Un dériveur hauturier pour l'Ecosse et la Norvège : avantage ou handicap ?

Salut à tous.

Je cherche un voilier solide en polyester, de 33 à 35 pieds, pour un programme de plusieurs années de navs nordiques.

Ma question s'adresse à ceux qui ont l'expérience de navigations prolongées dans ces pays du Nord de l'Europe.
Lorsqu'on regarde les excellentes productions des chantiers nordiques, on pourrait se dire qu'on a la réponse. Pas un seul dériveur n'est proposé. Mais des quillards profonds et assez fortement lestés.

Mais j'ai toujours navigué sur des voiliers qui posent, en exploitant à fond cette caractéristique, y compris en navigations hauturières. Il est très difficile pour moi d'envisager de devoir rester au mouillage loin du bord où on peut poser peinard, ou accéder à des criques peu profondes, ou simplement se mettre tranquillement à l'écart des autres bateaux.

Un voilier pas capable de poser par ses propres moyens a toujours été pour moi un sujet d'interrogation (Je navigue principalement en Bretagne et à Madagascar, où la formule prend tout son sens).

Sauf que si c'est inutile dans ces régions aux eaux à priori profondes et que la formule dériveur est sans intérêt, voir handicapante pour remonter au vent, il va bien falloir que je fasse un choix raisonnable (J'ai repéré un beau Contest 34 avec un Volvo 2040 presque neuf).

J'aimerais donc avoir l'avis des marins qui se sont confrontés aux régions froides, que ce soit sur des quillards ou des dériveurs (comme le Hood 38, par exemple).

Merci à vous.

L'équipage
05 juin 2022
05 juin 2022

Jamais eu ni envie ni besoin de se poser dans les pays nordiques. www.terresceltes.net[...]-midges
Beau bateau, le contest 34.


VL35:C'est un solide argument auquel je n'avais pas pensé, ED !·le 05 juin 2022 18:56
Funky Junky:Les midgies ne sont présents que de juin à septembre, mais sont mis à l’ecart dès que le vent se lève, donc risque moindre sur la côte. Par contre dans les terres, en saison, oui ça peut être l’enfer !·le 06 juin 2022 12:52
VL35:On a la même chose à Madagascar. Les Mokafos minuscules moucherons de sable invisibles à l'œil nu, mais dont la piqûre est infernale, avec plaie et infection après. On s'en préserve avec les méthodes adaptées.·le 06 juin 2022 13:51
bigben:3 saisons en Ecosse, une en Norvège et 2 en Suède. Jamais vu un moustique...Par contre, on en trouve plein sur les lacs et étangs abrités du vent·le 06 juin 2022 16:12
05 juin 2022

J ai 1.95 de T.E. d eau et suis heureux ainsi entre Irlande et Ecosse. Je n y ai que très rarement vu des voiliers posés. Patauger dans la vase pour aller à terre est probablement pire que d utiliser une annexe. ...et au près médiocre est assurément pore5qu une bonne efficacité au près...


VL35:Sur quoi navigues tu ?·le 05 juin 2022 21:55
lolapo:Et si tu as besoin de ton annexe amarrée plus loin, la vase te succionnera tes bottes. A partir de cette expérience, tu consulteras l'annuaire des marées et l'heure de repas de ces foutues bestioles...En Alaska, les élans tirent des bords en avançant pour ne pas se faire sucer !!! Je n'y suis pas allé mais un local (!!) me l'a affirmé. Ce local ne se balladerait jamais sans son équipement anti carnivores.Je suis à naviguer sous les tropiques et méme avec du vent , assez loin du rivage on peut etre surpris de la voracité...Si en plus tu ne capes pas , tu as tout gagné !·le 06 juin 2022 02:35
koechel:@fvls35: c est un Moody S38Photo sur mon profil ·le 06 juin 2022 11:14
05 juin 2022

La logique serait de consulter les cartes des coins que vous souhaitez vraiment explorer
en vous préoccupant aussi des saisons car vous dites apprécier des endroits uniquement accessibles aux faibles tirants d'eau, première raison d'utiliser un DI (ou un cata) l'échouement volontaire étant assez secondaire surtout si on peut s'en passer. Les bateaux des Vikings étaient à faible tirant d'eau. Mais si votre projet est maintenant de faire du port à port et de bouffer du près....


06 juin 2022

Je ne peux ma souvenir d’une seule circonstance où l’èchouage m’aurait ètè utile entre West Iralnde Feroes Islande Noevege Denmark (excluant échouages contre petits quais, mais pas besoin d’un dériveur pour ça).
C’est tout simplement parceque les marnages sont faibles.
Par contre, si tu regardes les bateaux utilisés an Scandinavie (et aux la titudes équivalentes dans le NW Pacifique) tu verras beaucoup de pilot house. Et aussi ils savent faire des intérieurs « cosy ». C’est ça qu’il faut, là-haut.


06 juin 2022

Pour bien naviguer au nord du 50eme, plus qu'une dérive, les équipements nécessaires sont :
1) Un bon chauffage
2) si possible un cockpit fermé ou bien protégé.
Les C&N38, Salar 40, Malo 50 etc sont agréables dans ces coins.
3) Un bon moteur : On est souvent dans des lochs ou fjords ou le vent est très erratique. En mer ouverte, ça va.
4) De bons mouillages : grande longueur, ancre lourde et bon guindeau. Il y a toute la place qu'on veut, mais il arrive de mouiller dans des coins un peu profonds et les fonds ne sont pas toujours de bonne tenue (beaucoup d'algues).
5) Avoir l'annuaire des marées et des courants. Les marées sont très variables : A quelques miles près, on peut avoir 50 cm de marnage ou 5 m.
6) Être fluent en Anglais.


Funky Junky:Moteur peut etre indispensable en Norvège en cas de pétole si passage par des fjords à courant (les celebres maelstrøm)·le 06 juin 2022 12:55
06 juin 202206 juin 2022

Pas indispensable en effet d'être en dériveur dans ces eaux là.
Mais qui dit dériveur ne dit pas nécessairement echouage. En dix ans, nous n'avons quasiment jamais échoué.
Ça nous a malgré tout permis d'aller dans de fabuleux mouillages offrant une protection parfaite mais avec 1 mètre d'eau à l'entrée.
Et aussi de mouiller dans un mètre d'eau au Pitzberg sans se faire bousculer par des growlers qui s'echouaient avant de nous toucher.
Pour ce qui est de remonter au près, il faut savoir que le long des côtes norvégiennes, le vent est souvent soit nul, soit 25 nds dans le nez donc entièrement d'accord avec @ED850,bon moteur indispensable. D'accord avec lui aussi sur tout le reste.
Pour le Danemark, beaucoup d'endroit de très faible profondeur et nous sommes souvent passés près de bateaux plantés en attente de se faire tirer par des copains.


06 juin 2022

si on veut hiverner dans la glace ,un dériveur il monte dessus sans en subir la pression


VL35:Ce n'est pas mon intension. S'il y a hivernage ce sera à bord en marina, ou bateau à terre si je ne reste pas à bord. Je n'ai pas prévu de monter au delà des Lofoten.·le 06 juin 2022 14:32
06 juin 2022

Je pense comme Entre-cotes. Petit tirant d'eau pas indispensable, mais très utile.
Dans beaucoup de mouillages fréquentés, très peu de bateaux s'aventurent à moins de 3 mètres de profondeur; donc mon dériveur trouve toujours de la place.

Si je détaille:
-Ouest Irlande: j'ai beaucoup échoué le bateau dans des ports bien abrités et près de la ville; aolrs que les quillards étaient dans la houle (Ile d'Aran, Roudstone, Clifden , Inishbofin, Westport, Killala...).
-Ecosse: peu de ports à échouage. J'ai pratiqué avec bonheur l'échouage sur Rum et Eigg. Par contre, le petit tirant d'eau permet de s'approcher du bord dans les mouillages.
-Shetland: beaucoup de petites marinas locales ont une ou 2 places visiteur (gratuit ou pas cher). Par contre, c'est pour des bateaux de moins de 10-11 mètres et 1,50 m de tirant d'eau en général.
-Norvège: pas mal de petits quais gratuits avec entre 1,5 et 2 mètres de fond.
-Danemark: comme dit entrecote. En plus, pas mal de ports ont moins de 2 mètres de fond.
-Suède: le sport local, c'est de mouiller par l'arrière et d'ammarer l'avant du bateau aux rochers. Ca permet de débarquer directement sur le rocher. Mais c'est un peu stressant, voire dangereux, avec une quille de 2 mètres.
-Estonie: pas de mouillages, seulement des marinas. Par contre, pas mal de marinas avec moins de 2 mètres de fond.

Benoit


VL35:Merci beaucoup pour ces précisions, bigben. En fait, à défaut de dériveur, j'ai sur ma short list des bateaux à quille classique longue ou semi longue d'un tirant d'eau n'excédant pas 150 cm, pour les raisons que tu évoques.J'ai posé avec bonheur dans les même mouillages que toi en Irlande. Je ne connais pas encore l'Ecosse ni la Norvège, d'où ma question.·le 06 juin 2022 16:34
06 juin 2022

Dernière chose: en Baltique, il y a pas mal de bateaux à moteur, donc avec un petit tirant d'eau.
Et beaucoup de ports, quais ou pontons adaptés à leur tirant d'eau.
Je me suis souvent retrouvé avec des bateaux moteur. Heureusement, ils ne sont pas sectaires


06 juin 2022

Et pourquoi pas un quille longue, le Fisher 34-37...


VL35:Hors budget et pas trop mon style, bien que je les trouve très beaux. Il y a par contre plusieurs Vancouver 32 à vendre en ce moment. Dont celui-ci.www.annoncesbateau.com[...]310493/ Il cale 150 cm et pose très bien sur béquilles.·le 06 juin 2022 17:03
crescent76:Oui ce bateau a l'air très chouette. Je pensais surtout à la nav par grand froid. Bonne recherche. Amicalement·le 06 juin 2022 17:12
06 juin 2022

Salut Vincent, et les autres,
Ton topic arrive sur HEO, au moment où nous approchons des Lofoten, actuellement au ponton à Engen, Hollandsfjord sous le glacier du Svartisen. Fabuleux !
Nous nous connaissons un peu puisque tu as été très présent au moment du choix de notre canote actuel, un Centurion 36. Je n' ai pas l expertise des intervenants précédents mais je partage pour l essentiel ce qu ils ont dit. Autant en Bretagne en général et en Manche en particulier, le quille relevable ou dériveur s impose pour aller dans les mouillages improbables qui font la saveur de ce fabuleux territoire, autant je n' ai pas ressenti cette nécessité plus je remontais vers le nord (ni d ailleurs en descendant vers la Galice, le Portugal et les Acores).
En Irlande, mais surtout en Ecosse et à présent en Norvège que je découvre, le TE ne m est jamais apparu comme un facteur limitant face à la fabuleuse diversité de choix de mouillages qui s offre à nous avec nos 2 m de TE. En revanche, le lest bien descendu et la raideur à la toile avec la voilure qui va bien (GV bien taillée et solent sur étai largable of course) sont des atouts de qualité bien supérieure dans ces contrées à la MTO parfois rude, où il importe de pouvoir faire route souvent face au vent sans trop d appréhension.
Bien sûr, certains avec raison argumenteront qu' un deriveur lesté bien conçu aura de bonnes performances. Pour ma part, je rêve de posséder un Boréal 50.... mais, dommage, c est hors budget !
En tout cas, depuis 6 ans que nous traînons nos 2,10 m de TE, je n' ai jamais ressenti dans les eaux que tu sembles à présent vouloir viser, de frustration issue de mouillages inatteignables en raison de ce "handicap". Cette qualité d échouage recherchée résulte avant tout d espaces maritimes soumis à de forts marnages, ce qui n est pas le cas pour les régions mentionnées (il faudrait en reparler avec ceux qui naviguent du côté de Terre Neuve, ça doit être un peu différent). Et allons y pour la caricature, entre un sabot à fond plat qui se pose partout, et une carène bien profilée qui va remonter dans la plume, mon choix est vite fait, la où je me trouve actuellement
Amitiés
Hervé


06 juin 2022

J ajouterai que les amis que je me suis fait en port d attache de la pointe Finistère et qui naviguent vers ces eaux septentrionales aussi fraîches que fabuleuses ne semblent pas trop faire cas de cette nécessité d échouage, mais plutôt du confort et de la sécurité à la mer. De bonnes carènes bien lestées, qui tapent pas trop quand elles rentrent dans la plume


07 juin 2022

Merci à tous pour vos réponses. C'est parfaitement clair.

Mais je suis affreusement tiraillé, car je vais continuer à naviguer en Manche également... et je ne vais pas changer de bateau tous les 3 ans. Ce bateau sera le dernier (hauturier, en tout cas).

Avec mon faible budget, je regarde des quillards anciens fortement lestés ayant la capacité à poser sur béquilles. Mais ils sont rares (Comme le Vancouver 32).
Les biquilles anglais aussi, mais les cockpits centraux ne me plaisent pas du tout.
Les dériveurs hauturiers bien nés ayant les capacités requises sont totalement hors budget et/ou trop gros (Sancerre, Hood 38).

@Hervé : c'est là ?


07 juin 2022

Yes !
Sauf que le glacier est de l autre côté, ici


07 juin 2022

Je comprends parfaitement ton tiraillement étant saisi du même, à présent retraité et installé face à la mer d Iroise. Le terrain de jeu reste fabuleux, mais je ressens une certaine frustration à ne pouvoir aller m échouer au fond du port de Sein et surtout me poser dans nos secrets spots de la côte du Trégor ! Il me souvient de m être trouve échoué dans l anse de cette île en sortie Ouest de la rivière de Tregier (;-)), a proximité de la Girl Joyce d Yvon le Corre, vieux gréement anglais a quille longue (girl Joyce, pas Y Le Corre, extraordinaire peintre et aquarelliste décédé en 2020), solidement assis sur ses béquilles. Superbe image en tête, mais j avoue que la manip de ces appendices est une corvée de plus, qu avec l âge on a un peu envie de s épargner !
Je m interrogé aussi un peu sur les qualités de remontée au vent de ces quilles longues, mais je sais Vincent, que tu vas me trouver mille arguments pour me dire que si !
Le rêve donc du parfait hauturier, en capacité de raser les tête de roche de nos chères côtes de Bretagne... Pas étonnant que le chantier qui construit les Boréal soit justement situé à Tréguier ! Je crois que je vais me mettre au Loto !!


07 juin 2022

Hello,
Tu le sais, Vincent, je n'ai pas navigué dans les zones dont tu parles. J'ai également à coeur de poser sans trop de difficulté, même si poser mon 38 pieds DL est un peu plus touchy que mon DI précédent.
En revanche, pour être passé d'un 34 à un 38 pieds, je pense que pour l'hauturier le confort est bien différent. Et dans ces coins là, j'ai peur que les soirées soient un peu longues ... et dans ce cas on y gagne clairement à avoir 1 ou 2 m de +.
Le pb de "surcout" est surtout lorsqu'on ne navigue pas (place de port notamment)... mais lorsqu'on navigue, certes c'est un peu plus cher, mais ca reste raisonnable.
Je suis partant pour un bout de chemin :)
F


07 juin 2022

Ah, les copains compatissent et soutiennent !

Il m'est venu une idée comme ça, pendant le déjeuner, et j'ai eu le tort de penser à voix haute... C'est fou comme la tempête se lève vite, losque l'amirauté est de l'autre côté de la table !

C'était de garder mon excellent biquille pour continuer à raser la tête des crabes en Manche, et d'acheter en plus un bon quillard de 34 pieds pas trop cher !

Put... Quand le vent passe en deux secondes de force 3 à 7, tu passes sur la barre sans pouvoir arriser.

Pourtant, je trouvais l'idée bonne. Mais la possession de trois voiliers en même temps, il y a 12 ans, avait déjà levé une très grosse mer ...


07 juin 2022

Un bateau est toujours un compromis. En fait, l'important, c'est de ne pas se tromper de monture pour son objectif.
La possibilité pour avoir des bateaux adaptés peut être aussi de profiter des avantages d'un club.
Je suis très bien pour aller autour du monde sur mon 48', mais je suis bien mieux sur un petit westerly biquille le long des côtes françaises, ou sur un First 42 pour aller en Espagne ou en Irlande.www.cnfromentine.fr[...]isiere/


VL35:Je suis bien trop égoïste (et certainement un peu vieux grincheux) pour partager un bateau de club !Et puis c'est en partie ma maison.Même le BDA ça m'emm...·le 07 juin 2022 14:58
07 juin 202207 juin 2022

Bon, ma vision est plutôt : "on fait avec ce que l'on a !"

Et j'ai un dériveur plan Harlé de 10,50 m; je n'ai jamais ressenti cela comme un handicap dans ces régions que j'adore...


VL35:Intéressant. Quelle est cette merveille Harlé ? (Forcément !)Le champagne deriveur lesté Harlé -Aubin est un bateau formidable, mais introuvable. Seulement une dizaine de construits.J'avais convoyé celui d'un copain à teavers le golfe de Gascogne en plein hiver et le bateau c'était montré largement à la hauteur de nos espérances.·le 07 juin 2022 13:45
Café noir:Un Naranja, 8 construits je pense. www.hisse-et-oh.com[...]d3a69f8 ·le 07 juin 2022 13:50
VL35:Je vois ce que c'est. Un ou deux trainaient en Bretagne. Hors budget.·le 07 juin 2022 14:08
Café noir:Le n°1 à passé du temps à Madagascar il y a quelques années, il y en a un à Dahouet, un aux Sables d'Olonne, etc... Le mien est le N° 2·le 07 juin 2022 14:37
VL35:Dahouet et La Hisse également, à une époque. Oui, j'en ai vu à Mada, du temps ou je naviguais sur un Maracuja 42 Garcia.·le 07 juin 2022 14:53
07 juin 2022

Je n y ai que très rarement vu des voiliers posés. Patauger dans la vase pour aller à terre est probablement pire que d utiliser une annexe. ...et au près médiocre est assurément pore5qu une bonne efficacité au près...


29 juin 202329 juin 2023

Bonjour à tous,
Je découvre ce fil alors que ça fait quelques mois que je me pose la même question...Pas doué!
D'ici 2 ans (que nous pourrons consacrer à préparer voire modifier le bateau en méditerranée) nous souhaitons passer 2/3 ans à bord, en couple, entre Norvège, GB, Islande et Galice, j'ai très envie d'un dériveur pour aller se cacher dans les petits trous, remonter les rias, traverser l'écosse, etc... (pas forcément pour poser). Nous voulons recevoir nos enfants par séjour maxi de 2 semaines à la belle saison (donc potentiellement 3 zones de repos pour 2). Nous voulons limiter les coûts de vie et d'entretien pour pouvoir voyager longtemps, disons max 10 tonnes, 12m...
Sachant qu'ensuite nous envisageons un passage du nord-ouest vers le pacifique, idéalement ce bateau devrait pouvoir le faire. Mais sachant que le bateau à tout faire n'existe pas, nous pourrions en changer à ce moment là, dans ce cas il serait bon d'avoir un modèle facile à revendre.
Le budget max est d'environ 80 K€ prêt à partir, mais 50 ce serait mieux!
J'ai donc envisagé de nombreuses possibilités autour de 11m et tous les matériaux sauf l'alu, trop cher et que je ne pourrai pas réparer:
Kelt 39, Sancerre, Fruit de mer, NQN, Venaco, Vodka (bois moullé), Espace 1100, Cocaïne 38.

Les questions importantes outre les qualités nautiques (capacité au près, stabilité au portant, solidité, bonne aptitude au moteur) sur lesquelles je ne ferai pas de concession, nous pensons qu'il important de penser à la vie au quotidien (là aussi pour que ça dure!). Donc le confort du carré, (voire un salon de pont), la possibilité de veiller de l'intérieur (roof court, ou timonerie fermée), la facilité d'ouverture/fermeture de la porte (les panneaux à enfiler bof), le chauffage et surtout l'isolation thermique sont très importants.
Je serais intéressé pour avoir les avis et les idées des héonautes, en particulier @VL35 à propos du NQN.
Merci d'avance,
Nicolas


Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (134)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022