Un homme à la mer..

..Et vous faites quoi???

Sur un autre post,Cath pose le pb de son homme à la mer,et sur un autre, il est question des chiens à bord..
Un chien à bord,c'est progresser ds la manoeuvre du MOB..Soit il tombe, soit,farceur,il saute..
Les seuls équipiers que j'ai récupérés avaient, comme mes clebs, sautés au milieu..
Et le temps était beau.

Le but de ce post N'EST PAS de DISSERTER SUR LA FACON DE LE remonter,mais sur la manoeuvre elle même.Je ne crie pas, je précise...pardonsss..

Grace à Dieu,ns n'avons pas eu,pour beaucoup, cette manipe à faire pour de vrai...Oui mais voilà..Une belle bleue et il en manque un..

Dans mon école,on démarrait en abattant..
Je me disais qu'on pouvait plus court,et me suis entrainé sur un parcours façon "hippodrome".Et un jour j'ai vu que Tabarly faisait comme çà.

Je reste sous voile.D'autres affalent....
VOus faites quoi, et comment???
Ns parlerons de la remontée après.
Pour l'instant, c'est MOB.

L'équipage
02 oct. 2007
02 oct. 2007

Déja répondu
Le fil cité répondait très bien au sujet
d'ailleurs traité plusieures fois sur ce forum.
Aucun exercice ne vaut la réalité.
La réalité est donc le caractère soudain et imprévu, la grande difficulté à repérer une tète
entre les vagues, la grande vitesse relative
d'éloignement de cette tète par rapport au bateau.
Cela justifie les mesures à adopter.
Tabarly a malheureusement été le tragique témoin
de cette réalité.

02 oct. 2007

Ca dépend qui tombe....
:-|

03 oct. 2007

Tabarly était...
...Skipper sur ce coup...

Disons que c'est un(e)équipier(e) qui passe au jus..Je suis sur qu'il y a plusieurs façons de faire.
@ vous lire..

03 oct. 2007

bouée
Bonjour à tous il est vrai que le thème a déjà été évoqué mais toujours d'actualité dans la tête des navigateurs.
Pour ma part, la premier réflexe à avoir est de jeter quoique ce soit dans l'eau qui puisse servir à la personne : bouée parebattage ou autre matelas. Même si le naufragé est équipé d'un gilet il sera vite content de pouvoir s'accrocher à quelque chose de plus cela le rend plus visible.
Ensuite se servir des moyens du bord pour enregistrer l'homme à la mer : Gps, pilote auto avec fonction MOB.
Ensuite suivant les conditions de nav moteur ou voile il faut réagir vite mais sans précipitation, un bout dans l'eau moteur en marche est vite une catastrophe. Si on est plusieurs équipiers en charger un de ne pas quitter des yeux le naufragé. Je pense que j'enroulerai le génois et moteur aidant je reviens sur la personne. Abattre puis 1/2 tour.
Mais pour conclure je ne voudrais pas que cela m'arrive ....

03 oct. 2007

Oui, il y a plusieures manières de faire.
La première étant de tourner la tête et d'aller se prendre tranquillement une bière.

Sinon, la suite dépendra beaucoup des circonstances (nuit ou jour, gros vent ou maniable, cata ou mono...).

Ma seule expérience se limite à cet été.

Nous traversons vers la Corse. Nous sommes quatre à bord, ma fille, 15 ans, son cousin, 17 ans, mon pote et moi.

Nous sommes sous spi, à 6-7 nds, dans un vent d'une 10aine de nds.

Pierre mon pote dors dans le trampoline, moi, je lis couché sur une banquette du cockpit. Les ados complotent.

Je vois ma fille passer, elle descend les marches de la jupe et je ne la vois plus.

Je ressent un drôle de truc. Je demande à Rémy "elle est tombée ?". Il me répond "ben ouais".

Je me précipite. Elle est déja à quelques dizaines de mêtre. Il fait jour, le temps est beau, le clapôt léger. Je me plante et je largue l'écoute de spi qui est là, sur le winch. J'aurais du larger le bras, bien sûr, mais il était loin, à l'étrave. Je pousse la barre et je choque la GV. Elle est déja bien à 200 mètres.

Spi en drapeau, il m'est difficile de remonter vers elle. Et puis, comme j'ai bien compris que son idée, c'était d'aller chercher de la flotte pour m'arroser, je suis assez d'accord pour la laisser nager un peu.

On affale le spi.

Elle arrive tranquille à la nage, remonte par la jupe. Je lui ai juste lancé un bout pour les derniers métres.

Et on repart.

En 20 ans, c'était la première fois que quelqu'un passait à l'eau sur Erendil en navigation.

Je n'ai quasi aucune illusion sur l'issue de la même situation dans des conditions plus musclées, sans même parler de la nuit.

Et je ne trouve pas de solution valable et fiable pour remonter à bord dans le clapot si par miracle, dans la baston, nous sommes revenus sur l'homme à la mer.

Ma solution : s'attacher de manière à ne pas pouvoir passer par dessus bord, c'est à dire en pratique par une longe fixée au centre du cockpit, dès que la situation va le nécessiter.

Jacques

03 oct. 2007

Après avoir retourné
le problème dans tous les sens j'en suis venu à la même conclusion que toi, Jacques: surtout ne pas passer par dessus bord. Et en solo tout particulièrement. Même attaché, je me demande comment j'arriverais à remonter à bord avec la longe qui me tire et me ballote, si le bateau avance vite, et pas forcément la possibilité d'atteindre l'echelle...

Conclusion: s'attacher avec une longe courte.

03 oct. 2007

mon point de vue
ou du moins ma façon d'éviter de pas flipper,

on a convoyer un bateau a deux, il y avait pétole, donc moteur,
mais dès le soir tombé on était avec brassière et longe pret à frapper....
on avait jamais navigué ensemble, mais on a pas reporté sur l'autre la responsabilité de sa propre sécurité...

le port de la brassière ou /et du harnais ne doivent pas être considérés comme un acte de poltron , et le non port comme un acte de bravoure

amha off course

04 oct. 2007

Erendil ...
je crains que dans les même circonstances je lui aurait mis une paire de baffes après l'avoir remontée :heu: :jelaferme:

04 oct. 2007

Longe courte ...
..Et gilet, oui.Et dès le soir les deux...
Mais regardez sur les pontons le nombre de boats sans ligne de vie...
Exceptée la fille farçeuse de Jacques, ou nos clébards....la chute interviend ds des conditions de mer douteuse, de jour ou de nuit.
Comme Pendruig,je balancerai de suite la perche et une bouée;ça sert au MOB et permet de suivre la dérive le temps de la manoeuvre...Je me dis que le mob sera ds le coin, peut etre à tort...

04 oct. 2007

un classique
Un homme à la mer... et une jeune fille au pair.

04 oct. 2007

la paire de baffe
était inutile.

Elle était bien secouée.

Erendil, vu à 200 mètres, cela l'a suffisament calmée...

C'était une bonne leçon. Pour elle comme pour moi, d'ailleurs.

Jacques.

05 oct. 2007

mon expérience .. (?)
Le sujet m'a toujours pas mal taraudé.

Mais je n'ai jamais perdu personne à bord, mais par contre j'ai déjà du récupérer des cartes et.. un capuchon de choke de moteur..

La solution que je (me) préconise est toute simple.

Avant que je ne file la barre à qui que ce soit à bord, il doit savoir qu'il a UNE responsabilité.

Si quelqu'un tombe à l'eau, il doit immédiatement crier qu'il vire et pousser la barre vers la bome, à fond, sans toucher aux écoutes de voile avant puis, dans la même manoeuvre (en arrivant sur l'autre bord)) relacher l'écoute de GV.

Et là, comme par magie, le bouchon de choke est à côté du bateau.

En bref, une mise à la cape immédiate a le grand mérite de ne pas "abandonner" l homme à la mer et de rester tout près de lui. C'est déjà fort bien je pense.

Et bien sûr, sous spi ou la nuit ou par vent frais.. une seule solution: s'attacher et à défaut, savoir prier.

P.

05 oct. 2007

Mais
si tout le monde est d'accord sur le principe de la manoeuvre au pres, il faut penser que chaque bateau est different, sur le notre par exemple, il faut garder la GV bordee.

Le vrai Pb s'est au portant...

05 oct. 2007

parfait,pierre.
à écrire en gros , marqueur indélibile, près de la barre,et à faire apprendre par coeur à tous.
rien àajouter, le reste est du détail
bravo.

05 oct. 2007

Oui
il faudra le rappeler a Batelier

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