y'a pas de fer dans mon bateau en plastoc alors j'ai trouvé une autre solution.

28 juin 2013

euh....
:policier: :lavache: :jelaferme:

28 juin 2013

il était efficace
comme deuxième safran?

29 juin 2013

c'est ta bière que du aurais du mettre à l'eau !

29 juin 2013

je ne sais pas, il n'est pas resté assez longtemps: il m'a lâché en plein océan pacifique. Incroyable, on peut pas leur faire confiance à ces équipiers.

29 juin 2013

Il a quand même tenu depuis la Tanzanie jusqu'au Pacifique ...c'était un balaize tu aurais du le garder à bord ca peut toujours servir un balaize ,ne serais ce que pour décapsuler les bières

29 juin 201329 juin 2013

Je me trompe peut-être, mais je me demande si la vie à bord n'est pas tout simplement la continuité de la vie à terre.

A vivre dans des coins déshumanisés, villes tentaculaires, métro, boulot, dodo, avec des vacances qu'il faut prendre au pas de course pour en profiter au max, en embarque à bord les mêmes exigences et agressivités.

Dans mon coin paumé, où les autochtones vivotent mais au calme, je n'ai jamais entendu des copains ce genre de récit.

La seule anecdote qui circule, dont la résolution s'est faite sans mots mais définitive, c'est un copain qui avait dans ses vivres une boîte de crabe katchka pour se faire un petit plaisir un jour. Un équipier l'a bouffée. Le copain n'a rien dit. Mais à nous il a dit « celui là, il ne viendra plus à bord ».

C'est clair, net, sans cris.

29 juin 2013

c'est vrai qu'un fil sur ce sujet et qui en plus commence par ce genre de question :
"Vous est-il arrivé d'avoir envie d'en venir aux mains contre un équipier ou un passager parce que vous ne vous entendiez pas avec lui ?"

et ce poursuit par ce type de citation :
"Et s'il fait des façons, par Dieu, je mettrai ma main dans sa poche, j'empoignerai sa queue et je la virerai au guindeau jusqu'à ce que, à force de l'enrouler et de la tirer, elle lâche à son emplanture, voyez-vous."

Est assez révélateur d'un état d'esprit "d'exigence et d'agressivité" et
pour employer un terme que l'initiateur de ce fil semble apprécier je dirais "cela pu" :heu: :mdr:

29 juin 2013

pas d accord dans le terme employé par l initiateur du fil
il l ami au féminin ,mais bon nous n allons pas le traiter de phallo juste pour ce peut ! :heu:

:alavotre:

26 jan. 2015

J'ai embarqué beaucoup d'équipiers : 50 % de bons et compétents, 50 % de clowns

J'appelle clown celui qui :
- dit qu'il sait, alors qu'il ne sait pas
- pour justifier qu'il sait (prétendûment), dit qu'il a fait maintes navigations (dans sa baignoire...)
- assure qu'il n'a jamais le mal de mer, alors qu'il est complètement inopérant une fois parti
- chipote sur le partage de la Caisse de Bord, en arguant du fait qu'il ne mange ou ne boit pas de tout.
- etc... (je n'ai sûrement pas encore tout vu...)

J'apprécie par contre celui qui pose des questions, qui veut apprendre, surtout si c'est un débutant.

mais difficile de bien manager tous les ego

26 jan. 2015

Slt Daniellouis
50% de clowns t'as vraiment pas eu de bol et du coup perso je me sens un peu géné parce que j'ai eu la très grande chance de n'avoir que pas trop de ratés . En même temps oui y'a des gars que j'ai pas gardé mais finalement minime sur le nombre. On est tous des humains!!
Cdlt
JM

26 jan. 2015
  • assure qu'il n'a jamais le mal de mer, alors qu'il est complètement inopérant une fois parti

Celui-là, humblement, ne m'a jamais gêné...

Que celui......... jette le premier seau !
:oups:

26 jan. 2015

La seule fois où j'ai eu le mal de mer c'était en planche à voile sur le lac Léman. Il y avais très peu de vent mais de la houle qui venait de derrière.
J'ai eu l'occasion de faire une marée sur un chalutier sur l'Atlantique et malgré le gros temps qu'on a eu je n'était pas malade, les marins en étaient très surpris.
Par contre j'en connais avec qui il suffit de parler de bateaux et ils sont malade.

27 jan. 2015

Si on n'est que deux à bord pour traverser le golfe de gascogne par exemple c'est pire que d'être seul car il faut surveiller en permanence la personne qui se couche sous le vent près du winch en service, sur la couchette du carré où on aimerait bien se reposer, etc...

26 jan. 2015

@idoc ;
Et lorsque vous parlez de mer, que se passe t-il ?
:mdr:

26 jan. 2015

Avec eux je ne dis pas le tableau si on parle de la mer ou même d'un lac.
Pour info je suis en Suisse.

26 jan. 2015

Moi je navigue depuis tout gosse avec les mêmes copains donc à bord ca parle même pas et ca taffe bien à son poste. Si il y a mot c'est pour déconner, s'encourager, s'engueuler. Chez nous faut que ca pulse et que ca vive :):acheval: . Ca c'est pour la régate. Je sais que ca ne laisse pas trop de place à l'imprévu mais on se connait depuis tout petit, on a tous 30 ans aujourd'hui et cette entente dure depuis le maillot léopard dans la piscine gonflable :mdr: en plus les imprévus en mer y'en a assez!!!

En été c'est différent, sur des we avec des connaissances ou des copains je change de comportement. Je m'adapte en fait!!! Si on garde le plaisir en ligne de mire tout passe... Plutôt pédagogique, j'adore faire participer et expliquer :) Même ainsi je me suis jamais pris le choux!!!

Les seules choses qui me font passer du coté obscur c'est le comportement des autres usagers...et là le calme du bord laisse la place au force 12!!!!!! Je ne parlerais pas des réclamations en régate ou d'un jet ski passant trop prés de mon bateau exprès...là, certains ont dégustés velu!!!!!

Le capitaine de bord est responsable de bcp sur son bateau y compris l'humeur de son équipage!!! :topla:

26 jan. 2015

J'ai navigué pendant quelques années avec un ami (sur son bateau) et quand j'en ai eu marre de m'engueuler, j'ai acheté le mien. La seule fois où je me suis engueulé à bord, c'est le w-e où je l'ai invité.
Sinon on anticipe la plupart des drames possibles en anticipant bien toutes les manœuvres. Quand on arrive à quai (ou pire dans une écluse bondée), non seulement on a bien expliqué à chacun ce qu'il doit faire et à quel moment mais on arrive pas comme un fou furieux en mettant la marche arrière comme si on tirait un frein à main en hurlant sur l'équipage. Les équipiers doivent visualiser ce qu'ils doivent faire pendant l'approche, alors on y va cool.
Bien avant tout virement de bord, on prévient à l'avance son équipage qu'il ait le temps de finir son assiette ou le chapitre de son bouquin.
Et puis parfois on le ferme soi-même. J'ai eu 2 équipiers qui ont fait des "impros vocales" pendant une demi-heure sur un bateau de 7m50. Je devenais fou mais je n'ai rien dit. Les équipiers aussi ont droit à leur petits moments à eux.
Et généralement on a une chouette ambiance à bord
Cel

12 fév. 2015

embarquer une personne qui fumes des joints alors moi je ne fumes pas et supporte pas la fumé c dur ,résulta sortie pourri

12 fév. 201512 fév. 2015

Après quelques expériences négatives, j'ai jugé utile de mettre les chose au point bien avant d'embarquer, au stade de la réservation pour des équipiers.
Ci-joint le texte que je leur fais signer. Pour info, je n'en ai débarqué d'autorité qu'un seul en 10 ans ; mais j'en ai remis plusieurs dans le droit chemin si ils voulaient continuer.
Partant du fait que tout ce qui va sans le dire va encore mieux en le disant, il est certain que cela va encore mieux en l'écrivant

12 fév. 2015

il serait intéressant de savoir pour quelle durée de navigation tu fais signer ce papier? Avec des gars que tu ne connaissais pas avant , je suppose.

13 fév. 2015

Je ne vois pas ce que tu veux dire : s'agissant de règles de bon sens et que personne ne peux contester, je ne vois pas bien en réduire la portée dans le temps.

Ceci étant, pour des équipiers tout neufs, si ils ne s'engagent pas, il ne montent pas à bord ; c'est simple et sans discussion

17 jan. 2016

Merci beaucoup pour cette charte très utile !
Phil

12 fév. 2015

@deniellouis : CQFD !

13 fév. 2015

La signature a ceci de spécial qu'elle "engage" ; consulter un document n'engage à rien !

13 fév. 2015

Je n'ai pas ce problème, je laisse ma belle-mère sur le quai.

13 fév. 201513 fév. 2015

Dans ce cas, débarquement au premier port ; même un gus d'une indécrottable mauvaise foi comprend ce langage.

D'ailleurs, ceux qui préconisent du "soft" avec un "réglement intérieur" n'ont rien compris à ce que doit être l'autorité d'un skipper en navigation.

13 fév. 2015

Qu'est qui se passe quand c'est le skipper qui emmerde les autres? On le débarque dans le premier port? :heu: :alavotre:

13 fév. 2015

Le langage écrit sur un forum permet rarement de faire dans le subtile.

"D'ailleurs, ceux qui préconisent du "soft" avec un "réglement intérieur" n'ont rien compris à ce que doit être l'autorité d'un skipper en navigation."

Autrement dit , ceux qui ne pensent pas comme moi n'ont rien compris...sont des individus totalement bornés.
Il y a quelques années j'ai passé quinze jours sur le bateau de Calypso 2 après que nous nous soyons rencontrés 1/2 heure quelques semaines plus tôt.

J'ai eu de nouveau de semblables occasion toutes aussi agréables avec d'autres skippers, sans avoir rien signé.

Maintenant si je devais un jour me retrouver coincé sur un bateau avec un skipper d'une insupportable suffisance et prétention, je débarquerais au premier port.
Même le plus infatué des skippers comprend ce langage.

13 fév. 2015

"... Autrement dit , ceux qui ne pensent pas comme moi n'ont rien compris...sont des individus totalement bornés.... "

Félicitations, tu as tout compris ; c'est effectivement la définition du CON :

" Le CON, c'est celui qui ne pense pas comme moi ... "

corollaire : on est toujours le CON de quelqu'un....

Pour être sérieux, personne n'est prisonnier à bord d'un bateau : tout le monde est libre de débarquer ou même de ne pas embarquer ; c'est pour cette raison que je préconise de ne jamais embarquer un individu dont on ne connaît pas le caractère pour une transat (faute de pouvoir débarquer en route)

13 fév. 2015

Comme quoi, il faut de tout pour faire un monde.

Je comprends trés bien l'intention de Daniellouis avec son contrat à faire signer.

Mais je sais aussi que si un gars me présente un document comme cela à signer avant de monter sur son bateau, je m'en vais simplement ailleurs.

Et dans l'autre sens, si je crois qu'un de mes équipiers à besoin de se faire expliquer cela, je prèfère qu'il ne vienne pas à bord.

Jacques, qui a embarqué des centaines de personnes, copains ou copains de copains totalement inconnus, sur Erendil en 26 ans et qui en a débarqué une fois trois sans générer pour autant le moindre conflit.

13 fév. 2015

tout a fait d'accord ....

faire signé un truc ça met tout de suite dans l'ambiance ...

13 fév. 2015

Ça bosse dur en ce moment pour la route de l'amitié, tu en seras?

13 fév. 2015

absolument

13 fév. 201513 fév. 2015

Bonjour,

Je n'aime pas trop non plus l'idée de signer un contrat, mais j'en comprends le besoin et les avantages.

Ceci dit, cela peut-être bien fait, avec une écriture plus amicale et pourquoi pas sous forme de "livre à signer".

Cela me rappelle l'idée d'un matelot il y quelques mois, Sealskin de mémoire, qui envisageait à quelques jours du départ de faire signer un contrat inadmissible à des équipiers engagés dans la préparation du voyage depuis plusieurs mois. C'était vraiment, je pense, l'exemple à ne pas suivre. Ils sont partis, je ne sais pas ce que cela a donné.

A+

13 fév. 2015

@M@telot Phi

"... Cette "nécessité" de faire signer un "engagement" n'est-il pas la manifestation d'un manque d'assurance en soi, et d'un manque de confiance envers les autres ? ... "

Assurance en moi , j'ai ; manque de confiance envers les autres ? à 100 % , NON

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil : il y a longtemps que j'ai un sérieux doute !

13 fév. 2015

cela n'est plus de la plaisance,maisressemble un contrat pourri comme on trouve dans certain armement à la peche

13 fév. 2015

C'est vrai que des fois des claques se perdent...
Et j'ai vraiment eu envie d'en distribuer avec un genre ado égoiste qui fout sa merde partout, massacre ma couchette avec du coca et de la mayonnaise et m'envoie péter tout en ne participant pas aux manoeuvres :-(
C'était pas le mien, j'ai pas osé baffer, il y avait des témoins
:jelaferme:

Une autre fois un gars qui avait de l'expérience (mais uniquement sur son bateau) et ayant la barre nous fout dans la m... Echoués... Parcequ'il regardait ailleurs et que nous ne surveillions pas ce qu'il faisait, étant en train de ranger après le départ.
Je ne lui en veut pas mais ai compris que certains se comportent comme des touristes lorsqu'ils ne sont plus à bord de leur propre bateau ! Le pire est que dès qu'il nous voit il veut à nouveau naviguer avec nous... :mdr: Car ça lui a fait de bons souvenirs :jelaferme: Peut être l'embarquerons nous un jour mais il ne touchera plus la barre :policier:

Je pense que l'entente a bord dépends de multiples facteurs, tout comme dans la vie terrienne (vie de couple, vie au travail, vie associative).
La compétence, l'envie de partager, la tolérance et la bonne composition aident, la mauvaise météo, le mal de mer, la mauvaise bouffe, l'égoisme ou la surprise de la promiscuité (pour les novices) agravent toutes les situations.

Je ne suis pas pour les "contrats" à signer comme ci-dessus car cela fait justement "contrat" (et pourquoi pas demander un contrat type à "légitruc" tant qu'on y est) et c'est inquiétant, on se pose des questions sur le chef de bord, mais je comprends très bien le principe, c'est d'avertire de façon formelle le candidat-équipier qu'il y a des règles a respecter et qu'on n'est pas là "juste pour foutre sa merde" :lavache:

Il y a peut être un compromis à trouver, moins formel et moins inquiétant à trouver.

Et sur ce, bonnes navs a toutes et tous, CdB ou équipiers !
:bravo:

13 fév. 2015

Et pour en revenir au titre, je vous propose aussi de lire le bouquin suivant:
"Le loup des mers" de Jack London
:pouce:
Puissant mais effarant ! Ca donne envie de naviguer en solo :mdr:

13 fév. 2015

apparemment la mauvaise entente a bord ne devrait pas exister car la cause en est les chiants casse couille:
les feneants, les crasseux , le peureux, les touristes, les radins qui contestent la caisse, les dangeureux( ceux qui se mettent en danger), les brises tout, les inatentifs,
oui mais tout cela est relatif, un crasseux trouvera un autre crasseux OK, celui qui a deux main gauche trouvera celui qui n'a qu'un bras super..
quelle autre methode "correcte" qu'un engagement contractuel: on a dit de ne pas laisser la table degueulasse il le fait quand meme, on lui dit de dormir pres du sceau, il ne le fait pas et gerbe partout, on lui dit de mettre le harnais il se fout a l'eau, on lui dit vert a tribord y comprends pas à quoi ca sert....les pirates attaquent il sort sur le pont pour en decoudre et se fait tuer .....que faire ?certains sont plus cons que des politiciens
une chose est sure la prochaine fois que je prends un equipier "inconnu" il y aura le contrat avec tout depuis "tu feras ta lessive tous les 15 jours mini, jusqu'a tu pomperas les chiottes selon la procedure, ou encore deux bieres par jour pas plus, en passant par tu obeis au chef de bord quoiqu'il arrive sinon debarquement a la prochaine escale.
.
mais il y a des pays ou il est impossible de debarquer un equipier = interdit par l'émigration du pays ( ex : seychelles)

13 fév. 2015

oui et bien a entendre ce qui se dit sur les pontons , les casse couilles sont aussi et surement plus nombreurs du coté des skippers que des équipiers ...

skippers qui se prennent pour dieu le pére porce qu'ils sont propriétaire d'un canot et qu'ils ont reussi a allé sur l'Ile en face ...

13 fév. 2015

deux bieres par jour pas plus. En nav ok je bois pas mais à l'escale ça va pas le faire. :-)

13 fév. 2015

"skippers qui se prennent pour dieu le pére porce qu'ils sont propriétaire d'un canot et qu'ils ont reussi a (allé) s'échouer sur l'Ile en face ..."
:pouce:
"Faire le cake" parce qu'on est propriétaire d'un truc, bidule ou voilier est un privilège d'égocentriques ou frustrés

13 fév. 2015

Je pense qu'il y a des casse couilles des deux côtés.
Il faut comprendre aussi le skipper propriétaire de son bateau qui a des exigence sur la propreté et le rangement.
Qui est responsable des quarts et de l'organisation.
Et l'équipier bordélique et dégueulasse qui n'a que son sac
et qui se moque de tout le reste et de tout le monde.

13 fév. 2015

pour moi c sortie en solo ou avec un poche fini le voileux trouver au hasard

13 fév. 2015

Dans ce fil, on sent très bien ceux qui sont skippers et ceux qui n'ont été qu'équipiers (c'est à dire sans la responsabilité réelle d'un bateau et d'un équipage)

Pas d'échelle de valeur en navigation, s'entend ; mais un fossé dans le ressenti des responsabilités

13 fév. 201513 fév. 2015

La tu es très fort! Donne des noms qu'on rigole un peu.

13 fév. 201513 fév. 2015

@daniellouis: je vois qu'on est d'accord..le point clé est que les "equipiers" ne paient pas la casse, ne sont pas responsables penalement non plus ( cas general)...etre dieu le pere c'est pas facile quand on n'est pas seul...comme je le dis sur un autre fil le solo est beaucoup plus simple, moins dangeureux et moins fatiguant , sauf cas de la regate, enfin la regate avec des mecs qui maitrisent pas ca doit pas etre le pied non plus.
quand on a navigués plusieurs dizaines d'années et parcouru des dizaines de milliers de milles, sans compter les milliers d'heures d'entretient et les K€ depensés , y'a pas photo pour savoir qui est dieu le pere.
de toute façon c'est la loi , le skipper c'est dieu le pere!
.
vous prefereriez quoi , la democratie? comme a l'ONU...ca ferait pas mal de morts et de casse.
" heu , je vote pour virer maintenant", "non dans 1 miles ",
"le cargo je passe devant", "moi derriere"
"je vote pour des quarts de deux heures" " non, moi je ferai 4 heures"
"mouilles!" "non pas d'accord!"
"abats pour affaler le spi" " heu non moi je fais pas comme ca, on vote"
c'est guignol hein ? :mdr:

13 fév. 2015

On sent bien le skipper qui s'étourdit de sa propre responsabilité...

Les cas ne sont pas rares ou les équipiers sont plus expérimentés et mieux élevés que le patron.

Il en va du savoir vivre à bord comme de ceux à terre. N'oublie pas de faire signer un contrats aux candidats au dîner en ville chez toi mardi prochain, dés fois qu'ils arrivent sans fleurs.

Pour ma part on contractualise suffisamment les relations humaines à terre pour ne pas en faire autant en mer, question de choix, pas de prétendue échelle de valeur.

13 fév. 2015

Si tu ne sais pas encore qui est le patron à bord d'un bateau, va faire un tour dans la Marine Nationale ; au retour, tes convictions seront un peu émoussées

13 fév. 201513 fév. 2015

sans doute 'as tu jamais eu de mort ou de blessés , avec du savoir vivre....je prefere eviter mais avec de l'autorité.
Au cas ou vous ne le sauriez pas , la mer c'est dangeureux, les populations locales peuvent aussi etre dangeureuses ainsi que les autorités..pas dans le golfe du morbihan bien sur ( enfin çà depend)
@dr feelgood, si ton profil est juste tu dois le savoir-( populations , autorités)

13 fév. 2015

mais pourquoi tu ramenes tout à toi m^me ???

il y a des equipiers chiants mais il y a aussi des skippers imbuvable , et sans doute plus que l'on pense , je serai d'ailleurs curieux de savoir du quel coté penche la balance .

et je croie que faire signer un document aux équipiers (document unilateral d'ailleurs) c'est surement partir d'un mauvais pieds , la mefiance est dejà embarqué .

Non il faut rester cool , les équipiers m^me novice ont du savoir vivre aussi , et le skipper n'est pas là pour tout regenté , tout decidé ,tout ordonné , faire les choses interessante et laissé la vaisselle aux autres ...et ce prendre pour le "CHEF" qui a toujours raison en tout et pour tout ...

13 fév. 2015

la plaisance c du plaisir entre potes et amis de belles régates ou croisière,tu n'est pas au commence ou à la pêche pour gagner ta vie, mais pour profiter de la vie en mer ou en escale après si ton canot et trop gros pour toi seul et que tu es obliger de trouvé du monde chaque sorti la c la galère

13 fév. 2015

jamais vu d'equipier plus au point que moi meme, pourtant j'aurais aimé, putaing le pretentieux con il apprend depuis 45 ans pour eviter les conneries!!!
on n'est sans doute le seul pays du monde ou le bon eleve est mal vu, les premiers de la classe sont la honte, les patrons de riches profiteurs ...la terreur c'est dans les année 1794, y faut passer a autre chose, la dictature du proletariat a fait faillite aussi.....

13 fév. 2015

Ok, Motu.

D'accord avec toi sur un point. C'est mon bateau, et je serais le seul à payer ce qui aura été cassé, et je serai le seul à la barre du tribunal si un équipier se blesse ou se tue.

Ca, je le sais avant d'embarquer un équipier.

Si je choisi de l'embarquer, j'assume ce risque.

On parle de faire un contrat. Crois tu vraiment que cela règle quelque chose ?

Pourquoi on se fache sur un bateau ?

Généralement, soit parce que le gars est de mauvaise foi, soit parce qu'il est invivable. Dans les deux cas, il le restera quoi qu'il ai signé.

Perso, j'ai vécu des situations bien diverses qui vont du copain qui amène un copain pour une sortie à la journée, et dont on sait très bien que cela se passera bien parce que cela ne durera pas suffisament pour créer des tension, à quelques personnes embarquées quelques semaines pour un programme particulier. Dans ce cas, effectivement, un repas partagé au début du projet suffit généralement à comprendre à qui l'on a faire.

Pour peu évidement que le skipper sache un peu écouter aussi.

Bien sûr, j'ai eu des surprises, bonnes et mauvaises. Des copains décevants, des inconnus qui deviendront des copains.

Je me rappelle d'un gars qui m'a tanné pour participer à une régate et qui est arrivé avec sa propre VHF, me donnant des leçons sur tout. Je me rappelle de gars attendant sur un ponton que j'ai fini d'amarrer Erendil pour me demander "ca fait longtemps que vous avez ce bateau" pour enchainer après ma réponse "oh, il me semblait bien vous reconnaitre" et remercier des étoiles plein les yeux pour une sortie faite 15 ans plus tot et dont je n'avais plus le moindre souvenir. Je me rappelle d'un retour de Bonifacio avec 2 mecs embarqués pour le convoyage et qui ne m'ont pas adressé un mot des 30 heures de nav. Je me rappelle d'un ado de 16 ans qui a dormi pendant trois jours alors que l'on allait voir les baleines au large de Camarat. Je me rappelle de la copine d'un copain et des deux autres débarqués à Cassis parce qu'ils ne partageaient pas le plaisir d'un long bord de bon plein du Frioul aux Embiez. Deux jours avant, nous avions retrouvé un des gars débarqués bouffant tout seul dans un resto pendant qu'on l'attendait, table mise à bord. Je me rappelle de mes neveux apprenant à jouer de la guitare à ma fille en revenant de Corse. Je me rappelle de fêtes mémorables. Je me rappele d'un inconnu sifflant du quai pour appeler un copain qui était à bord, mon copain qui me dit "c'est JP, il est bonnard", moi qui enclenche la marche arrière et que c'est comme cela que j'ai rencontré le gars avec qui j'ai eu mes plus grands plaisir en mer avant que son troisième cancer ne le fasse partir vers d'autres horizons.

Jacques

13 fév. 201513 fév. 2015

le contrat en question , c'est uniquement pour une nav longue ou un peu engagée, pas pour aller en corse ou en sardaigne...c'est l'europe le mec on le vire quand on veut si c'est le bordel..
en nav huaturiere ou transoceanique ou en pays politiquement instable, c'est pas pareil...si tu as un boulet crasseux feignant sur 2000 milles je te jure que c'est une galere...alors le contrat n'a pas de reelle valeur en tout pas legale ( je crois), mais au moins le gars qui par exemple s'engage pour payer 15€ par jour peut pas te dire apres 200milles , non pas d'accord ( je suis con j'avais qu'a demandé le fric avant..tu sais ce qu'on dit trop bon ...), celui qui se barre systematiquement a terre a l'escale et te laisse tout ranger nettoyer faire les appro et qui reviens la bouche en coeur le jour du depart, pareil.....vos solutions " a l 'amiable" c'est seulement pour le WE.
Mais le jour ou l'un d'entre vous aura une vraie galere qui dure et qui coute, peut etre repensera t il a motu...je ne vous le souhaite pas.
.
tiens j'embarque le cousin du mec que je connais pour un transat adepart PSL, j'apprends dès la sortie du port a barrer au gus , qui s'en sort pas si mal, et pis au bout d'1/2 le long du banc de sable, en sortant vite fait je vois qu'on vas vers la plage...l'autre faisait des photos l'air de rien il avait tout laché sans dire rien a personne.
tu me dira t'avais qu'a le surveiller, oK si on embarque des mecs pour surveiller leurs moindres conneries , on va pas dormir souvent, c'est pas du baby sitting...contrat = t'es con tu le reconnais = pas de discussion au moins sur ce sujet
trois avertisements un blame , trois blames dehors
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Sinon tu paies charter , les 15€ deviennent 150

13 fév. 201513 fév. 2015

et dans le gros temps alors la danger+++, jamais plus la barre a un gars que je ne connais pas par coeur, j'ai pas envie de mourir pour etre gentil.
de meme lors d'une situation critique jamais l'equipier tout venant ne va s'exposer: si tu te prends un bout dans l'helice en pleine mer, c'est toi qui plonge???, s'il faut monter au mat dans 40nds il y va ton equipier ?? je crois pas.. quand il est malade a mort tu le nourris tu lui vide le sceau, pas vrai.. plonger decoincer l'ancre a 15 m de fond qui est ce qui y va ???
pour moi c'est comme dans les clans le plus fort est le chef, et les vaches seront biens gardées...le chef de bord est aussi la pour apprendre ce qu'il sait...les gesn qui veulent embarquer veulent souvent acquerir une experience ou faire une experience, pas decider du sort de l'equipage

13 fév. 2015

juste pour l'humour !!!

les pecheurs Bretons disent tous que la barre est confiée au plus con de l'équipage ..

13 fév. 2015

Merci pour cette nuance : en effet, un engagement n'existe que pour le cas d'une nav longue, plusieurs semaines. La traversée Golfe Juan > Corse ne réclame aucun engagement : on n'a jamais le temps de se fâcher...

13 fév. 2015

Je n'ai jamais connu d'ambiance tendu à bord d'un bateau que ce soit sur le mien ou celui d'un autre , cela est peut-etre du au fait que nous sommes entre copains de longues dates et que je n'ai jamais navigué plus de 3 jours sans faire escale et cela m'amène à demander à ceux qui ont eu des problèmes si cela arrive d'entrée ou faut-il un nombre de jours avant que l'ambiance soit pourrie ?

13 fév. 2015

Il ne faut pas forçement partir au long cours pour que les tensions apparaissent, meme si j'imagine que cela accroit les difficultes. Une meteo un peu sportive, et d'un cote ceux qui veulent tenir le programme prevu, et de l'autres ceux qui veulent lever le pied. Une manoeuvre ratee qui entraine des reparations qui chiffrent vite : bout dans l'helice, voile dechiree... Les leves tot face aux couche-tard. Ca fait parti du boulot de maintenir la bonne humeur, meme si ce n'est pas le plus simple, et meme si parfois il faut se resoudre a couper la branche pourrie.

Mais franchement, je suis ce soir avec des amis qui sont venus naviguer avec nous cet Ete. Quel bonheur de partager cette passion. Le voleur c'est moi, tellement ils me rendent au centuple le plaisir qu'ils ont pris a naviguer.

15 juil. 201515 juil. 2015

avec l'expérience que j'ai dans la pêche et les navires de commerces comme matelot je peut vous dire que sa me fais toujours bizzard de parler a quelqu'un qui ce dit capitaine du voilier alors qu'il est habiller en short et claquettes! pour le moment je l'est considère simplement comme propriétaire d'une maison ou je vais vivre. je leur demande de ne pas hésité a me dire dés le départ ceux qui peut agacé, je prend les devants car de toutes façon comme ils sont chez eux ,il y aura toujours la petite réflexion......pour ma part je préfère l'entendre temps que je ne suis pas encore fatiguer, une réflexion du style : "c'est toi qui a laisser la tasse ici?" après quelques jour de nav ,perso je commence a déclencher..........
"La mer d'abord elle te brise,ensuite tu la subit"

15 juil. 2015

A partir de mon humble experience, je trouve qu'avoir une femme à bord arrondit bien des angles. A partir du moment où cette femme n'est pas celle de quelqu'un à bord.

15 juil. 2015

bien sur, sa me rappelle un convoyage hendaye la rochelle aprés le salon nautique j'embarque a bord d'un bateau de merde un lagoon 500, très jolie mais rien de pratique a bord! nous étions trois enfin je pensais que nous étions trois car après avoir quitter le port quelques heures plus tard une demoiselle est sortie sur le pont toute fraiche....
En deux jour c'est le seul moment ou je l'est vue, le skipper peut présent lui aussi,j'ai compris alors pourquoi je me sentait seul sur ce bateau.... ajouter a sa le bruit et l'odeur mdr!!!!

15 juil. 2015

@le crabe : moi c'est ma femme que je crains à bord :lavache:
La dernière nav un peu "tourmentée" elle m'a carrément interdit de lui adresser la parole :mdr:
Le coté positif est que tout est oublié à l'arrivée!

Sinon, jamais eu le moindre pb en nav, pour moi suffit d'etre assez autonome et cool.
C'est vrai, j'ai jamais passé 48 HEURES à la barre...

16 juil. 2015

"c'est ma femme... " CQFD! :mdr:

Faut pas que la femme soit celle de quelqu'un à bord!

26 juil. 2015

le plus dur c'est quand la femme du skipper se prend de bec avec le seul équipier du bord et qu 'il reste 600 nautiques à faire ......On ne peut pas virer sa femme et encore mois l 'équipier qui n 'est en rien coupable et dont on a besoin , en plus .

30 juil. 2015

si elle paye une fesse pas de soucis!

Phare du monde

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2022