une GV légère de régate résiste-t-elle a du gros temps et à la navigation de plaisance ?

Voilà, on a acheté un Armagnac à l'aber wrac'h, mais on n'a pas tellement fait attention aux voiles en l'achetant : elles étaient en bon état et ça nous suffisait. Or il s'avère que la GV est très légère, faite pour la régate (l'ancien propriétaire en faisait). Une voilerie nous a conseillé de changer pour une voile plus lourde, nous disant que la GV qu'on a n'était pas conçue pour de la navigation que nous envisageons (un voyage de la Bretagne vers la méditerranée sur quelques années, en longeant la côte la plupart du temps). Qu'en pensez-vous? Merci de vos avis.
Pour info, en voile d'avant, on envisage de mettre un génois sur enrouleur et un étai largable pour pouvoir mettre une trinquette ou un tourmentin en cas de gros temps.
(Pour ceux qui l'auraient vu naviguer, notre armagnac s'appelait Raminagrobis, et nous lui avons d'ailleurs redonné son nom d'origine).

L'équipage
12 juin 2014
12 juin 2014
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Raminagrobis était célèbre dans le temps , donc bon bateau .
Pour les voiles , les voiles de régates ne sont pas , en général faites pour la croisière sur le long terme .
Essaie plutôt de nous dire en quoi elles sont ,cela nous aidera pour l'évaluation de leur longévité .

13 juin 2014
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Ces dernières années (décennie?), il me semble que Ramina ne participait qu'à qq régates locales; la plupart du temps, c'était nav' en mode famille. J'ai donc idée que cette GV n'est plus toute jeune.

13 juin 2014
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Le"Raminagrobis de "planchu" n'avait pas des voiles très sophistiquées et ne régatait plus depuis au moins 5 ans.
Cela dit, dès que nous effectuons un convoyage nous changeons la GV et le génois pour des voiles en dacron afin de préserver le jeu de course.

13 juin 2014
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Bonjour,
Sur mon First 31.7, je me servais des anciennes voiles de régate pour les convoyages. Une fois la GV en Kevlar s'est ouverte lorsque j'ai voulu prendre un ris dans le raz de Sein. Par la suite, je n'ai plus jamais utilisé mes anciennes voiles de régate pour les convoyages.

13 juin 2014
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Bonjour,
Difficile de généraliser et donc d'émettre un avis sans en savoir plus sur ces voiles...
Je ne navigue qu'avec des vieilles voiles de régate et ça marche parfaitement : quelques problèmes de délaminage avec le temps, pour le reste, une tenue de forme largement supérieure à n'importe quelle voile "croisière", et une fiabilité sans problème.
MAIS encore faut-il que la voile de régate en question soit assez solide et conçue pour la brise ! il semble par exemple qu'entre une GV de Figaro conçue pour la transat AG2R et une voile de Figaro conçue pour du côtier, ce ne soient pas les mêmes grammages et donc pas la même durée de vie. Dans le cas présent, en quoi sont ces voiles d'Armagnac, quel grammage, quels renforts, et dans quel état sont-elles ?
Dernier point : dans tous les cas, la croisière avec des voiles de croisière imposera d'en prendre soin : limiter le fasseyement au maximum, la ferler correctement, etc.
Moyennant quoi, quel plaisir de naviguer avec des voiles "qui ressemblent à quelque chose" !

16 juin 2014
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Bonjour,
en effet, Raminagrobis ne fait plus de régate depuis plusieurs années. L'avant dernier propriétaire (avant qu'on le rachète en avril), faisait uniquement des naves à la journée.
Pour la GV, c'est une voile légère, pas en dacron, plutôt pour faire du côtier j'imagine. Mais je ne saurais pas dire dans quelle matériau. Je ne sais pas exactement le grammage mais elle est structurée avec une sorte de filet, c'est-à-dire qu'elle semble renforcée avec des fils nylon verticaux et horizontaux qui s'entrecroisent. Mais ces fils ne sont pas épais. Peut-être ont-ils juste vocation à donner une bonne forme à la voile plus qu'ils ne servent à la renforcer? Elle a 4 ou 5 lattes. A part ça, je n'ai pas souvenir de renforts particuliers aux points de drisse, d'amure ou d'écoute.Elle n'a qu'une bande de ris et nous avons pensé en installer un deuxième, ou alors changer complètement de voile (c'est à ce point là que le gars de la voilerie nous a suggéré d'en changer).
Je me dis qu'on peut peut-être se faire la Bretagne avec cet été et en changer l'année prochaine, si on va plus loin, même si on doit passer le raz de sein (j'ai pas trop envie qu'il m'arrive la même chose qu'à Bidou, alors je me tâte).

17 juin 2014
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Une, même deux bandes de ris, c'est un peu lège pour de la croisière.
Trois serait mieux. Alors si c'est pour investir dans une GV qui arrive en fin de vie, cela vaut-il vraiment le coups (coût)?

17 juin 2014
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Une GV neuve c'est minimum 3000 euros, une GV en kevlar d'occasion encore en bon état c'est 5 voir 600 euros. Le jeux en vaut peut être la chandelle...

17 juin 2014
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3000€ ? pour un Armagnac ?
Nous n'avons pas le même tailleur ...

17 juin 2014
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Je ne pensais pas à l'Armagnac particulièrement bien que le rapport de prix doit sans doute être le même entre une voile neuve et un occasion.

17 juin 2014
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Perso, je navigue toujours avec un génois léger en trilam pentex de 2008. Il commence à fatiguer (renforts qui se décolent) mais va bien tenir deux saisons encore.

Un des problèmes majeurs des voiles techniques, c'est la protection anti UV. En croisière, dès qu'il est affalé dans le trampo, je le protège avec un sac banane en le laissant endraillé.

Jacques

17 juin 2014
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Le problème c'est de trouver des voiles d'occasion (en état correct). Pour les bateaux de 10 - 11 m les voiles de Figaro 2 sont top et il y en a sur le marché, mais pour un Armagnac ça va pas le faire...
Cela étant là c'est pas le problème, la voile existe. Moi a priori je l'utiliserais, avec 2 réserves :
* on pourrait aussi vouloir la préserver pour une utilisation ultérieure en régate (mais ça suppose qu'elle soit en bon état, sinon ça n'a aucun sens)
* le vrai problème c'est l'unique bande de ris : pour une utilisation autre que la régate, c'est peu, même si l'armagnac est un bateau raide ; et ajouter une bande de ris sur une voile qui n'a pas été prévue pour, c'est pas simple.
Du coup, l'option voile neuve, en composite costaud et pas trop cher, n'est peut-être pas stupide...
(oui, je sais, je dis tout et son contraire dans le même post ; mais à distance et sans voir la voile c'est pas si facile d'avoir un avis intelligent ... ;-) )

17 juin 2014
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va voir chez microsails
ou bien jo@polsails.pl
alain

05 juil. 2014
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Merci pour vos conseils. Finalement, on a opté pour une GV neuve en Dacron. ça nous paraît plus sécure qu'une GV légère et sans renfort.
Plus qu'un passe-coque à mettre (et oui, je croyais naïvement qu'on pouvait mettre le sondeur juste posé en fond de cale, mais ça a l'air plus compliqué à installer), un peu d'antifooling, et le bateau retourne à l'eau (c'est sympa d'être sur la cale, mais on se sent u peu loin de l'eau).
Uppercut

05 juil. 201405 juil. 2014
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sur une coque en stratifié monolithique, la sonde à l'intérieur, ça marche, MAIS il faut qu'il n'y ais aucune bulle d'air entre la sonde et le fond de coque. Tu perd en portée (de 100m à 25 ou 30 par exemple) et en précision (raté pour la pèche).

Pour tester, la sonde dans un sac plastique plein d'eau posé en fond de coque. Tu doit avoir l'info de profondeur.

Ensuite on peut la coller à l'époxy (définitif), au silicone (j'ai pas réussit à ne pas avoir de bulle) ou dans un bout de tube PVC plein d'eau et collé en fond et avec le fil de la sonde qui passe à travers le bouchon.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

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